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Avis n°49 • Jacques DAVILA, POINTE-A-PITRE, le 13/02/2012

COMITE DE L’EAU ET DE L’ENVIRONNEMENT


Monsieur Le Président,


Après études, analyses, constatations diverses, nous vous informons que nous sommes formellement contre ce projet. Outre les aspects économiques, financiers, que les cadres et certains membres du Conseil d’Administration, ne semblent pas posséder, voire maitriser l’expertise, en ce domaine très hautement spécialisé de l’analyse mathématique prévisionnelle financière est extrêmement rare sous nos cieux, tout comme dans l’hexagone d’ailleurs. Il convient de signaler qu’en matière d’environnement, ce dossier est très léger, et ne prends pas en compte les textes en vigueur relatifs à diverses réglementations nationales et européennes, et ne tiens pas compte des décrets à venir du Grenelle II, ni des projets de loi bientôt votés, dont on ne peut faire l’impasse (tsunamis, inondations, etc…). Au plan juridique, il est très possible que ce dossier fasse l’objet d’un affrontement devant le tribunal administratif ? La Guadeloupe n’est-elle pas une terre violente, comme les quais autrefois, n’est-ce pas ; puis éventuellement devant d’autres cours, si nécessaire. La composition de votre commission, ne peut manquer de surprendre, quand on voit la légèreté du dossier apparemment « étoffé » de l’environnement, allant jusqu’à utiliser les éléments d’une thèse non encore soutenu, et surtout, depuis que l’on sait les dégâts causés à l’économie de l’archipel, depuis plus de 25 ans, par suite d’une décision défendue, autrefois, par un des membres de votre équipe, qui obère encore l’avenir.


La relation ancienne entre l’UAG et le PAG ne laisse pas de surprendre…. On ne peut faire l’impasse sur la légèreté des réponses fournies aux gens qui ont posées des questions, et qui se sont donc désintéressés de ce nouveau « LELE POUR GOGOS VOUE ». La planification des études détaillées commence, bien avant le compte rendu et le bilan du débat public !!!!


C’est dire le mépris dans lequel, l’on tient, le public ; de qui se moque-t-on ? Mais on ne peut non plus se taire, sur les silences, les non réponses, aux problèmes évoqués, soulevés. Surtout quand l’on voit le coût, non actualisé, de l’ouvrage proposé. Pain bénit pour ceux qui ont des situations de rentes… Nous ne parlons du comportement du directeur général du PAG, vous en avez été témoin. A moins que vous ne soyez complice ?


Nous vous confirmons, que nous sommes CONTRE ce projet.


Veuillez agréer, Monsieur Le Président, en l’assurance de nos salutations distinguées.


Avis n°48 • Jean-Paul ELUTHER, POINTE-A-PITRE, le 13/02/2012

LA CONVENTION POUR UNE GUADELOUPE NOUVELLE


Monsieur Le Président,


Le bureau politique de notre convention, s’étant réuni, pour étudier le rapport d’analyse du projet, dans tous ses aspects : tant économiques, que sociaux, environnementaux, etc. s’est prononcé contre ce projet, compte tenu de l’incomplétude de certains aspects très mal présentés, des connivences apparentes, voire évidentes, entre certains membres de la commission et le P. A. G, allant jusqu’à utiliser les travaux non validés d’un « doctorant », n’ayant pas encore produit, sans oublier les connivences entre le Directeur Général et un conseiller régional, administrateur du P. A. G, sans que la police effective des réunions soit assurée, et que l’esprit et la lettre initiés par la Commission Nationale soient respectées… En outre, les analyses prospectives, la rentabilité économique et financière, vont à contre-courant des réalités économiques et financières du moment, ainsi que du dégagement de tendance en découlant. La faiblesse de l’expertise des personnels défendant certaines parties est telle que l’on doit se poser la question de savoir, si ces intervenants, ainsi que leurs supérieurs savent qu’il existe une réglementation, en vigueur tant nationale que supranationale, à moins que cela ne soit qu’une manifestation supplémentaire de la suffisance et du mépris en usage par certains, dans cette ancienne colonie esclavagiste, départementalisée, et bénéficiant du silence, de l’apathie, de l’incurie, de la tétanie, du laxisme, de la complicité active, ou passive des gens atteint du syndrome de Stockholm… Pour toutes ces raisons, sans compter celles que nous ne déclinons pas, nous sommes « CONTRE » votre projet, et vous demandons de prendre en compte notre position.


Veuillez agréer, Monsieur Le Président, l’assurance de nos salutations distinguées.


Avis n°47 • Jacques DAVILA, PORT-LOUIS, le 13/02/2012

Monsieur Le Président,


Après lecture des divers documents obtenus, analyses, j’ai pu constater le non-respect des lois et règlements tant nationaux, que supranationaux, en vigueur. Ainsi que la non prise en compte d’éléments qui seront prochainement obligatoire (inondations, eaux de surface, tsunamis, etc…). L’analyse prévisionnelle économique et financière, indique clairement, la non prise en compte des réalités actuelles, avec leurs effets directs et induits, tant au plan de la santé financière des armateurs français, qu’occidentaux ; que de la circulation réduite, future, des biens produits, des économies en régression prochaine, donc une réduction des consommations et des financements tant privés que public. Les autres éléments du dossier, sont d’une « légèreté », qui laisse perplexe, quant aux arguments évoqués. On va jusqu’à utiliser, le contenu d’une thèse non encore soutenu, donc non valide, et dont on ne sait quand elle sera publiée, soutenue et acceptée. Quant à l’attitude de certains membres de votre commission, elle est on ne peut plus surprenante, de par le ressenti des relations particulières entre la direction du « PAG » et ce membre, sans oublier les relations entre le « PAG » et l’UAG, anciennes semble-t-il, ce qui met en question l’impartialité supposée de la commission, et le traitement équitable des parties, mises en présence, particulièrement du Directeur du « PAG » qui se prend pour un proconsul en colonies, dénaturant les propos de ceux qui dérangent, de par la qualité de leurs questions. Quant aux explications, et aux réponses fournies, la plupart étaient sommaires, incomplètes, certaines allant jusqu’à contredire les écrits communiqués… L’étude technique, comportant quelques « vides », on ne peut qu’être surpris, eu égard aux choix proposé, devant le coût, non encore actualisé qui est effarant…


