La CPDP et le maître d'ouvrage du projet, Eolien Maritime France, s'étaient engagés à répondre aux questions sur le projet ou sur le débat lui-même. Toutes les questions et réponses sont rendues publiques. La CPDP a veillé à ce que les réponses soient complètes et publiées dans les meilleurs délais.
Voir également : > Les enseignements des espaces d'expression à mi-parcours
La loi littoral (du 3 janvier 1986) a été transcrite dans le code de l’urbanisme et a pu évoluer en fonction de nouvelles dispositions législatives, en particulier la loi du 12 juillet 2010 dite Grenelle II.
L’article L. 146-4 III du code de l’urbanisme est actuellement rédigé ainsi :
« III-En dehors des espaces urbanisés, les constructions ou installations sont interdites sur une bande littorale de cent mètres à compter de la limite haute du rivage ou des plus hautes eaux pour les plans d'eau intérieurs désignés à l'article 2 de la loi n° 86-2 du 3 janvier 1986 précitée.
Cette interdiction ne s'applique pas aux constructions ou installations nécessaires à des services publics ou à des activités économiques exigeant la proximité immédiate de l'eau, et notamment aux ouvrages de raccordement aux réseaux publics de transport ou de distribution d'électricité des installations marines utilisant les énergies renouvelables. Leur réalisation est toutefois soumise à enquête publique réalisée conformément au chapitre III du titre II du livre Ier du code de l'environnement. Un décret en Conseil d'Etat fixe les conditions de réalisation des ouvrages nécessaires au raccordement aux réseaux publics de transport ou de distribution d'électricité des installations marines utilisant les énergies renouvelables. Les techniques utilisées pour la réalisation de ces raccordements sont souterraines et toujours celles de moindre impact environnemental. »
Compte tenu de ces dispositions le passage de la liaison sous-marine puis souterraine de raccordement du parc éolien en mer au réseau public de transport d’électricité dans la bande des 100 mètres est compatible avec le code de l’urbanisme.
Bonjour,
Le système de questions et de réponses mis en place sur le site internet du débat public a pour objectif de permettre aux citoyens de poser des questions au maître d'ouvrage (ici Eolien Maritime France) et à la Commission Particulière du Débat Public à propos du projet.
Or, votre question, relative à l'activité touristique, semble destinée plus particulièrement à Madame Seyse et à d'autres intervenants de la réunion publique sur le paysage et le tourisme qui s'est déroulée lemercredi 10 juillet. Par conséquent, nous l'avons envoyée à Madame Seyse qui nous a fait part de sa réponse.
Merci pour votre participation au débat public.
Cordialement.
Réponse de Mme Seyse, Vice-présidente déléguée au tourisme du Conseil Général de Loire-Atlantique:
La réponse ne peut pas se faire en établissant une liaison directe entre tourisme industriel et nuitées d'hébergement. En effet les comportements des touristes, leurs attentes ont fortement évolué depuis 2 ans : il ne s' agit plus aujourd'hui de choisir sa destination touristique pour une raison ,mais d'associer un bouquet de motivations toutes en lien avec l'évolution de la société. Cela peut comprendre les offres de nature, la découverte du patrimoine local bâti mais aussi gastronomique, oenologique, des offres de produits locaux, de saison, des contacts facilités avec la population, la qualité de l'accueil dans les lieux touristiques, la compréhension de la spécificité économique du territoire choisi comme destination, la possibilité de se déplacer autrement que dans la vie de travail, sentiers de randonnées pédestres ou itinéraires de boucles à faire à vélo, sans oublier ,de façon plus traditionnelle le climat et crise économique oblige, la question des coûts des différentes prestations. Les touristes veulent donc se changer les idées par rapport à leur quotidien, ils veulent être surpris et découvrir de l'authentique. Le tourisme industriel est, à ce titre une des composantes qui participe au choix de la destination mais ce n'est pas une composante exclusive de ce choix. Ainsi dans le cadre des actions menées en Loire- Atlantique avec le programme "visitez nos entreprises", je peux vous donner quelques chiffres pour la saison 2011- 2012:
Pour ne citer que quelques exemples... On peut rajouter :
Voilà pour une meilleure perception du tourisme industriel.
En ce qui concerne le 2ème aspect de la question sur le tourisme familial, je ne vois pas le rapport avec le tourisme industriel si ce n'est que précisément ce type de tourisme est souvent gratuit ou peu onéreux et très pédagogique pour les jeunes donc intéressant pour les familles. Certes la fiabilité des statistiques n'est pas totale pour les résidences secondaires utilisées en famille concernant le nombre de personnes dans le logement encore que nous disposions d'éléments indirects d' analyse.
Pour les résidences louées, tout est fiable par contre. De même et je l'avais indiqué à La Baule, c'est dans les Gites que nous avons les incertitudes les plus grandes car un même gîte peut être loué par 2, par 10 ou 15 personnes pour le même prix ; nous ne disposons donc que d'indication de nuitées de réservation pour les gîtes et pas d'indication du nombre de touristes.
Pour le raccordement électrique du parc éolien en mer de Saint-Nazaire, après la phase qui a abouti à la définition d’une aire d’étude lors de la réunion de concertation du 11 mars 2013 sous l’égide de la sous-préfecture de Saint-Nazaire, RTE avec l’appui de son cabinet d’études environnementales est en cours d’élaboration de cheminements pour la liaison souterraine et d’emplacements potentiels pour le poste de raccordement. Aucune proposition n’est à ce jour aboutie; des études complémentaires restent à réaliser sur le plan technique ainsi que pour leur insertion dans le territoire. Des échanges avec les parties intéressées sont bien sûr nécessaires. L’objectif reste d’élaborer différentes solutions envisageables à l’automne 2013, en vue du choix des solutions de moindre impact lors d’une réunion de concertation sous l’égide de la préfecture, si le projet de parc éolien est confirmé à l'issue du débat public.
Les critères de recherche pour les emplacements de poste sont issus des attentes exprimées lors des rencontres préalables, lors de la réunion de concertation sur l’aire d’étude du 11 mars 2013, et lors du débat public : éviter les impacts sur les activités actuelles, éviter les zones les plus sensibles environnementalement, éviter la gêne aux riverains.
Concernant la préoccupation sur le bruit les installations émettrices de bruit seraient installées dans des bâtiments permettant leur insonorisation. Dans tous les cas la réglementation sera respectée (émergence limitée à 5 dB le jour, 3 dB la nuit).
Concernant la santé, les postes électriques ne présentent aucun risque pour les riverains. Ils ne sont d’ailleurs pas soumis à la réglementation ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement) et nombreux sont les postes existants à proximité de zones habitées.
L’éventualité d’un emplacement dans la zone artisanale inscrite dans le futur PLU ne concernerait qu’une partie de celle-ci soit 2 ha sur une zone qui en contiendrait 6.
Le choix du cheminement de la liaison électrique se fera dans le cadre d'une concertation sous l'égide de la préfecture. Cette concertation a été récemment initialisée par une réunion avec les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l'Etat, qui a permis de définir une aire d'étude dans laquelle RTE va examiner les cheminements possibles pour la liaison ainsi que les emplacements envisageables pour le poste. Ces études prendront en compte tous les éléments existants dont le contexte local (activité, moindre gêne à l’exploitation, etc.) et environnemental. Dans la recherche d’emplacement, le projet fera l’objet d’une étude d’insertion paysagère à laquelle la commune sera associée.
La Charte du PNR (Parc Naturel Régional) de Brière est bien sûr prise en compte, y compris son évolution en cours, dans la recherche d’implantation ; le projet fera l’objet d’une étude d’insertion paysagère à laquelle la commune sera associée et qui sera intégrée à l’étude d’impact. Il est rappelé que tous les raccordements y compris sur les lignes existantes seraient réalisés en souterrain ; ainsi il n’y aurait aucun nouveau pylône. Ces dispositions favoriseraient l’insertion du poste.
Concernant un raccordement sur le poste de Cordemais, il induirait une surlongueur pour la liaison de raccordement d’environ 18 km, donc des impacts complémentaires et un surcoût élevé sans apporter d’avantage sur le plan foncier car le poste de Cordemais est effectivement saturé en surface.
S’agissant du Centre de production de Cordemais, le groupe EDF a confirmé dans le cadre du débat sur la transition énergétique sa volonté de maintenir la capacité de production de ce site. Cette production est par ailleurs vitale pour la région des Pays de la Loire qui est fortement déficitaire en moyens de production (la production n’étant en moyenne que d’1/3 de la consommation actuellement).
Quant à l’éventualité d’une liaison par le Sud Loire qui se raccorderait sur Cordemais, elle supposerait un franchissement de la Loire dans un secteur où l’estuaire de ce fleuve fait l’objet d’une protection en site classé et sa partie sud en espace remarquable du littoral. La faisabilité des forages dirigés qui seraient nécessaires au franchissement d’une telle zone protégée sur des largeurs aussi importantes n’est assurée ni techniquement ni environnementalement.
Le centre de production à cycle combiné gaz GDF SUEZ-SPEM (à Montoir de Bretagne) a pu être raccordé sur le poste de Guersac (à Saint-Malo-de-Guersac), ce poste disposant alors de la capacité de raccordement nécessaire. Cette capacité est maintenant très insuffisante pour y raccorder le parc éolien en mer. Les informations relatives à la centrale au gaz appartiennent au client et nous ne sommes pas autorisés à les publier.
Chaque producteur propose sa production dans les conditions du cahier des charges fixé par la CRE (Commission de Régulation de l’Energie). Ce cahier des charges ne prévoit pas d’interaction entre les activités de deux producteurs. Par ailleurs dans les périodes de forte demande toutes les productions disponibles en Pays de la Loire seront très utiles à la desserte de cette région qui est fortement déficitaire en production d’électricité.
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, le maître d’ouvrage réalise actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire sur son environnement physique, biologique et humain. Les études spécifiques constitutives de cette étude d’impact sont en cours de réalisation et il est trop tôt pour en connaitre les résultats. Elles seront finalisées début 2014.Cette étude comportera un volet dédié aux chiroptères (chauves-souris).
La connaissance générale associée à l’activité des chiroptères en mer est encore peu développée. Le pré-diagnostic permettra d’identifier ou non une activité en mer des chauves-souris qui pourra concerner la zone envisagée pour l’implantation du parc éolien en mer.
Nous avons sollicité le Groupe Mammalogique Breton (GMB), qui recense notamment les gîtes de chauves-souris sédentaires en Bretagne. L’examen de sa base de données montre que 15 à 16 espèces vivent sur la portion du littoral ligérien concernée par le projet sur un total de 20 espèces de chauves-souris connues en Loire-Atlantique. Le littoral et l’arrière-littoral de la côte guérandaise présentent une grande diversité d’espèces de chauves-souris.
Au regard de leur mode vie, les chauves-souris, toutes espèces confondues, fréquentent globalement peu l’espace maritime. De plus, de nombreuses études françaises et internationales montrent, qu’en période de reproduction, les chauves-souris exploitent des territoires relativement restreints autour de leurs gîtes.
En complément de l’utilisation de la base de données du GMB, l’association Bretagne Vivante a été mandatée par le maître d’ouvrage pour réaliser le diagnostic environnemental concernant l’avifaune (oiseaux) et les chiroptères (chauves souris) du projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire. Dans ce cadre, une campagne d’observation par radar est en cours de réalisation.
L’objectif de cette étude est double :
Afin de répondre à ces questions, trois enregistreurs ont été placés à différents points représentatifs. Ces appareils effectuent un enregistrement en continu pendant toute la période d’activité des chauves-souris, soit environ sept mois.
La méthodologie utilisée a été validée par des experts du domaine : le Centre d’études biologiques du CNRS de Chizé, l’Université de Rennes 1, la Ligue de protection des oiseaux (LPO) des départements de Vendée et de Loire-Atlantique.
L’étude étant en cours de réalisation, il est encore trop tôt pour savoir si des mesures de compensations et de suivi devront mises en œuvre.
L’arrêt des éoliennes pendant les périodes de fortes activités des chauves-souris est une mesure, parmi d’autres, qui a été mise en place sur certains parcs éoliens terrestres.
L’ensemble des mesures de compensations et de suivis seront définies en accord avec les experts qui contribuent à cette étude et le suivi sera realise en lien avec l'instance de concertation de la prefecture.
Le maître d’ouvrage n’a pas réalisé une étude spécifique du bilan énergétique du parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire. Les différentes études menées sur ce thème montrent qu’un parc éolien produit en moins d’un an l’énergie qui a été nécessaire à sa construction.
Nous pouvons vous renvoyer à l’étude menée par la société d’ingénierie danoise Elsam (report 186768 de mars 2004) qui indique que, pour le parc éolien en mer de Horns Rev au Danemark, le bilan énergétique est équilibré en 9 mois.
Cette étude est disponible à l’adresse suivante :
Le maître d’ouvrage du projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire ne peut se prononcer sur les salaires ou les conditions de travail au sein du groupe STX France.
Nous pouvons en revanche, vous préciser que depuis plusieurs années, la compétence en soudure est recherchée par les entreprises, et que ce métier est considéré « en tension » comme d’autres métiers industriels tels que : chaudronnier, monteur de structures métalliques. Ces métiers attirent moins les jeunes, alors qu’actuellement, par exemple, les soudeurs professionnels reconnus sont sollicités par les entreprises avant même d’avoir terminé leur chantier en cours.
Parmi les raisons possibles de ce constat, nous pouvons mentionner chez les jeunes, un manque d’intérêt pour les métiers manuels, et une désaffectation, ces dernières années, pour les métiers de l’industrie. Dans le cadre du développement de la filière éolien en mer, et face au déficit de compétences dans ces métiers, nous avons développé un axe de travail sur la promotion des métiers de l’industrie, afin de contribuer à leurs donner une nouvelle «image » au travers de la filière éolien en mer. A ce titre, le maître d’ouvrage participe régulièrement à des forums de promotion des métiers de l’éolien en mer sur le territoire, réalise des conférences sur les différents métiers de l’éolien en mer, participe à la création d’un film sur les métiers, en coopération avec le Conseil Régional de Basse-Normandie et de Pays-de-Loire, et s’implique également dans la préparation de supports d’information destinés aux jeunes (annuaire des métiers, tablette numérique…).
Différentes possibilités existent, pour se former au métier de « soudeur ».
Dans le cadre de la formation initiale, il existe des bacs professionnels formant au métier de technicien en chaudronnerie industrielle comme au lycée Brossaud Blancho de Saint Nazaire ou d’autres établissements dans le bassin nantais. La formation pour préparer un bac professionnel de technicien d’usinage est dispensée à Brossaud Blancho à Saint Nazaire, au lycée des Trois Rivières à Pontchateau ainsi qu’à Saint Sébastien sur Loire. Enfin le CAP de Serrurier métallier est préparé à Pontchateau au lycée des Trois Rivières et dans d’autres établissements du bassin nantais.
Dans le cadre de la formation continue, des organismes comme l’AFPA ou l’AFPI (centre de formation de l’UIMM) dispensent des formations diplomantes ou qualifiantes en soudure, chaudronnerie, fabrication d’ensembles métalliques, principalement sur St Nazaire et Saint Herblain.
Les principaux éléments du raccordement électrique du parc éolien en mer de Saint-Nazaire figurent dans le document mis à disposition sur le site du débat à la rubrique : Le Projet > Les documents de RTE sur le raccordement.
Pour la partie sous-marine les câbles seraient enfouis dans toutes les zones où la nature du terrain le permettrait et à une profondeur adaptée aux usages. Sinon ils seraient recouverts par une protection en général constituée d’enrochement ou de matelas (éléments articulés) en béton.
Le projet de raccordement ne prévoit aucune création de nouvelle ligne aérienne. Le raccordement se ferait par l’intermédiaire d’une liaison sous-marine puis souterraine à 225 000 volts jusqu’à un poste de raccordement à créer à proximité des lignes 225 000 volts existantes dans un secteur qui se situerait entre Cordemais et Pontchâteau. Les raccordements entre ce poste et les lignes existantes seraient également réalisés en technique souterraine. Au plus, quelques pylônes des lignes existantes seraient adaptés ou remplacés pour accueillir ces raccordements souterrains.
Le choix du cheminement de la liaison électrique se fera dans le cadre d'une concertation sous l'égide de la préfecture. Cette concertation a été récemment initialisée par une réunion avec les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l'Etat, qui a permis de définir une aire d'étude dans laquelle RTE va examiner les cheminements possibles pour la liaison ainsi que les emplacements envisageables pour le poste. Ces études prendront en compte tous les éléments existants y compris les différents réseaux.
Le maître d’ouvrage a fait réaliser en 2011, une étude sur la ressource en vent sur la zone envisagée pour l’implantation du parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire. Les résultats de cette étude sont disponibles sur le site du débat public :
L’estimation de la production d’électricité repose sur les éléments suivants :
Cette étude comprend notamment une rose des vents, qui permet d’établir la répartition des vents, en fonction de leur fréquence, tout au long de l’année. A l’aide de ces données et des caractéristiques de l’éolienne Alstom, qui équipera ce projet de parc éolien en mer, si celui-ci se poursuit, nous pouvons indiquer que les éoliennes fonctionneront de l’ordre de 90% du temps à des vitesses variables, ce qui équivaut à 40% du temps à pleine puissance sur une période d’un an.
Nous indiquons également que la production annuelle d’électricité éolienne du parc au large de Saint-Nazaire devrait être de l’ordre de 1 735 gigawattheures par an, ce qui représenterait la consommation électrique annuelle moyenne de plus de 700 000 personnes.
Emplois directs et indirects
Si le projet de par éolien en mer au large de saint-Nazaire se poursuit, il sera équipé, comme les deux autres projets de parc éoliens en mer de Fécamp et de Courseulles-sur-Mer, d’éoliennes Haliade fabriquées par Alstom. Le plan industriel d’Alstom repose sur la création de quatre usines à Saint-Nazaire et Cherbourg pour fabriquer les composants-clés des éoliennes Haliade, ainsi que d’un centre d’ingénierie et de recherche et développement dans la région des Pays de la Loire. Au total, ces établissements entraineront la création d’emplois perennes, 1 000 emplois directs et 4 000 emplois indirects, répartis pour moitié à Cherbourg et pour moitié à Saint-Nazaire.
Le chantier de construction mobiliserait 400 emplois, pendant environ 4 ans entre 2016 et 2020, dont 200 pour la fabrication des fondations et 200 pour l’assemblage des éoliennes et leur installation en mer.
La base de maintance dédiée au parc éolien en mer au large de saint-Nazaire serait implantée sur le port de La Turballe. Les activités d’exploitation et de maintenance nécessiteraient à partir de 2018, l’embauche d’une centaine de personnes, qui perdureront pendant l’ensemble de la durée d’exploitation prévue du parc éolien, soit de l’ordre de 25 ans.
Sous-traitance
Les différentes étapes de la vie d’un du parc éolien donneront lieu à d’importants besoins en sous-traitance, notamment pour les usines d’Alstom, l’ingénierie, les fondations, la construction et la maintenance des éléments du parc éolien. Le maître d’ouvrage envisage de s’appuyer autant que possible sur le tissu industriel local, en particulier les PME et PMI. Il a ainsi mis en place, pour les lots principaux du projet liés à la construction, des actions de référencement et d’identification des compétences locales en s’appuyant notamment sur les Chambres de Commerce et d’Industrie.
Taxes
Les éoliennes en mer sont soumises à une taxe spéciale, dont les dispositions figurent dans le code général des impôts. Son montant est de 14 113 euros par mégawatt installé et par an. Ce montant évolue chaque année au rythme de l’indice de valeur du produit intérieur brut. Cette taxe est due l’année suivant la mise en service du parc.
Pour le projet du parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire, s’il se réalise, le produit de la taxe spéciale est estimé à 6,7 millions d’euros par an aux conditions de 2012.
La répartition du produit de cette taxe se fait de la manière suivante :
Le choix de la zone d’implantation du par éolien en mer au large de Saint-Nazaire résulte d’un travail de concertation et de planification mené par façade maritime par le préfet de Région en 2009-2010.
En effet, en mars 2009, le Gouvernement a demandé aux préfets des régions Bretagne, Pays de la Loire, Haute-Normandie, Aquitaine et Provence-Alpes Côtes d’Azur, de mettre en place, pour chaque façade maritime (Manche /mer du Nord, Atlantique et Méditerranée), une « instance de concertation et de planification ». Les travaux de ces instances de concertation ont conduit l’État à identifier des zones propices au développement de l’éolien en mer au regard d’enjeux techniques, réglementaires, environnementaux et socio-économiques. C’est à partir des résultats de ce processus que cinq zones ont été retenues par l’État pour l’appel d’offres lancé en juillet 2011, parmi lesquelles la zone du Banc de Guérande.
Les fonds « sablo-vaseux » situés à l’ouest du Banc de Guérande n’ont pas été retenus par l’État lors de la définition de la zone de l’appel d’offres en raison notamment des activités maritimes qui y sont pratiquées, en particulier les activités de pêche.
La configuration du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire repose sur de nombreuses études du milieu physique et biologique, menées en liaison avec des organismes scientifiques, des bureaux d’études et des associations locales de protection de l’environnement. Ces études ont permis d’identifier les principaux enjeux techniques et environnementaux spécifiques à la zone d’implantation du projet, en particulier ceux liés aux fonds marins, à la qualité des eaux et à la faune dont les oiseaux et mammifères marins.
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, le maître d’ouvrage réalise actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain. Les études nécessaires pour ce dossier sont en cours de réalisation et il est trop tôt pour en connaitre les résultats.
Au regard des résultats de l’étude d’impact qui seront connus d’ici un an, des mesures seront prises pour supprimer, réduire ou compenser les impacts qui auront été identifiés.
Si le projet se réalise, il est prévu de mener des suivis environnementaux afin d’évaluer les effets du parc éolien sur les différentes espèces. Ces suivis, qui seront effectués du début de la construction du parc jusqu’à son démantèlement, permettront d’analyser les effets du projet tout au long de la durée d’exploitation et de comparer la qualité du milieu à celle préexistant à la construction du parc.
Ces suivis porteront alors sur les espèces présentant des enjeux importants, identifiés dans l’étude d’impact du projet sur l’environnement, notamment : oiseaux, chauves-souris, mammifères marins, ressources halieutiques ou espèces et habitats classés Natura 2000.
Si ce projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, les premières éoliennes seront implantées à plus de 12 kilomètres de la côte. Les éoliennes seront alors visibles depuis certains points de la côte, en fonction de la distance d’éloignement du parc et des conditions de luminosité, qui varient selon le moment de la journée et les conditions météorologique.
Le maître d’ouvrage a réalisé plusieurs photomontages pour rendre compte, de la façon la plus réaliste possible, de l’insertion des éoliennes dans le paysage, depuis plusieurs points de la côte, notamment depuis la commune de Batz-sur-Mer. Ces photomontages ont été réalisés selon une méthodologie rigoureuse par le bureau d’études Geophom, qui bénéficie de plus de 10 ans d’expérience de réalisation de simulations de parcs éoliens, à terre comme en mer. Pour s’assurer que les documents produits seront les plus réalistes possibles, les prises de vues ont été faites à différents moments de la journée, dans différentes conditions de luminosité et de visibilité.
Vous pouvez consulter l’ensemble des photomontages réalisés dans le cadre des réunions du débat public actuellement en cours, ainsi que via l’outil de visualisation de ces photomontages sur le site internet du débat public.
Si le parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, les éoliennes les plus proches de la plage de la Bonne Source se situeront à plus de 16,9 kilomètres de celle-ci. En raison de l’éloignement du parc et des bruits déjà présents dans l’environnement (vagues, vent etc.), le bruit des éoliennes ne sera pas perceptible depuis la côte.
Monsieur,
La table sur laquelle les associations et le public pouvaient librement déposer leurs documents a bien été mise en place lors de la réunion de clôture. Elle se trouvait dans le hall d'entrée. Cette table n'était réservée ni aux partisans, ni aux opposants au projet, elle était mise à disposition du public.
