QUESTION 1505 -
Posée par C MERCIER, (JOINVILLE), le 21/01/2014
Je n'ai pas Internet, je m'excuse. Pourquoi mener une enquête sur ce sujet qui est décidé d'avance... N'est-ce pas un coup de bons comédiens pour ironiser sur ceux qui mettent en doute la valeur d'une telle opération.. qui engage une fois encore de l'argent perdu.. on en déborde à l'ANDRA comme à CIGEO..
La manipulation est bien organisée.. on en connaitre jamais le nombre de réponses qui mettent en doute cette mascarade.. in globo oui, mais combien ont répondu, argumenté à l'appui, dans un sens un peu différent du désir des organisateurs..? Mystère..?
Cigéo est une organisation indutrielle de plus qui n'apporte pas de réponse, sinon le stockage, à la gestion des déchets ingérables, l'argent étant assuré.
Alors questions : les dégagements d'hydrogène auront bien lieu donc grandrisque d'incendie.. vous ne pouvez pas le nier.. l'entreposage n'empechera pas les fuites radioactives. Aller à la rencontre de la déterioration des emballages dans 100, 1.000 ans.. quelle illusion! Preuve donnée à Stockamine en Alsace, réversibilité? Quelle fût réversible même avec les robots, qui ose y croire.. à 500m sous terre, l'argile la plus imperméable n'existe pas!
Le mensonge continue bien! L'Andra annonçait toujours un laboratoire pour endormir les élus consentants.. or enfouir il s'agit bien de stockage définitif, avec la disparition des villages et habitants aux alentours, la preuve : l'achat des surfaces environnantes qui mettent à la porte les exploitations des terres et des forêts (voir la prépositiion faite à Mandre en B!)
Vous avez même le plus de participants à l'enquête or vous avez l'audace d'annoncer des cours de formation sur le sujet sans inviter ceux qui mettraient en doute votre assurance à prouver la capacité et la sûreté de ce cinéma.. en incitant les ex-travailleurs du nucléaire (EDF + AREVA) etc à se manifester pour dire leur bonne conscience à approuver une telle monstruosité.. bien sûr Internet rend bien service!
Pourquoi aussi ne pas tenir compte des 45.000 electeurs qui ont demandé la consultation, donc appuyer auprès des autorités donc vous avez la main et l'oreille à organiser enfin un vote sur toute la région.
Vous annoncez l'emploi.. oui pour les travaux et autres sous-traitants.. mais quelle mensonge, quelle illusion.. dans 20-30 ans? A peine des maitre-chiens ou jardiniers pour les pelouses! Et vous voulez notre approbation!
Les déchets futurs.. que contiennent-ils réellement.. bien plus que les isotopes, etc, reconnus..! Soyons là aussi plus cohérents scientifiques.
Enfin, une question qui fait mal.. pourquoi tant d'arrosages financiers pour faire des élus vendeurs.. veulent donc détériorer une conscience déjà bien fragile devant le fric et le profit.. nouvelle religion?
Aurez-vous le courage de me lire? J'en doute.. votre réponse se fera sur Internet bien sûr.. tellement formulaire ou si peu interessante! Mettre en doute la science radionucléaire.. quelle honte, quelle injure faite à toutes les personnes qui s'y baignent? Alors merci, je ne tiens pas à une trempée dans votre piscine. Voyez Tchernobyl.. Fukushima. Nos centrales nucléaires ne font qu'attendre.. EPR! Salutation
Réponse du 10/02/2014,
Réponse apportée par l’Andra, maître d’ouvrage :
La question de la protection de l’homme et de l’environnement vis-à-vis de la dangerosité des déchets radioactifs se pose quel que soit le mode de gestion envisagé. Ces déchets ont été produits en France depuis une cinquantaine d’années par les premières installations nucléaires, aujourd’hui arrêtées, et par les installations nucléaires actuelles, dont le démantèlement produira également des déchets radioactifs. Notre génération est donc responsable de mettre en place des solutions de gestion sûres pour ces déchets et de ne pas reporter la charge de leur gestion sur les générations suivantes. Ces principes sont inscrits dans le code de l’environnement par la loi du 28 juin 2006.
