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QUESTION 496 -
Posée par Gaëlle ARNOZ, (VECQUEVILLE), le 14/11/2013

Les éoliennes sont-elles dangereuses pour la santé des personnes sensibles? Les déchets nucléaires stockés sont sans danger pour la terre car il y a pas mal de champs agricoles autour de Bure. Merci pour la réponse que vous m'avez envoyé ça rassure quand on n'y connais rien sur le sujet.

Réponse du 10/02/2014,

Réponse apportée par le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie :

Il y a 50 000 éoliennes dans le monde, dont certaines en fonctionnement depuis plus de 20 ans : aucun problème général de santé publique n’a été identifié par les autorités sanitaires des pays concernés.
En France, l'Académie de médecine a publié le 14 mars 2006, un rapport intitulé "le retentissement des éoliennes sur la santé de l'homme". L’Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset), saisie le 27 juin 2006 par les ministères en charge de la santé et de l’environnement afin d’analyser les préconisations de l’Académie, a remis le 1er mars 2008 un rapport sur les «Impacts sanitaires du bruit généré par les éoliennes». Fort d'un état des lieux national et mondial de la filière éolienne, l'Afsset soulignait dès 2008 que la France disposait d’une des réglementations les plus protectrices pour les riverains.

Toutefois, le législateur a souhaité, à l'occasion du vote de la loi dite "Grenelle II", renforcer les dispositifs de précaution à l'égard des conséquences potentielles des éoliennes sur la santé humaine. La loi a par conséquent inscrit, dans son article 90, le respect d'une distance minimale de 500m entre les habitations existantes et toute nouvelle éolienne. Elle a par ailleurs assujetti les éoliennes à la réglementation des Installations Classées pour la Protection de l'Environnement (ICPE).

D'autre part, s'agissant des nuisances sonores émises par les éoliennes installées par des particuliers, dès que le mât est inférieur à 12 m, les éoliennes sont soumises aux dispositions du code de la santé publique relatives à la lutte contre le bruit (articles R. 1334-30 à R.1334-37).

Réponse apportée par l’Andra, maître d’ouvrage :
 
Les déchets les plus radioactifs destinés à Cigéo sont des déchets dangereux, qui le resteront plusieurs dizaines à centaines de milliers d’années. Ces déchets, produits en France depuis les années 1960, sont actuellement entreposés provisoirement dans des bâtiments sur leurs sites de production, principalement à La Hague (Manche), Marcoule (Gard), Cadarache (Bouches-du-Rhône) et, pour un volume limité, à Valduc (Côte-d’Or), dans l’attente d’une solution de gestion à long terme.
La sûreté est au cœur du projet Cigéo. Pour que le projet puisse être autorisé, l’Andra doit démontrer à l’Autorité de sûreté nucléaire que l’installation permet de maîtriser les risques liés aux déchets radioactifs, pendant son exploitation et après sa fermeture. Le but du stockage profond est de protéger l’homme et l’environnement de la dangerosité de ces déchets sur de très longues durées. Si Cigéo est autorisé, il donnera ainsi la possibilité aux générations suivantes de mettre en sécurité de manière définitive ces déchets. Que ce soit pendant son exploitation ou après sa fermeture, son impact sera nettement inférieur à celui de la radioactivité naturelle présente dans l’environnement. Comme c’est le cas aujourd’hui dans les régions où sont déjà implantées des centres de stockage de l’Andra ou des installations nucléaires, l’implantation de Cigéo restera compatible avec des activités agricoles et n’aura pas de conséquences sur les productions locales ni leur qualité.

L’Andra a créé l’Observatoire pérenne de l’environnement, qui a pour mission d’assurer un suivi détaillé de l’évolution de l’environnement du stockage. Grâce aux mesures qui permettent de détecter des niveaux extrêmement faibles de radioactivité, il permettra notamment de vérifier le très faible impact de Cigéo sur l’environnement. Cela permettra de lever ainsi toute inquiétude en démontrant que le stockage n’a pas d’impact sur les activités agricoles de proximité. Par ailleurs, comme toutes les exploitations nucléaires, Cigéo sera en permanence soumis au contrôle de l’Autorité de sûreté nucléaire, qui fait faire régulièrement par des laboratoires indépendants des mesures sur les installations et dans l’environnement pour vérifier la fiabilité des mesures réalisées par l’exploitant.

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