QUESTION 249 - Gestion RFID des coques
Posée par ALAIN CORREA [STOP-EPR PENLY], (ELBEUF), le 18/07/2013
Bonjour La société POLINORSUD, sous-traitant EDF de niveau 1, sur le site de Paluel (Seine-Maritime - 76), devrait mettre en place pour fin 2013, l’utilisation de « puces RFID » permettant l’identification des coques de déchets (fûts béton armé de 4 tonnes), ainsi que leur contenu précis. A l’heure actuelle, ces coques ne sont identifiées que par 2 étiquettes code-barres, simplement collées. Serait-il possible que l’ANDRA exige l’intégration de ce système d’identification passif auprès du constructeur des coques CDB http://www.socodei.fr/traitement-des-dechets/le-conditionnement-sur-site/conditionnement-site2/ sensiblement plus fiable et performant qu’une simple étiquette papier ? Ce système est déjà utilisé sur le site de Gravelines. D’autre part, actuellement, les exploitants (EDF) conservent tous les documents papiers relatifs aux déchets (hors combustible) sur leur site pendant 10 ans. Au-delà, l’ANDRA doit les récupérer et les stocker sur le site de Bure avec microfilmage, pendant une durée de 300 ans. Vous confirmez ? Merci.
Réponse du 03/12/2013,
Réponse apportée par l’Andra, maître d’ouvrage :
Concernant votre question sur le dispositif d’identification des colis de déchets
Le dispositif actuel mis en œuvre pour identifier les colis de déchets sur leur site de production dispose d’un large retour d’expérience. Ce dispositif éprouvé présente l’avantage d’être fiable, robuste et peu onéreux. L’utilisation de puces RFID pour identifier les colis de déchets fait l’objet d’essais sur certains sites producteurs. Pour élargir sa mise en œuvre, il sera nécessaire de vérifier que ce dispositif est adaptable sur l’ensemble des colis de déchets ainsi que sur l’ensemble des installations des producteurs, d’acquérir un retour d’expérience sur sa robustesse et sur son coût. S’il s’avère à l’avenir que ce dispositif est jugé comme la meilleure technologie disponible et éprouvée, il sera mis en place.
Concernant l’archivage
Les producteurs de déchets radioactifs doivent conserver sans limite de durée les informations concernant leurs déchets dans la mesure où ils en restent propriétaires, même après leur stockage dans une installation exploitée par l’Andra. Dans le cadre du projet Cigéo, l’Andra étudie la création d’un bâtiment dédié à la mémoire qui pourra accueillir les archives des producteurs si nécessaire en plus des archives de l’Andra.
La mémoire et en particulier le mode de conservation des informations font l’objet d’un programme de recherches de l’Andra. Dans l’état actuel des technologies, l’Andra a exclu de constituer la mémoire à partir de fichiers numériques ou de microfilms, leur durabilité étant insuffisante. L’Andra privilégie à ce stade une impression des documents à archiver sur du papier dit « permanent », qui respecte des exigences spécifiques de durabilité.
Pour plus d’informations sur la mémoire : http://www.andra.fr/pages/fr/menu1/les-solutions-de-gestion/se-souvenir-19.html
Réponse apportée par EDF :
EDF conserve toute la documentation relative à la production de tous les déchets conditionnés sur ses centrales nucléaires. Cette documentation sera transférée à l'Andra pour qu'elle en assure l'archivage à long terme.
Les techniques d'identification des colis de déchets sont définies conjointement par les producteurs de déchets et l'Andra. Elles évoluent d'un commun accord pour intégrer progressivement les meilleures technologies disponibles.