Recherche par mot,expression ou thématique
Autre recherche Retour à la liste des documents |
DocumentsII) Etat initial de l'EnvironnementPaysage |
Contexte
La Convention Européenne du Paysage précise que le paysage participe de manière importante à l’intérêt général sur le plan culturel, écologique, environnemental et social. Elle reconnaît également que le paysage est un élément important de la qualité de vie des populations. C’est notamment à ce titre que le paysage doit être pris en compte dans les évaluations environnementales et les études d’impact.
L’objectif principal d’un volet paysager est d’étudier l’impact visuel d’un projet. Il décrit le paysage et l’environnement existant afin de mesurer son impact. Le volet paysager propose également des mesures pour assurer l’insertion paysagère du projet.
Le cahier des clauses techniques particulières précise que le réseau sera souterrain sur la quasi-totalité de son tracé à l’exception des gares et des émergences requises pour l’évacuation des personnes, en cas de risque grave pour la sécurité. Il précise aussi que les gares seront localisées en zones urbaines. La localisation des gares n’est pas connue à ce stade du projet.
Comment aborder alors l’évaluation des incidences sur le paysage ? L’évaluation des impacts visuels va être limitée par le caractère souterrain du projet et le manque de données relatives au projet.
Dans le cadre de l’état initial du paysage, nous proposons d’identifier et de décrire les unités paysagères. La valeur patrimoniale des unités paysagères sera également abordée bien que les aspects réglementaires (loi 1930) soient traités dans les chapitres relatifs à l’urbanisme. Cette analyse nous permettra de dégager les enjeux paysagers.
Nous aborderons le territoire à l’échelle du grand territoire c'est-à-dire une vision d’ensemble du fuseau. Nous n’apporterons pas une analyse détaillée par tronçons tel que les autres disciplines peuvent le faire. Cependant, des zooms pourront être effectués lorsque cela est nécessaire à des fins illustratives.
Dans un second temps, il s’agira d’évaluer les potentialités paysagères et autres pour la localisation des émergences.
Etat initial du paysage
Carte II.7.1-1 : Morphologie du territoire et grands ensembles naturels
Géographie du territoire
Bien que les thèmes de la géomorphologie, de l’occupation des sols et de l’occupation humaine soient traités dans d’autres chapitres, il apparaît ici important de resituer les grandes composantes des paysages de la petite couronne avant d’aborder la description des unités paysagères.
Les grands ensembles naturels
Au cœur d’un vaste bassin sédimentaire, la région Ile-de-France est structurée par la Seine et ses trois affluents principaux, l’Oise au Nord, la Marne à l’Est et l’Yonne au Sud-est. Ces quatre fleuves sont des voies navigables importantes qui ont permis l’industrialisation des plaines alluviales. Les fleuves sont méandreux et s’écoulent au sein de vallées asymétriques. Ils découpent un vaste plateau calcaire à la géologie changeante, vectrice de diversité paysagère.
Le projet de réseau primaire de transport d’intérêt national du Grand Paris est organisé autour de Paris et de la Seine. En plus du fait qu’il recoupe régulièrement les vallées alluviales de la Marne et la Seine, il aborde plusieurs grandes régions naturelles :
• La Plaine de France au Nord de la Seine, supportant notamment les aéroports du Bourget et de Charles-de-Gaulle, dans les départements de Seine-Saint-Denis, du Val d’Oise et de Seine-et-Marne ;
• La Brie entre la Seine et la Marne dans les départements du Val de Marne, de Seine-et-Marne et débordant légèrement sur l’Essonne ;
• Le Hurepoix et le Pays de Cruye en rive gauche de la Seine et appartenant au plateau beauceron dans les Yvelines, l’Essonne et une partie du Val-de-Marne.