Lors de la réunion de clôture, Eolien Maritime France s'est exprimé en tribune en tant que maître d'ouvrage du projet, RTE en tant que maître d'ouvrage d'un aménagement connexe au projet, le raccordement au réseau électrique national. L'Etat est également intervenu en tribune car il est à l'origine des appels d'offres et de la définition de la zone propice. De plus, il organise l'instance de concertation, qui sera à nouveau activée si le projet de poursuit. Outre à ces intervenants en tribune, chaque participant a eu la possibilité, depuis la salle, de s'exprimer sur ce qu’il retenait des échanges qui se sont tenus durant le débat, ainsi que sur l'information et la participation du public après le débat. En l’occurrence, il y a eu 36 interventions depuis la salle (associations environnementales, fédérations sportives, élus, citoyens, etc.), dont 3 de votre part. Les opposants au projet ont pu s'exprimer tout au long du débat : interventions à la tribune et depuis la salle lors des réunions publiques, présence lors de l'atelier d'approfondissement sur les questions environnementales, publication de cahiers d'acteurs et de contributions, interventions sur le site internet par le biais d'avis et de questions.
Le débat a rendu possible, selon nous, l'expression d'une grande diversité d'opinions que nous nous attachons désormais à retranscrire dans notre compte-rendu.
Avec toute ma considération,
Chantal Sayaret,
Présidente de la Commission Particulière du Débat Public.
Le cahier des charges de l’appel d’offres dont est issu ce projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire prévoit que, « conformément à l’article 7 du décret n°2002-1434 du 4 décembre 2002, la remise d’une offre vaut engagement du candidat à respecter les obligations et prescriptions de toute nature figurant dans le présent cahier des charges et à mettre en service l’installation de production dans les conditions de l’appel d’offres ».
A cet égard, si le candidat ne respecte pas ses engagements, l’article 6.16 du cahier des charges prévoit la possibilité de lui retirer le bénéfice de l’appel d’offres ou de lui infliger une sanction pécuniaire pouvant atteindre 100 000 euros.
Si le projet se poursuit, le maître d’ouvrage mettra en œuvre le plan industriel qu’il a présenté, conformément au cahier des charges. Ce plan prévoit notamment la création d’emplois afin de pouvoir mener à bien les différentes opérations nécessaires à l’activité. Le maître d’ouvrage est d’ailleurs tenu par le cahier des charges de réaliser une estimation du volume horaire des emplois mobilisés, laquelle est néanmoins susceptible évoluer.
De plus, conformément à l’article 6.7 du cahier des charges, relatif au développement social, le maître d’ouvrage s’est engagé à réserver 5% des heures travaillées nécessaires à la réalisation de son projet à des personnes éloignées de l’emploi.
A cela s’ajoute l’obligation pour le maître d’ouvrage de transmettre au moins 1 fois par an à la préfecture territorialement compétente les renseignements nécessaires à la mise en œuvre de cet engagement, notamment le profil de(s) la personne(s) concernée(s) justifiant de sa qualification de personne éloignée de l’emploi au moment de son embauche. Il s’agit d’un engagement ferme du maître d’ouvrage, dont le non-respect est susceptible d’entraîner les sanctions précisées plus haut.
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, un site d’assemblage à terre des composants des éoliennes (notamment des tronçons de mâts et de deux pales sur chaque nacelle), sera aménagé sur le port de Saint-Nazaire ou sur celui de Brest afin de limiter les opérations en mer.
Le choix du site dépend de nombreux critères (configuration des ports, type et nombre de navires utilisés pour la construction, évaluation de l’aléa météorologique). Des études sont actuellement en cours de réalisation pour évaluer ces différents aspects. La décision du maître d’ouvrage pourrait être prise d’ici fin 2013.
Concernant le projet d’aménagement de Méan (la vasière et l’embouchure du Brivet), il s’agit d’un projet du Grand Port qui n’a pas de lien avec le site d’assemblage mentionné, lequel se situerait dans une autre zone du port.
Nous avons mené des études géophysiques et géotechniques de la zone prévue pour l’implantation du parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire, pour connaître la nature, la constitution et les propriétés mécaniques du sous-sol, qui sont essentielles dans la conception d’un projet de parc éolien en mer. Une première campagne de sondages géotechniques a été menée à l’été 2011, et trois carottages à 40 mètres de profondeur ont été effectués. Les résultats de cette campagne ont donné des informations sur les caractéristiques du sous-sol marin, en particulier leur dureté. À ce stade des études, la fondation monopieu paraît la plus adaptée.
La zone prévue pour l’implantation du parc éolien de Saint-Nazaire est cependant une zone difficile au regard des conditions de sol et de houle. Ce choix ne pourra être confirmé qu’après une phase d’études plus détaillées, s’appuyant sur de nouvelles campagnes géophysiques et géotechniques qui sont actuellement en cours de réalisation.
Une fois ces résultats obtenus, le dimensionnement de chacune des fondations des éoliennes doit faire l’objet d’études complémentaires. Néanmoins, pour donner un ordre de grandeur, nous pouvons indiquer, qu’à ce stade des études, les monopieux seraient d’environ 7 mètres de diamètre, de 50 à 150 millimètres d’épaisseur et enfoncés à une profondeur moyenne de 25 mètres dans le sous-sol marin.
Pour que le choix technique soit fait dans la plus grande transparence, le maître d’ouvrage s’est engagé lors la réunion de clôture à Saint-Nazaire le 16 juillet 2013 à réaliser un comparatif des avantages et inconvénients entre la solution monopieu et la solution gravitaire.
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, le maître d’ouvrage réalise actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain. Les études spécifiques constitutives de cette étude d’impact sont en cours de réalisation et il est trop tôt pour en connaitre les résultats.
Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord. Ces retours d’expérience montrent que la vie marine se développe au sein des parcs éoliens marins.
De nombreux parcs ont fait l’objet de suivi de colonisation des fondations par la flore et la faune marine : Nysted (Danemark) et Utgrunden (Suède) en Mer Baltique, Horns-Rev (Danemark), Blyth (Angleterre) en mer du Nord et North Hoyle(Angleterre) en mer d’Irlande. Les fondations sont colonisées par diverses espèces. Cet habitat profite au développement de petits crustacés qui alimentent à leur tour des poissons. C’est l’effet récif.
Les effets attendus sont essentiellement liés aux émissions sonores durant la phase d’installation des fondations des éoliennes, et sont de ce fait limités dans l’espace et dans le temps.
Les impacts seront considérés très en amont et des mesures seront mises en place afin de les limiter, comme par exemple la surveillance d’un périmètre étendu autour des travaux permettant de prendre en compte l’éventuelle présence de mammifères marins.
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se poursuit, durant la phase de travaux, les éventuelles interdictions des différentes pratiques de pêche seront arrêtées par le préfet maritime après discussion avec les acteurs concernés et avis de la Grande commission nautique. Elles devraient se limiter à la zone d’implantation prévue pour le projet et ne pas concerner les zones au-delà.
Durant la période d’exploitation, toujours dans l’hypothèse où projet se poursuit, les pratiques maritimes professionnelles et de loisirs susceptibles d’être autorisées au sein de la zone d’implantation envisagée feront l’objet d’une discussion avec les services de l’État et les représentants des usagers de la mer. Elles devraient être approuvées dans le cadre d’une Commission nautique, compétente sur les projets ayant une incidence sur la navigation maritime. Les pratiques finalement autorisées à proximité ou à l’intérieur du parc éolien seraient arrêtées par le préfet maritime de l’Atlantique.
Les retours d’expérience des parcs éoliens en mer existants montrent que certaines activités de plaisance et certains métiers de pêche peuvent y être autorisés.
En France, la Grande Commission nautique, réunie en juin 2007 pour un projet éolien en mer au large de Veulettes-sur-Mer (projet qui a obtenu toutes les autorisations administratives mais dont la construction n’a pas encore démarré), a émis un avis favorable à la navigation de tous les navires de taille inférieure à 30 mètres à l’intérieur du parc. Le procès verbal est disponible à l’adresse suivante :
http://www.shom.fr/fileadmin/data-www/NAU/Commissions_nautiques/eoliennes.pdf
A l’étranger, on peut relever différents cas de figures :
Bonjour,
L'expertise de Monsieur Jean-Marc Vézien sur les photomontages du maître d'ouvrage a été publiée sur le site Internet du débat comme contribution. Vous pouvez la retrouver aux adresses suivantes :
ou
http://www.debatpublic-eolienmer-saint-nazaire.org/espaces-expression/contributions.html
Cordialement
La station balnéaire, citée lors de la réunion qui s’est tenue à La Baule, correspond à la commune de Varde, non loin de la commune d’Esbjerg, toutes deux étant situées dans la zone touristique que constitue la pointe Ouest du Danemark. Les exploitants des parcs éoliens de Horns Rev 1 et 2 ont participé à l’aménagement d’une exposition sur l’éolien en mer et sur la construction des parcs, en partenariat avec l’office du tourisme de Varde et VisitWestDenmark.
La présence du parc éolien et l’aménagement de cette exposition ont eu des retombées positives sur la fréquentation touristique de l’ensemble de la région.
Comme nous l’avons déjà indiqué, conformément aux dispositions du code de l’environnement, nous réalisons actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain, pour connaitre précisément les impacts du parc éolien, si celui-ci se réalise, sur le milieu. Les oiseaux font partie du périmètre de cette étude. Les études spécifiques constitutives de cette étude d’impact sont en cours de réalisation et les résultats sont attendus pour le printemps 2014.
Ces résultats permettront de définir ce qu’est l’état initial de la zone envisagée pour l’implantation du parc éolien. Cette démarche est conforme aux dispositions de l’article R122-5 du code de l’environnement, relatives à l’étude d’impact sur l’environnement.
En fonction des effets qui seront identifiés, des mesures seront déterminées au cas par cas. Pour chacun de ces effets, nous étudierons, s’il est possible de le supprimer ou de le réduire. S’il n’est possible ni de le supprimer, ni de le réduire, alors des mesures de compensation seront envisagées et déterminées de façon strictement proportionnée à l’effet du projet sur l’environnement. Nous disposons pour le moment des résultats de la quasi-totalité des expertises nécessaires à la définition de l’état initial du site envisagé pour l’implantation des éoliennes. Cependant, nous n’avons pas les résultats définitifs qui permettent d’évaluer les impacts, et ne pouvons par conséquent pas formuler à ce stade de propositions de mesures compensatoires. Celles-ci figureront dans l’étude d’impact complète du projet sur l’environnement, qui sera transmise aux services de l’État dans le cadre des procédures administratives de demande d’autorisations.
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, le maître d’ouvrage réalise actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain.
Ces études étant en cours de réalisation, il est trop tôt pour en connaitre les résultats. Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord. Ces retours d’expérience montrent que la vie marine se développe au sein des parcs éoliens marins.
Les principaux enseignements sont les suivants :
Concernant les oiseaux marins, le principal effet observé dans les parcs éoliens en mer d’Europe du Nord est l’évitement des éoliennes ou du parc par les oiseaux migrateurs. Plusieurs études montrent que la majorité des oiseaux évite les parcs, minimisant ainsi les risques de collision.
Au Danemark, les effets du parc éolien de Horn Rev sur l’avifaune migratrice ont été étudiés par radar et observations visuelles. Les échos radar enregistrés en période pré- et post-nuptiales ont montré que les oiseaux approchant du parc éolien modifient clairement leur trajectoire quand ils arrivent à environ 400 mètres de celui-ci. Même si une partie des oiseaux traverse le parc en volant entre les alignements de turbines, l’essentiel des échos radars a été enregistré à l’extérieur du parc éolien. Moins de 1 % des oiseaux en cours de migration choisissent leur route à l’intérieur du parc. Le passage au-dessus des éoliennes serait encore plus rare.
Concernant le lien avec l’électricité d’origine nucléaire, ce projet résulte d’un premier appel d’offres lancé par l’Etat en 2011, portant sur 3 000 mégawatts éoliens en mer, qui s’inscrit lui-même dans la politique énergétique nationale visant à atteindre 6 000 mégawatts éoliens en mer à l’horizon 2020. Les parts respectives de l’éolien en mer et du nucléaire dans le bouquet énergétique, au-delà de cette période, ont fait l’objet d’un débat national sur la transition énergétique qui vient de s’achever et qui donnera lieu à des propositions du Gouvernement dans un projet de loi de programmation, prévu à l’automne 2013.
Nous ne pouvons pas donner d’information relative au prix auquel sera vendue l’électricité, si ce projet se poursuit. En effet, les dossiers de candidature soumis par les candidats à l’appel d’offres de l’État constituent des documents de nature privée et confidentielle.
Cependant, pour donner un ordre de grandeur, sur la base des informations fournies par la Commission de régulation de l’énergie (CRE), le prix moyen d’un mégawattheure éolien produit par l’ensemble des quatre projets retenus à l’appel d’offres se situerait à hauteur de 226,5 euros au prix 2020. Le Rapport du Sénat du 11 juillet 2012 [1] sur le coût réel de l’électricité indique que ce prix équivaut à 202 euros par mégawattheure aux conditions économiques de 2011.
Selon le Ministère de l’Écologie, la production d’un parc éolien en mer de 6 000 mégawatts, objectif que la France s’est fixé à l’horizon 2020, représentera 3,5 % de la consommation française d’électricité à cette échéance. Le coût correspondant à la réalisation de cet objectif est estimé à environ 25 euros par ménage et par an.
Il est à noter que les effets mécaniques des tremblements de terre sur les éoliennes en mer sont inférieurs à ceux résultant de phénomènes climatiques extrêmes. Les éoliennes seraient donc capables de résister à des tremblements de terre.
[1] Ce rapport est disponible à cette adresse : http://www.senat.fr/notice-rapport/2011/r11-667-1-notice.html
Les câbles électriques doivent être protégés pour garantir leur intégrité contre les agressions potentielles (engins de pêche, ancres, courants…) et pour assurer la sécurité des usagers de la mer. Il existe plusieurs moyens de protéger les câbles sous-marins tels que l’ensouillage (correspondant à la pose en tranchée dans le sol marin) ou la pose de protections mécaniques (recouvrement des câbles par des roches ou des matelas constitués d’éléments en béton articulés). Dans tous les cas, les modalités de pose et de protection des câbles devront permettre d’assurer la sécurité des installations et des usagers de la mer tout au long de la vie du parc.
En ce qui concerne les opérations de dragage, la zone retenue pour le projet est couverte à plus de 90% par de la roche et l’agitation et les courants marins présents sur le secteur empêchent les sédiments de s’y poser. Les éoliennes étant espacées entre elles d’un kilomètre, il ne devrait pas y avoir d’effet cumulé d’éventuels dépôts sédimentaires au pied des fondations. Le dragage de la zone du projet durant la période d’exploitation du parc éolien en mer ne devrait donc pas être nécessaire.
Il n’est pas envisagé d’installer des hydroliennes dans la zone prévue pour l’installation du parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire, pour différentes raisons.
Tout d’abord, l’implantation d’hydroliennes (turbines utilisant les courants marins pour produire de l’électricité) nécessite de disposer de sites bénéficiant de courants marins particulièrement puissants. La France dispose d’un potentiel important de développement pour l’ensemble des énergies marines renouvelables et de l’énergie hydrolienne en particulier, mais les sites adaptés à l’hydrolien sont peu nombreux. C’est le cas du raz Blanchard, site disposant du plus grand potentiel, le raz Barfleur ou encore le passage du Fromveur. Le site prévu pour le projet éolien en mer au large de Saint-Nazaire ne bénéficie pas d’un courant permettant un fonctionnement efficace d’hydroliennes.
Ensuite, les énergies marines renouvelables telles que l’énergie hydrolienne, issue des courants océaniques, l’énergie houlomotrice, issue des mouvements de la houle, etc. sont encore au stade de la recherche et développement et doivent être soutenues afin de pouvoir être exploitées à plus grande échelle au cours des prochaines années. Nous travaillons au développement de ces technologies mais ne sommes pas en mesure d’installer dès maintenant des fermes commerciales.
Le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire s’inscrit dans le cadre du premier appel d’offres éolien en mer, à l’issue duquel la société Eolien Maritime France a été désignée lauréate. Le choix de la zone d’implantation du par éolien en mer au large de Saint-Nazaire résulte d’un travail de concertation et de planification mené par le préfet de Région en 2009-2010.
En mars 2009, le Gouvernement a demandé aux préfets des régions Bretagne, Pays de la Loire, Haute-Normandie, Aquitaine et Provence-Alpes Côtes d’Azur, de mettre en place, pour chaque façade maritime (Manche /mer du Nord, Atlantique et Méditerranée), une « instance de concertation et de planification ». Les travaux de ces instances de concertation ont conduit l’État à identifier des zones propices au développement de l’éolien en mer au regard d’enjeux techniques, réglementaires, environnementaux et socio-économiques. C’est à partir des résultats de ce processus que cinq zones ont été retenues par l’État pour l’appel d’offres lancé en juillet 2011, parmi lesquelles la zone du Banc de Guérande.
Ces zones ont été désignées comme « les plus propices » au développement de l’éolien en mer [1], en fonction de plusieurs contraintes : pêche, paysage, navigation maritime, profondeur, etc. L’État a donc considéré cette zone comme un choix équilibré en fonction de ces différentes contraintes.
De plus, le cahier des charges de l’appel d’offres indique que la remise d’une offre vaut engagement du maître d’ouvrage. Si le maître d’ouvrage ne respectait pas ses engagements, il pourrait se voir appliquer des sanctions pécuniaires, mais aussi le retrait ou la suspension de l’autorisation d’exploiter.
Complément de réponse CPDP, le 23/7/2013:
Nous avions tranmis à l'Etat une synthèse des questions posées par le public sur la définition de la zone propice et les éventuelles possibilités de la déplacer (voir le courrier du 5 juin 2013). Nous vous invitons à consulter la réponse que vous pouvez consulter à l'adresse suivante:
http://www.debatpublic-eolienmer-saint-nazaire.org/imgs/sqr/courrier-prefecture.pd
Si ce projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire se réalise, la fabrication des éoliennes sera réalisée dans les usines Alstom qui doivent être créées : deux à Cherbourg pour les pales et les mâts, et deux à Saint-Nazaire pour les génératrices et les nacelles. L’ensemble de ces activités devrait contribuer à la création d’une filière industrielle française de l’éolien en mer et générer environ 5 000 emplois pérennes dont 1 000 directs et 4 000 liés aux besoins de sous-traitance, se répartissant à égalité entre Saint-Nazaire et Cherbourg. Les chiffres relatifs aux emplois de fabrication des éoliennes reposent sur des estimations d’Alstom, groupe industriel qui dispose d’une expérience industrielle de plusieurs décennies.
De plus, si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se poursuit, le chantier de construction devrait mobiliser 400 emplois, pendant environ 4 ans entre 2016 et 2020, dont 200 pour la fabrication des fondations et 200 pour l’assemblage des éoliennes et leur installation en mer. Enfin, les activités d’exploitation et de maintenance nécessiteront à partir de 2018, l’embauche d’une centaine de personnes, pour des emplois qui perdureront sur l’ensemble de la période d’exploitation du parc éolien prévue, soit de l’ordre de 25 ans.
Pour favoriser l’insertion, nous nous sommes engagés, avec notre partenaire Alstom, à confier 5% en moyenne du volume d’heures travaillées aux personnes éloignées de l’emploi. Pour cela, une clause sociale sera intégrée dans les marchés d’exécution de prestations passés avec les entreprises sous-traitantes. De plus, au fil de l’avancement du projet, l’opportunité de réaliser des « emplois d’avenir » ou des « contrats de génération » sera étudiée et privilégiée, en cohérence avec la politique de recrutement des différents partenaires du projet, et selon l’évolution éventuelle de ces dispositifs dans le temps.
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se poursuit, les éoliennes les plus proches seront implantées à 12 kilomètres de la côte. Les éoliennes seraient alors visibles depuis certains points de la côte, en fonction de la distance d’éloignement du parc et des conditions de luminosité (qui varient selon le moment de la journée et des conditions météorologiques).
Le maître d’ouvrage a réalisé plusieurs photomontages pour rendre compte, de la façon la plus réaliste possible, de l’insertion des éoliennes dans le paysage, depuis plusieurs points de la côte. Ces photomontages ont été réalisés selon une méthodologie rigoureuse par le bureau d’études Geophom, qui bénéficie de plus de 10 ans d’expérience de réalisation de simulations de parcs éoliens, à terre comme en mer. Pour s’assurer que les documents produits seront les plus réalistes possibles, les prises de vues ont été faites à différents moments de la journée, dans différentes conditions de luminosité et de visibilité.
Vous pouvez consulter l’ensemble des photomontages réalisés dans le cadre des réunions du débat public actuellement en cours, ainsi qu’à partir de l’outil de visualisation de ces photomontages sur le site internet du débat public.
Vous trouverez à cette adresse l’ensemble des photomontages qui ont été réalisés à ce jour :
http://geophom.fr/photomontages-parceolienenmerdestnazaire/carte.html
et à cette adresse, celui de la vue depuis Piriac-sur-Mer :
http://geophom.fr/photomontages-parceolienenmerdestnazaire/01.html
Complément de la CPDP, le 23/7/2013:
Dans le cadre du débat public, des participants ont demandé que des simulations de l'impact visuel des éoliennes soient réalisées par un organisme indépendant du porteur de projet. La Commission nationale du débat public a décidé de faire procéder à ces frais à de telles simulations dans le cadre d'une expertise complémentaire (art. 121-9 du code de l'environnement). Des simulations visuelles du projet de parc éolien ont donc été réalisées et sont disponibles sur le site internet du débat public à l'adresse suivante: ../PROJET/L_EXPERTISE_COMPLEMENTAIRE_DE_L.HTM
Les installations éoliennes en mer et nucléaires sont des moyens de production d’électricité complémentaires du mix énergétique national. Leurs caractéristiques techniques et économiques sont sensiblement différentes. Les différents éléments à prendre en considération pour évaluer leur rentabilité sont également difficilement comparables.
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se poursuit, l’électricité produite sera vendue pendant 20 ans à EDF qui à l’obligation de l’acheter dans le cadre de ses missions de service public. Son prix est l’une des composantes de la proposition du maître d’ouvrage en réponse à l’appel d’offres lancé par l’État, sur laquelle a été faite la sélection. Les hypothèses économiques et les déterminants ayant abouti à ce prix ont été communiqués à la Commission de régulation de l’énergie (CRE, autorité administrative indépendante en charge de veiller à la régulation des marchés de l’électricité et du gaz), qui a analysé les réponses des candidats à l’appel d’offres. Celle-ci a jugé le niveau de prix, et par conséquent le taux de rentabilité, acceptables.
L’électricité produite par une centrale nucléaire ne bénéficie pas de l’obligation d’achat, mais est vendue sur le marché de gros de l’électricité. Le prix de cette électricité, éminemment variable, résulte des conditions de marché, et s’établit sur la base des moyens de production, de caractéristiques et de technologies différentes, en compétition. Ce prix est notamment fonction du prix des énergies fossiles, charbon et gaz naturel. Il est donc difficile de comparer la rentabilité des deux filières qui reposent sur des fondamentaux très différents.
Concernant le prix d’achat de l’électricité qui sera produite par le parc éolien, un ordre de grandeur peut être donné sur la base des informations fournies par le Rapport du Sénat du 11 juillet 2012 [1] sur le coût réel de l’électricité qui indique que le prix moyen d’un mégawattheure éolien produit par l’ensemble des quatre projets retenus à l’issue du premier appel d’offres équivaut à 202 euros par mégawattheure aux conditions économiques de 2011.
A titre de comparaison, selon le rapport du Sénat sur le coût de l’électricité reprenant les estimations de la Cour des comptes [2], le prix moyen d’un mégawattheure du parc nucléaire français en exploitation est de l’ordre de 49,5 euros en 2010, et 54,2 euros par mégawattheure sur la période 2011-2025, voire 90 euros par mégawattheure si l’on prend en compte les coûts de l’EPR.
