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DocumentsIII) Définitions et analyses des impactsPédologie |
Définition des types d’impacts potentiels du projet
- Passage au niveau terrestre et aérien (sol et surélevé)
L’incidence négative est définie comme la destruction des sols en place par la réalisation du projet.
Les cartes n°II.3.2-1 et n°II.3.2-2 du rapport de phase 1 montrent que le fuseau concerne principalement des sols déjà urbanisés, donc non naturels et non agricoles. L’incidence négative du projet est donc réduite par la nature des sols détruits.
Deux secteurs sont principalement concernés par les sols agricoles et naturels (sols des milieux naturels et des prairies permanentes) :
- le plateau de Saclay
- le Nord de l’autoroute A1 entre le Bourget et Roissy.
Le premier fait l’objet d’une opération d’aménagement de grande ampleur (opération d’intérêt national), le second évolue rapidement en termes d’occupation du sol en devenant une zone de plus en plus urbanisée.
L’impact est moindre pour un passage aérien, le contact sol / infrastructure étant réduit aux ancrages.
- Passage en souterrain
En dehors des ouvrages annexes, dont on peut supposer qu’ils seront principalement en zone déjà urbanisée, dont les sols sont en grande partie artificialisés, le projet souterrain n’est pas concerné pas par la pédologie.
Propositions de mesures d’évitement et de réduction
- Mesures d’évitement
Le projet tel qu’il est défini actuellement ne permet pas de proposer de mesures de ce type. Il s’inscrit dans une évolution générale de l’urbanisation qui est classiquement consommatrice de sols naturels et agricoles. C’est pourquoi la loi n°2010-597 du 3 juin relative au Grand Paris a prévu des dispositions spécifiques de préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers sur le plateau de Saclay.
L’aménagement des zones concernées par cette problématique (Saclay, et Nord de l’A1 entre le Bourget et Roissy) font donc l’objet d’opérations d’aménagement importantes pour lesquelles la préservation d’espaces agricoles est une donnée de base.
La réalisation du projet en souterrain dans les zones concernées pourrait constituer une mesure d’évitement.
- Mesures de réduction
Il n’existe pas de mesure de réduction d’impact car l’alternative est la suivante : préservation du sol dans son état actuel ou destruction totale. Il n’y a pas d’intermédiaire.
La réalisation du projet en aérien pourrait constituer une mesure de réduction d’impact par rapport à celle d’un projet terrestre.
Impacts résiduels après la mise en place de mesures
Les impacts résiduels restent identiques aux impacts initiaux.
Proposition de mesures compensatoires
Il faut plusieurs milliers d’années pour créer un sol et la pédogenèse dépend fortement des conditions de milieu. Il est donc impossible d’envisager de recréer des sols identiques à ceux qui disparaissent dans des espaces artificialisés.
Des mesures de protection de zones naturelles ou agricoles, telles que celle introduite par la loi n°2010-597 du 3 juin 2010 pour le plateau de Saclay, peuvent être envisagées pour en pérenniser l’occupation.
STRATEC - BURGEAP - BIOTOPE - ATELIER SERAJI