DEBAT AVEC LA SALLE
Question de la salle 12
Thématiques : cas des personnes à mobilité réduite
Sébastien PONCHELET, membre du CODUT : Bonsoir, Sébastien PONCHELET, membre du CODUT (Comité de Défense des Usagers de Transport du Sud Seine-et-Marne). On nous parle beaucoup de financements, et je vais y revenir aussi. Pour votre information, Monsieur BENSE, la gare de Melun est actuellement en travaux. Précédemment, il y avait des zones de contrôle. Elles sont absentes et reviendront après. Monsieur MILLET me corrigera si je me trompe, je crois que les travaux de la gare de Melun ont coûté à peu près 800 000 €, de mémoire. Si je me trompe, on me corrigera. La gare de Fontainebleau a subi des rénovations également. Il y a eu des travaux faits sur cette gare.
Nous parlions d’accessibilité tout à l’heure. Une personne dans l’assistance en parlait. Moi, je vais revenir là-dessus, sur l’accessibilité des personnes à mobilité réduite. Est-ce que vous savez comment les personnes à mobilité réduite doivent accéder aux quais à la gare de Melun ? Moi, je vais vous le dire. Elles doivent remonter toute la voie 1 et traverser les voies. Je suis déçu, parce que Monsieur EBLE semble parti. Il est là. Bonsoir Monsieur EBLE. Dès fin juillet début août, une réunion locale a eu lieu à Melun, en présence de Monsieur EBLE, parce que le Conseil général est venu à notre rencontre très gentiment. Je lui ai posé la simple question de savoir si la gare de Melun, en rénovation, coûtant 800 000 €, sera accessible aux personnes à mobilité réduite. Je dois vous avouer que j’ai été assez surpris de la réponse, vu qu’elle était négative. C’est-à-dire que nous sommes en train de rénover une gare, que la gare en elle-même sera accessible, mais toujours pas les quais. Est-ce que cela a changé entre-temps ? Je ne sais pas. Mais en tout cas, apparemment, la réponse était que nous n’avions plus d’argent pour cela. À Fontainebleau, sur les quais vous avez deux gros trous, parce que des ascenseurs étaient prévus. Mais d’un seul coup, il n’y a plus d’argent et nous arrêtons de les construire. Donc, 25 milliards, certes. Je vous dirais franchement que ce réseau m’intéresse très peu, parce qu’il ne nous concerne absolument en rien. Ceci dit, pour les gares et les personnes concernées, je pense que c’est une très bonne chose. Je ne le remets pas du tout en cause. Elles seront très bien desservies et grand bien leur en fasse. Pour l’instant, nous ne sommes pas concernés. Nous continuons à voyager dans des petits gris, que ce soit sur la ligne D ou la R. Nous sommes toujours valdingués en long, en large et en travers. Pourquoi, je dirais même comment pouvons-nous trouver 25 milliards pour un grand et super beau métro et ne pas arriver à avoir assez d’argent pour construire des quais accessibles aux personnes à mobilité réduite ?
François LEBLOND, Président de la Commission particulière du débat public sur le projet de réseau de transport public du Grand Paris : c’est votre question. Alors, c’est Monsieur VERON, Monsieur BENSE qui vous répond ?
Marc VERON, Président du directoire de la Société du Grand Paris : je vous renvoie, pardon, enfin je vais changer complètement de rôle. Je vais me faire l’expression du plan de mobilisation de la Région. Nous pouvons, après tout, très bien changer de rôle et voir si nous sommes efficaces dans ce rôle nouveau. J’ai cru comprendre qu’il y avait deux milliards d’euros inscrits au titre de l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite. Je trouve cela excellent. Vous voyez que nous sommes capables aussi d’être admiratifs du plan de mobilisation de la Région. Je ne sais pas si cela vous convient comme réponse, parce qu’il ya des autorités plus qualifiées que moi pour traiter en particulier votre question.
François LEBLOND, Président de la Commission particulière du débat public sur le projet de réseau de transport public du Grand Paris : je vous précise que ce matin, dans la réunion que nous avons tenue de la Commission particulière du débat public, le sujet des handicapés a été évoqué longuement par un certain nombre de membres de la Commission, pour savoir comment des handicapés pouvaient participer aux réflexions qui sont les nôtres ce soir. Nous sommes en train de mettre au point quelques dispositifs, pour leur permettre de s’exprimer. Monsieur ?