QUESTION 891 - combien de sacrifice humain encore ?
Posée par billard PHILIPPE [L'organisme que vous représentez (option)], (FÉCAMP), le 15/12/2013
Combien de sacrifice humain encore ? vous ne pouvez occulter dans votre débat, la question de la santé au travail. dans le cadre du nucléaire, les salariés sont exposés à des rayonnements ionisants et c'est ça qui porte atteinte à leur santé. nous sommes dans le cadre identique de l'amiante avec de trop nombreux salariés déjà malades et pour certains décédés. comment pouvez-vous vous regarder dans une glace avec les cadavres que vous laissez sur votre chemin. le salarié n'est pas pris en compte dans cette industrie mortifère c'est aussi pour ça que le nucléaire est annoncé comme l'énergie la moins coûteuse. moins de co2, pas sur, sur plus de malade, plus de souffrance, plus de maltraitance. comme pour l'amiante en son temps, nous avons su dire non mais il aura fallu des milliers de morts et il y en a encore à venir et puis maintenant ceux du nucléaire. vous n'êtes pas ignares au point de ne pas savoir que le feu nucléaire tue à petit feu les salariés qui le reçoivent. n'en rajouter pas la coupe est pleine!!!
Réponse du 10/02/2014,
Réponse apportée par EDF :
L’objectif d’EDF est que l’exposition aux rayonnements ionisants soit la plus faible possible au sein de ses installations. Sur les sites nucléaires d’EDF, tous les intervenants, qu’ils soient salariés du groupe ou d’entreprises prestataires, bénéficient des mêmes conditions de radioprotection et de suivi médical. Ils suivent des formations spécifiques en radioprotection tous les 3 ans. Les travailleurs qui interviennent en zone nucléaire sont suivis médicalement à fréquence régulière. Ils font l'objet de contrôles systématiques avant et après chaque intervention en zone nucléaire, afin de s'assurer de l’absence de contamination. Lors des interventions en zone nucléaire, à savoir les zones où les intervenants pourraient être exposés à des rayonnements et dont l’accès est contrôlé, chacun est obligé de porter une tenue de protection. En zone nucléaire, les intervenants doivent être munis de deux dosimètres dont les données sont transmises à l’IRSN, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire : le premier renseigne la dose externe reçue depuis le début de l’intervention, le second renseigne la dose reçue par l’intervenant depuis le début du mois. La dose maximale d’exposition des intervenants dans ses installations a été fixée par EDF à 16 mSv/an, une valeur inférieure à celle retenue par le code du travail (20mSv/an).
Les intervenants dans les installations nucléaires EDF (salariés EDF et sous-traitants) reçoivent en moyenne 1,31 mSv/an, soit moins que la dose de radioactivité naturelle reçue sur la même période (2,4 mSv en France) et moins que la dose reçue au cours d’un scanner abdominal (10 mSv).
Grâce aux efforts engagés ces dernières années par EDF dans le domaine de la radioprotection, la dose moyenne reçue par les intervenants exposés aux rayonnements ionisants est passée de 4,6 mSv/an en 1992 à 1,31 mSv/an en 2011.
La surveillance des travailleurs exposés aux rayonnements en France est assurée par l’IRSN, un organisme public et indépendant. Chaque année, l’IRSN publie le bilan de la surveillance des travailleurs exposés aux rayonnements ionisants en France. (Disponible sur http://www.irsn.fr )
En 2011, parmi les 12 personnes ayant reçu une dose supérieure à la limite réglementaire, une seule était un travailleur du nucléaire. En effet l’IRSN ne contrôle pas seulement les expositions aux rayonnements ionisants dans le secteur nucléaire, mais aussi dans le domaine médical et vétérinaire, dans l’industrie non nucléaire et dans le domaine de la recherche (343.988 travailleurs surveillés en 2011).