[1] Ce rapport est disponible à cette adresse : http://www.senat.fr/notice-rapport/2011/r11-667-1-notice.html
[2] Ce rapport est disponible à l’adresse : http://www.senat.fr/rap/r11-667-1/r11-667-11.pdf
Si le projet se réalise, les éoliennes du parc éolien de Saint-Nazaire seront visibles depuis certains points de la côte, en fonction de l’éloignement du parc et des conditions de luminosité (qui varient selon le moment de la journée et les conditions météorologiques).
Nous avons fait réaliser 21 photomontages pour rendre compte, de la façon la plus réaliste possible, de l’insertion des éoliennes dans le paysage, depuis Préfailles jusqu’à Piriac-sur-Mer, en passant par Noirmoutier et Belle-Île. Nous vous invitons à consulter l’ensemble des photomontages dans les salles des réunions publiques.
Ces photomontages ont été réalisés selon une méthodologie rigoureuse, par le bureau d’études Geophom, qui bénéficie de plus de 10 ans d’expérience de réalisation de simulations de parcs éoliens. Pour s’assurer que les documents produits seront les plus réalistes possibles, les prises de vues ont été faites à différents moments de la journée, dans différentes conditions de luminosité et de visibilité.
Ces photomontages sont disponibles à cette adresse :
http://geophom.fr/photomontages-parceolienenmerdestnazaire
ou
../../PROJET/DOSSIER_MO.HTM.
Le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire s’inscrit dans le cadre de la politique nationale de développement des énergies renouvelables. Il est issu d’un premier appel d’offres national lancé en juillet 2011. L’État vise, par cet appel d’offres et le second actuellement en cours, à contribuer à l’objectif, que la France s’est fixé, d’atteindre 23% d’énergies renouvelables dans la consommation d’énergie finale en 2020.
Le montant de l’investissement du projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire est estimé à environ deux milliards d’euros. Ce montant comprend les coûts de développement, d’études, de construction (dont ceux des fournitures, de l’assemblage, des tests, de l’installation en mer, de la mise en service ainsi que les coûts des assurances correspondants) et ceux des opérations de démantèlement. Il inclut également l’investissement lié aux ouvrages de raccordement du parc éolien au réseau public d’électricité, réalisés par le gestionnaire du réseau public de transport d’électricité (RTE).
Ensuite, si le projet se réalise, les coûts d’exploitation et de maintenance du parc avoisineront 60 millions d’euros par an. La durée d’exploitation prévue est de 25 ans. Ces coûts correspondent en grande partie aux coûts de maintenance du parc éolien, c’est à dire l’achat de pièces de rechange et les frais logistiques d’accès au parc éolien en mer, aux dépenses d’exploitation (supervision et gestion administrative du parc), aux coûts de télécommunication et d’équipements informatiques et aux frais d’assurances.
Concernant le prix d’achat de l’électricité qui sera produite, si ce projet se poursuit, un ordre de grandeur peut être donné sur la base des informations fournies par le Rapport du Sénat du 11 juillet 2012 [1]sur le coût réel de l’électricité qui indique que le prix moyen d’un mégawattheure éolien produit par l’ensemble des quatre projets retenus à l’issue du premier appel d’offres est de 202 euros par mégawattheure aux conditions économiques de 2011.
Selon le Ministère de l’Écologie [2], la production de 6 000 mégawatts éoliens en mer, objectif de la politique énergétique nationale à l’horizon 2020, représentera 3,5% de la consommation française d’électricité à cette échéance.
[1]Ce rapport est disponible à cette adresse : http://www.senat.fr/notice-rapport/2011/r11-667-1-notice.html
Complément de la CPDP, le 23/7/2013:
Dans le cadre du débat public, des participants ont demandé que des simulations de l'impact visuel des éoliennes soient réalisées par un organisme indépendant du porteur de projet. La Commission nationale du débat public a décidé de faire procéder à ces frais à de telles simulations dans le cadre d'une expertise complémentaire (art. 121-9 du code de l'environnement). Des simulations visuelles du projet de parc éolien ont donc été réalisées et sont disponibles sur le site internet du débat public à l'adresse suivante: ../PROJET/L_EXPERTISE_COMPLEMENTAIRE_DE_L.HTM
Sur les activités de pêche
Le choix de cette zone dans l’appel d’offres lancé par l’État en 2011 résulte d’un exercice de concertation mené par façade maritime par l’État, auquel de nombreuses institutions ont été associées, parmi lesquelles les représentants de la pêche professionnelle et du nautisme.
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se poursuit, les pratiques maritimes professionnelles et de loisirs susceptibles d’être autorisées au sein de la zone d’implantation envisagée feront l’objet d’une discussion avec les services de l’État et les représentants des usagers de la mer. Elles devront être approuvées dans le cadre d’une Commission nautique, compétente sur les projets ayant une incidence sur la navigation maritime. Les pratiques finalement autorisées à proximité ou à l’intérieur du parc éolien devront être arrêtées par le préfet maritime de l’Atlantique.
Les retours d’expérience des parcs éoliens en mer existants montrent que certaines activités de plaisance et certains métiers de pêche peuvent y être autorisés.
Il est également important de souligner que le Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins des Pays de la Loire et le maître d’ouvrage ont signé en décembre 2011 une convention par laquelle ils indiquent « leur souhait de poursuivre leur travail en commun pour permettre le développement du parc de Saint-Nazaire dans le respect des activités de pêches, durant toute la vie du projet ».
Sur l’impact sur la ressource halieutique
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, le maître d’ouvrage réalise actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain.
Les études nécessaires pour ce dossier sont en cours de réalisation et il est trop tôt pour en connaitre les résultats. Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord.
Ces retours d’expérience montrent que la vie marine se développe au sein des parcs éoliens marins. De nombreux parcs ont fait l’objet de suivi de colonisation des fondations par la flore et la faune marine : Nysted (Danemark) et Utgrunden (Suède) en Mer Baltique, Horns-Rev (Danemark), Blyth (Angleterre) en mer du Nord et North Hoyle(Angleterre) en mer d’Irlande. Les fondations sont colonisées par diverses espèces. Cet habitat profite au développement de petits crustacés qui alimentent à leur tour des poissons. C’est l’effet récif.
Nous pouvons ajouter que des mesures ont été prises lors de la conception de ce projet afin de préserver certaines zones de pêche. En effet, d’une part, la zone prévue pour l’implantation du projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se situe à l’écart des zones de pêche les plus fréquentées par les pêcheurs. D’autres part, la conception du parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire prévoit un espacement des éoliennes de l’ordre de d’un kilomètre, pour favoriser autant que possible les pratiques de navigation au sein de la zone du parc éolien.
Si ce parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, les impacts attendus seront essentiellement liés aux émissions sonores durant la phase d’installation des fondations des éoliennes. Les bruits localisés et temporaires pourraient en effet perturber les poissons, mollusques, coquillages et crustacés.
Les retours d’expérience de parcs éoliens en mer déjà construits montrent que si la présence des espèces peut décroître temporairement durant cette phase d’installation, elles reviennent ensuite coloniser la zone du projet.
Sur la visibilité des éoliennes depuis la côte
Si le projet se réalise, les éoliennes du parc éolien de Saint-Nazaire seront visibles depuis certains points de la côte, en fonction de l’éloignement du parc et des conditions de luminosité (qui varient selon le moment de la journée et les conditions météorologiques).
Nous avons fait réaliser 21 photomontages pour rendre compte, de la façon la plus réaliste possible, de l’insertion des éoliennes dans le paysage, depuis Préfailles jusqu’à Piriac-sur-Mer, en passant par Noirmoutier et Belle-Île. Nous vous invitons à consulter l’ensemble des photomontages dans les salles des réunions publiques.
Ces photomontages ont été réalisés selon une méthodologie rigoureuse, par le bureau d’études Geophom, qui bénéficie de plus de 10 ans d’expérience de réalisation de simulations de parcs éoliens. Pour s’assurer que les documents produits seront les plus réalistes possibles, les prises de vues ont été faites à différents moments de la journée, dans différentes conditions de luminosité et de visibilité.
Ces photomontages sont disponibles à cette adresse :
http://geophom.fr/photomontages-parceolienenmerdestnazaire
ou
La configuration du projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire prévoit la répartition de 80 éoliennes au sein de 7 lignes espacées d’environ un kilomètre. Au sein de ces lignes, un espacement entre les éoliennes d’un kilomètre environ est également prévu. Cet espacement permet :
Concernant l’extension éventuelle de ce projet de parc éolien
Ce projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire s’inscrit dans le cadre d’un appel d’offres de l’État sur des zones spécifiques, déterminées par l’État à l’issue d’un processus de concertation mené en 2009-2010, qui visait à déterminer pour chaque façade maritime, des zones de moindre contrainte, favorables au développement de l’énergie éolienne. Ce processus a tenu compte des recommandations des différents usagers de la mer et en particulier des professionnels de la pêche et a donné lieu au lancement de l’appel d’offres en 2011.
Selon le cahier des charges de l’appel d’offres de l’État, les projets soumis pour le parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire devaient être d’une puissance comprise entre 420 et 750 mégawatts au sein d’une zone de 78 km² de superficie.
Nous souhaitons mener à bien ce projet de parc éolien et qu’il soit accepté par les acteurs du territoire. Nous avons ainsi choisi de proposer un projet de 480 mégawatts comprenant 80 éoliennes de grande puissance unitaire, afin de limiter le nombre total d’éoliennes et par conséquent l’emprise sur le domaine public maritime.
Pour l’ensemble de ces raisons, nous n’envisageons donc pas d’augmenter sa taille, qui occuperait une partie plus importante du domaine public maritime.
Concernant le raccordement du parc éolien
L’article 4 du Décret n° 2012-533 du 20 avril 2012 relatif aux schémas régionaux de raccordement au réseau des énergies renouvelables, prévus par l’article L. 321-7 du code de l’énergie, prévoit que « le schéma régional de raccordement au réseau des énergies renouvelables comporte, le cas échéant, un volet particulier pour le raccordement des installations de production situées en mer ».
Comme le prévoit le cahier des charges de l’appel d’offres à l’issue duquel a été sélectionné le projet, le gestionnaire du Réseau de transport d’électricité (RTE) assurera la réalisation de l’ensemble des études et travaux nécessaires à la construction des ouvrages de raccordement à partir du poste électrique en mer jusqu’au réseau public de transport d’électricité. RTE assurera également l’exploitation et la maintenance de ces installations.
Les coûts d’études et de réalisation des ouvrages de raccordement du parc éolien au réseau public d’électricité sont à la charge exclusive du maître d’ouvrage du parc éolien et sont intégrés dans le montant global de l’investissement servant au calcul du prix d’achat de l’électricité par EDF.
Dès l’origine de ce projet, le maître d’ouvrage a mené un travail d’intégration de ce projet dans son environnement naturel et de nombreux échanges ont été menés avec les acteurs du territoire pour concevoir un projet intégré au paysage. Il a ainsi recherché une intégration des éoliennes en cohérence avec le territoire d’implantation. Lors de la conception de son projet, le maître d’ouvrage s’est efforcé, par l’utilisation d’un nombre réduit d’éoliennes de grande puissance unitaire (6 mégawatts) et par un travail sur les alignements d’éoliennes , de limiter l’emprise visuelle du parc sur la ligne d’horizon.
En effet, selon le cahier des charges de l’appel d’offres gouvernemental, les projets soumis devaient être d’une puissance comprise entre 420 et 750 mégawatts au sein d’une zone de 78 km² de superficie. Le projet proposé par le maître d’ouvrage comprend 80 éoliennes Alstom Haliade de 6 mégawatts, pour une puissance totale de 480 mégawatts, inférieure de 36 % au maximum prévu par l’État : la densité des machines s’en trouve ainsi limitée, ce qui contribue au respect des usages de la mer, de la sécurité maritime, de l’environnement et du paysage.
Si ce projet se réalise, les éoliennes les plus proches de la côte seront implantées de 12 à 22 kilomètres de la côte. Les éoliennes seront alors visibles depuis certains points de la côte, en fonction de la distance d’éloignement du parc et des conditions de luminosité (qui varient selon le moment de la journée et les conditions météorologiques).
Le maître d’ouvrage a réalisé plusieurs photomontages pour rendre compte, de la façon la plus réaliste possible, de l’insertion des éoliennes dans le paysage, depuis plusieurs points de la côte, notamment depuis la commune de Batz-sur-Mer. Ces photomontages ont été réalisés selon une méthodologie rigoureuse par le bureau d’études Geophom, qui bénéficie de plus de 10 ans d’expérience de réalisation de simulations de parcs éoliens, à terre comme en mer. Pour s’assurer que les documents produits seront les plus réalistes possibles, les prises de vues ont été faites à différents moments de la journée, dans différentes conditions de luminosité et de visibilité.
Les photomontages ont été réalisés depuis différents points de vue : de Belle-Ile-en-Mer à Noirmoutier. Pour s’assurer que les documents produits seront les plus réalistes possibles, les prises de vues ont été faites à différents moments de la journée, dans différentes conditions de luminosité et de visibilité. Ils sont disponibles à chaque réunion prévue dans le cadre du débat public et sur le site internet du débat public.
Vous pouvez consulter l’ensemble des photomontages réalisés dans le cadre des réunions du débat public actuellement en cours, ainsi que via l’outil de visualisation de ces photomontages sur le site internet du débat public: ../../PROJET/DOSSIER_MO.HTM.
Complément de la CPDP, le 23/7/2013:
Dans le cadre du débat public, des participants ont demandé que des simulations de l'impact visuel des éoliennes soient réalisées par un organisme indépendant du porteur de projet. La Commission nationale du débat public a décidé de faire procéder à ces frais à de telles simulations dans le cadre d'une expertise complémentaire (art. 121-9 du code de l'environnement). Des simulations visuelles du projet de parc éolien ont donc été réalisées et sont disponibles sur le site internet du débat public à l'adresse suivante: ../PROJET/L_EXPERTISE_COMPLEMENTAIRE_DE_L.HTM
Ce projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire s’inscrit dans le cadre d’un appel d’offres de l’État sur des zones spécifiques, déterminées par l’État à l’issue d’un processus de concertation mené en 2009-2010, qui visait à déterminer pour chaque façade maritime, des zones de moindre contrainte favorables au développement de l’énergie éolienne. Ce processus a tenu compte des recommandations des différents usagers de la mer et en particulier des professionnels de la pêche et a donné lieu au lancement de l’appel d’offres en 2011.
Selon le cahier des charges de l’appel d’offres de l’État, les projets soumis pour le parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire devaient être d’une puissance comprise entre 420 et 750 mégawatts au sein d’une zone d’une superficie de 78 km².
Nous souhaitons mener à bien ce projet de parc éolien et qu’il soit accepté par les acteurs du territoire. Nous avons ainsi choisi de proposer un projet de 480 mégawatts comprenant 80 éoliennes de grande puissance, afin de limiter le nombre total d’éoliennes et par conséquent l’emprise sur le domaine public maritime.
Pour l’ensemble de ces raisons, nous n’envisageons donc pas d’augmenter sa taille, qui occuperait une partie plus importante du domaine public maritime.
Le maître d’ouvrage a cherché, dès l’origine, à élaborer un projet intégré dans son environnement naturel et humain. De nombreux échanges ont été organisés avec les acteurs du territoire, notamment sur les aspects relatifs à l’intégration paysagère. Le parti pris de conception a été de réduire le nombre d’éoliennes en choisissant une éolienne de grande puissance unitaire (6 mégawatts), limitant l’emprise visuelle du parc sur la ligne d’horizon.
Si le projet se réalise, les éoliennes les plus proches seront implantées à 12 kilomètres de la côte. Les éoliennes seraient alors visibles depuis certains points de la côte, en fonction de la distance d’éloignement du parc et des conditions de luminosité (qui varient selon le moment de la journée et des conditions météorologiques).
Le maître d’ouvrage a réalisé plusieurs photomontages pour rendre compte, de la façon la plus réaliste possible, de l’insertion des éoliennes dans le paysage, depuis plusieurs points de la côte. Ces photomontages ont été réalisés selon une méthodologie rigoureuse par le bureau d’études Geophom, qui bénéficie de plus de 10 ans d’expérience de réalisation de simulations de parcs éoliens, à terre comme en mer. Pour s’assurer que les documents produits seront les plus réalistes possibles, les prises de vues ont été faites à différents moments de la journée, dans différentes conditions de luminosité et de visibilité.
Vous pouvez consulter l’ensemble des photomontages réalisés dans le cadre des réunions du débat public, ainsi qu’à partir de l’outil de visualisation de ces photomontages sur le site internet du débat public : ../../PROJET/DOSSIER_MO.HTM
Complément de la CPDP, le 23/7/2013:
Dans le cadre du débat public, des participants ont demandé que des simulations de l'impact visuel des éoliennes soient réalisées par un organisme indépendant du porteur de projet. La Commission nationale du débat public a décidé de faire procéder à ces frais à de telles simulations dans le cadre d'une expertise complémentaire (art. 121-9 du code de l'environnement). Des simulations visuelles du projet de parc éolien ont donc été réalisées et sont disponibles sur le site internet du débat public à l'adresse suivante: ../PROJET/L_EXPERTISE_COMPLEMENTAIRE_DE_L.HTM
Le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire s’inscrit dans le cadre d’un appel d’offres de l’État, lancé en juillet 2011, sur cinq zones, dont celle du Banc de Guérande.
Le choix de cette zone résulte d’un travail de concertation et de planification mené par façade maritime par les préfets de région. En effet, en mars 2009, le Gouvernement a demandé aux préfets des régions Bretagne, Pays de la Loire, Haute-Normandie, Aquitaine et Provence-Alpes Côtes d’Azur, de mettre en place, pour chaque façade maritime, une « instance de concertation et de planification », pour identifier des « zones propices au développement de l’éolien en mer ».
Les travaux de ces instances de concertation ont conduit l’État à retenir cinq zones, au regard d’enjeux techniques, réglementaires, environnementaux et socio-économiques. Une attention particulière a été portée au respect des activités liées à la pêche professionnelle et au tourisme. A la suite de ce processus, l’État a lancé en juillet 2011 un premier appel d’offres sur ces cinq zones.
Par ailleurs, ce projet avait fait, depuis 2008, l’objet de nombreuses réunions de travail avec les acteurs du territoire directement concernés pour identifier les enjeux majeurs du territoire et recueillir les premières recommandations pour la conception d’un parc éolien sur le Banc de Guérande. Les échanges avec les professionnels de la mer ont revêtu une importance particulière. Les pêcheurs ont notamment été étroitement associés au choix de la zone d’implantation du projet puis à l’emplacement des éoliennes au sein de celle-ci, afin de prendre en compte leurs pratiques de pêche.
Ce travail en commun a donné lieu à la signature d’une convention en 2011 entre le maître d’ouvrage et le Comité Régional des Pêches de Pays de la Loire visant à poursuivre la concertation, du développement du projet jusqu’à la fin de l’exploitation du parc éolien.
Une zone de moindre contrainte pour la pêche a été identifiée, à l’écart des zones d’importance pour cette activité. La définition précise de son périmètre, affinée au fur et à mesure des échanges avec les représentants de la pêche professionnelle, a été retenue dans le cadre de l’appel d’offres de l’État. De plus, suivant les recommandations émises par les représentants de la pêche professionnelle, le maître d’ouvrage a choisi d’espacer les éoliennes d’un kilomètre entre elles, et d’ensouiller les câbles électriques (c’est-à-dire les enfouir dans le fond marin), lorsque cela sera possible, pour éviter qu’ils ne soient accrochés par une ancre ou un engin de pêche.
L’ensemble de ces mesures de conception ont permis d’envisager un projet dans le cadre duquel les activités de pêche peuvent s’intégrer.
Vous pouvez également consulter les archives de la réunion du débat public du mardi 11 juin 2013, qui s’est tenue à la Turballe, lors de laquelle le président du Comité régional des pêches et des élevages marins s’est exprimé sur ce projet de parc éolien en mer :
En introduction, nous rappelons que plusieurs photomontages ont été réalisés depuis une vingtaine de points de vue répartis sur la côte, et en particulier depuis la côte sauvage sur les communes du Croisic (La Vigie Romaine), de Batz-sur-mer (Pointe de Casse-Cailloux, Tour Saint-Guénolé, Pointe du Diable) et du Pouliguen (Pointe de Pierre-Plate, Pointe de Penchâteau). Ces photomontages sont consultables lors des réunions publiques et visualisables sur le site internet du débat public à l'adresse suivante: ../../PROJET/DOSSIER_MO.HTM
Ces photomontages ont été réalisés selon une méthodologie rigoureuse par le bureau d’études Geophom, qui bénéficie de plus de 10 ans d’expérience de réalisation de simulations de parcs éoliens. Pour s’assurer que les documents produits seront les plus réalistes possibles, les prises de vues ont été faites à différents moments de la journée, dans différentes conditions de luminosité et de visibilité.
La hauteur apparente des éoliennes sur les photomontages se détermine par une simple règle de 3. Reprenant l’exemple que vous citez, sur le photomontage n° 6 de Pointe de Pierre-Plate, entre le phare de la Banche, situé à 9,45 kilomètres de l’observateur, et l’éolienne directement à sa droite, située à 12,45 kilomètres de l’observateur, il faut appliquer un coefficient de 9,45/12,95 soit 73 % pour comparer les hauteurs. Considérant une hauteur par rapport au niveau de l’eau de 30 mètres pour le phare de la Banche (à distinguer des 22 mètres de hauteur du phare proprement dit) et de 105,5 mètres pour le moyeu du rotor de l’éolienne, les hauteurs apparentes seront dans un rapport de 2,6. Il est à noter que la méthodologie mise en œuvre par la société ayant réalisé les photomontages a fait l’objet d’une contre-expertise par un chercheur du CNRS, lequel a confirmé le respect des règles de l’art et la sincérité de leur réalisation.
Le maître d’ouvrage a cherché à élaborer un projet intégré dans son environnement naturel et humain. De nombreux échanges ont été organisés avec les acteurs du territoire, notamment sur les aspects relatifs à l’intégration paysagère. Le parti pris de conception a été de réduire le nombre d’éoliennes en choisissant une éolienne de grande puissance unitaire (6 mégawatts), limitant l’emprise visuelle du parc sur la ligne d’horizon.
Afin d’évaluer plus précisément les effets potentiels du projet sur le tourisme ou la fréquentation des sites, le maître d’ouvrage fait actuellement réaliser par un bureau d’études externe une étude socio-économique. Cette étude est réalisée en concertation avec les acteurs de l’économie et du tourisme : chambre de commerce et d’industrie, communes littorales, communautés de communes (la CARENE, Cap Atlantique).
Complément de la CPDP, le 23/07/2013 :
Dans le cadre du débat public, des participants ont demandé que des simulations de l'impact visuel des éoliennes soient réalisées par un organisme indépendant du porteur de projet. La Commission nationale du débat public a décidé de faire procéder à ces frais à de telles simulations dans le cadre d'une expertise complémentaire (art. 121-9 du code de l'environnement). Des simulations visuelles du projet de parc éolien ont donc été réalisées et sont disponibles sur le site internet du débat public à l'adresse suivante: ../PROJET/L_EXPERTISE_COMPLEMENTAIRE_DE_L.HTM
Par ailleurs, nous tenons à préciser que l'expertise effectuée par le chercheur du CNRS n'a pas été commanditée par la Commission particulière. Elle a été effectuée à la demande du maître d'ouvrage.
Effets sur le trait de côte
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, le maître d’ouvrage réalise actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain. Les études nécessaires pour ce dossier sont en cours de réalisation et il est trop tôt pour en connaitre les résultats.
Dans ce cadre, nous réalisons un modèle hydrodynamique et hydro-sédimentaire du projet de parc éolien, dont le périmètre comprend notamment une évaluation des effets des courants à proximité des fondations des éoliennes. Nous avons fait le choix, à ce stade d’avancement des études, d’utiliser des fondations de type monopieu, adaptées aux fonds rocheux présents sur cette zone où l’agitation des fonds marins est importante.