• Les grandes vallées alluviales
En Ile-de-France, la Seine peut être divisée en trois tronçons : la Haute Seine en
En raison de sa faible déclivité, le fleuve a creusé de profonds méandres
amont, la traversée de Paris, la Basse Seine en aval.
notamment en aval de Paris où les boucles se succèdent : Boulogne, Asnières-Gennevilliers, Saint-Germain, Poissy, Verneuil, Rosny, Moisson, Limetz-Villez. En amont de Paris, la vallée est plus disciplinée, orientée Nord/Sud.
La Marne se jette dans la Seine à Charenton-le-Pont. La boucle de Saint-Maur-des-Fossés est particulièrement marquée. La confluence avec l’Oise est à l’écart du fuseau.
Les plaines alluviales de ces trois fleuves sont riches en matériaux alluvionnaires ce qui leur a valu d’être de tous temps exploitées. La navigabilité des fleuves, la mise en place des voies ferrées et des infrastructures routières ont favorisé le développement industriel et urbain de ces grands axes naturels.
Recoupement des grandes vallées alluviales par le fuseau : Les vals de Seine et de Marne sont régulièrement recoupés par le fuseau. La boucle d’Asnières-Gennevilliers ainsi que l’extrémité sud de la boucle de Boulogne sont concernées par le fuseau (figure II.7.1-1). Le fuseau recoupe également la confluence entre la Seine et la Marne et traverse la boucle de Saint-Maur-des-Fossés (figure II.7.1-2). Il est aussi perpendiculaire à la Marne à hauteur des coteaux de l’Aulnoye (Chelle, Gournay) (figure II.7.1-3). Enfin, il traverse la Seine au cœur de Paris.
• La plaine de France
Au Nord de la Seine, entre l’Oise et la Marne, la Plaine de France, ou Pays de France, ou encore Parisis, est un vaste plateau crayeux. Recouvert de limons, il est voué aux grandes cultures céréalières. A proximité de la capitale, il est particulièrement urbanisé et supporte l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle.
Proche des vallées, le relief est soudainement marqué par les buttes témoins avec :
• En lien avec la Marne, d’Ouest en Est : Montmartre, Belleville et Chaumont, Coteau d’Avron, Coteaux de l’Aulnoye. Seuls les coteaux d’Avron et de l’Aulnoye ont été protégés de l’urbanisation massive.
• En lien avec l’Oise : les buttes d’Ecouen, de Pierrefitte, de Cormeilles-en-Parisis et de Montmorency aux couronnes majoritairement boisées.
La veine de gypse allant de Meaux à Cergy-Pontoise contient l’essentiel de la ressource au niveau national. Elle affleure au niveau de ces buttes qui ont été exploitées par les carriers. Les coteaux de l’Aulnoye sont toujours exploités en souterrain.
L’anticlinal de Saint-Denis imprime une cuvette peu perceptible en raison de l’urbanisation massive.
A l’écart des vallées de la Seine et de la Marne, la topographie s’adoucit, le plateau supporte de lentes ondulations. Il gagne la Picardie, le Multien et le Valois, via les massifs forestiers de Chantilly.
Entre l’Oise et la Marne, la Plaine de France est également interrompue par la vallée peu encaissée du Crould.
Recoupement de la Plaine de France par le fuseau : Au Nord de la Marne, le fuseau recoupe les coteaux de l’Aulnoye à Clichy-sous-Bois et Livry-Gargan. Ils culminent à un peu plus de 320m. Le fuseau bascule ensuite sur le plateau et relie les aéroports du Bourget et Charles-de-Gaulle. Les dernières terres agricoles sont cernées par l’urbanisation du plateau.
• Le Pays de Cruye
Entre la Seine et la Bièvre, le Pays de Cruye est particulièrement complexe avec : le plateau des Alluets, la plaine de Versailles, le Val de Gally, les coteaux torturés de la Seine, les grands massifs boisés de St-Germain-en-Lay et de Marly-le-Roi, etc.
Le plateau calcaire est dans la continuité du plateau beauceron. Il est dédié aux grandes cultures.
