QUESTION 448 -
Posée par Raymond CHAUSSIN, le 28/10/2013
Question posée lors du débat contradictoire du 16 octobre 2013 - Risques et sécurité :
A l'intérieur de la mine comment une intervention humaine sera possible?
Réponse du 23/01/2014,
Réponse apportée à l’Andra, maître d’ouvrage :
Les activités de chantier et les activités nucléaires seront séparées sur les installations de Cigéo, et seront donc exploitées comme deux entités indépendantes. Pour cela :
- dans l’installation souterraine, la zone d’exploitation et la zone chantier seront physiquement séparées,
- l’accès aux différentes zones se fera par des accès distincts : par la descenderie pour la zone en exploitation, par les puits verticaux pour la zone chantier,
- chaque zone aura un circuit de ventilation dédié.
Dans la zone d’exploitation, les colis de déchets radioactifs seront transférés en souterrain dans des hottes qui feront écran aux radiations émises par les déchets. Ainsi le personnel pourra circuler dans les galeries souterraines pendant l’exploitation notamment pour assurer la surveillance de l’installation et la maintenance des équipements.
Réponse apportée par Jean-Claude Zerbib, ancien ingénieur en radioprotection du Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) :
Le site de stockage sera une installation nucléaire de base (INB) dans laquelle les conditions de travail et d’intervention seront celles en vigueur dans toutes les INB comme les réacteurs de l’EDF ou les usines de La Hague. Les dispositions relatives à la protection contre les rayonnements des travailleurs qui interviennent dans les zones dites "surveillées" ou "contrôlées", figurent dans des articles du Code du travail (Article R4451 alinéas 62 à 92).
Des balises spécifiques mesureront le débit de dose externe et l’activité des atmosphères de travail. Ces mesures collectives s’accompagnent du port de détecteurs individuels.