Nous avons également mené des études sur les effets attendus du parc éolien , s’il se réalise, sur les vagues et les courants et donc sur les mouvements des fonds et le trait de côte (ligne atteinte lors des plus hautes mers). Les premiers résultats et le retour d’expérience des parcs déjà installés en mer montrent que ces effets sont très faibles. La présence du parc éolien ne modifierait que très localement les courants, la houle et les mouvements sédimentaires, sans effet cumulatif significatif au sein du parc, du fait du grand espacement entre chaque éolienne.
Aucun impact ne devrait donc être observé sur les mouvements hydrodynamiques ou l’érosion du trait de côte du fait du projet.
Vue depuis la côte
Si le projet se réalise, les éoliennes du parc éolien de Saint-Nazaire seront visibles depuis certains points de la côte, en fonction de l’éloignement du parc et des conditions de luminosité (qui varient selon le moment de la journée et les conditions météorologiques).
Des photomontages ont été réalisés depuis une vingtaine de points de vue répartis sur la côte et en particulier depuis la côte sauvage sur les communes du Croisic (La Vigie Romaine), de Batz-sur-mer (Pointe de Casse-Cailloux, Tour Saint-Guénolé, Pointe du Diable) et du Pouliguen (Pointe de Pierre-Plate, Pointe de Penchâteau). Ces photomontages sont consultables lors des réunions publiques et visualisables sur le site internet du débat public :
http://geophom.fr/photomontages-parceolienenmerdestnazaire/
Effets sur les pratiques de pêche
Concernant la pêche, si le projet de par éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, les pratiques maritimes (navigation, pêche…) qui seront autorisées au sein de la zone d’implantation envisagée devront faire l’objet d’une discussion avec les services de l’État et les représentants des usagers de la mer. Elles devront être approuvées dans le cadre d’une Commission nautique, compétente sur les projets ayant une incidence sur la navigation maritime.
Les retours d’expérience des parcs éoliens en mer existants montrent que certaines activités de plaisance et certains métiers de pêche peuvent y être autorisés.
En France, la Grande Commission nautique, réunie en juin 2007 pour un projet éolien en mer au large de Veulettes-sur-Mer (projet qui a obtenu toutes les autorisations administratives mais dont la construction n’a pas démarré), a émis un avis favorable à la navigation de tous les navires de taille inférieure à 30 mètres à l’intérieur du parc. Le procès verbal est disponible à l’adresse suivante :
http://www.shom.fr/fileadmin/data-www/NAU/Commissions_nautiques/eoliennes.pdf
A l’étranger, on peut relever différents cas de figures :
Effets sur la ressource halieutique
Par ailleurs, nous bénéficions de retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord.
Ces retours d’expérience montrent que la vie marine se développe au sein des parcs éoliens marins. De nombreux parcs ont fait l’objet de suivi de colonisation des fondations par la flore et la faune marine : Nysted (Danemark) et Utgrunden (Suède) en Mer Baltique, Horns-Rev (Danemark), Blyth (Angleterre) en mer du Nord et North Hoyle(Angleterre) en mer d’Irlande. Les fondations sont colonisées par diverses espèces. Cet habitat profite au développement de petits crustacés qui alimentent à leur tour des poissons. C’est l’effet récif.
Pour plus de précisions sur ce sujet, nous vous renvoyons vers les propos tenus par les représentants de la préfecture maritime lors de la réunion du 19 avril qui s’est tenue au Croisic dans le cadre du débat public :
Ce projet de parc éolien s’inscrit dans le cadre de l’appel d’offres lancé en juillet 2011 par l’État. Par conséquent, il n’est pas possible pour le maître d’ouvrage de décaler le projet hors des zones définies dans le cahier des charges de l’appel d’offres.
En effet, le choix de cette zone résulte d’un travail de concertation et de planification mené par façade maritime par les préfets de région, en 2009-2010 qui a permis d’identifier des « zones de moindre contrainte », au regard d’enjeux techniques, réglementaires, environnementaux et socio-économiques. Une attention particulière a été portée au respect des activités liées à la pêche professionnelle et au tourisme. C’est à partir des résultats de ce processus que cinq zones ont été retenues par l’État pour l’appel d’offres lancé en juillet 2011.
Les fonds « sablo-vaseux » situés à l’ouest du Banc de Guérande n’ont pas été retenus comme favorables, en raison d’une part, de leurs caractéristiques techniques (notamment leur profondeur trop importante et la nature des sols) et d’autre part, des activités maritimes qui y sont pratiquées, en particulier les activités de pêche.
Vous trouverez ci-dessous une carte qui représente la superposition des différentes contraintes sur la zone retenue et à proximité de celle-ci. On observe notamment que, lorsque l’on s’éloigne de la côte, on rencontre rapidement des zones de pêche, puis des profondeurs d’eau qui augmentent rapidement.
Bonjour,
Les cahiers d'acteurs n°9 et n°12 ont été mis en ligne sur le site internet du débat public le 15 juillet. Vous pouvez les retrouver dans l'onglet "les espaces d'expression", rubrique "les contributions et cahiers d'acteurs": http://www.debatpublic-eolienmer-saint-nazaire.org/espaces-expression/contributions.html.
Cordialement
Bonjour,
Le code de l'environnement indique que les dépenses relatives à l'organisation matérielle d'un débat public sont à la charge du maître d'ouvrage. Ces dépenses sont aujourd'hui estimées, pour le débat public sur le projet de parc éolien en mer de Saint-Nazaire, entre 800 000 et 900 000 euros. Une estimation plus précise sera donnée dans le compte-rendu du débat qui sera publié en septembre 2013.
En revanche, les membres de la Commission Particulière du Débat Public sont indemnisés et défrayés par la Commission Nationale du Débat public (CNDP). De même, le coût de l'expertise complémentaire est à sa charge.
Cordialement
Bonjour,
La vidéo de DONG energy illustrant la construction des éoliennes du parc Anholt au Danemark a été mise en ligne sur le site internet le 15 juillet. Vous pouvez la retrouver dans l'onglet "les rencontres du débat", rubrique "les archives des réunions publiques" à l'adresse suivante : ../../REUNIONS_PUBLIQUES/ARCHIVES_REUNIONS_PUBLIQUES.HTM#r9 ou encore au sein de notre espace Viméo : https://vimeo.com/70189888.
Cordialement
Les câbles seront ensouillés dans tous les secteurs où la nature du sol le permettra. La profondeur de l’ensouillage qui vise à assurer d’une part la possibilité de maintenir les activités antérieures en toute sécurité, d’autre part la protection des câbles sera déterminée après les études géotechniques prévues dans les mois à venir.
Le retour d’expérience sur les parcs éoliens en mer existants n’a fait apparaître aucun problème de magnétisme.
Le raccordement du parc éolien en mer de Saint-Nazaire est prévu en courant alternatif qui est celui utilisé sur le réseau de transport d’électricité, donc qui ne nécessite pas de stations de conversion qui sont d’un coût élevé.
La protection des câbles sera assurée par ensouillage en priorité et sinon par enrochement ou matelas béton (éléments en béton articulés). Ces modalités de protection assurent en même temps la sécurité des activités en mer vis à vis des câbles.
Pour l’isolant du câble, si la technique dite du « papier imprégné » a été beaucoup utilisée jusqu'à maintenant, les câbles plus récents ont plutôt recours à un isolant synthétique de type polyéthylène réticulé. Quant à l’écran métallique le plomb est en général retenu pour sa souplesse.
Le poste de raccordement sera entouré d’une clôture de plus de 2 mètres de hauteur et ne nécessite pas de gardiennage.
Le point d’atterrage n’est pas encore défini. Si le projet éolien est confirmé, le cheminement des câbles fera globalement l’objet d’une concertation sous l’égide de la préfecture. Cette concertation a été récemment initialisée par une réunion avec les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat, qui a permis de définir une aire d’étude dans laquelle RTE examine les cheminements possibles pour la liaison. Dans cette aire d’étude, la zone potentielle d’atterrage comprend la plage de Saint-Nazaire et la zone portuaire adjacente.
Aucun des trois postes : Saint-Nazaire, Guersac ou Grandes Rivières n’a la capacité d’accueil nécessaire au projet de parc éolien en mer dont la puissance s’élève à 480 mégawatts. En effet ils sont raccordés au réseau régional à 225 000 volts par la même ligne double Cordemais-Guersac qui doit déjà assurer le transit de l’électricité produite à Grandes Rivières d’une puissance d’environ 480 mégawatts également.
La plus grande part de l’électricité est consommée en basse tension 220/380 volts (particulier et PME) ou en moyenne tension à 20 000 volts. Elle doit donc transiter au préalable par les différents réseaux : 225 000 volts puis 90 000 volts puis 20 000volts voire 380/220 volts par l’intermédiaire des différents postes de transformation entre ces réseaux. Le bassin de Saint-Nazaire, n’est donc pas alimenté par un réseau isolé bien identifiable.
Cependant même en imaginant que l’on puisse imposer à l’électricité son sens de circulation, ce qui n’est pas le cas, la consommation sur les postes de Guersac et de Saint-Nazaire (le poste de Grandes Rivières sert à accueillir la production du site sur lequel il est implanté et ne dessert aucune consommation) descend jusqu’ à moins de 200 mégawatts (minimum atteint la nuit en été). La consommation desservie par ces deux postes est donc, à certaines périodes, bien inférieure à la production éolienne maximale potentielle (480 mégawatts).
Estimation des coûts de maintenance et du démantèlement
Les coûts des activités de maintenance et d’exploitation sont estimés à environ 60 millions d’euros par an pendant l’ensemble de la durée d’exploitation prévue du parc éolien, soit de l’ordre de 25 ans.
Les coûts de démantèlement, qui sont également inclus dans le montant d’investissement, intègrent les coûts de démontage et de transport des matériaux ainsi que leur traitement par des filières spécialisées. Comme le prévoit le cahier des charges de l’appel d’offres dans le cadre duquel s’inscrit ce projet, le maître d’ouvrage établira une provision pour couvrir ces dépenses, au regard de ses connaissances et de son expérience dans le domaine de l’éolien en mer. Au moment de la mise en service du parc, il devra émettre une garantie financière en faveur de l’État d’un montant supérieur à 50 000 euros par mégawatt, soit 24 millions d’euros au moins pour les 80 éoliennes prévues au large de Saint-Nazaire.
Recyclage en fin de vie :
Une étude réalisée par un bureau d’études danois [1] fait apparaitre que la très grande majorité des matériaux constitutifs des différents composants de l’éolienne et des fondations sont recyclables. L’acier des fondations monopieu sera, par exemple, refondu et réutilisé pour un autre usage.
La fibre de verre des pales et de la nacelle, qui représente une part minoritaire de la masse de l'éolienne, ne peut actuellement pas être recyclée. Si des filières de recyclage de ce matériau ne sont pas mises en place d’ici le démantèlement du parc, cette fibre de verre subira un processus d'incinération avec récupération de chaleur. Les résidus seront ensuite classés dans la catégorie des déchets industriels non dangereux et déchets ménagers et déposés dans un centre d’enfouissement technique.
[1] Elsam Engineering A/S, Life Cycle Assessment of offshore and onshore sited wind farms, 2004.
L’emplacement de la jonction d’atterrage n’est pas encore défini. Si le projet éolien est confirmé, le cheminement des câbles fera globalement l’objet d’une concertation sous l’égide de la préfecture. Cette concertation a été récemment initialisée par une réunion avec les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat, qui a permis de définir une aire d’étude dans laquelle RTE examine les cheminements possibles pour la liaison. Dans cette aire d’étude, la zone potentielle d’atterrage comprend la plage de Saint-Nazaire et la zone portuaire adjacente.
Les jonctions entre câbles sous-marins et câbles souterrains seront réalisées dans deux ouvrages maçonnés souterrains de dimensions approximatives : 20 m (L) x 6 m (l) x 3 m (H).
Les dispositions techniques détaillées de réalisation de ces ouvrages ainsi que leur matérialisation externe éventuelle ne sont pas encore définies.
La définition de la zone d’implantation du parc correspond au choix d’une zone de moindres contraintes et il n’est pas possible de décaler cette zone à 30 kilomètres de la côte .
Ce projet de parc éolien s’inscrit dans le cadre de l’appel d’offres lancé en juillet 2011 par l’État, et il n’est pas possible pour le maître d’ouvrage de décaler le projet hors des zones définies dans le cahier des charges de l’appel d’offres .
Nous pouvons préciser que les zones ont été définies par façade maritime, à la suite d’un processus de concertation et planification portant sur la période 2009-2010, comme « zones de moindre contrainte », au regard d’enjeux techniques, réglementaires, environnementaux et socio-économiques. Une attention particulière a été portée au respect des activités liées à la pêche professionnelle et au tourisme . C’est à partir des résultats de ce processus que cinq zones ont été retenues par l’État pour l’appel d’offres lancé en juillet 2011 .
La profondeur des fonds marins dans la zone retenue pour l’implantation d’un parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire est inférieure à 30 mètres. Au-delà de 20 kilomètres de la côte, elle devient trop importante et rend difficile et coûteuse l’installation d’éoliennes. Par ailleurs, au-delà de 12 milles nautiques (22 kilomètres), c'est-à-dire au-delà des eaux territoriales, la réglementation ne permet pas à l’heure actuelle l’implantation d’un parc éolien .
Complément de réponse de la CPDP, le 11/06 :
Bonjour,
Plusieurs participants ont posé des questions dans le cadre du débat sur les critères qu'a utilisés par l'Etat pour définir la zone dite propice à l'implantation d'un parc éolien ainsi que sur les possibilités de la déplacer. Nous avons relayé ces questions à l'Etat, par un courrier daté du 5 juin 2013 . Nous vous informerons des suites données .
Cordialement .
Complément de réponse de la CPDP, le 12/7/13 :
Nous avions tranmis à l'Etat une synthèse des questions posées par le public sur la définition de la zone propice et les éventuelles possibilités de la déplacer (voir le courrier du 5 juin 2013). Nous venons d'en recevoir la réponse, que nous vous invitons à consulter à l'adresse suivante : ../IMGS/SQR/COURRIER_PREFECTURE.PDF
Bonjour,
Le maître d'ouvrage du projet, Eolien Maritime France, et la CPDP s'engagent à répondre à toutes les questions posées sur le projet ou sur le débat lui-même.
Votre question s'adresse à l'Etat. Nous lui avons transmise et espérons qu'il vous fera part d'une réponse dans les meilleurs délais.
Cordialement
Complément de réponse de la CPDP, le 12/7/13 :
Nous avions tranmis à l'Etat une synthèse des questions posées par le public sur la définition de la zone propice et les éventuelles possibilités de la déplacer (voir le courrier du 5 juin 2013). Nous venons d'en recevoir la réponse, que nous vous invitons à consulter à l'adresse suivante : ../IMGS/SQR/COURRIER_PREFECTURE.PDF
Le choix de cette zone résulte d’un travail de concertation et de planification mené par l’État par façade maritime.
En effet, en mars 2009, le Gouvernement a demandé aux préfets des régions Bretagne, Pays de la Loire, Haute-Normandie, Aquitaine et Provence-Alpes Côtes d’Azur, de mettre en place, pour chaque façade maritime (Manche /mer du Nord, Atlantique et Méditerranée), une « instance de concertation et de planification ». Les travaux de ces instances de concertation ont conduit l’État à identifier des zones propices au développement de l’éolien en mer au regard d’enjeux techniques, réglementaires, environnementaux et socio-économiques. C’est à partir des résultats de ce processus que cinq zones ont été retenues par l’État pour l’appel d’offres lancé en juillet 2011. Ce projet de parc éolien résulte de cet appel d’offres et il n’est pas envisageable de modifier la zone de Saint-Nazaire qui a été retenue pour l’appel d’offres.
L’objet de l’arrêté du 6 novembre 2012 du Ministre de l’Écologie, du développement durable et de l’énergie que vous mentionnez, est d’accorder le transfert de l’autorisation d’exploiter une installation de production d’électricité, de la société Eolien Maritime France (EMF) à la société Parc du Banc de Guérande qui est une filiale à 100% d’EMF dédiée au projet. Cet arrêté a pour objet et pour seul effet d’autoriser la société Parc du Banc de Guérande à produire de l’électricité, à hauteur de 480 mégawatt et ne porte pas sur le choix de la zone associée à l’autorisation d’exploiter.
Complément de réponse de la CPDP, le 23/04/13 :
Nous avons transmis votre question à l'Etat afin qu'il y apporte également une réponse.
Complément de réponse de la CPDP, le 12/7/13 :
Nous avions tranmis à l'Etat une synthèse des questions posées par le public sur la définition de la zone propice et les éventuelles possibilités de la déplacer (voir le courrier du 5 juin 2013). Nous venons d'en recevoir la réponse, que nous vous invitons à consulter à l'adresse suivante : ../IMGS/SQR/COURRIER_PREFECTURE.PDF
Le choix de la zone du projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire résulte d’un travail de concertation et de planification mené par l’État par façade maritime.
En effet, en mars 2009, le Gouvernement a demandé aux préfets des régions Bretagne, Pays de la Loire, Haute-Normandie, Aquitaine et Provence-Alpes Côtes d’Azur, de mettre en place, pour chaque façade maritime (Manche /mer du Nord, Atlantique et Méditerranée), une « instance de concertation et de planification ». Les travaux de ces instances de concertation ont conduit l’État à identifier des zones propices au développement de l’éolien en mer au regard d’enjeux techniques, réglementaires, environnementaux et socio-économiques. C’est à partir des résultats de ce processus que cinq zones ont été retenues par l’État pour l’appel d’offres lancé en juillet 2011. Ce projet de parc éolien résulte de cet appel d’offres et il n’est pas envisageable de modifier la zone de Saint-Nazaire qui a été retenue pour le lancement de l’appel d’offres.
Dès l’origine, le maître d’ouvrage a cherché à élaborer un projet intégré dans son environnement naturel et humain. De nombreux échanges ont été organisés avec les acteurs du territoire, notamment sur les aspects relatifs à l’intégration paysagère. Le parti pris de conception a été de réduire le nombre d’éoliennes en choisissant une éolienne de grande puissance unitaire (6 mégawatts), limitant l’emprise visuelle du parc sur la ligne d’horizon.
Si ce projet est mené à son terme, les éoliennes les plus proches seront implantées à 12 kilomètres de la côte. Les éoliennes du parc seraient visibles depuis certains points de la côte, en fonction de la distance du parc et des conditions de luminosité (qui varient selon le moment de la journée et des conditions météorologiques).
Afin d’évaluer plus précisément les effets potentiels du projet sur le tourisme ou la fréquentation des sites, le maître d’ouvrage fait actuellement réaliser par un bureau d’études externe une étude socio-économique. Cette étude est réalisée en concertation avec les acteurs de l’économie et du tourisme : chambre de commerce et d’industrie, communes littorales, communautés de communes (la CARENE, Cap Atlantique).
Par ailleurs, le maître d’ouvrage a réalisé plusieurs photomontages pour rendre compte, de la façon la plus réaliste possible, de l’insertion des éoliennes dans le paysage depuis plusieurs points de la côte. Ces photomontages ont été réalisés selon une méthodologie rigoureuse par le bureau d’études Geophom, qui bénéficie de plus de 10 ans d’expérience de réalisation de simulations de parcs éoliens, à terre comme en mer. Pour s’assurer que les documents produits seront les plus réalistes possibles, les prises de vues ont été faites à différents moments de la journée, dans différentes conditions de luminosité et de visibilité. Un expert du CNRS a audité la méthodologie de réalisation des photomontages utilisée par ce bureau d’études et a conclu à sa conformité aux règles de l’art et à sa sincérité.
Vous pouvez consulter l’ensemble des photomontages réalisés dans le cadre des réunions du débat public actuellement en cours ou via l’outil mis à disposition sur le site internet du débat public: http://geophom.fr/photomontages-parceolienenmerdestnazaire/
Complément de la CPDP, le 4/7/2013 :
Bonjour, Au sujet des photomontages, plusieurs participants ont demandé, dans le cadre du débat public, que des simulations de l’impact visuel des éoliennes soient réalisées par un organisme indépendant du porteur du projet.La Commission nationale du débat public a décidé de faire procéder à ces frais à de telles simulations dans le cadre d'une expertise complémentaire (art. 121-9 du code de l'environnement). Des simulations visuelles du projet de parc éolien seront donc réalisées, publiées sur le site du débat et présentées à l'occasion de la réunion publique consacrée au paysage, le 10 juillet prochain à La Baule.
Concernant le déplacement du projet, des participants au débat ont posé des questions sur les critères utilisés pour la définition de la zone propice dite de « moindre contrainte » ainsi que sur la possibilité de déplacer le projet.
Nous avons relayé l’ensemble de ces questions à l'Etat dans un courrier daté du 5 juin 2013 . Nous vous informerons des suites données.
Par ailleurs, concernant les "recours" contre le projet, nous tenons à préciser les choses suivantes:
Le débat public répond à 3 objectifs en application du code de l'environnement [1]:
Deux mois après la clôture du débat, la Commission Pour le Débat Public (CPDP) publiera le compte rendu du débat et la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) rédigera un bilan.
Le maître d’ouvrage, ici Eolien Maritime France, disposera alors de trois mois pour préciser les suites qu’il entend donner à son projet suite aux enseignements du débat public (poursuivre, modifier ou abandonner le projet). S’il décide de poursuivre, il devra annoncer de quelle manière il entend assurer l’information et la participation du public tout au long du projet
Sur une centaine de débats organisés depuis 1995, date de création de la Commission Nationale du Débat Public (CNDP), l'expérience montre que certains d'entre eux ont conduit le maître d'ouvrage à retirer son projet, alors que d'autres ont vu le projet profondément remanié à leur issue.
Ainsi, sur le projet de parc éolien en mer de Saint-Nazaire, aucune décision définitive n'a été prise à ce jour. Un projet de cette nature progresse par étapes successives qui donnent lieu à autant de décisions : le débat public constitue l'une de ces étapes.
Cordialement
[1]http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, nous réalisons actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain, pour connaitre précisément les impacts du parc éolien, si celui-ci se réalise, sur le milieu. Les oiseaux font partie du périmètre de cette étude. Les études spécifiques constitutives de cette étude d’impact sont en cours de réalisation et il est trop tôt pour en connaitre les résultats.
Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord.
Concernant les oiseaux marins, le principal effet observé dans les parcs éoliens en mer d’Europe du Nord est l’évitement des éoliennes ou du parc par les oiseaux migrateurs. Plusieurs études montrent que la majorité des oiseaux évite les parcs, minimisant ainsi les risques de collision.
Au Danemark, les effets du parc éolien de Horn Rev sur l’avifaune migratrice ont été étudiés par radar et observations visuelles. Les échos radar enregistrés en période pré- et post-nuptiales ont montré que les oiseaux approchant du parc éolien modifient clairement leur trajectoire quand ils arrivent à environ 400 mètres de celui-ci. Même si une partie des oiseaux traverse le parc en volant entre les alignements de turbines, l’essentiel des échos radars a été enregistré à l’extérieur du parc éolien. Moins de 1 % des oiseaux en cours de migration choisissent leur route à l’intérieur du parc. Le passage au-dessus des éoliennes serait encore plus rare.
Au regard des résultats de l’étude d’impact qui seront connus d’ici un an, des mesures adaptées et proportionnées seront prises pour supprimer, réduire ou compenser les impacts qui auront été identifiés.
Si le projet se réalise, il est prévu de mener des suivis environnementaux afin d’évaluer les effets du parc éolien sur les différentes espèces. Ces suivis, qui seront effectués du début de la construction du parc jusqu’à son démantèlement, permettront d’analyser les effets du projet tout au long de la durée d’exploitation et de comparer la qualité du milieu à celle préexistant à la construction du parc. Ces suivis porteront alors sur les espèces présentant des enjeux importants, identifiés dans l’étude d’impact du projet sur l’environnement, notamment les oiseaux.
Du pour (pas tout nucléaire) mais aussi du contre : impact sur l'environnement, esthétique, bruit.
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, le maître d’ouvrage réalise actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain. Les études spécifiques constitutives de cette étude d’impact sont en cours de réalisation et il est trop tôt pour en connaitre les résultats.
Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord. Ces retours d’expérience montrent que la vie marine se développe au sein des parcs éoliens marins. Les principaux enseignements sont les suivants :
Les effets attendus d’un parc éolien en mer sont essentiellement liés aux émissions sonores durant la phase d’installation des fondations des éoliennes et sont de ce fait limités dans l’espace et dans le temps. Les impacts seront considérés très en amont et des mesures seront mises en place afin de les limiter, comme par exemple la surveillance d’un périmètre étendu autour des travaux permettra de prendre en compte l’éventuelle présence de mammifères marins.
Au regard des résultats de l’étude d’impact qui seront connus d’ici un an, des mesures seront prises pour supprimer, réduire ou compenser les impacts qui auront été identifiés.
Si le projet se réalise, il est prévu de mener des suivis environnementaux afin d’évaluer les effets du parc éolien sur les différentes espèces. Ces suivis, qui seront effectués du début de la construction du parc jusqu’à son démantèlement, permettront d’analyser les effets du projet tout au long de la durée d’exploitation et de comparer la qualité du milieu à celle préexistant à la construction du parc.
Concernant l’aspect visuel du projet de parc éolien en mer de Saint-Nazaire, si celui-ci se poursuit, les éoliennes seront visibles depuis certains points de la côte, en fonction de l’éloignement du parc et des conditions de luminosité (qui varient selon le moment de la journée et des conditions météorologiques).
Des photomontages ont été réalisés depuis plusieurs points de vue notamment depuis la côte sauvage sur les communes du Croisic (La Vigie Romaine), de Batz-sur-mer (Pointe de Casse-Cailloux, Tour Saint-Guénolé, Pointe du Diable) et du Pouliguen (Pointe de Pierre-Plate, Pointe de Penchâteau). Ces photomontages sont consultables lors des réunions publiques et visualisables sur le site internet du débat public à l’adresse suivante :
Le budget ? Le démantèlement ? Durée de vie (25 ans peu !!!)
Le montant de l’investissement du projet de parc éolien en mer de Saint-Nazaire est estimé à environ deux milliards d’euros. Il comprend les coûts de développement, d’études, de construction (dont ceux des fournitures, de l’assemblage, des tests, de l’installation en mer, de la mise en service ainsi que les coûts des assurances correspondants) jusqu'à ceux de démantèlement. Ce montant inclut également l’investissement lié aux ouvrages de raccordement du parc éolien au réseau public d’électricité, réalisés par le gestionnaire du réseau public de transport d’électricité (RTE).
Si le projet se réalise, les coûts de d’exploitation et de maintenance du parc avoisineront 60 millions d’euros par an, pendant l’ensemble de la durée d’exploitation, soit de l’ordre de 25 ans. Ils seront dus pour l’essentiel à la maintenance avec l’achat de pièces de rechange des éoliennes et les frais logistiques d’accès au parc éolien en mer. S’y ajouteront les dépenses d’exploitation (supervision et gestion administrative du parc), des coûts de télécommunication et d’équipements informatiques et des frais d’assurances. Le maître d’ouvrage a prévu une durée d’exploitation du parc éolien d’environ 25 ans. Par ailleurs, la concession d’utilisation du domaine maritime nécessaire à l’utilisation du site est délivrée pour une période de 30 ans incluant les périodes de construction, exploitation, et démantèlement.
Les coûts de démantèlement, qui sont inclus dans le montant d’investissement, intègrent les coûts de démontage et de transport des matériaux ainsi que leur traitement par une filière spécialisée. Le maître d’ouvrage est tenu d’établir une provision pour couvrir ces dépenses, au regard de ses connaissances et de son expérience dans le domaine de l’éolien en mer. Au moment de la mise en service du parc, si celui-ci se réalise, il devra émettre une garantie financière en faveur de l’État d’un montant supérieur à 50 000 euros par mégawatt, ce qui correspond à 300 000 euros au moins par éolienne de 6 mégawatts, soit 24 millions d’euros au moins pour les 80 éoliennes prévues au large de Saint-Nazaire.
Nous n’avons pas pour le moment de visibilité sur ce que sera le contexte énergétique mondial, européen et français à l’issue de cette période, ni sur les technologies de production d’énergie qui seront disponibles et ne pouvons donc pas nous prononcer dès maintenant sur l’opportunité de la prolongation de la période d’exploitation de ce parc éolien.
Première chose à voir : économie d'énergie à la source (particulier, commerce et autres). Formation des conseillers dans les économies d'énergie, voir pays du Nord. Débile de penser qu'il faut plus d'énergie parce que les gens consomment de plus en plus.
La politique énergétique de l’Europe vise à relever les trois défis majeurs du développement durable, de la sécurité d’approvisionnement énergétique et de la compétitivité. Pour cela l’Union européenne s’est engagée d’ici 2020 à :
Le développement des énergies renouvelables comme la mise en place de mesures d’économie d’énergie doivent être mis en œuvre de façon simultanée pour atteindre ces objectifs. Ceux-ci sont déclinés pour chaque pays membre de l’Union européenne : en France, les lois Grenelle visent 23 % d’énergies renouvelables dans la consommation d’énergie en 2020, contre 13 % aujourd’hui. Avec 25 000 mégawatts en 2020 (dont 6 000 en mer), l’éolien représente environ un quart de l’effort à fournir pour atteindre cet objectif. Le développement des énergies renouvelables et des moyens d’économie d’énergie sont donc deux axes indissociables pour répondre aux enjeux énergétiques et climatiques actuels.
La politique énergétique de l’Union européenne vise à relever les trois défis majeurs du développement durable, de la sécurité d’approvisionnement énergétique et de la compétitivité. Pour cela, elle s’est engagée d’ici 2020 à :
Le développement des énergies renouvelables comme la mise en place de mesures d’économie d’énergie doivent être mis en œuvre de façon simultanée pour atteindre ces objectifs. La France s’est fixé un objectif de 23% d’énergies renouvelables dans sa consommation finale d’énergie en 2020.
Pour le secteur de l’électricité, la politique énergétique française se concrétise dans la Programmation Pluriannuelle des Investissements (PPI) [1]. Établie par le Ministre en charge de l’Énergie, la PPI fait l’objet d’un rapport présenté au Parlement (loi du 10 février 2000). Cette programmation prévoit notamment le développement de 19 000 mégawatts éoliens à terre, et de 6 000 mégawatts éoliens en mer et énergies marines à l’horizon 2020 [2].
Pour contribuer à la réalisation de cet objectif, l’État a lancé en juillet 2011 un premier appel d’offres visant, d’une part, la réalisation de parcs éoliens en mer au large des côtes de la Manche et de l’Atlantique pour une puissance maximale totale de 3 000 mégawatts, et d’autre part, la constitution d’une filière industrielle capable de se positionner sur un marché européen en plein essor et créatrice d’emplois.
Le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire s’inscrit dans le cadre de ce premier appel d’offres. A ce titre, il bénéficiera, s’il se réalise, d’un tarif d’achat de l’électricité produite prédéfini sur une période de vingt ans et adapté aux caractéristiques du projet.
Le Premier Ministre a rappelé en janvier dernier, lors de sa visite du chantier des futures usines Alstom implantées à Saint-Nazaire, son soutien à la filière industrielle éolienne en mer française. Un deuxième appel d’offres de 1 000 mégawatts a été lancé pour les zones du Tréport et des îles d’Yeu et Noirmoutier, témoignant ainsi de la détermination du Gouvernement à poursuivre les efforts engagés pour la constitution de cette filière.
Si ce projet se poursuit, sa durée d’exploitation prévue est de 25 ans. Les informations relatives à la rentabilité de ce projet de parc éolien sont de nature confidentielle. Ce projet a été retenu par l’État à l’issue d’un appel d’offres, sur des critères définis par la Commission de régulation de l’énergie (CRE, autorité administrative indépendante en charge de veiller au bon fonctionnement du marché du gaz et de l’électricité). Un plan d’affaires détaillé du projet et le niveau de rentabilité du projet ont été délivrés dans l’offre qui a été retenue.
Concernant le prix d’achat de l’électricité qui sera produite, si ce projet se poursuit, un ordre de grandeur peut être donné sur la base des informations fournies par la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Le prix moyen d’un mégawattheure éolien produit par l’ensemble des quatre projets retenus à l’issue du premier appel d’offres se situerait à hauteur de 226,5 euros en 2020. Le Rapport du Sénat du 11 juillet 2012 [3]sur le coût réel de l’électricité indique que ce prix équivaut à 202 euros par mégawattheure aux conditions économiques de 2011.
Selon le Ministère de l’Écologie [4], la production de 6 000 mégawatts éoliens en mer représentera alors 3,5% de la consommation française d’électricité. Le surcoût de l’électricité produite par les éoliennes en mer, compensé par la CSPE conduira à relever celle-ci d’un montant représentant 4% de la facture des ménages en 2020, soit environ 25 euros par ménage et par an [5]
[3] Ce rapport est disponible à cette adresse : http://www.senat.fr/notice-rapport/2011/r11-667-1-notice.html
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se poursuit, il n’aura pas d’impact sur le montant des impôts payés par les habitants, que ce soit à l’échelon régional ou national. En revanche, les éoliennes en mer sont soumises à une taxe spéciale, dont les dispositions figurent dans le code général des impôts. Son montant était en 2012 de 14 113 euros par mégawatt installé et par an. Ce montant évolue chaque année au rythme de l’indice de valeur du produit intérieur brut. Cette taxe est due l’année suivant la mise en service du parc.
Le maître d’ouvrage n’intervient pas dans la répartition du produit de cette taxe. Celle-ci est définie dans le code général des impôts avec les modalités suivantes :
Si le projet se réalise, l’électricité produite par le parc éolien sera achetée par EDF, dans le cadre de ses missions de service public. En effet, la réglementation prévoit que les fournisseurs historiques d’électricité, principalement EDF, ont l’obligation d’acheter l’électricité bénéficiant de tarifs d’achat. L’obligation d’achat vise à encourager le développement d’installations de production d’électricité répondant aux objectifs de la politique énergétique. C’est notamment le cas pour l’électricité renouvelable produite par l’éolien en mer. Les charges qui résultent de cette obligation d’achat sont compensées via la Contribution au service public de l’électricité (CSPE), payée par le consommateur sur sa facture d’électricité.
Selon le Ministère de l’Écologie [1] , la production de 6 000 mégawatts éoliens en mer, correspondant à l’objectif éolien en mer que la France s’est fixé à l’horizon 2020, représentera 3,5% de la consommation française d’électricité. Le surcoût de l’électricité produite par les éoliennes en mer, compensé par la CSPE, conduira à augmenter celle-ci d’un montant équivalent à 4% de la facture des ménages à cette échéance, soit environ 25 euros par ménage et an [2]
L'éolien peut il remplacer le nucléaire ?
Ce projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire s’inscrit dans le cadre d’un appel d’offres lancé par l’État en 2011, visant d’une part à contribuer à l’atteinte de l’objectif de 23 % d’énergies renouvelables que la France s’est fixé, et d’autre part à constituer une filière industrielle créatrice d’emplois. L’atteinte de cet objectif de 23 % d’énergies renouvelables, qui se traduit pour l’éolien par 25 000 mégawatts dont 19 000 à terre et 6 000 en mer, n’a pas pour objectif de remplacer le nucléaire mais de diversifier le bouquet énergétique reposant aujourd’hui principalement sur le nucléaire. La place du nucléaire et des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique est un des volets du débat national sur la transition énergétique actuellement en cours.
Le montant de l’investissement du projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire est estimé à environ deux milliards d’euros. Il comprend les coûts de développement, d’études, de construction (dont ceux des fournitures, de l’assemblage, des tests, de l’installation en mer, de la mise en service ainsi que les coûts des assurances correspondants) jusqu'à ceux de démantèlement. Ce montant inclut également l’investissement lié aux ouvrages de raccordement du parc éolien au réseau public d’électricité, réalisés par le gestionnaire du réseau public de transport d’électricité (RTE).
Si le maître d’ouvrage (la société du Parc du Banc de Guérande, détenue par la société Eolien Maritime France, elle-même détenue par EDF EN France et Dong Energy) renonçait à poursuivre ce projet de parc éolien, il perdrait l’ensemble des frais de développement et d’études qui auront déjà été engagés au moment de la renonciation. Le cahier des charges de l’appel d’offres indique que la remise d’une offre vaut engagement du maître d’ouvrage. Si le maître d’ouvrage ne respectait pas ses engagements, il pourrait se voir appliquer des sanctions pécuniaires, mais aussi le retrait ou la suspension de l’autorisation d’exploiter.
Vous trouverez ci-dessous la répartition des coûts de développement et de construction de ce projet de parc éolien :
Le montant de l’investissement du projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire est estimé à environ deux milliards d’euros. Ce montant comprend les coûts de développement, d’études, de construction (dont ceux des fournitures, de l’assemblage, des tests, de l’installation en mer, de la mise en service ainsi que les coûts des assurances correspondants) et ceux des opérations de démantèlement. Il inclut également l’investissement lié aux ouvrages de raccordement du parc éolien au réseau public d’électricité, réalisés par le gestionnaire du réseau public de transport d’électricité (RTE).
Ensuite, si le projet se réalise, les coûts de d’exploitation et de maintenance du parc avoisineront 60 millions d’euros par an. La durée d’exploitation prévue est de 25 ans. Ces coûts correspondent en grande partie aux coûts de maintenance du parc éolien, c’est à dire l’achat de pièces de rechange et les frais logistiques d’accès au parc éolien en mer, aux dépenses d’exploitation (supervision et gestion administrative du parc), aux coûts de télécommunication et d’équipements informatiques et aux frais d’assurances.
Concernant le prix d’achat de l’électricité qui sera produite, si ce projet se poursuit, un ordre de grandeur peut être donné sur la base des informations fournies par la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Le prix moyen d’un mégawattheure éolien produit par l’ensemble des quatre projets retenus à l’issue du premier appel d’offres se situerait à hauteur de 226,5 euros en 2020. Le Rapport du Sénat du 11 juillet 2012 [1] sur le coût réel de l’électricité indique que ce prix équivaut à 202 euros par mégawattheure aux conditions économiques de 2011.
Selon le Ministère de l’Écologie [2], la production de 6 000 mégawatts éoliens en mer, objectif de la politique énergétique nationale à l’horizon 2020, représentera 3,5% de la consommation française d’électricité à cette échéance. Le surcoût de l’électricité produite par les éoliennes en mer, compensé par la CSPE conduira à relever celle-ci d’un montant représentant 4% de la facture des ménages en 2020, soit environ 25 euros par ménage et par an [3].
Les informations relatives à la rentabilité de ce projet de parc éolien sont de nature confidentielle. Ce projet a été retenu par l’État à l’issue d’un appel d’offres, sur des critères définis par la Commission de régulation de l’énergie (CRE, autorité administrative indépendante en charge de veiller au bon fonctionnement du marché du gaz et de l’électricité). Un plan d’affaires détaillé du projet et le niveau de rentabilité du projet ont été délivrés dans l’offre qui a été retenue.
[1] Ce rapport est disponible à cette adresse : http://www.senat.fr/notice-rapport/2011/r11-667-1-notice.html
[3] http://www.developpement-durable.gouv.fr
/IMG/pdf/2011-01-26_-_DP_eolien_en_mer.pdf
Le maître d’ouvrage de ce projet a réalisé plusieurs photomontages pour rendre compte, de la façon la plus réaliste possible, de l’insertion des éoliennes dans le paysage, depuis plusieurs points de la côte. Pour s’assurer que les documents produits seront les plus réalistes possibles, les prises de vues ont été faites à différents moments de la journée, dans différentes conditions de luminosité et de visibilité. Ces photomontages sont disponibles à chaque réunion prévue dans le cadre du débat public. De plus, un outil de visualisation des photomontages est en ligne sur le site du débat public:
Si le projet se réalise, les éoliennes ne seront pas tout le temps visibles depuis la côte, cela dépendra des conditions météorologiques et de visibilité, de la distance entre le point où on se situe et le parc, etc.
Vous trouverez ci-dessous un tableau statistique, établi sur la base des données de Météofrance, de la visibilité du parc depuis Batz-sur-mer (entre Le Croisic et Le Pouliguen), la pointe de Chemoulin (seul point visible depuis Saint Nazaire) et la pointe du Skeul à Belle-Ile.
Complément de la CPDP, le 3/7/13 :
Dans le cadre du débat public, des participants ont demandé que des simulations de l'impact visuel des éoliennes soient réalisées par un organisme indépendant du porteur de projet. La Commission nationale du débat public a décidé de faire procéder à ces frais à de telles simulations dans le cadre d'une expertise complémentaire (art. 121-9 du code de l'environnement). Des simulations visuelles du projet de parc éolien seront donc réalisées, publiées sur le site du débat et présentées à l'occasion de la réunion publique consacrée au paysage, le 10 juillet prochain à La Baule.
Les installations éoliennes en mer et nucléaires sont des moyens de production d’électricité complémentaires du mix énergétique national. Leurs caractéristiques techniques et économiques sont sensiblement différentes. Les différents éléments à prendre en considération pour évaluer leur rentabilité sont également difficilement comparables.
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se poursuit, l’électricité produite sera vendue pendant 20 ans à un prix déterminé à EDF dans le cadre de ses missions de service public. Ce prix est l’une des composantes de la proposition du maître d’ouvrage en réponse à l’appel d’offres lancé par l’État, sur laquelle a été faite la sélection. Les hypothèses économiques et les déterminants ayant abouti à ce prix ont été communiqués à la Commission de régulation de l’énergie (CRE, autorité en charge de veiller à la régulation des marchés de l’électricité et du gaz), qui a analysé les réponses des candidats à l’appel d’offres. Celle-ci a jugé le niveau de prix, et par conséquent le taux de rentabilité, acceptables.
L’électricité produite par une centrale nucléaire ne bénéficie pas de l’obligation d’achat, mais est valorisée sur le marché de gros de l’électricité. Le prix, éminemment variable, résulte des conditions de marché, et s’établit sur la base de moyens de production de caractéristiques et de technologies différentes en compétition à une échelle transnationale. Ce prix est notamment fonction du prix des énergies fossiles, charbon et gaz naturel. Il est donc difficile de comparer la rentabilité des deux filières qui reposent sur des fondamentaux très différents.
Concernant le prix d’achat de l’électricité qui sera produite, si ce projet se poursuit, un ordre de grandeur peut être donné sur la base des informations fournies par la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Le prix moyen d’un mégawattheure éolien produit par l’ensemble des quatre projets retenus à l’issue du premier appel d’offres se situerait à hauteur de 226,5 euros en 2020. Le Rapport du Sénat du 11 juillet 2012 [1] sur le coût réel de l’électricité indique que ce prix équivaut à 202 euros par mégawattheure aux conditions économiques de 2011.
A titre de comparaison, selon le rapport du Sénat sur le coût de l’électricité reprenant les estimations de la Cour des comptes [2], le prix moyen d’un mégawattheure du parc nucléaire français en exploitation est de l’ordre de 49,5 euros en 2010, et 54,2 euros par mégawattheure sur la période 2011-2025, voire 90 euros par mégawattheure si l’on prend en compte les coûts de l’EPR.
Les informations relatives à la rentabilité de ce projet de parc éolien sont de nature confidentielle. Ce projet a été retenu par l’État à l’issue d’un appel d’offres, sur des critères définis par la Commission de régulation de l’énergie (CRE, autorité administrative indépendante en charge de veiller au bon fonctionnement du marché du gaz et de l’électricité). Un plan d’affaires détaillé du projet et le niveau de rentabilité du projet ont été délivrés dans l’offre qui a été retenue.
[1] Ce rapport est disponible à cette adresse : http://www.senat.fr/notice-rapport/2011/r11-667-1-notice.html
[2] Ce rapport est disponible à l’adresse : http://www.senat.fr/rap/r11-667-1/r11-667-11.pdf
Suite ma question n°9 et votre réponse du 12/4, j'ai par ma question n°154 demandé des compléments pour lesquels j'attends la réponse.
J'ai maintenant obtenu de votre part la quasi certitude que si vous maintenez le parc sur le Banc de Guérande les fondations se feront par forages effectués par une sorte de tunnelier vertical.
Comme évoqué à la réunion publique qui s’est tenue à Saint-Brévin-les-Pins le vendredi 3 mai dernier, pour ce type de réalisation, le forage n’est envisagé que dans le cas où, du fait de la dureté de la roche, le battage simple se révèlerait impossible. Sur la base des connaissances actuelles, le maître d’ouvrage privilégie la solution monopieu avec battage des pieux et recours au forage en cas de nécessité.
Forage énorme, diamètre 7 à 8 m et profondeur 25 m qui vont sortir environ 1000 m3 soit 2500 tonnes de "déchets" par forage et il y en aura 80 soit 200.000 tonnes !
Si des forages devaient être mis en œuvre, ils conduiraient à l’extraction de matériaux. Ceux-ci ne sont pas considérés comme des déchets ni par la réglementation, ni d’un point de vue géochimique. Par contre, dès lors qu’ils sont déposés à terre, les déblais deviennent des déchets « inertes » au sens de la réglementation. Les déblais de forage pourraient avoir différentes destinations : leur réemploi dans le corps du monopieu ou leur clapage sur un site autorisé. Dans ce cas, l’opération entre dans le contexte réglementaire de la rubrique 4.1.3.0 de l’article R214.1 du code de l’environnement.
J'ai pris la peine de rechercher ce qui avait été fait pour les parcs existants. A ce jour si 90% des éoliennes en mer sont avec des fondations monopieux, elles sont à priori toutes ou presque sur des fonds sablo vaseux, c'est à dire que les inserts de fondation sont en général "battus".
Vous avez reconnu vous même hier soir à St-Brévin qu'il n'existait pas d'éolienne avec fondation monopieu sur un plateau rocheux. Ce sera donc une première et en plus avec des éoliennes de taille bien supérieure à ce qui existe aujourd'hui. Vous allez donc forer dans la roche du Banc.
Comme indiqué lors de la réunion de Saint-Brévin-les-Pins, il est difficile de comparer les opérations d’installation des éoliennes sur différents sites. Mais si le site du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire se caractérise par le fait que la plus grande partie de la zone n’est pas recouverte par des sédiments meubles, cela ne change pas fondamentalement l’approche technique de réalisation des fondations que le maître d’ouvrage envisage d’adopter.
En effet, les sédiments meubles ne constituent, pour les autres projets de parcs éoliens en mer développés par Eolien Maritime France, qu’une couverture superficielle de quelques mètres. Le projet de parc éolien au large de Courseulles-sur-Mer est ainsi proposé sur des fonds sablo-graveleux dont l’épaisseur varie entre 0 et 5 à 6 mètres. A ce stade d’avancement du projet, il est prévu d’installer des fondations de type monopieu, dans des conditions qui peuvent être de même nature que celles susceptibles d’être rencontrées à Saint-Nazaire.
Outre les points déjà évoqués sur la dispersion des sédiments et l'évacuation des granulats, je vous pose une question sur un point passé sous silence ou simplement oublié lors des groupes de travail ou des débats publics :
Pour forer dans la roche, il faut utiliser des "outils coupants" (fraises, trépans ou autres). Pour le refroidissement, pas de problème, l'eau est là. Mais pour assurer le bon fonctionnement des outils de coupe, il faut LUBRIFIER ! En général les lubrifiants sont des dérivés du pétrole et compte tenu de l'importance du forage vous utiliserez des centaines de litres par forage soit des milliers de litres pour le parc et là vous ne les récupèrerez pas.
Quel type de lubrifiant utiliserez-vous ?
Quel degré de pollution présentera ce produit ?
Comment pourrez-vous garantir la non dispersion sur le banc et les zones alentours qui sont en sites protégés Natura 2000 ?
Si le maître d’ouvrage devait réaliser des forages, ceux-ci seraient réalisés à sec sans lubrifiant, donc sans risque de pollution.
Le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire s’inscrit dans le cadre de la politique nationale de développement des énergies renouvelables. Il est issu d’un premier appel d’offres national lancé en juillet 2011. L’État vise, par cet appel d’offres et le second actuellement en cours, à contribuer à l’objectif, que la France s’est fixé, d’atteindre 23% d’énergies renouvelables dans la consommation d’énergie finale en 2020.