Recoupement du Pays de Cruye par le fuseau (figure II.7.1-4) : Le fuseau recoupe ce que l’atlas des paysages des Yvelines appelle le « Pays de Gally ». Il traverse la partie urbanisée de la plaine de Versailles (à hauteur du château). Il chevauche le plateau suspendu de Marly-le-Roi. Il bascule ensuite dans le Val de Seine à hauteur du coteau de Bougival amputé par un vallon sec.
• Le Hurepoix
Le Hurepoix appartient à une région naturelle plus vaste, la Beauce. Il est séparé du Pays de Cruye par la vallée de la Bièvre. Ce haut plateau vient butter sur la vallée de la Seine à hauteur des Yvelines et de l’Essonne. Il culmine à environ 165 m de hauteur.
Le plateau est disséqué par un réseau de vallées encaissées qui ont creusé le calcaire et les grés de Fontainebleau sur environ 70 à 50 m de profondeur. L’Yvette draine les eaux de la Mérantaise, du Rhodon, du Ru de Vaux de Cernay et de la Salmouille. Les horizons sont peu étendus et soulignés par les boisements de pente des vallées.
Historiquement, les plateaux étaient dédiés à la céréaliculture tandis que les fonds de vallées accueillaient prairies et maraîchage, générant un contraste paysager fort. L’urbanisation s’est superposée aux paysages traditionnels.
L’histoire du Hurepoix est riche et le patrimoine architectural associé également. Il accueille notamment le Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse.
Recoupement du Hurepoix par le fuseau : Le fuseau traverse le plateau d’Orly entre la Bièvre, l’Yvette et la Seine. Le fuseau déborde ensuite sur la vallée de l’Yvette à hauteur d’Orsay. Il bascule ensuite sur le plateau de Saclay avant d’aborder la Bièvre après avoir franchi un vallon annexe (« Côte de Montbron »).
• La Brie
Les coteaux de Seine délimitent clairement le plateau. Sur l’aire d’étude, une grande partie du plateau briard est urbanisée.
Le plateau est moins élevé que ceux du Hurepoix et du Pays de Cruye. Le socle est un calcaire très résistant à l’érosion ce qui explique le faible encaissement des vallées et la régularité du relief. Le calcaire est également recouvert d’un lœss fertile rendant le plateau briard propice aux grandes cultures.
La vallée de l’Yerre est particulièrement sinueuse. Ses coteaux sont asymétriques.
Recoupement de la Brie par le fuseau : Le fuseau recoupe une très petite partie du plateau briard en rebord du Val de Marne, à hauteur de Villiers-sur-Marne, Noisy-le-Grand, Val Maubué, etc.
L’occupation des sols, l’urbanisation
Carte II.7.1-2 : Tache urbaine et espaces boisés
Il s’agit d’apporter ici une vision générale de l’aire d’étude afin :
• d’évaluer l’étendue de la tache urbaine ;
• de caractériser la place des espaces naturels et agricoles en son sein ;
• d’identifier les grands espaces non urbanisés recoupés par le fuseau et qui ont d’ores et déjà valeur de sites à enjeux en matière de paysage, d’écologie et de cadre de vie.
La ville de Paris est marquée par deux grands espaces verts, les Bois de Boulogne et Vincennes.
Le département de la Seine-Saint-Denis est densément urbanisé. Plusieurs espaces naturels boisés se démarquent de la tache urbaine : les parcs départementaux de la Courneuve, du Sausset et de la Haute-Ile, le parc national de la Poudrerie de Sevran, la Forêt de Bondy et les coteaux de l’Aulnoye, les coteaux d’Avron et enfin le Bois Saint-Martin. On retrouve également de nombreux petits espaces boisés notamment sur la butte témoin majoritairement urbanisée de Romainville/Montreuil.
Les deux dernières poches agricoles de la Seine-Saint-Denis communiquent avec la Seine-et-Marne et le Val d’Oise (grand ensemble naturel la Plaine de France) à hauteur des aéroports du Bourget et de Roissy-Charles-de-Gaulle. Une toute petite poche agricole subsiste également à Coubron abritée par les coteaux de l’Aulnoye, elle communique également avec la Seine-et-Marne.
