QUESTION 293 -
Posée par Jean VILLERS, le 25/07/2013
La grande majorité des stériles miniers issus des mines d'uranium françaises ont été abandonnés voir dissiminés comme remblais (etc) une grande part classée MAVL. Pourquoi la maîtrise des déchets radioactifs (slogan de l'ANDRA) ne s'applique pas? Qu'adviendrait-il d'AREVA (qui a remplacé le fautif COGEMA) si ils devaient gérer ses déchets toxiques?
Réponse du 05/12/2013,
Réponse apportée par AREVA :
Les stériles miniers sont constitués de sols et roches excavées pour accéder aux zones valorisables ; ils correspondent à des déchets dont le niveau de radioactivité est comparable à celui des TFA.
La dernière mine d'uranium en France a fermé en 2001. Il existe plus de 250 anciens sites miniers en France, tous réaménagés, dont moins de la moitié a été exploitée par AREVA. Néanmoins, la gestion de la totalité de ces anciens sites a été confiée à AREVA.
La gestion de ces sites est régie par la circulaire du 22 juillet 2009 (voir http://www.asn.fr/index.php/Les-actions-de-l-ASN/La-reglementation/Cadre-legislatif/Circulaires-directives-instructions-guides/Circulaire-2009-132-du-22-juillet-2009).
Plus d'une centaine de spécialistes de la santé, de la radioprotection, de la géologie et de l’environnement assurent la surveillance environnementale des 250 anciens sites avec près de 10 000 analyses chaque année.
Les rapports et études réalisés jusqu’à aujourd’hui, et sous le contrôle des autorités, n’ont jamais relevé de problème sanitaire ou environnemental entraînant une remise en cause de la méthode de réaménagement des sites et de leur surveillance.
Le réaménagement et le suivi environnemental des anciennes mines sont effectués suivant une méthodologie rigoureuse, dans le respect de la réglementation en vigueur et font l’objet de contrôles réguliers des autorités (DREAL, IRSN et ASN).
AREVA entretient depuis longtemps des relations régulières avec les élus locaux, les associations locales et les riverains, dans une démarche de dialogue permanent.