Si le maître d’ouvrage poursuit ce projet et obtient les autorisations nécessaires à sa réalisation (et en particulier la concession d’utilisation du domaine public maritime dont la durée maximale est de 30 ans), il aura l’obligation, à la fin de la période d’exploitation du parc éolien, de démanteler les installations et de remettre le site en état. Le maître d’ouvrage ne sera alors plus titulaire de la concession d’utilisation pour cette zone.
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, nous serons tenus de remettre le site en l’état à la fin de la période d’exploitation du parc. Nous établirons pour cela, un plan de démantèlement et informerons le préfet de notre décision de mettre fin à l’exploitation du parc au moins cinq ans à l’avance. Au plus tard deux ans avant la fin de l’exploitation, nous devrons réaliser une étude portant sur l’optimisation des conditions du démantèlement et de la remise en état du site, en tenant compte des enjeux liés à l’environnement, aux usages de la mer et à la sécurité maritime. Tous les composants du parc éolien seront démontés et rapportés à terre en vue de leur réutilisation, recyclage ou élimination.
Nous prévoyons aujourd’hui une durée d’exploitation du parc éolien en mer de l’ordre de 25 ans. Nous n’avons pas de visibilité sur le contexte énergétique mondial, européen et français, ni sur les technologies de production d’énergie disponibles à l’issue de cette période. Nous ne pouvons pas nous prononcer aujourd’hui sur l’opportunité de la prolongation de la période d’exploitation de ce parc éolien, ni sur les éventuelles technologies disponibles à ce moment là.Les objectifs français en matière de production d’électricité, définis aujourd’hui dans la loi et les textes d’application [1], portent jusqu’à l’horizon 2020. C’est un des enjeux de l’actuel Débat National sur la transition énergétique, qui a débuté fin 2012, de déterminer quelle sera la composition du bouquet énergétique français en 2025 et au-delà, quels seront les investissements nécessaires pour développer les énergies renouvelables, utiliser au mieux l’énergie disponible, etc.
[1] Par la Programmation pluriannuelle des investissements de production d’électricité : http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/ppi_elec_2009.pdf
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se poursuit, le chantier de construction devrait mobiliser 400 emplois, pendant environ 4 ans entre 2016 et 2020, dont 200 pour la fabrication des fondations et 200 pour l’assemblage des éoliennes et leur installation en mer. De plus, les activités d’exploitation et de maintenance nécessiteront à partir de 2018, l’embauche d’une centaine de personnes, qui perdureront pendant l’ensemble de la durée d’exploitation prévue du parc éolien, soit de l’ordre de 25 ans.
Le plan industriel d’Alstom (fournisseur des éoliennes) repose sur la création de quatre usines à Saint-Nazaire et Cherbourg pour fabriquer les composants-clés de l’éolienne Haliade, ainsi que d’un centre d’ingénierie et de recherche et développement dans la région des Pays de la Loire. Au total, ces établissements entraineront la création d’emplois perennes, 1 000 emplois directs et 4 000 emplois indirects, répartis pour moitié à Cherbourg et pour moitié à Saint-Nazaire.
Cet investissement permettra de répondre, en premier lieu aux besoins du marché français mais également à ceux de l’export d’éoliennes made in France sur le marché européen dont les objectifs aux horizons 2020 et 2030 sont très ambitieux (23 000 mégawatts en Allemagne et 33 000 mégawatts au Royaume-Uni d’ici à 2030, par exemple). Par conséquent, l’activité de ces établissements se prolongera au-delà de la réalisation des projets issus du premier appel d’offres lancé par l’Etat, qu’il s’agisse de fournir des éoliennes pour d’autres projets en France ou pour des parcs éoliens en mer qui se réaliseront ailleurs en Europe.
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, un site d’assemblage à terre des composants des éoliennes (notamment des tronçons de mâts et de deux pales sur chaque nacelle), sera aménagé sur le port de Brest ou Saint-Nazaire afin de limiter les opérations en mer.
Le choix du site dépend de nombreux critères (configuration des ports, type et nombre de navires utilisés pour la construction, évaluation de l’aléa météorologique). Des études sont actuellement en cours de réalisation pour évaluer la meilleure solution et le choix du maître d’ouvrage pourrait intervenir d’ici fin 2013.
L’État est à l’origine de l’appel d’offres éolien en mer lancé en juillet 2011, à l’issue duquel ce projet a été sélectionné. L’État vise par cet appel d’offres d’une part, à contribuer à l’objectif que la France s’est fixé en matière d’énergies renouvelables (23% de la consommation d’énergie en 2020) et, d’autre part, à constituer une filière industrielle de l’éolien en mer créatrice d’emplois. Cet objectif de 23 % porte sur la chaleur et l’électricité. L’éolien représente environ un quart de l’effort à fournir avec 25 000 mégawatts éoliens dont 6 000 en mer. Le mécanisme de l’appel d’offres permet aux lauréats de bénéficier sur une période de vingt ans, d’un tarif d’achat de l’électricité produite prédéfini et adapté aux caractéristiques du projet.
=La composition du bouquet énergétique au delà de 2020 et notamment la part respective de l’électricité d’origine renouvelable et du nucléaire font l’objet actuellement d’un débat national sur la transition énergétique dont les conclusions sont attendues dans les semaines à venir.
Si le projet se réalise, les coûts de d’exploitation et de maintenance du parc avoisineront 60 millions d’euros par an, pendant l’ensemble de la durée d’exploitation, soit de l’ordre de 25 ans. Ils seront dus pour l’essentiel à la maintenance avec l’achat de pièces de rechange des éoliennes et les frais logistiques d’accès au parc éolien en mer. S’y ajouteront les dépenses d’exploitation (supervision et gestion administrative du parc), des coûts de télécommunication et d’équipements informatiques et des frais d’assurances. Le maître d’ouvrage a prévu une durée d’exploitation du parc éolien d’environ 25 ans.
Nous n’avons pas pour le moment de visibilité sur ce que sera le contexte énergétique mondial, européen et français à l’issue de cette période, ni sur les technologies de production d’énergie qui seront disponibles et ne pouvons pas nous prononcer dès maintenant sur l’opportunité de la prolongation de la période d’exploitation de ce parc éolien.
Le montant de l’investissement du projet de parc éolien en mer de Saint-Nazaire est estimé à environ deux milliards d’euros. Il comprend les coûts de développement, d’études, de construction (dont ceux des fournitures, de l’assemblage, des tests, de l’installation en mer, de la mise en service ainsi que les coûts des assurances correspondants) jusqu'à ceux de démantèlement. Ce montant inclut également l’investissement lié aux ouvrages de raccordement du parc éolien au réseau public d’électricité, réalisés par le gestionnaire du réseau public de transport d’électricité (RTE).
Nous ne pouvons pas donner d’information relative au prix auquel sera vendue l’électricité. En effet, les dossiers de candidature soumis par les candidats à l’appel d’offres de l’État constituent des documents de nature privée et confidentielle. Cependant, pour donner un ordre de grandeur, le Rapport du Sénat du 11 juillet 2012 [1] sur le coût réel de l’électricité indique que le prix moyen d’un mégawattheure éolien produit par l’ensemble des quatre projets retenus à l’appel d’offres équivaut à 202 euros par mégawattheure aux conditions économiques de 2011.
Selon le Ministère de l’Écologie, la production d’un parc éolien en mer de 6 000 mégawatts représentera 3,5 % de la consommation française d’électricité. En 2020, le surcoût correspondant à la réalisation de ces 6 000 mégawatts est estimé à environ 25 euros par ménage et par an.
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, le maître d’ouvrage réalise actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain. Les études nécessaires pour ce dossier sont en cours de réalisation et il est trop tôt pour en connaitre les résultats.
Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord. Ces retours d’expérience montrent que la vie marine se développe au sein des parcs éoliens marins. Les principaux enseignements sont les suivants :
Les effets attendus d’un parc éolien en mer sont essentiellement liés aux émissions sonores durant la phase d’installation des fondations des éoliennes et sont de ce fait limités dans l’espace et dans le temps. Les impacts seront considérés très en amont et des mesures seront mises en place afin de les limiter, comme par exemple la surveillance d’un périmètre étendu autour des travaux permettra de prendre en compte l’éventuelle présence de mammifères marins. Au regard des résultats de l’étude d’impact qui seront connus d’ici un an, des mesures seront prises pour supprimer, réduire ou compenser les impacts qui auront été identifiés.
Si le projet se réalise, il est prévu de mener des suivis environnementaux afin d’évaluer les effets du parc éolien sur les différentes espèces. Ces suivis, qui seront effectués du début de la construction du parc jusqu’à son démantèlement, permettront d’analyser les effets du projet tout au long de la durée d’exploitation et de comparer la qualité du milieu à celle préexistant à la construction du parc.
Concernant l’aspect visuel du projet de parc éolien en mer de Saint-Nazaire, si celui-ci se poursuit, les éoliennes seront visibles depuis certains points de la côte, en fonction de l’éloignement du parc et des conditions de luminosité (qui varient selon le moment de la journée et des conditions météorologiques).
Des photomontages ont été réalisés depuis plusieurs points de vue, notamment depuis la côte sauvage sur les communes du Croisic (La Vigie Romaine), de Batz-sur-mer (Pointe de Casse-Cailloux, Tour Saint-Guénolé, Pointe du Diable) et du Pouliguen (Pointe de Pierre-Plate, Pointe de Penchâteau). Ces photomontages sont consultables lors des réunions publiques et visualisables sur le site internet du débat public.
[1] Ce rapport est disponible à cette adresse :http://www.senat.fr/notice-rapport/2011/r11-667-1-notice.html
La localisation de la base de maintenance est prévue sur le port de La Turballe, à proximité immédiate de la zone envisagée pour le parc éolien en mer de Saint-Nazaire. Si ce projet de parc éolien en mer se poursuit, des équipes de maintenance corrective seront constituées avec pour mission principale d’organiser les interventions sur les éoliennes en fonction des conditions météorologiques. Ces équipes seraient également en charge des opérations de maintenance préventive. Elles auraient à gérer les interventions et le transport en mer ainsi que la gestion, l’administration et le support technique, relatifs aux activités en mer.
Si le projet se poursuit, il est envisagé d’amarrer les navires utilisés pour transférer le personnel près de la base de maintenance. Plusieurs types de navires (monocoques, catamarans…) capables de transporter 12 passagers et environ 4 tonnes de charge utile, sont à l’étude. D’une vitesse moyenne de 20 nœuds, ils pourraient atteindre chaque éolienne du parc en une heure environ depuis la Turballe. En cas de mauvais temps rendant impossible le transfert par navire, des hélicoptères d’une capacité de 3 à 5 passagers pourraient être utilisés, si la visibilité le permet. Le transfert des techniciens de l’hélicoptère à l’éolienne serait assuré par treuillage sur la plateforme située au-dessus de la nacelle. Ces activités seraient réalisées par une centaine d’ingénieurs, techniciens et marins.
L’électricité éolienne est une énergie propre qui n’émet aucun déchet ni émission dans l’atmosphère. Nous avons réalisé un bilan carbone détaillé du projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire.
Ce bilan est une méthode qui consiste à comptabiliser les émissions de gaz à effet de serre d’une activité, en prenant en compte l’ensemble de ses composantes. Cette méthode a été définie par l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, établissement public rattaché aux Ministères en charge de l’Énergie et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche).
Le Bilan Carbone® réalisé pour le projet de parc éolien de Saint-Nazaire recense les émissions de gaz à effet de serre qui seraient générées par le parc éolien, si celui-ci se réalisait, pendant l’ensemble de son cycle de vie, à savoir la fabrication des différents équipements du parc et des matériaux les constituant, leur transport et leur installation en mer, l’exploitation et la maintenance du parc pendant 25 ans son démantèlement et l’énergie nécessaire au traitement des différents matériaux en fin de vie tout en intégrant les économies de CO2 liées au recyclage des métaux utilisés pour la fabrication des différents éléments du parc.
Le résultat de ce Bilan Carbone [1] indique que les émissions de gaz à effet de serre qui seraient générées par le parc éolien en mer de Saint-Nazaire sont de 17,9 grammes équivalent CO2 émis par kilowattheure produit. A titre de comparaison, ce chiffre s’élève en moyenne à 72 grammes pour la production d’électricité de l’ensemble du parc électrique français et à 306 grammes pour celle du parc électrique de l’Union européenne.
Selon l’ADEME, en 2020, un parc éolien de 25 000 mégawatts en France, dont 6 000 en mer, devrait permettre d’éviter l’émission de 16 millions de tonnes de CO2 par an c’est-à-dire que ce parc éolien en mer de 450 mégawatts devrait permettre d’éviter de l’ordre de 300 000 tonnes de CO2 par an. À titre de comparaison, en France, un habitant émet en moyenne 6,1 tonnes de CO2 par an (chiffre 2008, source INSEE).
Nous vous invitons à consulter le bilan carbone détaillé de ce parc éolien, consultable à cette adresse :
http://www.debatpublic-eolienmer-saint-nazaire.org/docs/documents-maitre-ouvrage/etude-bilan-carbone-st-nazaire.pdf
Ce Bilan Carbone intègre en effet les activités de démantèlement et valorisation des matériaux utilisés après recyclage. Sur cette question, une étude réalisée par un bureau d’études danois [2] fait apparaitre que 98% du poids des éléments constituant l’éolienne et les fondations sont recyclables. L’acier des fondations monopieu sera refondu et réutilisé pour un autre usage.
La fibre de verre des pales et de la nacelle, qui représente moins de 2% du poids de l'éolienne, ne peut actuellement pas être recyclée. Si des filières de recyclage de ce matériau ne sont pas mises en place d’ici le démantèlement du parc, elle subira un processus d'incinération avec récupération de chaleur. Les résidus seront ensuite classés dans la catégorie des déchets industriels non dangereux et déchets ménagers et déposés dans un centre d’enfouissement technique.
[1] L’éolien contribue à la diminution des émissions de CO2 : http://www2.ademe.fr/servlet/getDoc?cid=96&m=3&id=51624&ref=21479&p1=B
[2] http://www.apere.org/manager/docnum/doc/
doc1252_LCA_V80_2004_uk[1].fiche%2042.pdf
Bonjour,
La Commission Particulière du Débat Public (CPDP) s'engage, après chaque réunion publique, à mettre en ligne sur le site internet une retranscription intégrale de la réunion (verbatim) ainsi qu'une note récapitulative des principaux enseignements qui en découlent. Les supports de présentation des intervenants sont également publiés sur le site.
Vous pouvez retrouver l'ensemble de ces document à l'onglet "Les rencontres du débat", rubrique "Les archives des réunions publiques" : ../../REUNIONS_PUBLIQUES/ARCHIVES_REUNIONS_PUBLIQUES.HTM
Si le projet de parc éolien de Saint-Nazaire se réalise, les éoliennes pourront être visibles depuis la commune de Saint-Brévin, en fonction des conditions de visibilité (qui varient selon le moment de la journée et les conditions météorologiques).
Nous avons fait réaliser 21 photomontages pour rendre compte, de la façon la plus réaliste possible, de l’insertion des éoliennes dans le paysage. Ces photomontages ont été réalisés selon une méthodologie rigoureuse par le bureau d’études Geophom, qui bénéficie de plus de 10 ans d’expérience de réalisation de simulations de parcs éoliens. Pour s’assurer que les documents produits seront les plus réalistes possibles, les prises de vues ont été faites à différents moments de la journée, dans différentes conditions de luminosité et de visibilité.
En particulier, un photomontage depuis la plage du Casino de Saint-Brévin a été réalisé. Il est consultable sur le site internet du débat public, ainsi qu’en version papier lors de chaque réunion publique. :
Complément de la CPDP, le 27/06/13 :
Dans le cadre du débat public, des participants ont demandé que des simulations de l'impact visuel des éoliennes soient réalisées par un organisme indépendant du porteur de projet. La Commission nationale du débat public a décidé de faire procéder à ces frais à de telles simulations dans le cadre d'une expertise complémentaire (art. 121-9 du code de l'environnement). Des simulations visuelles du projet de parc éolien seront donc réalisées, publiées sur le site du débat et présentées à l'occasion de la réunion publique consacrée au paysage, le 10 juillet prochain à La Baule.
> Pour en savoir plus sur l'expertise complémentaire
Si le projet de par éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, les pratiques maritimes (navigation, pêche…) qui seront autorisées au sein de la zone d’implantation envisagée devront faire l’objet d’une discussion avec les services de l’État et les représentants des usagers de la mer. Elles devront être approuvées dans le cadre d’une Commission nautique, compétente sur les projets ayant une incidence sur la navigation maritime.
Les retours d’expérience des parcs éoliens en mer existants montrent que certaines activités de plaisance et certains métiers de pêche peuvent y être autorisés.
Concernant la navigation à proximité des éoliennes, nous avons réalisé plusieurs études et d’autres sont actuellement toujours en cours de réalisation, relatives à la sécurité aux abords des éoliennes tenant compte de l’ensemble des enjeux. Ces études poursuivent différents objectifs :
Ces études prévoient la mise en œuvre de nouveaux moyens de surveillance (radars, caméras..), de communication (relais GSM, VHF…), de signalisation (système automatique de signalisation, marquage diurne et nocturne, cornes de brume…) ainsi que des procédures d’intervention et d’urgence spécifiques et coordonnées avec les services de l’État en charge de la sécurité maritime.
Si ce projet de parc éolien se réalise, l’exploitant disposerait ainsi de l’ensemble des moyens nécessaires à la gestion des risques liés à la navigation.
Si ce projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se poursuit, l’électricité produite sera achetée par EDF, dans le cadre de ses missions de service public. En effet, le code de l’énergie prévoit que les fournisseurs historiques d’électricité, principalement EDF, ont l’obligation d’acheter l’électricité bénéficiant de tarifs d’achat (article L.314-1 du code de l’énergie).
L’obligation d’achat vise à encourager le développement d’installations de production d’électricité répondant aux objectifs de la politique énergétique. C’est notamment le cas pour l’électricité renouvelable produite par l’éolien en mer. En effet, le mécanisme de l’appel d’offres, dont est issu ce projet de parc éolien, permet aux lauréats de bénéficier d’un tarif d’achat de l’électricité produite prédéfini sur une période de vingt ans. Les charges qui en résultent pour le fournisseur sont compensées via la Contribution au service public de l’électricité (CSPE), payée par le consommateur sur sa facture d’électricité.
Le montant d’investissement du projet de parc éolien en mer de Saint-Nazaire est estimé à environ deux milliards d’euros. Il comprend les études, la fourniture et l’installation des éoliennes, la fourniture et l’installation des fondations, la fourniture et l’installation de la station électrique, des câbles inter-éoliennes, des autres composants, du démantèlement et des services. Ce montant intègre également le coût du raccordement du parc éolien au réseau public d’électricité, qui est à la charge du maître d’ouvrage, bien que les travaux soient sous la maîtrise du gestionnaire du Réseau public de transport d’électricité (RTE). Si ce parc éolien se réalise, les coûts liés aux activités d’exploitation et de maintenance des éoliennes en mer représenteront environ 60 millions d’euros par an.
Selon le Ministère de l’Écologie [1], l’objectif de production de 6 000 mégawatts éoliens en mer d’ici à 2020 représentera alors 3,5% de la consommation française d’électricité. Le surcoût de l’électricité produite par les éoliennes en mer, compensé par la CSPE, conduira à relever celle-ci d’un montant représentant 4% de la facture des ménages, soit environ 25 euros par ménage et par an [2].
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, le maître d’ouvrage réalise actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain. Les études spécifiques constitutives de cette étude d’impact sont en cours de réalisation et il est trop tôt pour en connaitre les résultats.
Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord. Ces retours d’expérience montrent que la vie marine se développe au sein des parcs éoliens marins. Les principaux enseignements sont les suivants :
Les effets attendus d’un parc éolien en mer sont essentiellement liés aux émissions sonores durant la phase d’installation des fondations des éoliennes et sont de ce fait limités dans l’espace et dans le temps. Les impacts seront considérés très en amont et des mesures seront mises en place afin de les limiter, comme par exemple la surveillance d’un périmètre étendu autour des travaux permettra de prendre en compte l’éventuelle présence de mammifères marins.
Au regard des résultats de l’étude d’impact qui seront connus d’ici un an, des mesures seront prises pour supprimer, réduire ou compenser les impacts qui auront été identifiés.
Si le projet se réalise, il est prévu de mener des suivis environnementaux afin d’évaluer les effets du parc éolien sur les différentes espèces. Ces suivis, qui seront effectués du début de la construction du parc jusqu’à son démantèlement, permettront d’analyser les effets du projet tout au long de la durée d’exploitation et de comparer la qualité du milieu à celle préexistant à la construction du parc.
Ces suivis porteront alors sur les espèces présentant des enjeux importants, identifiés dans l’étude d’impact du projet sur l’environnement notamment: oiseaux, chauves-souris, mammifères marins, ressources halieutiques ou espèces et habitats classés Natura 2000.
La durée d’exploitation prévue pour ce projet de parc éolien est de l’ordre de 25 ans.
Si ce projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se poursuit, il sera équipé d’éoliennes Alstom Haliade 6 mégawatts. Ce modèle d’éolienne a été conçu suivant les normes de la Commission Electrotechnique Internationale, notamment la CEI 61400-3 relative aux exigences de conception des éoliennes de pleine mer et la CEI 61400-22, relative aux essais de conformité et certification. Les éoliennes seront certifiées pour une durée de fonctionnement d’au moins 20 ans. Si le maître d’ouvrage décide de poursuivre ce projet, une maintenance régulière et adaptée devrait permettre d’envisager une durée d’exploitation du parc éolien de l’ordre de 25 ans.
Le maître d’ouvrage travaille à l’élaboration d’un plan de maintenance garantissant une disponibilité et une fiabilité maximales des installations en mer. Le volume des matériels et consommables remplacés dans le cadre de la maintenance préventive ou suite à une avarie devrait être très limité. Les matériaux récupérés devraient suivre, selon leur nature, un traitement dans la filière appropriée.
Nous ajoutons par ailleurs, qu’il existe une filière spécialisée de remise à neuf des équipements défectueux qui permet à la fois de faire baisser les coûts d'approvisionnement en pièces détachées et de limiter les volumes de déchets produits.
Concernant le recyclage des éléments d’un parc éolien en mer en fin de vie, une étude réalisée par un bureau d’études danois [1] fait apparaitre que 98% du poids des éléments constituant l’éolienne et les fondations sont recyclables.
Si ce projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire se poursuit, à la fin de son exploitation, l’acier des fondations monopieu sera refondu et réutilisé pour un autre usage. La fibre de verre des pales et de la nacelle, qui représente moins de 2% du poids de l'éolienne, ne peut actuellement pas être recyclée. Si des filières de recyclage de ce matériau ne sont pas mises en place d’ici le démantèlement du parc, la fibre de verre subira un processus d'incinération avec récupération de chaleur. Les résidus seront ensuite classés dans la catégorie des déchets industriels non dangereux et déchets ménagers et déposés dans un centre d’enfouissement technique.
Concernant le bilan carbone de ce projet, nous vous invitons à consulter l’étude du maître d’ouvrage disponible à cette adresse :
Sur le paysage
Si ce projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, les éoliennes seront visibles depuis certains points de la côte, en fonction de l’éloignement du parc et des conditions de luminosité (qui varient selon le moment de la journée et les conditions météorologiques).