L’urbanisation du Val de Marne est également très étendue. Deux forêts domaniales, Ferrières et Notre-Dame, marquent l’extrême sud du département. On note deux petites poches agricoles au Nord de la forêt de Ferrières sur les communes de Noiseau et de Plessis-Trévisse. En lien avec l’aéroport d’Orly, la commune de Rungis conserve quelques parcelles cultivées. Enfin, au Sud du département, le plateau agricole briard vient butter sur les deux massifs domaniaux.
Le nord de l’Essonne subit encore l’influence de Paris et est densément urbanisé. Les vallées sont vectrices de l’urbanisation, leurs coteaux abrupts boisés se démarquent de la tache urbaine. A l’Ouest de l’aéroport d’Orly, une poche agricole subsiste entre les échangeurs A6/A10. Le plus vaste plateau agricole de l’aire d’étude est sans conteste le plateau de Saclay, à cheval sur les Yvelines et l’Essonne.
Bien que la tache urbaine de l’Est yvelinois soit étendue, on retrouve un réseau de boisement particulièrement développé avec des boisements de pente et de plateau : vallées de l’Yvette et de la Bièvre, Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse, forêt et parc de Versailles. Sur l’aire d’étude, l’espace agricole yvelinois le plus consistant est le plateau de Saclay. Bien que le reste du territoire soit fortement conditionné par l’urbanisation, des poches agricoles subsistent (non visibles sur la carte II.7.1-2).
Le nord du département n’est pas en mal d’espaces naturels avec les forêts de Marly-le-Roi et de Saint-Germain-en-Laye ainsi que les coteaux de Seine. Les espaces agricoles sont également présents en val de Seine, notamment au sein de la boucle de Montesson et au Nord de la forêt de Saint-Germain (communes d’Achères et de St-Germain-en-Laye).
Tout comme les deux autres départements de la petite couronne, les Hauts-de-Seine sont très urbanisés. Cependant, dans la continuité des Yvelines, plusieurs grands massifs boisés émergent : la forêt domaniale de la Malmaison, le Parc de Saint-Cloud et la forêt domaniale de Fausse-Repose, celle de Meudon et enfin le parc de Sceaux. Les coteaux de Seine sont également boisés, localement peu densément urbanisés.
Enfin le département du Val d’Oise est en transition avec les plateaux agricoles à l’habitat groupé de la Picardie et l’influence urbaine parisienne. La partie Est du département est moins densément urbanisée avec notamment l’aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle. Le Val d’Oise est très peu couvert par le fuseau.
Ce que recoupe le fuseau : Bien que l’Ile-de-France soit l’une des plus petites régions de France, elle est de loin la plus importante par sa population. Ainsi le fuseau passe sur des territoires très urbanisés. Il recoupe néanmoins des espaces naturels et agricoles qui présentent des enjeux forts dans ce contexte urbain (écologie du paysage, cadre de vie et demande sociale d’espaces de nature).
En Seine-St-Denis : Le fuseau recoupe la quasi-totalité des grands espaces verts (parcs départementaux de la Courneuve, du Sausset et de la Haute-Ile, parc de la Poudrerie, forêt de Bondy et coteaux de l’Aulnoye). Il recoupe également les espaces agricoles proches de l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle.
En Seine-et-Marne : Le fuseau recoupe une toute petite portion du territoire dont les boisements dans la continuité du bois de Saint-Martin (en Seine-Saint-Denis).
F En Essonne : Le fuseau concerne les espaces agricoles proches d’Orly et le plateau de Saclay.
Dans les Yvelines : En raison de la densité des boisements yvelinois, le fuseau recoupe énormément d’espaces naturels en traversant les vallées de l’Yvette et de la Bièvre ainsi que le Val de Seine.
