QUESTION 531 -
Posée par GROUPE DES ELUS DE GAUCHE AU CONSEIL GENERAL DE LA MEUSE, le 21/11/2013
Question posée dans le cahier d'acteurs du Groupe des Elus de Gauche au Conseil Général de la Meuse :
En matière de réversibilité, qui aura l’autorité pour décider de leur remontée ou non ?
Réponse du 09/01/2014,
Réponse apportée par l’Andra, maître d’ouvrage :
Les conditions de réversibilité du stockage seront définies par le Parlement dans une future loi. Les modalités de gouvernance du stockage relèvent de cette future loi.
Dans ses propositions relatives à la réversibilité du projet Cigéo, l’Andra aborde la question des modalités d’autorisation d’une opération de retrait de colis de déchets stockés (voir le chapitre 7.5 du document Propositions de l’Andra relatives à la réversibilité du projet Cigéo, qui est consultable sur le site du débat public http://www.cigéo.com/images/cigeo/site/pdf/499.pdf). L’Andra propose que le décret d’autorisation de création de Cigéo couvre des opérations de retrait limité et temporaire de colis de déchets stockés. Ces opérations seront décrites dans le rapport de sûreté et dans les règles générales d’exploitation. L’Andra considère que toute opération notable de retrait de colis de déchets stockés devra faire l’objet d’une autorisation spécifique.
Ainsi, dans l’hypothèse d’une évolution de la politique en matière de gestion des déchets radioactifs qui conduirait à envisager une opération de retrait d’un nombre important de colis de déchets, l’Etat demanderait ainsi à l’Andra d’étudier l’opération. L’étude devrait comprendre une analyse détriments-bénéfices. L’opération pourrait nécessiter des modifications notables de l’installation, notamment en surface : l’Andra définirait la nature de ces modifications en fonction de la situation de retrait considérée : famille de colis concernée, volumes, dates de retrait, devenir des colis retirés du stockage… Ce type d’opérations nécessiterait ensuite le dépôt d’une demande de modification du décret d’autorisation de création par l’Andra, évaluée par l’Autorité de sûreté nucléaire et soumise à enquête publique. L’autorisation demandée devrait couvrir les opérations envisagées sur Cigéo (opérations de retrait, de reconditionnement éventuel, d’expédition…) et l’ensemble des modifications d’installations à apporter (construction éventuelle d’entreposages, de nouveaux ateliers…). Le dossier support à la demande devrait présenter une démonstration complète et justifiée de la sûreté des opérations projetées.