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DocumentsIII) SynthèseVolet mobilité |
L’emprise du fuseau d’étude croise plusieurs zones de croissance démographique et de développement économique.
Ce développement a été soutenu en proche périphérie par le déploiement d’un réseau routier et autoroutier dense qui contraste avec la desserte peu dense du réseau ferré de transport public.
L’usage de la voiture est favorisé, au détriment des transports publics, comme l’illustre le graphe ci-dessous. C’est l’accessibilité routière qui structure l’occupation de l’espace.
Entre 1999 et 2006, la circulation s’est améliorée dans le centre de Paris suite à la mise en œuvre du PDU. En périphérie, sur la même période, la fréquentation de la route continue d’augmenter légèrement. Le mode routier y reste prédominant pour les mouvements de périphérie à périphérie. Globalement, le réseau routier reste saturé à l’heure de pointe, principalement sur les axes autoroutiers de rocade autour de Paris et les axes pénétrants à l’approche du périphérique.
Le réseau ferré (métro, RER et train) est également à la limite de la saturation surtout dans le centre de Paris.
Le projet de métro automatique a vocation à augmenter l’usage des transports en commun en périphérie pour les déplacements actuels et ceux qui seront générés par les développements futurs. Pour atteindre cet objectif ambitieux, il s’agira d’accorder une attention particulière aux mesures d’accompagnements (phase II) qui permettront de maximiser l’impact du métro automatique sur le report modal.
Les effets de réduction de la circulation automobile se répercuteront sur les émissions de bruit, la consommation d’énergie, les émissions de polluants et leur impact sur le climat et la santé.
STRATEC - BURGEAP - BIOTOPE - ATELIER SERAJI