Devant, ces éléments, suffisants à mes yeux, je refuse d’être complice de la réussite complète de la colonisation moderne parce que certains leucodermes exogènes veulent choisir en mes lieux et place, du fait de la carence des soi-disant responsables politiques, administratifs, et autres. Je suis CONTRE ce projet.


Je vous assure, Monsieur le Président, de ma détermination, à faire refuser ce projet.


Avis n°46 • Stéphane GONET, le 30/01/2012

Bonjour, j'apporte une contribution qui pourrait sembler à contre-courant du projet. La fin du pétrole bon marché est pour bientôt. Le "pic du pétrole" est finalement une tôle ondulée (les prix varient faiblement). Toutefois, cette ressource naturelle ne se renouvelle pas à un rythme suffisant et ne se remplace pas. Elle finira par coûter cher. Les transports maritimes vont se ralentir puis de nouvelles énergies se feront jour, notamment l'éolien (les progrès dans la construction des voiliers est spectaculaire). Voici mon avis : A côté d'un projet à moyen terme sur les porte-conteneurs, il faut prévoir soit des installations en rapport avec cette évolution prévisible, soit un fond d'investissement pour des aménagements ultérieurs, soit les deux afin d'envisager notre avenir qui verra réapparaître de grandes voiles à l'horizon !


Avis n°45 • Caroline RINALDI, BOUILLANTE, le 28/01/2012

J’ai assisté à la réunion sur le projet d’extension du Port Autonome qui se tenait à Bouillante le 13 janvier dernier. Voici ce que j’en ai retenu et mes observations. Le spectre de le « feederisation » est brandi dans le cas où ce projet d’extension du port autonome ne verrait pas le jour. En gros, avec l’ouverture de la nouvelle ligne au niveau de canal de Panama permettant le passage de plus gros porte-conteneurs, si notre port n’a pas le tirant d’eau suffisant pour les recevoir, toutes nos importations passeront au préalable par un autre port de la Caraïbe ayant cette capacité, pour être ensuite rebasculées chez nous, avec tous les surcoûts associés. Un coût supplémentaire par rapport à la situation actuelle que devraient supporter les guadeloupéens, évalué par le PAG à 500 euros par an par foyer, soit 1,37 euros par jour. Par contre, si on se positionne en « hub », donc si on se donne la capacité via ce projet de recevoir ces gros porte-conteneurs, on reçoit directement les marchandises, d’où l’économie de ces 500 euros par foyer. De surcroît, le réacheminement de marchandises (ou transbordement) vers d’autres destinations, rapporte et crée de l’emploi de manutention, ouvre des portes à l’exportation de produits « locaux » à base de matières premières que l’on importerait puis transformerait en Guadeloupe… Voilà l’exposé. A l’heure actuelle, nous fonctionnons déjà comme un hub, les marchandises arrivant directement (au moins pour la majorité) de Métropole. Pourtant, les prix ne cessent d’augmenter, avec l’offre toujours plus attrayante de produits venant d’ailleurs, à la durée de vie réduite car de plus en plus de mauvaise qualité. Les 1,37 euros d’augmentation des coûts par foyer fustigés comme une épée de Damoclès sont déjà supportés et même au-delà au regard de la flambée des prix ces dernières années…. Pourtant nous ne sommes pas « feedérisés » comme d’autres îles où le coût de la vie y est pourtant équivalent. Alors est-il raisonnable d’augmenter l’offre en faisant entrer encore plus de produits, pour une consommation « miroir aux alouettes » dont laquelle nous nous engouffrons et laissons chaque jour davantage de plumes, à claquer nos sous dans les centres commerciaux dans des produits exorbitants au regard de leur piètre qualité et qui empoisonnent chaque jour davantage notre santé, ou qui se cassent quelques jours après leur achat, made in China, non réparables. Nos déchets, fruits de cette consommation à outrance que l’on nous oblige à jouer, ne cessent d'augmenter alors que l’on est déjà incapable d’en gérer l’existant. Doit-on entrer plus encore dans ce jeu de la mondialisation qui, on le voit, nous conduit à la catastrophe économique ? Au niveau environnemental, le PAG a mené des réflexions sérieuses pour cerner les impacts et a cherché des solutions à les minimiser. Mais ça a déjà été malheureusement largement constaté, la nature ne suit pas toujours les modèles que l’on entend lui dicter. Elle a ses règles que l’Homme ne peut maîtriser et bon nombre de catastrophes écologiques sont liées à des aménagements dont on était pourtant persuadés qu’ils étaient « bien pensés » et prenaient tous les paramètres en compte. Le projet est-il raisonnable dans un espace aussi restreint qu’est la baie de Pointe à Pitre, déjà tellement malmenée par les activités humaines ? La zone industrielle de Jarry ne cesse de s’accroître et de générer de nouvelles sources de pollution et de déchets que l’on n’arrive déjà pas à maîtriser… On peut saluer l’engagement du PAG qui a équipé ses toitures de panneaux photovoltaïques produisant l’équivalent de la consommation de 930 foyers. Mais quel est le bilan si l’on intègre la consommation d’énergie supplémentaire qui serait nécessaire aux nouveaux portiques de débarquement/réembarquement des conteneurs? L’équivalent de combien de consommation de foyers supplémentaires ? Le PAG indique qu’EDF a pris en compte l'augmentation de consommation dans les développements de la capacité de ses moteurs thermiques… Les compensations à la destruction de milieux naturels présentées par le PAG ne sont pas à la hauteur du projet, de son impact sur l’environnement et de son coût. Elles devraient être de même envergure donc, et s’attacher à la réorganisation et redéfinition globale du trafic routier déjà saturé et qui augmenterait encore (avec enfin une liaison maritime Jarry Pointe à Pitre ??, la mise en place de transports en commun sur la zone industrielle ??), aux pollutions… Bref, à une véritable redéfinition environnementale de la zone, et non pas à réparer par quelques réensemencements de palétuviers ou de massifs coralliens. La Martinique se positionne également pour recevoir les supra méga porte-conteneurs avec des investissements et impacts sur les milieux naturels moindres, son tirant d’eau étant déjà suffisant. Deux "hub" pour les Antilles françaises sont-ils envisageables ? Cela ne diviserait-il pas le gros marché (tant attendu) du transbordement, mettant à mal la rentabilité du projet pour chacun des deux ports ? D’un point de vue environnemental encore et sanitaire de surcroît, ne risquons-nous pas en devenant un grand « hub » port de transbordement, de multiplier les risques pour notre santé et les milieux naturels ? Parmi ces produits supplémentaires qui transiteraient par notre port pour être réacheminés dans les îles voisines, au Brésil, au Venezuela…, quelle serait la part de produits potentiellement dangereux dont on ne serait même pas avisé? Et qui nous seraient révélés seulement en cas de catastrophe ? La Guadeloupe doit-elle courir ce risque supplémentaire? Avec ce nouveau passage au niveau du canal de Panama, la Caraïbe va voir son trafic maritime et ses échanges fortement augmenter. Alors préparons-nous plutôt à prévenir et à avoir la capacité de gérer les déconfitures économiques et catastrophes écologiques qui peuvent nous tomber dessus, en s’attachant à préserver notre environnement par une utilisation raisonnée bénéfique à notre bien–être. Et concentrons nos efforts à créer des emplois en exploitant déjà les ressources locales que nous oublions de plus en plus, tant orientés malgré nous à consommer des produits importés alors qu’ils existent sur notre île ou pourraient y être conçus… On s’enfonce avec ce projet dans une plus grande dépendance, un appauvrissement de la culture et l’asservissement de la population à un système de consommation importée de mauvaise qualité totalement néfaste à notre bien-être, alors que les ressources de notre développement sont existantes en Guadeloupe mais que la mondialisation entend, à tort, nous faire oublier.