Le maître d’ouvrage de ce projet a fait réaliser 21 photomontages pour rendre compte, de la façon la plus réaliste possible, de l’insertion des éoliennes dans le paysage, depuis Préfailles jusqu’à Piriac-sur-Mer, en passant par Noirmoutier et Belle-Île. Ces photomontages ont été réalisés selon une méthodologie rigoureuse, par le bureau d’études Geophom, qui bénéficie de plus de 10 ans d’expérience de réalisation de simulations de parcs éoliens. Pour s’assurer que les documents produits seront les plus réalistes possibles, les prises de vues ont été faites à différents moments de la journée, dans différentes conditions de luminosité et de visibilité. Nous vous invitons à consulter l’ensemble des photomontages dans les salles des réunions publiques et sur l’outil mis à disposition sur le site internet du débat public; http://geophom.fr/photomontages-parceolienenmerdestnazaire/
Sur la pérennité des emplois
Si ce projet se réalise, il sera créateur d’emplois dans la région et plus largement en France. Alstom prévoit la construction de deux usines à Cherbourg et deux usines à Saint-Nazaire pour fabriquer les éoliennes de trois des quatre premiers projets issus de cet appel d’offres, la fabrication des éoliennes.
Avec une capacité de production de 100 éoliennes par an, les usines de Saint-Nazaire et de Cherbourg devraient générer, de façon pérenne, environ 1 000 emplois directs et 4 000 emplois indirects. De plus, la fabrication des fondations, l’assemblage et l’installation des éoliennes en mer et la construction du parc éolien au large de Saint-Nazaire, mobiliseraient 400 emplois. Enfin, une centaine d’emplois serait nécessaire pour la réalisation des activités d’exploitation et de maintenance du parc éolien, pendant l’ensemble de la durée de vie du parc éolien, soit environ 25 ans.
Sur le coût du projet
Le montant de l’investissement du projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire, est estimé à environ deux milliards d’euros. Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un appel d’offres lancé par l’État en 2011, visant d’une part à contribuer à l’atteinte de l’objectif de 23 % d’énergies renouvelables que la France s’est fixé, et d’autre part à constituer une filière industrielle créatrice d’emplois.
Le tarif d’achat de l’électricité produite par le parc, éolien a été déterminé au regard du montant de l’investissement et des charges d’exploitation sur la durée de vie totale du projet. Ce montant dépend étroitement des caractéristiques du site retenu (distance entre le parc et la côte, profondeur et nature des fonds marins), comme des choix technologiques retenus. De même, les coûts d’investissement varient sensiblement en fonction de la proximité du réseau électrique existant.
Les dossiers de candidature soumis par les candidats à l’appel d’offres de l’État constituent des documents de nature privée et confidentielle. De plus, un deuxième appel d’offres est en cours et une information sur les prix revêt de ce fait un caractère sensible sur le plan commercial. Pour ces raisons, nous ne pouvons donc pas donner d’éléments sur la rentabilité du projet.
Néanmoins, nous pouvons indiquer que la Commission de régulation de l’énergie (CRE, autorité administrative indépendante en charge de veiller au bon fonctionnement du marché du gaz et de l’électricité) a examiné le détail de notre offre et a jugé le niveau de rémunération acceptable, sur la base des plans d’affaires détaillés qui lui ont été fournis.
Pour donner un ordre de grandeur, le Rapport du Sénat du 11 juillet 2012 [1] sur le coût réel de l’électricité indique que le prix moyen d’un mégawattheure éolien produit par l’ensemble des quatre projets retenus à l’issue du premier appel d’offres équivaut à 202 euros par mégawattheure aux conditions économiques de 2011.
De plus, l’installation des premiers parcs éoliens en mer contribue à la création d’une filière industrielle éolienne française dont la consolidation est attendue au cours des prochaines années. La France peut ainsi développer, sa technologie et son savoir-faire qui lui permettront de se positionner sur un marché en plein développement, créateur d’emplois, et d’exporter vers les pays européens notamment.
[1] Ce rapport est disponible à cette adresse : http://www.senat.fr/notice-rapport/2011/r11-667-1-notice.html
Quel impact pour la centrale de Cordemais ?
Le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire s’inscrit dans le cadre de la politique nationale de développement des énergies renouvelables, et non seulement dans celui du contexte énergétique de la région.
En effet, la France s’est fixé un objectif de 23% d’énergies renouvelables dans la consommation à l’horizon 2020 qui se décline au niveau de l’énergie éolienne par un objectif de 25 000 mégawatts dont 6 000 en mer. Pour atteindre cet objectif, l’État a lancé un premier appel d’offres en 2011 à l’issue duquel quatre projets ont été retenus dont celui au large de Saint-Nazaire.
Si le projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire se réalise, l’électricité produite par les éoliennes, injectée sur le réseau public national de transport d’électricité, devrait être consommée, pour une part, dans la région des Pays de la Loire et, pour une autre part, dans les autres régions françaises, sans lien direct avec la production de la centrale de Cordemais.
Il faut en effet replacer la production de chaque centrale dans le cadre plus large du réseau électrique national, lui-même interconnecté avec les pays voisins. L’électricité ne se stockant pas, ou difficilement et à des coûts élevés, la production d’électricité doit à tout moment s’adapter à la demande. La loi confie au gestionnaire du réseau public de transport d’électricité (RTE) le soin d’assurer en temps réel l’équilibre entre l’offre et la demande.
C’est dans ce cadre général du réseau national d’électricité que doit être replacée la production de la centrale de Cordemais. On peut indiquer que la production d’électricité d’origine éolienne se substitue à une partie de la production d’origine thermique. De plus, malgré l’intermittence du vent, le parc éolien participe à l’équilibre offre-demande, contribuant à l’ajustement du parc à hauteur d’une fraction de la puissance éolienne installée. RTE dans son Bilan prévisionnel de l’équilibre offre-demande 2011 [1], précise que « sous réserve d’un développement géographiquement équilibré (plusieurs zones de vent), on peut retenir qu’en France, 25 gigawatts d’éoliennes ou 5 gigawatts d’équipements thermiques apparaissent équivalents en termes d’ajustement du parc de production».
Combien de personnes pensez-vous employer sur le long terme ?
Pour assurer les activités de maintenance et d’exploitation du parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire, il est prévu d’installer la base de maintenance dédiée au projet de Saint-Nazaire dans le port de la Turballe. Ces activités seraient réalisées par une centaine d’employés (ingénieurs, techniciens et marins) pendant toute de la durée d’exploitation du parc, soit de l’ordre de 25 ans. Il s’agirait notamment de postes de techniciens de maintenance intervenant sur les éoliennes et d’équipages assurant le transport du personnel en mer (pilotes de navires, pilotes d’hélicoptères, mécaniciens).
A ces emplois, il faut ajouter les 5 000 emplois (directs et indirects) liés à la fabrication des éoliennes dans les usines d’Alstom de Saint-Nazaire et Cherbourg. Il s’agit également d’emplois pérennes : la production de ces usines est destinée à équiper trois des quatre projets des parcs éoliens issu du premier appel d’offres de l’État, puis d’autres projets de parcs éoliens situés en France et à l’étranger, essentiellement en Europe.
[1] Le rapport complet est disponible à cette adresse :
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se poursuit, l’électricité produite par le maître d’ouvrage sera achetée par EDF, dans le cadre de ses missions de service public. La réglementation prévoit que les fournisseurs historiques d’électricité, principalement EDF, ont l’obligation d’acheter l’électricité bénéficiant de tarifs d’achat. L’obligation d’achat vise à encourager le développement d’installations de production d’électricité répondant aux objectifs de la politique énergétique. C’est notamment le cas pour l’électricité renouvelable produite par l’éolien en mer.
Les fournisseurs historiques tenus d’acheter cette électricité sont compensés des charges qui en résultent via la Contribution au service public de l’électricité (CSPE), payée par le consommateur sur sa facture d’électricité. Cette contribution couvre trois types de charges :
Selon la Direction générale de l’Énergie et du climat (DGEC, service du ministère de l’Écologie en charge de l’énergie et du climat), à l’horizon 2020, les charges correspondant aux 6 000 mégawatts éoliens en mer sont estimées à 2,34 milliards d’euros sur un montant total de la CSPE de 10 milliards d’euros. Ces estimations reposent sur différentes hypothèses dont celles sur le prix de gros de l’électricité à l’horizon 2020.
Egalement, selon le ministère de l’Ecologie, le surcoût de l’électricité produite par les 6 000 mégawatts éoliens en mer, correspondant à l’objectif national à l’horizon 2020, représentera de l’ordre de 25 euros par ménage et par an.
Le prix d’achat de l’électricité proposé par les candidats à l’appel d’offres a été un critère important dans la sélection des projets en concurrence. Par ailleurs, la Commission de régulation de l’énergie (CRE, autorité administrative indépendante en charge de veiller au bon fonctionnement du marché du gaz et de l’électricité) a jugé le niveau de rémunération acceptable sur la base des plans d’affaires détaillés qui ont été fournis par les candidats dans leur réponse à l’appel d’offres. Les pouvoirs publics ont estimé que le montant des charges qui seront répercutées sur la facture du consommateur d’électricité via la CSPE (Contribution au service public de l’électricité) était supportable au regard des enjeux industriels que représente la création d’une nouvelle filière innovante, exportatrice et pourvoyeuse d’emplois.
Sur le montant du projet
Le montant de l’investissement du projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire, est estimé à environ deux milliards d’euros. Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un appel d’offres lancé par l’État en 2011, visant d’une part à contribuer à l’atteinte de l’objectif de 23 % d’énergies renouvelables que la France s’est fixé, et d’autre part à constituer une filière industrielle créatrice d’emplois.
Il comprend les coûts de développement, d’études, de construction (dont ceux des fournitures, de l’assemblage, des tests, de l’installation en mer, de la mise en service ainsi que les coûts des assurances correspondants) ainsi que ceux du démantèlement. Ce montant inclut également l’investissement lié aux ouvrages de raccordement du parc éolien au réseau public d’électricité, réalisés par le gestionnaire du réseau public de transport d’électricité (RTE).
Le tarif d’achat de l’électricité produite par le parc, éolien a été déterminé au regard du montant de l’investissement et des charges d’exploitation sur la durée de vie totale du projet. Ce montant dépend étroitement des caractéristiques du site sélectionné (distance entre le parc et la côte, profondeur et nature des fonds marins), comme des choix technologiques retenus. De même, les coûts d’investissement varient sensiblement en fonction de la proximité du réseau électrique existant.
Nous pouvons donner un ordre de grandeur de ce prix d’achat de l’électricité, sur la base des informations fournies par la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Le prix moyen d’un mégawattheure éolien produit par l’ensemble des quatre projets retenus à l’issue du premier appel d’offres se situerait à hauteur de 226,5 euros en 2020. Le Rapport du Sénat du 11 juillet 2012 [1] sur le coût réel de l’électricité indique que ce prix équivaut à 202 euros par mégawattheure aux conditions économiques de 2011.
Selon le Ministère de l’Écologie [2], la production de 6000 mégawatts éoliens en mer représentera alors 3,5% de la consommation française d’électricité. Le surcoût de l’électricité produite par les éoliennes en mer, compensé par la CSPE conduira à relever celle-ci d’un montant représentant 4% de la facture des ménages en 2020, soit environ 25 euros par ménage et par an [3].
Les informations relatives à la rentabilité de ce projet de parc éolien sont de nature confidentielle. Ce projet a été retenu par l’État à l’issue d’un appel d’offres, sur des critères définis par la Commission de régulation de l’énergie (CRE, autorité administrative indépendante en charge de veiller au bon fonctionnement du marché du gaz et de l’électricité). Un plan d’affaires détaillé du projet et le niveau de rentabilité du projet ont été délivrés dans l’offre qui a été retenue.
Sur les effets sur l’environnement
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, le maître d’ouvrage réalise actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, portant sur son environnement physique, biologique et humain. Les études spécifiques constitutives de cette étude d’impact sont en cours de réalisation et il est trop tôt pour en connaitre les résultats.
Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord. Ces retours d’expérience montrent que la vie marine se développe au sein des parcs éoliens marins. Les principaux enseignements sont les suivants :
Les effets attendus d’un parc éolien en mer sont essentiellement liés aux émissions sonores durant la phase d’installation des fondations des éoliennes et sont de ce fait limités dans l’espace et dans le temps. Les impacts seront considérés très en amont et des mesures seront mises en place afin de les limiter, comme par exemple la surveillance d’un périmètre étendu autour des travaux permettra de prendre en compte l’éventuelle présence de mammifères marins.
Au regard des résultats de l’étude d’impact qui seront connus d’ici un an, des mesures seront prises pour supprimer, réduire ou compenser les impacts qui auront été identifiés.
Ensuite, si ce projet se réalise, il est prévu de mener des suivis environnementaux afin d’évaluer les effets du parc éolien sur les différentes espèces. Ces suivis, qui seront effectués du début de la construction du parc jusqu’à son démantèlement, permettront d’analyser les effets du projet tout au long de la durée d’exploitation et de comparer la qualité du milieu à celle préexistant à la construction du parc.
Ces suivis porteraient alors sur les espèces présentant des enjeux importants, identifiés dans l’étude d’impact du projet sur l’environnement, notamment : oiseaux, chauves-souris, mammifères marins, ressources halieutiques ou espèces et habitats classés Natura 2000.
Ce projet coûte 2 milliards d'euros. Pourquoi l'Etat et le département ne participent pas à ce financement ?
Depuis la libéralisation des marchés de l'électricité et du gaz amorcée dès 1996 et complétée en 1999, la production d’énergie - et par conséquent la production d’électricité - peut être assurée par tout producteur d’énergie (Loi n° 2000-108 du 10 février 2000). Par ailleurs, l’État a défini des objectifs en matière d’énergies renouvelables à l’horizon 2020 et a prévu un cadre réglementaire et économique. Les acteurs économiques privés du secteur de l’énergie contribuent à l’atteinte de ces objectifs.
Pour le développement de l’éolien en mer, l’État a lancé un premier appel d’offres en juillet 2011 visant d’une part la réalisation d’une puissance maximale de 3 000 mégawatts éoliens au large des côtes de la Manche et de l’Atlantique, et d’autre part, la constitution d’une filière industrielle capable de se positionner sur un marché européen en plein essor. Le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire, est issu de ce premier appel d’offres. La société Eolien Maritime France, porteur de ce projet a donc été désignée lauréate de cet appel d’offres.
L’électricité produite par le maître d’ouvrage serait achetée par EDF, dans le cadre de ses missions de service public. La réglementation prévoit que les fournisseurs historiques d’électricité, principalement EDF, ont l’obligation d’acheter l’électricité bénéficiant de tarifs d’achat. L’obligation d’achat vise à encourager le développement d’installations de production d’électricité répondant aux objectifs de la politique énergétique. C’est notamment le cas pour l’électricité renouvelable produite par l’éolien en mer. Le prix d’achat de l’électricité proposé par les candidats à l’appel d’offres a été un critère important dans la sélection des projets en concurrence.
Ce parc éolien d'une grande superficie nécessitera de "détruire" les fonds marins qui y seront présents ne pourront pas rester pendant cette "construction". Donc, est-ce que ce parc sera placé dans un endroit où il y a peu de fonds marins et d'espèces importantes ?
Ce projet de parc éolien en mer s’inscrit dans le cadre de l’appel d’offres lancé en juillet 2011 par l’État, sur des zones définies, à la suite d’un processus de concertation et planification mené sur la période 2009-2010, comme « zones de moindre contrainte » au regard d’enjeux techniques, réglementaires, environnementaux et socio-économiques.
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, le maître d’ouvrage réalise actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, portant sur son environnement physique, biologique et humain. Les études spécifiques constitutives de cette étude d’impact sont en cours de réalisation et il est trop tôt pour en connaitre les résultats.
Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord. Ces retours d’expérience montrent que la vie marine se développe au sein des parcs éoliens marins. Les principaux enseignements sont les suivants :
Les effets attendus d’un parc éolien en mer sont essentiellement liés aux émissions sonores durant la phase d’installation des fondations des éoliennes et sont de ce fait limités dans l’espace et dans le temps. Les impacts seront considérés très en amont et des mesures seront mises en place afin de les limiter, comme par exemple la surveillance d’un périmètre étendu autour des travaux permettra de prendre en compte l’éventuelle présence de mammifères marins.
Au regard des résultats de l’étude d’impact qui seront connus d’ici un an, des mesures seront prises pour supprimer, réduire ou compenser les impacts qui auront été identifiés.
Ensuite, si ce projet se réalise, il est prévu de mener des suivis environnementaux afin d’évaluer les effets du parc éolien sur les différentes espèces. Ces suivis, qui seront effectués du début de la construction du parc jusqu’à son démantèlement, permettront d’analyser les effets du projet tout au long de la durée d’exploitation et de comparer la qualité du milieu à celle préexistant à la construction du parc.
Ces suivis porteraient alors sur les espèces présentant des enjeux importants, identifiés dans l’étude d’impact du projet sur l’environnement : oiseaux, chauves-souris, mammifères marins, ressources halieutiques ou espèces et habitats classés Natura 2000.
Et pour finir, j'ai lu que ce n'était qu'un projet de 24 ans et qu'ensuite les éoliennes seront démantelées. Pourquoi ? Pourquoi ne pas les laisser plus longtemps, après tout c'est de l'énergie renouvelable qui permettra de servir environ 700 000 personnes.
L’article R.2124-1 du code général de la propriété des personnes publiques, relatif aux concessions d’utilisation du domaine public maritime en dehors des ports, indique que « ces concessions sont conclues pour une durée qui ne peut excéder trente ans. »
Afin d’assurer un fonctionnement le plus long possible du parc, c’est cette durée maximale qui sera demandée par le maître d’ouvrage dans la demande de concession qui sera soumise à l’État. Compte-tenu de la date envisagée pour la soumission par le maître d’ouvrage de cette demande de concession d’utilisation du domaine public maritime, et considérant le délai entre l’obtention de cette autorisation et la date effective de la mise en service des éoliennes, le maître d’ouvrage du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire a estimé une durée d’exploitation d’environ 25 ans.
Nous n’avons pas pour le moment de visibilité sur ce que sera le contexte énergétique mondial, européen et français à l’issue de cette période (c'est-à-dire à horizon 2045), ni sur les technologies de production d’énergie qui seront disponibles à cette échéance. Nous ne pouvons pas nous prononcer à ce jour sur l’opportunité de la prolongation de la période d’exploitation de ce parc éolien. Dans l’hypothèse où le contexte énergétique rendrait cette solution pertinente, nous pouvons imaginer de prolonger la durée de vie de parc éolien de plusieurs années au-delà de 25 ans, si les conditions de sécurité et de performance des éoliennes le permettent et sous réserve de l’obtention d’une autorisation supplémentaire pour la concession d’utilisation du domaine public maritime.
Dans tous les cas, à l’issue de la période d’exploitation du parc éolien, quelle qu’en soit la durée, les installations devront être démantelées et le site remis en état. Il s’agit d’obligations réglementaires liées à l’autorisation d’utilisation du domaine public maritime, au code de l’environnement et aux prescriptions du cahier des charges de l’appel d’offres.
Si ce projet se réalise, l’électricité produite par ce parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire d’une puissance installée de 480 mégawatts sera achetée par EDF, dans le cadre de ses missions de service public. La réglementation prévoit, en effet, que les fournisseurs historiques d’électricité, principalement EDF, ont l’obligation d’acheter l’électricité bénéficiant de tarifs d’achat. L’obligation d’achat vise à encourager le développement d’installations de production d’électricité répondant aux objectifs de la politique énergétique. C’est notamment le cas pour l’électricité renouvelable produite par l’éolien en mer.
Selon le Ministère de l’Écologie [1], la production de 6 000 mégawatts éoliens en mer représentera environ 3,5% de la consommation française d’électricité. Le surcoût de l’électricité produite par l’ensemble des 6 000 mégawatts éoliens en mer, compensé par la CSPE, conduira à relever celle-ci d’un montant équivalent à 4% de la facture des ménages en 2020, soit environ 25 euros par ménage et par an [2].
Concernant la vue depuis la Baule, le maître d’ouvrage a réalisé plusieurs photomontages pour rendre compte, de la façon la plus réaliste possible, de l’insertion des éoliennes dans le paysage depuis plusieurs points de la côte. Ces photomontages ont été réalisés selon une méthodologie rigoureuse par le bureau d’études Geophom, qui bénéficie de plus de 10 ans d’expérience de réalisation de simulations de parcs éoliens, à terre comme en mer. Pour s’assurer que les documents produits seront les plus réalistes possibles, les prises de vues ont été faites à différents moments de la journée, dans différentes conditions de luminosité et de visibilité.
Vous pouvez consulter l’ensemble des photomontages et en particulier celui depuis la Baule, réalisés dans le cadre des réunions du débat public actuellement en cours ou via l’outil mis à disposition sur le site internet du débat public: http://geophom.fr/photomontages-parceolienenmerdestnazaire/
Complément de la CPDP, le 27/06/13 :
Dans le cadre du débat public, des participants ont demandé que des simulations de l'impact visuel des éoliennes soient réalisées par un organisme indépendant du porteur de projet. La Commission nationale du débat public a décidé de faire procéder à ces frais à de telles simulations dans le cadre d'une expertise complémentaire (art. 121-9 du code de l'environnement). Des simulations visuelles du projet de parc éolien seront donc réalisées, publiées sur le site du débat et présentées à l'occasion de la réunion publique consacrée au paysage, le 10 juillet prochain à La Baule.
> Pour en savoir plus sur l'expertise complémentaire
[1] http://www.cre.fr/documents/appels-d-offres/appel-d-offres-portant-sur-des-installations-eoliennes-de-production-d-electricite-en-mer-en-france-metropolitaine
A ce stade d’avancement du projet, nous pouvons indiquer que les pratiques (navigation, pêche…) susceptibles d’être autorisées à l’intérieur du parc éolien font l’objet d’un travail entre le maître d’ouvrage du projet, les services de l’État et les représentants des usagers de la mer. Elles doivent être proposées à la grande Commission nautique, qui se prononce sur l’ensemble des dispositions relatives à la navigation maritime. Les pratiques qui seront finalement autorisées à proximité ou à l’intérieur du parc éolien seront arrêtées par le préfet maritime de l’Atlantique. Nous ne sommes donc pas aujourd’hui en mesure de préciser s’il sera possible pour les pêcheurs de pêcher à l’intérieur du parc éolien.
Les retours d’expérience des parcs éoliens en mer existants, notamment en mer du Nord, montrent que certaines activités de plaisance et certains métiers de pêche peuvent effectivement être autorisés à l’intérieur des parcs éoliens.
Les retours d’expérience des parcs éoliens en mer existants montrent que certaines activités de plaisance et certains métiers de pêche peuvent y être autorisés.
En France, la Grande Commission nautique, réunie en juin 2007 pour un projet éolien en mer au large de Veulettes-sur-Mer (projet qui a obtenu toutes les autorisations administratives mais dont la construction n’a pas encore démarré), a émis un avis favorable à la navigation de tous les navires de taille inférieure à 30 mètres à l’intérieur du parc. Le procès verbal est disponible à l’adresse suivante :
http://www.shom.fr/fileadmin/data-www/NAU/Commissions_nautiques/eoliennes.pdf
A l’étranger, on peut relever différents cas de figures :
Il est à noter qu’une éventuelle interdiction de naviguer à moins de 50 mètres autour de chaque éolienne serait prise en considération de problématiques de sécurité de la navigation. La possibilité de plonger et de pêcher à l’intérieur de ce périmètre relèverait d’autres considérations comme la sécurité et l’intégrité des infrastructures. Nous ne sommes pas en mesure d’apporter aujourd’hui des éléments sur ce point.
Nous vous invitons sur ce point à examiner les propos de la préfecture maritime, lors de la réunion publique du 19 avril au Croisic, dont la réflexion conduit à ne pas exclure la pratique de la pêche et la navigation de plaisance a priori :
"Ne pas exclure a priori les activités de pêches professionnelles des parcs éoliens, en adaptant les pratiques, c'est important (..) Interdire la navigation de transit à moins de 500 m des parcs, autoriser les petits navires, donc pour le moment on est sur 25-30 m, mais cela dépend aussi du type de navires à proximité. Autoriser la navigation de plaisance, interdire les activités à moins de 50 m des éoliennes, adapter le tirant d’air, c’est-à-dire la distance entre les pales et la mer, faire la même chose qu'au Royaume-Uni dans un souci de cohérence."