Dans les Hauts-de-Seine : Le fuseau est essentiellement en milieu urbain. Très peu de grands espaces boisés sont concernés hormis l’est du parc de Saint-Cloud et le sud de Fausses-Reposes.
Unités paysagères
• Logique de découpage
Carte II.7.1-3 : Grands ensembles paysagers
Carte II.7.1-4 : Unités Paysagères
L’aire d’étude couvre sept départements : la ville de Paris, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis, l’est des Yvelines, une petite portion de Seine-et-Marne et du Val d’Oise et le nord de l’Essonne. Dans les paragraphes précédents, il a été montré que :
• L’aire d’étude peut être scindée en cinq grandes régions naturelles : les grandes vallées alluviales, la Plaine de France, la Brie, le Hurepoix et le Pays de Cruye ;
• La majeure partie du territoire couverte par le fuseau est densément urbanisée ;
• Le fuseau recoupe des espaces boisés, agricoles et naturels avec des enjeux élevés principalement en Seine-Saint-Denis, dans les Yvelines et en Essonne.
La deuxième partie de l’état initial paysager consiste en l’identification des unités paysagères. Au sens de la convention européenne de Florence, le paysage « désigne une partie de territoire telle que perçue par les populations, dont le caractère résulte de l'action de facteurs naturels et/ou humains et de leurs interrelations ».
L’aire d’étude est vaste et l’analyse paysagère ne prévoit pas de prospections affinées de terrain. Nous avons donc compté sur l’existence d’outils à différentes échelles et nos connaissances de la région Ile-de-France. Ainsi, nous nous sommes basés sur :
• Le schéma départemental des paysages de l’Essonne ;
• L’atlas des paysages des Yvelines ;
• L’atlas des paysages de Seine-et-Marne ;
• Le Plan Vert et le SDRIF ;
• Etc.
Les unités paysagères ont été délimitées sur la base de composantes géographiques. La carte des unités paysagères est cependant superposée à la tache urbaine afin de compléter l’analyse structurale de chacune d’elles.
Les unités paysagères ont été regroupées en grands ensembles paysagers. Celles qui sont surlignées sont recoupées par le fuseau.
• Les Massifs forestiers
Il s’agit des grands ensembles, principalement domaniaux, d’envergure départementale voir régionale.
Unités Paysagères : Forêt de la Malmaison, Forêt de Saint-Germain-en-Laye, Forêt de Marly-le-Roi, Forêt de Verrière, Forêt de Meudon, Forêt de Fausses-Reposes/Parc de Saint-Cloud, Complexe forestier de la région de Sénart, Forêt de Ferrières, Bois de Boulogne, Bois de Vincennes, Forêt des Buttes de Parisis, Forêt de Montmorency, Forêt d’Ecouen, Bois Saint-Martin.
• Les Paysages de plateau agricole et urbanisé
Il s’agit des plateaux calcaires découpés par les vallées encaissées. Ils supportaient une agriculture céréalière et ont été massivement urbanisés. Certains renferment encore des parcelles agricoles tel le plateau de Saclay. Leur périphérie est également plus agricole.
Unités paysagères : Plateau de Magny-les-Hameaux, Plateau de Courtry, Plateau de Saclay, Plateau de Vélizy, Plaine de Versailles, Plateau d’Orly et de Massy, Plateau de Limours et de Cernay, la Brie, la Plaine de France, Plateau Picard/Vexin.
• Les Grands vallées urbaines
Il s’agit des grandes vallées qui ont supporté l’urbanisation dans la continuité de l’agglomération parisienne.
Unités paysagères : Vallée de l’Yvette, Vallée de la Bièvre, Vallée de l’Yerre, Vallée de la Marne.
• Les Coteaux urbanisés
Il s’agit des coteaux de Seine et de confluences. A l’image du Val de Seine, ils sont urbanisés soit densément soit en alternance avec des boisements de pente résiduels.