Avis n°44 • Christine NANNETTE, LE MOULE, le 24/01/2012

Je ne souhaite pas qu'il n'y ait plus de bateaux sous pretexte de pollution.


Avis n°43 • Joseph COLET, LES ABYMES, le 24/01/2012

Je suis pour le projet.


Avis n°42 • Thomas PLACIDE, PARIS, le 24/01/2012

Je soutiens le projet car il ouvre des perspectives économiques et qu’il est soumis à la législation relative à l’environnement. 1) Sur le plan de l’environnement : Depuis 2010, le conservatoire du littoral (www.conservatoire-du-littoral.fr) et l’ONF (www.onf.fr/guadeloupe) sont pour l’un propriétaire de la totalité de la bande côtière du Petit Cul de Sac Marin, et pour l’autre gestionnaire de cette partie de la côte. Le PAG ne pourra donc pas faire tout et n’importe quoi vis à vis de la mangrove. 2) Sur le plan économique : le projet n’est pas si gigantesque que cela, en comparaison des grands ports de la zone (Puerto-Rico, Nassau, Kingston et surtout Colon au Panama). Autre point positif, le projet se réalisera au moins en deux étapes. Personne n’ignore le niveau élevé du chômage, et tout le monde sait très bien que la fonction publique, les communes comprises, ne remplaceront pas les départs à la retraite. Que voulons nous voir la population partir et ne plus revenir car nous aurons dit NON à tout, à l’instar de Marie-Galante ou de certains départements de province, qui se morfondent dans un déclinisme avancé ? J’ai regardé la vidéo du débat public à Bouillante, j’ai été un peu étonné de l’intervention d’une écologiste disant que le risque de feederisation peut être pris si le surcoût n’est que de 500 euros par an et par habitant. Cette remarque appelle la remarque suivante, cette écologiste ignore le niveau moyen des retraites servis en Guadeloupe (700/800 euros) par mois. Elle a ou aura sans doute une retraite bien plus élevé et je lui souhaite, mais de grâce ne prenons pas nos cas particuliers pour des généralités. Si le niveau moyen des retraites était de 2000 euros par mois, je vous dirai que le surcoût est supportable. Je ne dis pas oui à tout crin au projet, il est perfectible mais je m’étonne que dans un département qui a été paralysé par 44 jours de blocus en 2009 au motif réel de la vie chère, que certains disent non à un projet susceptible de faire baisser les prix, si la baisse est répercutée. La commission européenne a un rôle à jouer vis à vis de la chaîne de formation des prix (trop d’intermédiaires). Il faut savoir ce que nous voulons, les prix de St Barth, de St Martin ou des îles du sud qui ne sont pas approvisionnées directement ? Dans ce cas, le blocus de 2009 était inutile car si les prix étaient déjà élevés en 2008/2009, ils le seront plus lorsque l’approvisionnement se fera de manière indirecte. L’exemple de St Barth ou de St Martin n’est pas pris au hasard, ce sont des îles qui sont déjà feederisées par la voie maritime. Comparons les prix hors taxes des denrées importées en Guadeloupe/Martinique avec ceux des îles du Nord. Les acteurs économiques (CCI, collectivités) sont bien silencieux vis à vis des nouvelles filières et la responsabilité, elle, est chez ces acteurs. Le Port ne peut pas tout assumer, de même que l’aéroport. Entre un oui béat sans critiques et un NON tout aussi ferme, il y a de la nuance. Bon débat et questions pertinentes, de même que les réponses.


