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QUESTION 406 -
Posée par Michel GUERITTE, le 15/10/2013

Question posée lors du débat contradictoire du 23 septembre 2013 - Les expériences internationales :

Avant de vouloir stocker à 500m sous terre, il faudrait d'abord apprendre à entreposer en surface, non?

Réponse du 20/01/2014,

Réponse apportée par LE COMMISSARIAT À L’ÉNERGIE ATOMIQUE ET AUX ÉNERGIES ALTERNATIVES (CEA) :

 L’entreposage des déchets radioactifs dans des installations nucléaires dédiées représente une expérience industrielle de plusieurs décennies des exploitants nucléaires CEA, AREVA et EDF. Il en va de même à l’international. Les exploitants nucléaires sont ainsi responsables d’installations d’entreposage, soumises aux autorisations, inspections et contrôles des autorités de sureté nucléaires civiles et défense. L’Autorité de sûreté nucléaire édite ainsi régulièrement les bilans de ses inspections. Le CEA, exploitant nucléaire, édite annuellement, conformément à la loi TSN, un rapport public sur le bilan des activités menées sur ses centres, dont les installations d’entreposage de déchets.

 

Réponse apportée par AREVA :

Dans l’attente de la mise en service de Cigéo les colis de déchets HA et MA-VL déjà produits sont provisoirement entreposés à sec dans des bâtiments sur leur site de production, principalement à La Hague (Manche), Marcoule (Gard), Cadarache (Bouches-du-Rhône) et, pour un volume limité, à Valduc (Côte-d’Or). Une installation d’entreposage pour certains déchets issus de l’exploitation et du démantèlement des réacteurs est en cours de construction sur le site de Bugey (Ain). Il est important de rappeler que 30 % des déchets HA et 60 % des déchets MA-VL destinés à Cigéo sont déjà produits. Ils sont donc entreposés de manière sûre, pour certains déchets depuis plusieurs décennies dans des installations d’entreposage dédiées. A titre d’exemple les déchets vitrifiés sont entreposés en toute sûreté à La Hague depuis plus de 20 ans.

Les entreposages ne sont donc que des briques d’une solution globale de gestion des déchets radioactifs issus de la production électronucléaire. Cigéo en étant la dernière.
Le concept retenu pour ces installations est  modulaire ; il permet d’étendre progressivement la capacité actuelle.

L’inauguration récente de l’installation d’entreposage de déchets vitrifiés « EEVLH » illustre cette modularité et la flexibilité opérationnelle associée. Cette installation d’une durée de vie d’une centaine d’année vient ainsi compléter les capacités aujourd’hui disponibles sur le site de la Hague.

 

Réponse apportée par Jean-Marie Brom,  physicien nucléaire, universitaire et chercheur :

Le problème n'est  pas tant de "savoir" stocker que d'être capable de savoir ce que l'on stocke et de surveiller correctement. D'être capable aussi de revenir sur une décision prise dans une certaine ignorance scientifique, sous la contrainte de lois extrêmement permissives. Mais je préfère laisser l'ANDRA vous répondre.

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