Unités paysagères : Coteau de Chambourcy, Coteau de Seine, Coteau de Seine et de l’Yerre, Coteau de Seine et de l’Orge, Coteaux de la Bièvre et de la Seine, Coteau de l’Orge et de l’Yvette, Coteau de Seine et d’Oise.
• Les Vallons humides
Les grandes vallées urbaines et le Val de Seine accueillent les eaux de rivières coulant au sein de vallées ayant conservé des caractéristiques pittoresques et moins marquées par l’urbanisation. Sur l’aire d’étude, on les retrouve principalement dans les Yvelines et en Essonne.
Unités paysagères : Vallée du Ru de Gally, Vallée de Vaularon, Vallée de Montbron, Vallon de Vauhallan, Vallée de la Mérantaise, Vallée du Crould et affluents.
• Les Buttes témoins
Appartenant à la Plaine de France, les buttes témoins sont soit urbanisées soit couvertes de boisements.
Unités paysagères : Butte d’Ecouen, Butte de Pierrefitte, Butte de Cormeilles-en-Parisis, Butte de Montmorency, Coteaux de l’Aulnoye, Butte Chaumont et coteaux d’Avron, Butte Montmartre.
• Le Val de Seine
Le Val de Seine est une unité paysagère à part entière.
• Les Massifs forestiers
1• Unité Paysagère – Bois de Saint-Martin
2• Unité Paysagère – Bois de Boulogne
• Les Paysages de plateau agricole et urbanisé
3• Unité Paysagère - Plateau de Saclay
4• Unité Paysagère - Plaine de Versailles
5• Unité Paysagère - Plateau d’Orly et de Massy
6• Unité Paysagère - La Brie
7• Unité Paysagère - La Plaine de France
• Les Grandes Vallées Urbaines
8• Unité Paysagère - Vallée de l’Yvette
9• Unité Paysagère – Forêt de Fausses-Reposes/Parc de Saint-Cloud
10• Unité Paysagère – Bois de Saint-Martin
11• Unité Paysagère – Bois de Boulogne
• Les Paysages de plateau agricole et urbanisé
12• Unité Paysagère - Plateau de Saclay
13• Unité Paysagère - Plaine de Versailles
14• Unité Paysagère - Plateau d’Orly et de Massy
15• Unité Paysagère - La Brie
16• Unité Paysagère - La Plaine de France
• Les Grandes Vallées Urbaines
17• Unité Paysagère - Vallée de l’Yvette
18• Unité Paysagère - Vallée de la Bièvre
19• Unité Paysagère - Vallée de la Marne
• Les Coteaux urbanisés
20• Unité Paysagère - Coteau de Chambourcy
21• Unité Paysagère - Coteau de la Bièvre et de la Seine
• Le Vallon Humide de Montbron
• Les Buttes témoin
22• Unité Paysagère - Coteaux de l’Aulnoye
23• Unité paysagère - Butte de Montmartre
Synthèse
Carte II.7.1-5 : Localisation des zones à enjeux paysagers au niveau du fuseau
L’état initial du paysage a mis en évidence une très forte urbanisation de l’aire d’étude. Les principaux secteurs présentant des enjeux paysagers à l’échelle du fuseau sont dans les parties Est et Ouest.
Les Yvelines concentrent une part importante des enjeux paysagers et réglementaires avec de nombreux sites classés et inscrits recoupés et des paysages remarquables comme les vallées encaissées ou les grands massifs domaniaux.
On retrouve ces grands massifs domaniaux dans les Hauts-de-Seine et les enjeux liés aux vallées de l’Yvette et de la Bièvre en Essonne.
En Seine-Saint-Denis, le fuseau recoupe les grandes unités « naturelles » qui présentent à la fois des enjeux paysagers et écologiques (ZPS « Sites de Seine-St-Denis »).
Enfin les coteaux de Seine et de la Marne présentent de petits secteurs à enjeux réglementaires.
STRATEC - BURGEAP - BIOTOPE - ATELIER SERAJI