Avis n°41 • Evariste CAPTANT, SAINTE-ANNE, le 24/01/2012

La variante 2 me parait raisonnable si nous envisageons les évolutions futures de notre devenir.


Avis n°40 • Dimitri GRUSZKA, TROIS-RIVIERES, le 22/01/2012

La part du port AUTONOME de Guadeloupe dans ce projet est de 112 millions. Cela veut dire que pour rembourser l'emprunt, les PRIX VONT AUGMENTER pour les Guadeloupéens puisqu’être autonome c'est se débrouiller par soi-même. Ce n'est pas normal que les documents qu'on nous donne n'en parlent pas de façon claire. J'espère que ceux qui veulent ce projet savent aussi qu'ils devront mettre la main à la poche.


Avis n°39 • Jocelyn BUREAU, SAINT-FRANCOIS, le 17/01/2012

Il serait dommage qu'un tel projet ne se réalise pas ! Economiquement, c'est un plus pour la Guadeloupe et sa population. L'échange portuaire dans la Caraïbe via la traversée du canal de PANAMA permettrait effectivement un relais et une redistribution de conteneurs. Ceci rapprocherait le trafic et permettrait une nouvelle ouverture dans le monde Asiatique, la côte Ouest des Amériques et les îles des départements et territoires d'Outre-Mer .


Avis n°38 • René JEAN , CAPESTERRE, le 17/01/2012

Il faut faire attention aux cyclones car la mer peut reprendre ses droits et détruire le port.


Avis n°37 • Etienne BECKER, ARLES, le 16/01/2012

Je m'oppose à l'extension du port de la Guadeloupe qui va saccager le territoire de vie des habitants, de la faune et la flore protégée.


Avis n°36 • Germain, Félicité CANTAL, VIEUX-HABITANTS, le 13/01/2012

Mon avis au regard du projet d'extension du port autonome de Point-à-Pitre. Les différents gouvernements français qui se succéderont, continueront d'obtenir tout ce qu'ils veulent en Guadeloupe, tant que :


- le peuple ne sera pas conscient de la réalité de la condition politique dans laquelle il vit, à savoir, la néo-colonisation qui est en place depuis 1946,


- n'existera pas de parti politique guadeloupéen fort et avec un profond esprit patriotique,


- une mise à niveau massive et générale de la Guadeloupe par la France et l'Union Européenne ne sera effective, afin qu'elle puisse rattraper tout son retard.


Et enfin, tant qu'il n'y aura pas la réimplantation du port de la VILLE de Basse-Terre pour un fonctionnement maximum.


Avis n°35 • Christophe BARBRAUD, VILLIERS EN BOIS, le 13/01/2012

Ce projet d'extension du port autonome dans la baie de Pointe à Pitre s'il voit le jour aura des impacts irréversibles et négatifs sur l'environnement, via une augmentation du trafic maritime et des activités humaines croissantes associées. A l'heure où tous nos politiques parlent de conservation de la nature et de la biodiversité, l'extension de ce port constitue un retour en arrière. J'y suis donc totalement opposé.


Avis n°34 • Richard FOREST, LE MOULE, le 13/01/2012

On anticipe avec beaucoup de certitude une régression économique mondiale et la Guadeloupe verra sa demande intérieure baissée, avec la baisse du pouvoir d’achat. Ce port sera à n’en pas douter superbe et inutile comme beaucoup de ces grands projets sortis d’un audit à but commercial.Investissez dans la destruction de la décharge de Jarry. Voyez plus loin ! Voyez plus vert !


Avis n°33 • Alain RAMASSAMY, CAPESTERRE, le 13/01/2012

La Guadeloupe a besoin de vous et c’est bien. Je suis pour la réalisation de ce projet. Force !


Avis n°32 • Jacques VINGATARAMIN, CAPESTERRE, le 12/01/2012

Ce projet sera porteur d'emplois. Je participe pleinement à votre idéologie.


Avis n°31 • Jocelyn MIATTI, MORNE A L'EAU, le 11/01/2012

Nos produits locaux seront peut-être valorisés pour l’exportation mais il y a de véritables problèmes agricoles que nos politiques  devraient régler tels que les insectes nuisibles (fourmis manioc, escargots, etc. …) dans certaines zones.


Avis n°30 • Caroline GAUDIER, LE MOULE, le 11/01/2012

La Guadeloupe est un papillon, on ne peut pas lui encombrer l'aile avec ce projet.


Avis n°29 • Henri SIOUBALACK, BOUILLANTE, le 10/01/2012

Que le port serve à la Guadeloupe en cas d’échange avec nos voisins de la Caraïbe et aussi sur le plan international.


Avis n°28 • Claudia CHRISTOPHE, BASSE-TERRE, le 10/01/2012

Bonne chance pour ce projet que je souhaite voir aussi.