L’objectif du stockage profond est de protéger à très long terme l’homme et l’environnement de la dangerosité des déchets les plus radioactifs. La sûreté à très long terme du stockage doit être assurée de manière passive, sans dépendre d’actions humaines. Cela repose notamment sur le choix du milieu géologique et sur la conception du stockage. Cette solution reste sûre à long terme, même en cas d’oubli du site, contrairement à l’entreposage.
Les responsabilités pour atteindre cet objectif sont bien établies. Il appartient à l’Andra, maître d’ouvrage et futur exploitant de Cigéo s’il est autorisé, de mettre en œuvre les dispositions techniques et organisationnelles adaptées pour qu’il n’y ait pas de dispersion incontrôlée de radioactivité qui puisse présenter un risque pour l’homme ou l’environnement, que ce soit pendant l’exploitation du Centre ou après sa fermeture. L’Autorité de sûreté nucléaire et ses appuis techniques, l’IRSN et le groupe permanent d’experts sur les déchets, ainsi que la Commission nationale d’évaluation sont chargés de contrôler et d’évaluer les propositions de l’Andra. Les conditions de réversibilité seront définies par le Parlement avant que la création du stockage ne puisse être autorisée. La décision éventuelle de créer Cigéo reviendra au Gouvernement après un long processus qui durera plusieurs années et qui démarrera lorsque l’Andra aura déposé la demande de création de Cigéo.
Conformément au principe de défense en profondeur, l’Andra identifie en amont de la conception les dangers potentiels d’origine interne (chute, collision, incendie, perte d’alimentation…) et externe (foudre, séisme, inondation…) qui pourraient remettre en cause la sûreté de l’installation. Des mesures sont prises par l’Andra pour supprimer ces risques quand c’est possible, surveiller l’installation pendant toute son exploitation pour détecter très rapidement tout incident (surveillance radiologique, surveillance incendie…) et pour y remédier. Par précaution, l’Andra envisage cependant des scénarios accidentels et prévoit un ensemble de dispositions techniques complémentaires et redondantes pour prévenir toute dispersion de radioactivité et limiter les conséquences éventuelles de telles situations. L’évaluation réalisée par l’Andra, à ce stade de la conception, de l’impact des scénarios accidentels, que ce soit en exploitation ou après fermeture, montre que leurs conséquences sur l’environnement resteraient très limitées.
Enfin, si Cigéo est autorisé, de nombreuses mesures de surveillance seront mises en œuvre par l’Andra pour contrôler l’impact du Centre sur l’environnement. Conformément aux exigences réglementaires, l’Andra établira un plan de surveillance pour Cigéo, comme elle le fait déjà pour ses centres de surface, comportant un dispositif complet de mesures et de prélèvement dans l’environnement. L’Andra a d’ailleurs déjà initié, au travers de l’observatoire pérenne de l’environnement, la mise en place de cette surveillance de l’environnement.
Grâce aux mesures qui permettent de détecter des niveaux extrêmement faibles de radioactivité, ce dispositif de surveillance permettra notamment de vérifier le très faible impact de Cigéo sur l’environnement. Les études de l’Andra montrent que l’impact de Cigéo restera bien inférieur aux normes réglementaires imposées par l’Autorité de sûreté nucléaire : une première évaluation, sur des hypothèses pessimistes, indique que l’impact radiologique du Centre serait de l’ordre de 0,01 millisievert (mSv) par an pendant son exploitation, soit très inférieur à la norme réglementaire (1 mSv par an) et à l’impact de la radioactivité naturelle (2,4 mSv par an en moyenne en France).
Cigéo sera également soumis en permanence au contrôle de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui mandate régulièrement des laboratoires indépendants pour réaliser des mesures sur les installations et dans l’environnement pour vérifier la fiabilité des mesures réalisées par l’exploitant. Conformément à la réglementation, les résultats de la surveillance effectuée par l’Andra feront l’objet d’un rapport annuel rendu public.
La surveillance du site contribuera également au maintien de la mémoire du stockage, aussi longtemps que les générations futures décideront de la poursuivre.