QUESTION 1445 -
Posée par Thierry COURILLON, le 23/12/2013
Questions posées dans le cahier d'acteurs de M. COURILLON Thierry :
L'impact sur les ressources en eau, estimé par le préfet entre 500 et 1.000 m3, est également sous évalué, une personne consommant entre 100 et 150 litres par jour, nous pouvons estimer que la consommation du site serait comprise entre 220 et 405 m3 par jour, et ce pour les seuls besoins humains, besoins auxquels nous devront ajouter les besoins de nettoyage, de préparartion de repas, ... Et si nous prenons les chiffres extrapolés à partir de l'EPR, nous les doublons, ce qui fera exactement les besoins estimés, et que restera-t-il pour les travaux? pour le génie civil? Autre question : pourquoi ne pas avoir pris en compte les capacités des Vosges?
Réponse du 06/02/2014,
Réponse apportée par le Directeur du schéma interdépartemental de développement du territoire :
A partir de l'estimation des besoins en eau, formulée par les industriels (Cigéo et Syndièse) et en tenant compte de leur propres dispositifs en matière de recyclage et de limitation des consommations, le Projet de Schéma Interdépartemental de Développement du Territoire a analysé la manière dont l'approvisionnement pourrait être réalisé. Ces estimations constituent le minimum des besoins en eau, auquel il conviendra d'ajouter, les consommations liées à la modernisation des réseaux d'approvisionnement des zones voisines. Plusieurs incidents dans les réseaux d'approvisionnements communaux attestent de la faiblesse des réseaux et des possibilités d'alimentation. L'objectif est en effet de faire bénéficier à l'ensemble du territoire les possibilités de modernisation des infrastructures, et particulièrement pour les approvisionnements en eau et les infrastructures numériques.
Ces estimations ont été croisées avec les capacités des captages les plus proches . Comme pour tous les domaines qui touchent les infrastructures, plusieurs scénarios ont été définis. Dans le cas de l'approvisionnement en eau, ces scénarios peuvent être combinés.
En parallèle, les capacités d'accueil d'activités économiques dans la zone de proximité de Cigéo, doivent pouvoir être estimées en fonction des capacités du territoire à traiter l'assainissement et l'évacuation des eaux usées. Les estimations de besoins en eau seront alors augmentées des besoins liés aux développements envisagés. Une étude de faisabilité a d'ores et déjà été lancée pour définir le périmètre de restructuration des réseaux d'approvisionnement en eau et mesurer les capacités d'assainissement, tout en maîtrisant les impacts sur l'environnement et en privilégiant les solutions et les techniques innovantes de ce point de vue.