Avis n°26 • Stanislas GRUSZKA, TROIS RIVIÈRES, le 27/12/2011

Port hub et ports féederisés : Un danger imminent. Mon questionnement est simple : est-ce que ce réaménagement du fret maritime entre port Hub et ports féederisés est un avantage pour les populations de la Caraïbe ? A en croire le document de synthèse, la réponse est NON, car seul le port Hub en sort gagnant. Alors quels sont les profiteurs de ce projet ? Encore une fois et toujours les mêmes : les gros armateurs qui vont faire payer aux populations locales et aux petites structures les frais de gestions de stocks et de transbordements. Ce projet global de réaménagement maritime doit être dénoncé fermement par nos politiques car rien ne nous dit que la Guadeloupe ne sera pas un port féederisé. C’est à l’ensemble des dirigeants de la Caraïbe d’exiger une refonte du projet de fret maritime, car s’il convient de penser à une évolution du trafic, il faut que toutes les populations de la Caraïbe soient gagnantes et arrêter de faire se concurrencer les peuples les uns contre les autres pour plaire aux gros investisseurs et bailleurs de fonds.


Avis n°25 • José TURLET, TROIS-RIVIERES, le 24/12/2011

Bonjour, je voudrais savoir si le PAG sera la plaque tournante de la Caraïbes comme le port de Marseille, avec des milliers de bateaux. A ce moment-là, la Guadeloupe sera polluée par les déchets toxiques.


Avis n°24 • Alex DEGRANGE, BAIE-MAHAULT, le 17/12/2011

Dans le document de synthèse du dossier du maître d'ouvrage (le PAG), je suis frappé par les faits suivants :


 1) Si, il est fait mention d'une filière de traitement des déchets, résidus de notre consommation, il n'est jamais question de filière visant à développer une production locale et durable. Il en résulte que les déchets qui seront valorisés seront ceux provenant de l'extérieur, massivement.


2) Dans la situation actuelle, l'environnement proche et moyennement proche de la Pointe Jarry est déjà fortement pressurisé. Or, dans l'analyse d'impact qui est présentée, on montre clairement que ces environnements vont être carrément mis à mal : destruction de bandes coralliennes, comblage de hauts fonds, propagation étendue des houles cycloniques, ...


Or, les seules réponses qu'apporte ce projet sont de l'ordre du conditionnel et du futur : "visant à", "des dispositions seront prises" (mais on ne sait pas lesquelles), "des études ... sont en cours" (mais quelles réponses apportent-elles alors que ce projet est manifestement déjà sur les rails), ...


Qui plus est, on connaît bien l'effet des "fameuses" digues construites ici et là sur le littoral guadeloupéen : l'envasement.


3) Enfin, la dimension dudit projet est très largement au-dessus de la taille de notre île. Mais il est vrai qu'il n'est pas conçu pour nous, et les intérêts qu'il défend ne sont pas les nôtres. En somme, un pou sur une tête d'épingle !


Avis n°23 • Claude PAULOBY, BAIE MAHAULT, le 15/12/2011

Bonjour, hier soir j'ai assisté à la réunion d'information à l'Université salle Mérault. C'est une bonne action venant de votre part, d’informer la population sur ce projet du Port. Je pars du principe que, nous vivons en Guadeloupe, dans un milieu naturel fragile, géré par un écosystème permettant la reproduction de nos poissons, crustacés, coraux et flore marine. Déjà à ce niveau, on observe une agression des espèces entre elles. Un tel projet comme celui du port même en respectant à la lettre les règles d'Environnement, fera naître un déséquilibre dans ce système. La nature a ses propres règles que l'homme ne peut que compenser. Je fais une proposition : que les installations portuaires soient effectuées en eaux profondes à Basse-Terre ou Port-Louis et l’amélioration ou la transformation des installations présentes sur Jarry. Ces deux choix à nom sens sont moins couteux et restent en équilibre avec l'Environnement. Pas besoin de draguer la passe de Pointe à Pitre, respect de cette barrière de corail, élimination des risques d’accidents dus à une forte concentration de bateaux avec des cargaisons multiples (produits pétroliers, marchandises diverses, passagers, nautisme, pêcheurs, loisirs) cela fait du monde pour un petit espace maritime. Je pense que ce flux sera régulé par une capitainerie performante mais on n’est jamais à l'abri du risque. De plus, notre configuration « île à protéger », reste le facteur numéro 1. J'ai bien appris hier soir sur ce projet, car je pense, que c'est encore en état de projet et que rien n’est encore décidé. Viendra après le temps pour choisir à qui confier ces installations et faire adhérer aux compagnies maritimes ce choix de port pour développer le commerce dans la Caraïbe. Voilà ma simple contribution à ce projet. Je reste celui qui va de l'avant, en respectant celui qui était avant moi et qui transmets à celui qui vient avec une grande humilité, une sauvegarde des valeurs, des richesses naturelles et autres du pays Guadeloupe qui nous a été confiés par nos parents et nos ancêtres.


Avis n°22 • Félicie DENYZE, GOSIER, le 13/12/2011

L'impact sur la mangrove et sur les espèces qu'elle héberge sera considérable.


Avis n°21 • Claudia DESPLAN, GOYAVE, le 13/12/2011

Je suis contre ce projet.


Avis n°20 • Christian PAZZE, SAINTE-ROSE, le 23/11/2011

Je crois que ce serait une bonne chose pour le développement de la Guadeloupe. Il faudrait augmenter la production guadeloupéenne.


