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< REVENIR AUX THÈMESArticulation avec les infrastructures ou les projets routiers (1 question)
Q1167 • Valérie GUEROUT, SURESNES, le 28/01/2011
Je n’ai pas trouvé dans les documents du maître d’ouvrage, d’informations relatives à des études concernant l’usage et la saturation de la RN 118 et de l’A86 (entre Sèvres et Créteil, via Vélizy , Antony, Rungis, Vitry, pour la partie que je connais). Dans le cadre du réseau de transport du Grand Paris, est-il possible d’envisager la création d’un métro aérien empruntant deux des voies de ces axes routiers franciliens compte-tenu qu’il y a peu de contraintes d’ouvrages d’art, afin de réduire embouteillages, pollution et accidents ? (pour mémoire : trafic routier paralysé par la neige).
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Le Maître d'ouvrage, le 02/02/2011,
Bonjour Madame,
Le tracé de référence présenté actuellement au débat public propose un tracé souterrain. La Sociéte du Grand Paris a procédé à une évaluation stratégique environnementale couvrant tous les domaines pouvant être impactés par le projet. Les risques naturels, notamment l'inondation, ont été recensés et étudiés. La partie III.5 (page 165 et suivantes) du rapport relatif à l'évaluation des incidences détaille en particulier les impacts potentiels en fonction des zones traversées et des modes (aérien ou souterrain), ainsi que les mesures de prévention préconisées.
Le choix d’une insertion du Métro Grand Paris en aérien ou en souterrain est notamment issu de l'analyse multicritères conduite dans le cadre de l'évaluation stratégique environnementale. Celle-ci analyse toutes les opportunités de passage en surface, en aérien et en sous sol, en fonction de l’ensemble des enjeux environnementaux : milieux naturels, agricoles, bruit, topographie, risques naturels d'inondation, insertion urbaine etc. (voir partie IV.2 du rapport d’évaluation des incidences, pages 336 à 342).
Pour chaque tronçon du Métro Grand Paris les possibilités d'insertion en aérien ou en souterrain, sont présentées au sein du dossier du maître d’ouvrage. Dans le cadre de cette analyse, les spécificités du territoire plaident pour un métro en souterrain.
Le choix d’un tracé majoritairement souterrain se justifie par la forte densité du territoire de l’Île-de-France : pour des raisons historiques, environnementales, de respect du paysage urbain et du patrimoine bâti l’insertion d’un métro aérien est rarement possible. Le métro souterrain, qui passe sous le bâti, présente par ailleurs l’intérêt de pouvoir suivre un trajet plus direct et plus rapide, sans être obligé de suivre le tracé de la voirie. De plus, comme vous le soulignez, un tracé souterrain présente l’avantage de ne pratiquement pas impacter les propriétaires fonciers sur son tracé.