Question n°62
Sur la politique de gestion des risques de P&V
le ,Au cours du débat le 23 Avril à Poligny (voir verbatim p.31), Jean-Michel Klotz répond à Claude Brévan :
Claude Brévan : En disant que les entreprises touristiques ne peuvent pas garder les murs, est-ce au sens juridique ou ne souhaitent-elles pas les garder ?
Jean-Michel Klotz : C’est au sens financier.
Quel intérêt financier y-a-t-il à ne pas « garder les murs », concernant les cottages et les équipements de loisirs ? Dans cet intérêt financier, une part n’est-elle pas motivée par une politique de gestion des risques qui consiste à se dégager des risques majeurs et long terme liés à l’immobilier et au tourisme de masse tel que P&V le pratique ?
Pierre & Vacances-Center Parcs assume les risques à long terme puisque le Groupe s’engage à payer les loyers sur 20 ans au bailleur. Ce montage économique est par ailleurs classique chez les opérateurs touristiques qui ne sont que rarement propriétaires des murs. Il constitue pour le Groupe une condition nécessaire à son développement, ce dernier se trouverait en effet très contraint si Pierre & Vacances-Center Parcs restait propriétaire de l’ensemble des murs de ses domaines.