Avis n°19 • Bérangère PHILIPPON, SAINTE-ROSE, le 23/11/2011

Avis très défavorable sur ce projet. Il va détruire une partie de l'écosystème de la Guadeloupe sans garantie de protéger le reste et de le développer.


Avis n°18 • Michèle DOUE, SAINTE-ROSE, le 23/11/2011

Disproportion du projet portuaire par rapport à la taille de l'île et ses possibilités.


Avis n°17 • Bertrand AJAS, STE-MARIE, le 19/11/2011

Ce projet est une opportunité pour l'archipel de la Guadeloupe, les protagonistes de ce projet ont une vision à long terme pour le pays ; il convient bien-sûr de mettre en œuvre tous les moyens nécessaires à la réussite de ce projet. Il faut que les responsables et les pouvoirs publics puissent trouver un accord pour l’aboutissement de ce projet. Et surtout respecter l'environnement....


Avis n°16 • Hector CHOISI, LES ABYMES, le 17/11/2011

J’aurai préféré résoudre le problème des ordures, avant l’extension de la consommation qui produit des déchets.


Avis n°15 • Michel COEZY, BASSE-TERRE, le 17/11/2011

Je vous félicite d'avoir réalisé ce superbe projet pour la Guadeloupe. J'encourage toute l'équipe de donner à la Guadeloupe encore d'autres structures à dimension internationale.


Avis n°14 • Georges REGENT-GALLION, BASSE-TERRE, le 07/11/2011

La création d'un hub portuaire en Guadeloupe est une très bonne nouvelle pour notre économie en perpetuelle crise, ce ballon d'oxygène sera le bienvenu.


Avis n°13 • Charles RAGUEL, GOSIER, le 28/10/2011

La Martinique a déja perdu toutes ses mangroves ne perdons pas la notre. Notre environnement prendra un coup, pensons à nos enfants, demain !


Avis n°12 • Mario SELISE, ANSE-BERTRAND, le 24/10/2011

Le projet s'apparente à un isolat, une enclave coupée du reste de l'île. On ne perçoit pas trop son insertion dans le tissu social local.


Avis n°11 • Alexina MEKEL, PORT-LOUIS, le 24/10/2011

Séance intéressante. Questions variées. Bonne participation du public.


Avis n°10 • Charly SIGORIN, POINTE A PITRE, le 24/10/2011

Je voudrais simplement dire que ce projet est une chance pour l'avenir et que l'on doit y aller sans réserve ! (Bonne chance à vous).


Avis n°9 • P G, GOSIER, le 24/10/2011

Bonjour, j'ai un peu de mal à croire que quiconque investirait dans un système qui dans le passé a toujours subit les aléas des grèves et autre incidents dus à une poignée de syndicalistes. De même pour le coût de traitement des conteneurs : le PAG n’est-il pas l'endroit au monde où le cout de traitement unitaire est l'un des plus élevés au monde ? Comment allez-vous résoudre ces obstacles majeurs face à la concurrence des autres ports de la région ?


Avis n°8 • Philippe LEMAITRE, GOSIER, le 15/10/2011

Pourquoi ce projet de développement ? De quoi manquent les Guadeloupéens aujourd'hui dans cette société de sur consommation guidée par le profit d'une poignée d'hommes ?? A qui va profiter cette croissance ? Toujours les mêmes probablement qui rouleront en berline 4X4 à coup de milliers d'euros en pleine crise ! Je ne crois pas à une diminution des prix au prétexte d'une augmentation des flux. Plus de flux : plus de profits ! Pas besoin non plus, de plus de containers  pour voir les tomates pays à 5 € le Kg !!! Alors épargnez nous au moins l'environnement. Arrêtez cette mascarade ! Concentrez-vous à produire local sans prendre le consommateur en otage !


Avis n°7 • Rony PONCIS, SAINT CLAUDE, le 14/10/2011

Bonsoir, je suis un technicien transport, pêche et nautisme. Je connais le transport international et surtout le cabotage. Je sais ce qui se passe dans le canal de Panama, et ses over panamax. Je ne suis pas du tout d’accord avec ce projet et je suis très fâché. Je ne suis personne mais je dois vous donner mon opinion, ça sera assez court mais précis, je vais jouer franc jeu. Kingston assure déjà un service de transbordement dans la caraïbe. Sainte-Lucie a profité d’un financement européen pour assurer le transbordement. Mais Kingston est le port fort de la caraïbe. Pourquoi la Guadeloupe ? Je travaille depuis 10 ans avec les marin pêcheurs, la barrière corallienne vous ne la toucher pas svp. L’îlet, vous ne la toucher pas svp....vous êtes dans la nurserie de la Guadeloupe. Pas de bouleversements svp. Il ne faut pas mentir sur le développement de la Guadeloupe, des portiques ce sont quelques emplois, rien de plus... Il faut stopper ce projet, il ne règle pas nos problèmes, au contraire... Quelques personnes veulent profiter de ce développement et ils sont connus, mais personnellement et je prends mes responsabilités, la CMA CGM n’a pas le droit de prendre en otage la Guadeloupe...pas de chantage. Stopper ce projet au plus vite svp, nous ne serons pas compétitif, nous allons perturber notre environnement....si vous voulez d’autres transporteurs, je crois qu’il y en a d’autres, donc nous n’accepterons pas ce chantage organisé par nos élus... Merci messieurs.


