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Question :
Bonjour,
Pourquoi est-ce que l'Etat et la Région d'Ile de France sont-ils incapables de réaliser avec la ville des Ulis le projet TCSP Massy - Les Ulis -Bures qui est en cours depuis des années maintenant ? Est-ce qu'il n'est pas mieux d'améliorer les transports existants au lieu de se projeter dans le futur lointain ?
Réponse :
Dans une logique d'aménagement durable des territoires et d'accompagnement de la mobilité, l'État s'engage dans l'amélioration des transports en commun en Ile-de-France. Pour ce faire, il apporte son soutien financier aux projets de transports collectifs dans le cadre du contrat de projets État-Région 2000-2007, comme il l'a fait dans les contrats de plan État-Région qui l'ont précédé. Le contrat de projets est défini de manière partenariale entre l'État et la Région Ile-de-France : il établit la programmation et le financement pluriannuels des grands projets structurants.
Le projet de transport en commun en site propre (TCSP) Massy - Les Ulis n'a pas été retenu au contrat de projets État-Région sur la période 2007-2013, compte tenu notamment de l'engagement d'autres projets bénéficiant à l'Essonne : TCSP Sénart-Corbeil, tram-train Massy-Evry, tramway Villejuif - Athis-Mons, pôle de Massy (RER C et RER B), TCSP du pôle de Massy à l'école Polytechnique à Palaiseau, prolongement de ce transport en commun en site propre entre l'école Polytechnique et le Christ de Saclay.
Cependant, dans le cadre du plan de modernisation des itinéraires routiers (PDMI), l'État étudie la faisabilité de voies réservées aux bus sur l'autoroute A10 entre Massy et les Ulis afin d'améliorer la régularité des lignes de bus empruntant cet axe. Ce projet s'inscrit dans un programme d'études, conduit par l'État et le STIF, sur l'expérimentation de voies dédiées au bus sur autoroutes. L’enquête publique sur le projet de création d'une voie réservée sur l'autoroute A10 devrait se tenir en 2012.
Sur la deuxième partie de votre question, il nous semble qu’il ne faut pas opposer l’amélioration et la modernisation des transports existants et le travail sur les réseaux de demain. C’est en investissant dans ces deux domaines qu’on pourra répondre aux besoins de transport de l'Île de France.
C’est pour cela que le projet du Grand Paris ne distrait aucune ressource aux autres projets de transport. En effet, le métro du Grand Paris fait l’objet d’un financement spécifique, indépendant de la participation de l’État aux différents projets de transports en cours. L’investissement pour le Grand Paris sera effectué en grande partie par des emprunts, remboursés grâce à des ressources pérennes, issues de la valorisation immobilière et de la dynamique économique générées par la desserte du nouveau réseau. La loi, adoptée le 3 juin 2010 précise de manière très explicite que « Le financement par l’Etat de ce nouveau réseau de transport est indépendant de sa contribution aux contrats de projets conclus avec la région d’Ile-de-France permettant la création, l’amélioration et la modernisation des réseaux de transport public. »
Enfin, les 155km de métro automatique du Grand Paris viendront soulager le réseau existant, notamment dans les parties centrales des lignes de métro et de RER qui ne seront plus empruntées par les voyageurs aujourd’hui obligés de transiter par Paris pour se rendre d’une banlieue à l’autre.
Document : Le projet |
Question :
Bonjour,
Pourquoi est-ce que l'Etat et la Région d'Ile de France sont-ils incapables de réaliser avec la ville des Ulis le projet TCSP Massy - Les Ulis -Bures qui est en cours depuis des années maintenant ? Est-ce qu'il n'est pas mieux d'améliorer les transports existants au lieu de se projeter dans le futur lointain ?
Réponse :
Dans une logique d'aménagement durable des territoires et d'accompagnement de la mobilité, l'État s'engage dans l'amélioration des transports en commun en Ile-de-France. Pour ce faire, il apporte son soutien financier aux projets de transports collectifs dans le cadre du contrat de projets État-Région 2000-2007, comme il l'a fait dans les contrats de plan État-Région qui l'ont précédé. Le contrat de projets est défini de manière partenariale entre l'État et la Région Ile-de-France : il établit la programmation et le financement pluriannuels des grands projets structurants.
Le projet de transport en commun en site propre (TCSP) Massy - Les Ulis n'a pas été retenu au contrat de projets État-Région sur la période 2007-2013, compte tenu notamment de l'engagement d'autres projets bénéficiant à l'Essonne : TCSP Sénart-Corbeil, tram-train Massy-Evry, tramway Villejuif - Athis-Mons, pôle de Massy (RER C et RER B), TCSP du pôle de Massy à l'école Polytechnique à Palaiseau, prolongement de ce transport en commun en site propre entre l'école Polytechnique et le Christ de Saclay.
Cependant, dans le cadre du plan de modernisation des itinéraires routiers (PDMI), l'État étudie la faisabilité de voies réservées aux bus sur l'autoroute A10 entre Massy et les Ulis afin d'améliorer la régularité des lignes de bus empruntant cet axe. Ce projet s'inscrit dans un programme d'études, conduit par l'État et le STIF, sur l'expérimentation de voies dédiées au bus sur autoroutes. L’enquête publique sur le projet de création d'une voie réservée sur l'autoroute A10 devrait se tenir en 2012.
Sur la deuxième partie de votre question, il nous semble qu’il ne faut pas opposer l’amélioration et la modernisation des transports existants et le travail sur les réseaux de demain. C’est en investissant dans ces deux domaines qu’on pourra répondre aux besoins de transport de l'Île de France.
C’est pour cela que le projet du Grand Paris ne distrait aucune ressource aux autres projets de transport. En effet, le métro du Grand Paris fait l’objet d’un financement spécifique, indépendant de la participation de l’État aux différents projets de transports en cours. L’investissement pour le Grand Paris sera effectué en grande partie par des emprunts, remboursés grâce à des ressources pérennes, issues de la valorisation immobilière et de la dynamique économique générées par la desserte du nouveau réseau. La loi, adoptée le 3 juin 2010 précise de manière très explicite que « Le financement par l’Etat de ce nouveau réseau de transport est indépendant de sa contribution aux contrats de projets conclus avec la région d’Ile-de-France permettant la création, l’amélioration et la modernisation des réseaux de transport public. »
Enfin, les 155km de métro automatique du Grand Paris viendront soulager le réseau existant, notamment dans les parties centrales des lignes de métro et de RER qui ne seront plus empruntées par les voyageurs aujourd’hui obligés de transiter par Paris pour se rendre d’une banlieue à l’autre.