Les questions et leurs réponses

Question n° 204

Coût, économies, choix de Saint-Nazaire

Posée par Marie-Paule LE MANACH (SAINT-BRÉVIN-LES-PINS), le 06/05/2013 [Origine : Débat mobile]

Associé à Caractéristiques du projet de Saint-Nazaire; Coût, financement et fiscalité; Politique énergétique et énergie éolienne

Combien cela va nous coûter et combien d'économie en électricité va-t-on obtenir ?

Pourquoi le choix de Saint-Nazaire ?

La réponse d'Eolien Maritime France, le 10/06/2013

Combien cela va nous coûter et combien d'économie en électricité va-t-on obtenir ?

Si ce projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se poursuit, l’électricité qui sera produite sera achetée par EDF dans le cadre de l’exercice de ses missions de service public. Les charges qui en résultent (du fait de la différence avec le prix d’achat de l’électricité sur le marché de gros de l’électricité) seront alors compensées via la Contribution au service public de l’électricité (CSPE), payée par le consommateur sur sa facture d’électricité.

Selon le Ministère de l’Écologie, la production de 6 000 mégawatts éoliens en mer représentera 3,5% de la consommation française d’électricité. Le surcoût de l’électricité produite par ces 6 000 mégawatts d’éoliennes en mer, compensé par la CSPE, conduira à augmenter celle-ci d’un montant équivalent à 4% de la facture des ménages en 2020, soit environ 25 euros par ménage et par an [1].

Si le projet se réalise, le prix de l’électricité qui sera payé par les habitants de Saint-Nazaire ne sera pas différent du prix de l’électricité payé par les consommateurs de l’ensemble du territoire, en raison du principe dit de péréquation tarifaire, signifiant que le tarif est identique sur l’ensemble du territoire national.

Pourquoi le choix de Saint-Nazaire ?

Le choix de la  zone d’implantation du par éolien en mer au large de Saint-Nazaire résulte d’un travail de concertation et de planification mené par façade maritime par le préfet de Région en 2009-2010.

En mars 2009, le Gouvernement a demandé aux préfets des régions Bretagne, Pays de la Loire, Haute-Normandie, Aquitaine et Provence-Alpes Côtes d’Azur, de mettre en place, pour chaque façade maritime (Manche /mer du Nord, Atlantique et Méditerranée), une « instance de concertation et de planification ». Les travaux de ces instances de concertation [2] ont conduit l’État à identifier des zones propices au développement de l’éolien en mer au regard d’enjeux techniques, réglementaires, environnementaux et socio-économiques. C’est à partir des résultats de ce processus que cinq zones ont été retenues par l’État pour l’appel d’offres lancé en juillet 2011, parmi lesquelles la zone du Banc de Guérande.

Vous pouvez poser des questions au maître d'ouvrage et à la CPDP, respectivement sur le projet et sur le débat..

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