Avis n°6 • Tony ALEXIS, LES ABYMES, le 10/10/2011

Comment être assuré que la mangrove ne fera pas les frais de cette extension souhaitable ? Pourquoi les syndicats qui ont paralysé le port par le passé ne s'expriment pas ? Quelle sera leur attitude en cas de conflit ? Dans la documentation, il est dit que le département souffre d'une mauvaise image liée aux conflits sociaux. Les retombées seront elles réelles en termes de baisse des prix, de création d'emplois et de concurrence ? Quel est le résultat de l'appel à projet international terminé depuis le 15 septembre ? Tant que ce résultat ne sera pas dévoilé, le scepticisme que l'on voit poindre sur internet sera entretenu. Les jeunes générations seront elles formées aux métiers existants et futurs ? Pourquoi n'est-il pas assez dit qu'en réalité c'est l'avis des habitants de Baie-Mahault qui comptera comme cela a été le cas avec le projet avorté de Port-Louis ? Les habitants de Port Louis n'en voulaient pas et le projet n'a pas été réalisé. Autrement dit, Baie-Mahault  peut dire oui et le projet voit le jour tandis que le reste du département dit non même si cela est peu vraisemblable compte tenu des convoitises d'un autre DOM voisin.


Avis n°5 • Marie-Claire TOLASSY, CAPESTERRE BELLE-EAU, le 08/10/2011

Il n' y a aucun projet d'envergure structuré en Guadeloupe depuis des années. Pour une fois qu'un projet donne à la Guadeloupe, un angle d'ouverture international, économique, social et politique, on aurait tort de s 'en priver. Il faut simplement espérer que les élus qui dans leur grande majorité sont pour ce projet l'appuieront le moment venu en faisant le lobbying nécessaire auprès du gouvernement et de l'Europe. Sinon la Guadeloupe perdra le bénéfice de cette opportunité et s'enfoncera encore plus dans le chômage, la violence et le désespoir. Les autres pays de la caraïbe y compris la Martinique n'attendent qu'une faute de notre part et l'on ne pourra s 'en prendre qu'à nous mêmes puisque déjà tous les services importants sont et ne cessent depuis 20 ans d'aller en Martinique. Ainsi nous serons non seulement féedérisés au niveau du port mais administrativement et politiquement. Quelle honte ce serait pour la Guadeloupe, par manque de courage. L'HEURE A SONNE !! Il est temps de se montrer murs et d'ouvrir les yeux sur le monde et non sur son nombril.


Avis n°4 • Olivier MAILLE, le 07/10/2011

Exeptionnel ! Entendu le 05/10/2011 concernant les impacts sur le milieu naturel, que ces derniers seront minimes !! M'enfin comment pouvez-vous dire une chose pareille ? Ne savez-vous pas les dégâts occasionnés lors de la première extension du port ? Le milieu a mis 15 ans pour reprendre un semblant de forme, aujourd’hui encore la boue fine continue à être en suspension dans le milieu marin ! Dans le petit cul sac marin si vous déposez le pied à terre, c'est de la vase infecte qui n'existait pas avant ! Et là, on veut nous faire croire que 3 mètres de dragage en pleine darse ne va pas faire disparaitre tous les fonds blancs et herbiers que nous avons près de l'îlet cochon ???? Tout ça pour quelques noms sur une plaque de marbre et quelques dizaine d'emplois à durée DETERMINEE (pour les travaux), et après.... Un quai vide sans bateaux, parce que escaler en Jamaïque coûte 100 € et en Guadeloupe 400 € !! Connaissez-vous une compagnie multinationale qui va venir payer plus cher en Guadeloupe ? M'enfin nous allons à contre-courant : tout le monde fuit vers les ports les moins chers, les usines à bas coûts, la main d'œuvre la moins cher, et nous, qui sommes les plus chers de tous, on veut nous faire croire que ça marchera ??!!! Nous aurons donc massacré les fonds marins, pollué l'eau, fait fuir tous les plaisanciers, et tout ça pour un projet qui aujourd'hui n'a le soutien d'aucun opérateur portuaire et d'aucunes compagnies maritimes... c'est pas fou ça ! Ma question : Comment pouvez-vous affirmer que les boues fines qui vont être soulevées lors du pompage ne vont pas aller au grès des courants se déposer sur tous les espaces marins aujourd'hui sains ?


Avis n°3 • Olivier MAILLE, le 07/10/2011

Bonjour En espérant sincèrement que cette question sera posée pour rétablir la vérité et arrêter d'utiliser la feederisation comme seul argument marketing...puisque c'est le seul ! Entendu le 5/10/2011, que sans ce projet la Guadeloupe sera Feederisée et ainsi les taux de fret seront plus importants....c'est faux !! 90% de nos importations qui sont aujourd'hui largement suffisantes à nos besoins viennent d'Europe (transatlantique et non par le Panama) et les PCRB (bateaux actuels) continueront à desservir les Antilles quoi qu'il en soit ! Nous serons donc toujours approvisionnés par ce biais. Hors le port Autonome tente de faire croire qu'après l'extension du Canal de Panama, tout va s'arrêter... c'est faux. Ces bateaux viendront toutes les semaines comme avant et les transbordements pour les aliments venant des USA ou Amériques du Sud seront transbordés comme d'habitude sur la Jamaïque et ce, sans coûts supplémentaires. Alors il faut arrêter d'agiter l'ogre de cette feederisation qui n'aura pas lieu. Ma question : A-t-on des informations qui puissent nous faire penser que tous les bateaux transatlantiques d'aujourd'hui disparaîtront le jour de l'ouverture de l'extension du canal de Panama ? Si non ! Pourquoi alors nous faire croire que demain les quais ouest ne seront plus exploités ? Sachant qu'ils le sont aujourd'hui toutes les semaines et suffisent largement au trafic actuel qui n'augmentera pas de façon exponentiel. En effet la Guadeloupe n'a pas vocation à devenir demain une île de 500 000 Habitants à la croissance à 2 chiffres. Ce projet ne sert qu'une entité : LE PORT AUTONOME et que lui, j'en veux pour preuve le désert total d'accords pré-signés de compagnies maritimes exploitant les panamax et d'opérateur portuaire. Tout le monde délocalise dans les ports les moins chers et par magie ces mêmes compagnies viendront en Guadeloupe, un des plus chers des Caraïbes.....après FDF et DCC ! Tiens curieux : Tous français ! Merci de votre aide. Ah oui dernière chose ! Comment vivez-vous la cohabitation avec le Port Autonome qui vous loge dans ses bureaux ! Pas très crédible votre totale indépendance ?! Non ?


