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DocumentsII) Etat initial de l'EnvironnementEnergie |
Comme l’indique la figure II.1-17, les produits pétroliers occupent la première place des carburants consommés en Ile-de-France. Les consommations de gaz naturel et d’électricité sont bien inférieures mais sont très proches l’une de l’autre.
La figure II.1-18 indique que 48 % de la consommation d’énergie en Ile-de-France provient du secteur résidentiel (60 % provenant des logements collectifs) et tertiaire. Les carburants les plus utilisés par ce secteur sont le gaz et l’électricité. Le secteur des transports mobilise 44 % de l’énergie francilienne.
Le secteur industriel ne compte que pour 8 % et l’agriculture pour moins de 1 %.
Consommation énergétique par le secteur des transports
Au total, les déplacements routiers (hors transport collectif), fluviaux, ferroviaires et aériens ont consommé 10,75 millions de tonnes équivalent pétrole en 2005 en Ile-de-France. Comme l’indique la figure II.1-19, ce sont les transports aériens les plus consommateurs d’énergie étant donné la présence de trois aéroports importants en Ile-de-France : Roissy, Orly et Le Bourget. L’autre moitié de l’énergie est consommée sur les routes. Les transports fluviaux et ferroviaires utilisent actuellement peu d’énergie mais tendent à se développer.
Les déplacements en avion et en voiture étant dominants, ce sont les produits pétroliers qui couvrent la quasi-totalité des consommations d’énergie en Ile-de-France (figure II.1-20).
Comme le montre la figure II.1-21, le gazole reste prépondérant pour satisfaire les besoins des déplacements routiers (63 %), suivi de l’essence (36,5 %) et du GPL (0,3 %).
Evolution
La consommation d’énergie dans le secteur des transports a augmenté de plus de 25% entre 1990 et 2005, en Ile-de-France (figure II.1-22). Cela représente une augmentation annuelle de 1,7% en moyenne. L’augmentation du parc motorisé et du nombre de trajets effectués en est la cause et ce, malgré les efforts menés afin de réduire la consommation unitaire des véhicules (avion, voiture) et de favoriser l’utilisation des transports collectifs.
Les chiffres d’évolution de la consommation routière uniquement entre 2000 et 2005 montrent une stabilisation de la consommation atteinte principalement grâce au renouvellement du parc automobile et une plus grande fréquentation du transport public (figure II.1-23).
Synthèse des indicateurs modélisés pour l’énergie
Le tableau ci-dessous donne les valeurs des indicateurs qui seront évalués dans l’état initial et dans la situation de référence en 2035 avec et sans projet de métro automatique.
Enjeux
L’enjeu principal de la consommation énergétique est de parvenir à se libérer de la dépendance face aux énergies fossiles qui émettent de grandes quantités de CO2 lors de la combustion et dont les réserves sont en voie d’être épuisées. On y parviendra par le développement de procédés de production d’énergie renouvelable et par la diminution de la consommation.
Depuis le Grenelle de l’environnement, l’objectif est, au niveau national, de diminuer de 2% par an l’intensité énergétique dès 2015 et de 2,5% par an dès 2030.
Dans le domaine des transports, une diminution de la consommation ne pourra être atteinte qu’en rajeunissant le parc de matériel roulant, en optimisant les flux de véhicules routiers (report modal vers les transports en commun, réduction de la congestion, limitation de la vitesse) et en promouvant la densité et la mixité urbaine qui limitent la longueur des déplacements.
STRATEC - BURGEAP - BIOTOPE - ATELIER SERAJI