Questions sur l’organisation du débat public
Jean-Luc MATHIEU : je vais me tourner vers vous pour vous demander si vous avez des questions très brèves à poser sur l'organisation des débats, de façon à évacuer ce problème avant de commencer sur le fond de chacun des deux projets.
Ali ABDELFATAH : je suis citoyen français, d'origine égyptienne. Je suis un ancien élève de l'école polytechnique. Ma première question est de savoir comment il est possible que le présent débat soit un débat public, alors que le public est mal informé. J'ai moi-même été informé uniquement ce matin en lisant une revue gratuite dans le métro. Comme je suis également médecin, j'étais là-haut au troisième étage. Je suis redescendu et j'ai attendu pour participer.
Comment faire en sorte pour que la prochaine réunion du 31 janvier soit encore beaucoup plus publique, afin que l'ensemble de la population puisse participer à ce projet très important.
Jean-Luc MATHIEU : je vous comprends. Il est extrêmement difficile d'informer 12 millions de personnes, et l’information passe parfois à côté de ceux qui la reçoivent sans la lire. Je peux vous dire que nous avons distribué jusqu'à 4,3 millions de documents pour informer sur l'ensemble des deux débats, que la presse a été abondamment informée, que tous les journaux gratuits de ce matin étaient également porteurs de cette information. Le Parisien de ce matin y consacrait une double page dans son édition parisienne. Je retiens parfaitement la remarque que vous faites, et qui me donnera davantage d'énergie pour poursuivre l'information pour les réunions ultérieures. Merci de le signaler. Je vous dis quand même qu'un très gros effort a été fait, y compris sur tous les quais et dans toutes les stations de la RATP, où vous trouviez des affiches annonçant la réunion d'aujourd'hui. Nous ferons mieux la prochaine fois.
François LEBLOND : il y a également le site Internet qui est très important.
Valérie BLANQUEFORT, Présidente de l'association Les nouvelles parisiennes : bonsoir. C'est peut-être une question naïve. Je suis Présidente d'une association d'habitants sur le Grand Paris. Pourquoi le débat public porte-t-il sur un projet à six milliards d'euros que l'on appelle Arc Express, et un projet à 21 milliards d'euros que l'on appelle Le grand huit, alors qu'en fait Arc Express fait partie d'un dispositif beaucoup plus vaste que l'on appelle le plan de mobilisation pour les transports, qui est me semble-t-il le projet que vous soutenez Monsieur HUCHON, et qui est largement plus comparable en termes de budget ?
Jean-Luc MATHIEU : vous posez une question très importante, mais qui ne concerne cependant pas la méthode de notre débat. Nous la retenons bien entendu. Vous aurez des réponses tout à l'heure lorsque nous aborderons le fond.
Nicolas REFET : je voulais savoir combien de temps va durer cette réunion ? Jusqu'à quelle heure sommes-nous ensemble pour débattre ?
Applaudissements
Jean-Luc MATHIEU : je vois l'impatience de tout le monde pour que cela ne dure pas trop longtemps. Nous avons décidé que la durée maximum serait de trois heures, ce qui veut dire qu'environ un quart d'heure avant, je demanderai aux deux maîtres d'ouvrage, c'est-à-dire aux deux équipes qui sont porteurs des projets, s'ils veulent résumer l'impression qu'ils ont eue de la soirée. Peut-être que mon collègue dira quelques mots, et nous terminerons aux alentours de 11 heures, à quelques minutes près. J'ajoute que toutes les réunions publiques que nous prévoyons devraient durer trois heures.
Monsieur MICHAUDELLE : j'aimerais savoir si vous avez prévenu les associations de personnes non-voyantes pour mettre tous les documents en braille ? Cela touche également beaucoup les personnes handicapées.
Jean-Luc MATHIEU : je vous avoue que nous n'avons rien fait pour l'instant. Nous n'avons pas transformé en braille ces très gros dossiers qui sont soumis au débat public. C'est effectivement un défaut. Nous allons voir dans quelle mesure un certain nombre de comptes rendus pourront être retranscrits pour les malvoyants. C'est effectivement une faille.