Avis n°2 • Tony ALEXIS, LES ABYMES, le 07/10/2011

Je soutiens le projet et je souhaite qu'il voit le jour même s'il est amendé mais il serait souhaitable que des réponses claires soient données sur la mangrove qui est un rempart en cas de tsunamis et qu'un opérateur international se déclare d'ici la fin du débat public car cela sera une preuve ou non de l'intérêt porté ou non à ce projet et pas seulement des mots. L’appel à projet international est terminé depuis le 15 septembre et le Port autonome n’a pas encore dévoilé le résultat de cet appel à projets. C’est peut être tactique mais dévoiler le nom du ou des opérateurs permettraient à ceux qui sont sceptiques de constater que la place portuaire attire et que ce ne sont pas que des fonds publics qui vont financer le projet. Il serait plus que souhaitable que les syndicats dont on nous dit qu’ils sont favorables au projet mais pas tous, s’expriment puisque dans la documentation il est dit que la Guadeloupe, ce qui est vraie, a une image négative en matière de rapports sociaux, dont les dockers et manutentionnaires ont été des acteurs par le passé. Merci


Avis n°1 • Eric STIMPFLING, BAIE MAHAULT, le 06/10/2011

L'appel d'offres du projet d'extension du Port Autonome de la Guadeloupe sera-t-il déclaré infructueux ? L'hypothèse, totalement improbable il y a quelques semaines, encore ( voir le Marin du 15 septembre) pourrait bien devenir réalité dans les prochains jours. Un seul projet, celui de CMA CGM, a été déposé le 15 septembre dernier, à la date de clôture. Mais ce projet, fort de 200 pages, ne serait "techniquement pas recevable" indique-t-on de sources concordantes. CMA CGM se refuse à tout commentaire, hormis celui de confirmer le dépôt d'un dossier "le 15 dernier à midi précise". L'information a provoqué un émoi certain dans la communauté portuaire guadeloupéenne qui, dans sa grande majorité, affiche son soutien au projet d'extension du port de Pointe-à-Pitre. Et d'aucuns de s'étonner du peu de succès rencontré par l'appel d'offres. Parmi les explications avancées, on retiendra que le projet du PAG serait aujourd'hui "surdimensionné" au regard du contexte économique mondial jugé "peu porteur". D'autres n'hésitent pas à pointer du doigt CMA CGM qui aurait fait "passer des message auprès des autres opérateurs afin de protéger son pré carré en Guadeloupe". L'armement représente, à lui seul, 85 % du trafic conteneur et contrôle l'ensemble de la manutention à travers le GIE Arema. Par ailleurs, la nouvelle intervient au moment où démarre le cycle des 20 réunions publiques organisées par la commission nationale du débat public sur le projet d'extension du port. "Un chevauchement de calendrier qui risque fort de perturber, voir de polluer les débats" s'inquiète Louis Collomb, le vice-président de l'UMEP. De son côté, le PAG se veut serein et rappelle que les débats doivent porter sur le projet en lui-même et non sur le choix de l'opérateur. Enfin, dernier point, le 23 septembre dernier, la CCI de Martinique a obtenu de l'Etat l'autorisation de poursuivre les études préliminaires sur son projet d'extension du terminal de la Pointe-des-Grives. Le projet estimé à 58 millions d'euros offrira une capacité théorique de 320 000 EVP et 650 m de linéaire de quai avec un tirant d'eau à 14,50 mètres. "Nous ne sommes pas concurrent du projet guadeloupéen" assure Eric Legrigeois, le directeur du port de Fort-de-France, " nous sommes davantage dans un logique d'optimisation du terminal et du personnel dockers qui sont aujourd'hui sous-employés". CMA CGM a en tout cas fait connaître son intérêt pour le projet martiniquais. De quoi raviver un peu plus l'inquiétude de certains responsables portuaires antillais, qui rappelle que la logique d'un armement n'est pas forcément celle d'un aménageur du territoire. "A terme, il y a un risque que l'une des deux îles soit feederisée(sic) avec toutes les conséquences que cela entraînera sur les coûts d'approche des marchandises. Celui qui sera choisi comme hub secondaire par CMA CGM prendra une longueur d'avance". L'affaire est suivie avec attention à Paris et notamment au ministère de l'Outre-Mer. "L'Etat soutient financièrement les 2 projets qui se doivent d'être complémentaires" rappelle-t-on diplomatiquement dans l'entourage de Marie-Luce Penchard. Quand à l'appel d'offres du PAG, on assure que le code des marchés publics sera strictement respecté. Pour l'heure, Laurent Martens, le directeur général du PAG est à Paris pour consultation. Une rencontre à Marseille avec la direction de CMA CGM serait également programmée. "Cela devrait lui permettre d'aller d'approfondir l'offre présentée et d'en savoir un peu plus ce qui ressemble beaucoup à une partie de poker menteur " estime-t-on de sources concordantes.