QUESTION 100 - devenir du projet si reponse négative
Posée par Alain MOUTAUX [CITOYEN], (MONTIERS SUR SAULX), le 23/05/2013
On ouvre aujourd'hui un débat qui doit amener à une décision de faire ou ne pas faire, but de tout débat. Si la réponse est oui, on a bien été informé de ce qui allait se passer et on voit bien les choses se préparer, mais on ne sait rien du scénario de repli en cas de réponse négative, comme si celle-ci n'était pas envisagée.
Réponse du 23/07/2013,
Réponse apportée par l’Andra, maître d’ouvrage :
Les déchets les plus radioactifs produits par les générations passées et actuelles sont aujourd’hui entreposés, de manière sûre mais provisoire, sur leurs sites de production à La Hague (Manche), Marcoule (Gard), Cadarache (Bouches-du-Rhône) et, pour un volume limité, à Valduc (Côte-d’Or). Plus de 40 000 mètres cubes de déchets de haute activité (HA) et de moyenne activité à vie longue (MA-VL) y sont actuellement entreposés.
Si le stockage profond n’est pas autorisé, de nouvelles capacités d’entreposage seront nécessaires pour accueillir les déchets HA et MA-VL futurs et remplacer les entrepôts existants lorsque leur durée de vie sera atteinte. Ce mode de gestion laisse de la latitude pour décider ou non de réaliser le projet Cigéo. En revanche, il ne constitue pas une solution de gestion définitive et conduit à reporter la charge de la gestion de ces déchets radioactifs sur les générations suivantes.
Si le stockage profond est autorisé, les colis de déchets pourront être transférés progressivement de leurs entrepôts vers le stockage. La réversibilité donnera aux générations suivantes la possibilité de réexaminer périodiquement la stratégie de gestion retenue et de la faire évoluer si elles le souhaitent. La mise en œuvre de cette solution limite les charges reportées sur les générations futures et ouvre la voie à une mise en sécurité définitive des déchets.