L’ensemble qui comprend la fondation, la pièce de transition et l’éolienne Alstom, prévu pour équiper le projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire a été conçu de façon à ce que, même dans des conditions exceptionnelles, il n’y ait aucun risque que les pales touchent la mer.
La distance entre le pied du mât et la nacelle de l’éolienne est a minima de 80 mètres, c’est à dire que l’extrémité de la pale est située à peu près à 5 mètres au-dessus du niveau de la plateforme, laquelle devrait être située à une hauteur de 25 mètres environ par rapport au niveau de la plus basse mer (côte marine). En conséquence, la plus haute marée se situant à 5,7 mètres de ce niveau, il reste à minima environ 19 + 5, soit 24 mètres entre le niveau de la mer et l’extrémité de la pale.
Les éoliennes font-elles du bruit ? Notamment quand le vent vient de la mer ?
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se poursuit,les premières éoliennes se situeront à plus de 12 kilomètres de la côte pour le point le plus proche et à 26 kilomètres de la plage de Saint-Brévin. Le maître d’ouvrage de ce projet fait actuellement réaliser, par un bureau d’études spécialisé, une modélisation de la propagation des émissions sonores provenant du parc éolien en fonctionnement, en prenant en compte les mesures de l’ambiance sonore actuelle et en retenant les hypothèses les plus défavorables correspondant au bruit maximal émis par les éoliennes.
Les résultats de cette modélisation indiquent qu’en raison de cet éloignement et des bruits déjà présents dans l’environnement (vagues, vent etc.), le bruit des éoliennes ne sera pas perceptible depuis la côte. La provenance du vent aura peu d’effet sur le bruit perçu.
Y a-t-il des nuisances pour la faune et la flore ?
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, nous réalisons actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain. Les études nécessaires pour ce dossier sont en cours de réalisation et il est encore trop tôt pour en connaitre les résultats.
Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord. Ces retours d’expérience montrent que la vie marine se développe au sein des parcs éoliens marins. Les principaux enseignements sont les suivants :
Les effets attendus d’un parc éolien en mer sont essentiellement liés aux émissions sonores durant la phase d’installation des fondations des éoliennes et sont, de ce fait, limités dans l’espace et dans le temps. Si le projet est poursuivi, les impacts seront considérés très en amont et des mesures seront mises en place afin de les limiter, comme par exemple la surveillance d’un périmètre étendu autour des travaux, permettant de prendre en compte l’éventuelle présence de mammifères marins.
Si le projet se réalise, il est prévu de mener des suivis environnementaux afin d’évaluer les effets du parc éolien sur les différentes espèces. Ces suivis, qui seraient effectués du début de la construction du parc jusqu’à son démantèlement, permettraient d’analyser les effets du projet tout au long de la durée d’exploitation et de comparer la qualité du milieu à celle préexistant à la construction du parc.
Ces suivis porteraient alors sur les espèces présentant des enjeux importants, identifiés dans l’étude d’impact du projet sur l’environnement : oiseaux, chauves-souris, mammifères marins, ressources halieutiques ou espèces et habitats classés Natura 2000.
Ne doit-on pas craindre de bruit pendant l'implantation des éoliennes ?
La zone prévue pour la réalisation du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire étant située à plus de 12 kilomètres de la côte, si le projet se poursuit, les perturbations occasionnées par les travaux ne devraient pas être perceptibles sur la plage ou en zone littorale.
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se poursuit, il est prévu de mener des études pour évaluer le niveau d’émergence sonore lié aux travaux par rapport à l’environnement sonore, aussi bien sous-marin qu’aérien, existant du site.
Selon les résultats de ces études, différentes techniques d’atténuation du bruit sous-marin pendant la phase de travaux d’installation des fondations seraient examinées. La principale source de bruit est l’opération de battage des fondations monopieux, option privilégiée si elle est techniquement possible. Dans l’attente des résultats de cette étude, nous pouvons mentionner que les opérations d’installation de monopieux par battage pour différents parcs éoliens en mer construits par Dong Energy au Danemark et au Royaume-Uni n'ont pas fait l'objet de demande de réduction de bruit ni d'interdiction de travailler pendant la nuit. Les parcs les plus près des côtes au Royaume-Uni, Burbo et Gunfleet Sand, sont situés à 7 kilomètres de la côte.
Est-on vraiment sûr que les éoliennes ne seront pas vues de St Brévin ?
Si le projet de parc éolien de Saint-Nazaire se réalise, les éoliennes pourront être visibles depuis la commune de Saint-Brévin, en fonction des conditions de visibilité (qui varient selon le moment de la journée et les conditions météorologiques).
Nous avons fait réaliser 21 photomontages pour rendre compte, de la façon la plus réaliste possible, de l’insertion des éoliennes dans le paysage. Ces photomontages ont été réalisés selon une méthodologie rigoureuse par le bureau d’études Geophom, qui bénéficie de plus de 10 ans d’expérience de réalisation de simulations de parcs éoliens. Pour s’assurer que les documents produits seront les plus réalistes possibles, les prises de vues ont été faites à différents moments de la journée, dans différentes conditions de luminosité et de visibilité.
En particulier, un photomontage depuis la plage du Casino de Saint-Brévin a été réalisé. Il est consultable sur le site internet du débat public : http://geophom.fr/photomontages-parceolienenmerdestnazaire/ ainsi qu’en version papier lors de chaque réunion publique.
Complément de la CPDP, le 27/06/13 :
Dans le cadre du débat public, des participants ont demandé que des simulations de l'impact visuel des éoliennes soient réalisées par un organisme indépendant du porteur de projet. La Commission nationale du débat public a décidé de faire procéder à ces frais à de telles simulations dans le cadre d'une expertise complémentaire (art. 121-9 du code de l'environnement). Des simulations visuelles du projet de parc éolien seront donc réalisées, publiées sur le site du débat et présentées à l'occasion de la réunion publique consacrée au paysage, le 10 juillet prochain à La Baule.
> Pour en savoir plus sur l'expertise complémentaire
La capacité éolienne installée dans le monde dépasse aujourd’hui les 250 000 mégawatts, contre 18 000 mégawatts en 2000, avec 40 000 mégawatts nouvellement installés en 2011. L’Europe est l’acteur historique de l’éolien tandis que les États-Unis et la Chine sont les pays qui construisent le plus de parcs éoliens.
La France s’est fixé un objectif de 23 % d’énergies renouvelables dans la consommation d’énergie en 2020, contre 13 % aujourd’hui. Avec 25 000 mégawatts en 2020 (dont 6 000 en mer), l’éolien représente environ un quart de l’effort à fournir pour atteindre cet objectif. La production de l’ensemble de ce parc éolien terrestre et maritime devrait se situer à hauteur de 10 % de la consommation nationale d’électricité.
En juillet 2011, l’État a lancé un premier appel d’offres visant à contribuer à l’objectif que la France s’est fixé en matière d’énergies renouvelables et à constituer une filière industrielle de l’éolien en mer, exportatrice et créatrice d’emplois, à l’issue duquel le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire a été sélectionné.
On peut noter que les lauréats du premier appel d’offres sont des grands acteurs du monde de l’énergie présents sur les différentes technologies de production d’électricité : charbon, gaz, nucléaire, hydraulique et autres énergies renouvelables.
Concernant la rentabilité du projet, les dossiers de candidature soumis par les candidats à l’appel d’offres de l’État constituent des documents de nature privée et confidentielle. De plus, un deuxième appel d’offres est en cours et une information sur les prix revêt de ce fait un caractère sensible sur le plan commercial. Pour ces raisons, nous ne pouvons donc pas donner d’éléments sur la rentabilité du projet.
Néanmoins, nous pouvons indiquer que la Commission de régulation de l’énergie (CRE, autorité administrative indépendante en charge de veiller au bon fonctionnement du marché du gaz et de l’électricité) a examiné le détail de notre offre et a jugé le niveau de rémunération acceptable, sur la base des plans d’affaires détaillés qui lui ont été fournis.
Pour donner un ordre de grandeur, sur la base des informations fournies par la Commission de régulation de l’énergie (CRE), le prix moyen d’un mégawattheure éolien produit par l’ensemble des quatre projets retenus à l’issue du premier appel d’offres se situerait à hauteur de 226,5 euros en 2020. Le Rapport du Sénat du 11 juillet 2012 [1] sur le coût réel de l’électricité indique que ce prix équivaut à 202 euros par mégawattheure aux conditions économiques de 2011.
Le montant total de l’investissement pour ce projet de 480 mégawatts, est estimé à environ deux milliards d’euros. Il sera engagé au fur et à mesure du développement et de la réalisation du projet. Le maître d’ouvrage s’est assuré de la viabilité financière du projet en considérant la totalité de sa durée de vie jusqu’y compris son démantèlement, soit environ 25 ans après sa mise en service
A titre indicatif, selon le rapport du Sénat précédemment cité, le prix moyen d’un mégawattheure du parc nucléaire français en exploitation est de l’ordre de 49,5 euros en 2010, pour atteindre 54,2 euros par mégawattheure sur la période 2011-2025 en y intégrant un programme d’investissements complémentaire lié à la sécurité et à la prolongation de la durée de vie des centrales. Pour l’EPR, le prix serait de 90 euros par mégawattheure. L’investissement dans la centrale nucléaire de Flamanville de 1 650 mégawatts est évalué à 8 milliards d’euros.
[1] Ce rapport est disponible à cette adresse : http://www.senat.fr/notice-rapport/2011/r11-667-1-notice.html
Le maître d’ouvrage du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire n’a pas encore choisi la ou les entreprises qui seront en charge du transport des techniciens sur la zone du projet, si celui-ci se poursuit. Ce choix sera fait à partir de 2015-2016.
Si ce projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se poursuit, les éoliennes Alstom qui l’équiperont seront fabriquées dans de nouvelles usines construites en France. Le plan industriel d’Alstom prévoit, en effet, la création de quatre usines pour fabriquer les éoliennes : deux à Cherbourg pour les pales et les mâts, et deux à Saint-Nazaire pour les génératrices et les nacelles. Alstom créera également un Centre d’ingénierie et de recherche et développement dans la région nantaise. Ces usines auront une capacité de production de 100 unités par an.
Ces usines sont destinées à fournir les éoliennes des trois projets de parc éolien en mer: Fécamp, Courseulles-sur-Mer et Saint-Nazaire, issus du premier appel d’offres de l’Etat. Ensuite, l’activité de ces usines devrait se prolonger au-delà de la réalisation de ces projets, qu’il s’agisse de fournir des éoliennes pour d’autres projets en France (nécessaires à la réalisation des objectifs que la France s’est fixés), ou des parcs éoliens en mer ailleurs en Europe dont les objectifs pour 2020 et 2030 sont très ambitieux. En particulier, l’Allemagne vise la réalisation de 23 000 mégawatts éoliens en mer et le Royaume-Uni, 33 000 pour 2030.
Des études géophysiques et géotechniques sont nécessaires pour connaître la nature, la constitution et les propriétés mécaniques du sous-sol, qui sont essentielles dans la conception d’un projet de parc éolien en mer.
Le choix de la fondation de type monopieu repose sur une première campagne de sondages géotechniques menée à l’été 2011, lors de laquelle trois carottages à 40 mètres de profondeur ont été effectués. Les résultats de cette campagne ont fourni des informations sur les caractéristiques du sous-sol marin, en particulier leur dureté, et ont permis d’identifier à ce stade des études la fondation monopieu comme adaptée à ce projet. Ce choix pourra être conforté après une phase d’études plus détaillées, s’appuyant sur de nouvelles campagnes géophysiques et géotechniques qui débuteront prochainement.
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, le maître d’ouvrage réalise actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain. Les études spécifiques constitutives de cette étude d’impact sont en cours de réalisation et il est trop tôt pour en connaitre les résultats.
Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord. Ces retours d’expérience montrent que la vie marine se développe au sein des parcs éoliens marins. Les principaux enseignements sont les suivants :
Les effets attendus d’un parc éolien en mer sont essentiellement liés aux émissions sonores durant la phase d’installation des fondations des éoliennes et sont de ce fait limités dans l’espace et dans le temps. Les impacts seront considérés très en amont et des mesures seront mises en place afin de les limiter, comme par exemple la surveillance d’un périmètre étendu autour des travaux permettra de prendre en compte l’éventuelle présence de mammifères marins.
Au regard des résultats de l’étude d’impact qui seront connus d’ici un an, des mesures seront prises pour supprimer, réduire ou compenser les impacts qui auront été identifiés.
Si le projet se réalise, il est prévu de mener des suivis environnementaux afin d’évaluer les effets du parc éolien sur les différentes espèces. Ces suivis, qui seront effectués du début de la construction du parc jusqu’à son démantèlement, permettront d’analyser les effets du projet tout au long de la durée d’exploitation et de comparer la qualité du milieu à celle préexistant à la construction du parc.
Ces suivis porteront alors sur les espèces présentant des enjeux importants, identifiés dans l’étude d’impact du projet sur l’environnement notamment: oiseaux, chauves-souris, mammifères marins, ressources halieutiques ou espèces et habitats classés Natura 2000.
La durée d’exploitation prévue pour ce projet de parc éolien est de l’ordre de 25 ans.
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se poursuit, conformément à son calendrier prévisionnel de réalisation, les travaux à terre devraient débuter à partir de 2016 pour une mise en service progressive des éoliennes entre 2018 et 2020. La durée prévisionnelle d’exploitation de ce parc éolien en mer est d’environ 25 ans.
La France s’est fixé un objectif de développement de l’énergie éolienne à hauteur de 25 000 mégawatts en 2020 dont 6 000 en mer. Le Premier ministre a rappelé en janvier dernier, lors de sa visite du chantier des futures usines Alstom qui seront implantées à Saint-Nazaire, son soutien à la filière industrielle éolienne en mer française, créatrice d’emplois. Il a de plus évoqué le lancement d’un troisième appel d’offres en 2014 qui suivra celui lancé en mars dernier sur les zones du Tréport et de Noirmoutier, témoignant ainsi de la détermination du Gouvernement à poursuivre les efforts engagés pour la constitution de la filière industrielle de l’éolien en mer.
Le tarif d’achat de l’électricité produite par le parc éolien a été déterminé au regard du montant de l’investissement et des charges d’exploitation sur la durée de vie totale du projet. Ce montant dépend étroitement des caractéristiques du site retenu (distance entre le parc et la côte, profondeur et nature des fonds marins) comme des choix technologiques retenus. De même, les coûts d’investissement d’un projet varient sensiblement en fonction de la proximité du réseau électrique existant.
De plus, l’installation des premiers parcs éoliens en mer contribue à la création d’une filière industrielle éolienne française dont la consolidation est attendue au cours des prochaines années. La France peut ainsi développer sa technologie et son savoir-faire qui lui permettront de se positionner sur un marché en plein développement, créateur d’emplois, et d’exporter vers les pays européens notamment.
Enfin, le développement du marché de l’éolien en mer en Europe et particulièrement en France, permettra à terme une baisse des coûts du fait notamment d’économies d’échelle au niveau de la chaine d’approvisionnement des équipements et des opérations d’installation en mer dans un contexte concurrentiel et innovateur.
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, le maître d’ouvrage réalise actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique et humain. Celle-ci porte à la fois sur la phase de travaux et sur la phase d’exploitation.
Cette étude étant en cours de réalisation, il est trop tôt pour en connaître les résultats. Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord.
Concernant spécifiquement la phase de travaux, si ce projet se réalise, les éventuelles interdictions des différentes pratiques de pêche devront être arrêtées par le préfet maritime après discussion avec les acteurs concernés et avis de la Grande commission nautique. Elles devraient se limiter à la zone d’implantation prévue sur le projet et ne devraient pas concerner les zones du plateau du Four et de la Banche.
Les principaux impacts attendus pendant cette phase de construction sont liés aux bruits d’installation des fondations des éoliennes. Les bruits localisés et temporaires peuvent déranger temporairement les poissons, mollusques, coquillages et crustacés. Cependant, les retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits montrent que si la présence des espèces peut décroitre durant cette phase, elles reviennent ensuite coloniser la zone du projet.
Concernant la phase d’exploitation, les retours d’expérience de parcs éoliens en mer déjà construits montrent également que la vie marine se développe au sein des parcs éoliens marins. De nombreux parcs ont fait l’objet de suivi de colonisation des fondations par la flore et la faune marine : Nysted (Danemark) et Utgrunden (Suède) en Mer Baltique, Horns-Rev (Danemark), Blyth (Angleterre) en mer du Nord et North Hoyle (Angleterre) en mer d’Irlande. Les fondations sont colonisées par diverses espèces. Cet habitat profite au développement de petits crustacés qui alimentent à leur tour des poissons. C’est l’effet récif.
Si ce projet se poursuit, pendant la période d’exploitation, il ne devrait pas y avoir d’interdiction des pratiques de pêche dans les zones du Four et de la Banche.
Avec les lois Grenelle, la France s’est fixé pour objectif d’atteindre 23 % d’énergies renouvelables dans sa consommation d’énergie en 2020. Cet objectif porte à la fois sur l’électricité et la chaleur. Dans la production d’électricité, l’éolien, à terre comme en mer, doit apporter une contribution importante avec un objectif de 25 000 mégawatts dont 6 000 en mer .
A côté de l’éolien en mer, d’autres sources d’énergies renouvelables pour la production d’électricité doivent être développées pour atteindre l’objectif : hydroélectricité, biomasse, éolien terrestre et solaire photovoltaïque. Chacune de ces sources devra être développée en fonction de son potentiel, en s’appuyant sur les orientations prévues par les Schémas régionaux climat, air, énergie (SRCAE) mentionnés aux articles L.222-1 et suivants du code de l’environnement .
Concernant les énergies marines renouvelables, l’énergie hydrolienne issue des courants océaniques, l’énergie houlomotrice issue des mouvements de la houle, etc., sont encore au stade de la recherche et développement. Elles doivent être soutenues afin de pouvoir être exploitées à l’échelle industrielle au cours des prochaines années . EDF et sa filiale EDF Energies Nouvelles travaillent actuellement au développement de ces technologies mais ne sont pas en mesure d’installer dès maintenant des fermes commerciales à un prix acceptable. A l’horizon 2030, ces énergies marines renouvelables devraient contribuer pour une part significative à la production d’électricité de notre pays .
Concernant le coût de production des parcs éoliens en mer actuellement développés en France, il est effectivement plus élevé que celui de l’éolien terrestre ou d’autres sources de production d’électricité, mais il intègre notamment les investissements liés à la création et au développement d’une nouvelle filière industrielle en France, avec la construction de quatre usines par Alstom et la naissance d’activités nouvelles pour de nombreux sous-traitants .
Le projet de raccordement ne prévoit aucune création de nouveau pylône. Le raccordement se ferait par l’intermédiaire d’une liaison sous-marine puis souterraine jusqu’à un poste de raccordement à créer à proximité des lignes 225 000 volts existantes dans un secteur qui se situerait entre Cordemais et Pontchâteau. Les raccordements entre ce poste et les lignes existantes seraient également réalisés en technique souterraine. Au plus quelques pylônes des lignes existantes seraient adaptés ou remplacés pour accueillir ces raccordements souterrains .
L’emplacement du poste de raccordement n’est pas encore défini. Il fait l’objet d’une concertation sous l’égide de la préfecture. Cette concertation a été récemment initialisée par une réunion avec les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat, qui a permis de définir l’aire d’étude dans laquelle sera réalisée l’étude d’impact par un cabinet spécialisé. Dans ce cadre et si le projet de parc éolien est confirmé, des simulations visuelles pourront être réalisées si elles s’avèrent pertinentes (en fonction des cônes de visibilité potentiels). Dans tous les cas l’insertion paysagère du poste sera étudiée .
Comme l’emplacement du poste de raccordement, le tracé de la liaison double de raccordement n’est pas encore défini. Il fait l’objet de la même démarche de concertation. Les possibilités d’implantation à proximité ou non d’infrastructures existantes seront examinées dans ce cadre .
- Pourquoi investir maintenant des milliards d'euros dans cette implantation alors que la centrale thermique à gaz (avec donc des rejets nocifs modérés dans l'atmosphère), inaugurée en avril 2011 à Montoir, ne va fonctionner que l'hiver du fait d'une surcapacité en électricité du marché européen (cf. l'Echo de la Presqu'île du 19/4/2013) ?
Le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire doit être appréhendé dans le cadre plus large de la politique nationale de développement des énergies renouvelables .
La France s’est fixé un objectif de 23% d’énergies renouvelables dans la consommation d’énergie à l’horizon 2020 qui se décline au niveau de l’énergie éolienne par un objectif de 25 000 mégawatts dont 6 000 en mer. Pour atteindre cet objectif, l’État a lancé deux appels d’offres à vocation industrielle. A l’issue du premier appel d’offres, quatre projets ont été retenus par l’État dont celui au large de Saint-Nazaire. Le deuxième appel d’offres portant sur deux zones, dont une entre l’Ile d’Yeu et l’Ile de Noirmoutier, est actuellement ouvert .
Si le projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire se réalise, l’électricité produite par les éoliennes, injectée sur le réseau public national de transport d’électricité, devrait être consommée, pour une part, dans la région Pays de la Loire et, pour une autre part, dans les autres régions françaises .
- Même s'il faut bien sûr prévoir à plus long terme, pourquoi ne pas choisir d'autres techniques, moins polluantes visuellement, qui utilisent les différents mouvements de la mer, beaucoup plus constants et prévisibles ? L'existence de la centrale à gaz peut permettre d'attendre les quelques mois de mise au point de ces innovations .
Les énergies marines renouvelables telles que l’énergie hydrolienne issue des courants marins, l’énergie houlomotrice issue des mouvements de la houle, etc., sont encore au stade de la recherche et développement et doivent être soutenues afin de pouvoir être exploitées à l’échelle industrielle au cours des prochaines années. Le maître d’ouvrage de ce projet travaille d’ailleurs au développement de ces technologies mais n’est pas en mesure d’installer dès maintenant des fermes commerciales .
- Comment va être produite l'électricité en absence de vent et lorsque les éoliennes ne vont pas fonctionner (10% du temps) ?
La production d’électricité éolienne, comme la production d’électricité photovoltaïque, est par nature variable, car elle est dépendante des conditions météorologiques. Cette caractéristique ne conduit pas pour autant à construire de nouvelles centrales thermiques en soutien pour pallier l’absence ou le bas niveau de production . Au contraire, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité (RTE) précise que la production d’origine éolienne se substitue à la production d’électricité thermique (charbon ou gaz) dont la mise en marche ou l’arrêt est flexible .
Si ce parc éolien en mer de Saint-Nazaire se réalise, il s’intègrera au parc éolien national de 25 000 mégawatts dont 6 000 mégawatts en mer, prévu à l’horizon 2020. Les études prévisionnelles à cet horizon, menées par RTE, ne concluent pas à la nécessité de construire de nouvelles centrales thermiques pour en permettre l’insertion dans le système électrique .
- Pourquoi ne pas utiliser des éoliennes placées plus au large (dont éventuellement des éoliennes flottantes), zone plus ventée et non visible de la côte et surtout pourquoi ne pas installer des éoliennes terrestres, moins onéreuses, le long de la Loire entre Donges et Couëron dans des zones peu habitées, bien ventées et près des lignes électriques ?
La France s’est fixé un objectif de 23% d’énergies renouvelables dans la consommation à l’horizon 2020. L’éolien représente environ un quart de l’effort total à fournir pour atteindre cet objectif, soit 25 000 mégawatts dont 6 000 en mer. C’est donc à la fois l’énergie éolienne à terre et en mer qui doit être développé par chaque région française, à proportion de son potentiel éolien terrestre et maritime .
Les éoliennes flottantes sont encore au stade de la recherche et développement. Leur déploiement à échelle industrielle n’est pas attendu avant quelques années .
Le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire s’inscrit dans le cadre d’un appel d’offres de l’État lancé en 2011 et portant sur des zones déterminées, suite à une concertation menée en 2009-2010 par l’État pour chacune des façades maritimes métropolitaines. Par cet appel d’offres, les pouvoirs publics visent à créer une filière industrielle française sur un marché en plein essor au niveau européen et mondial .
Si je suis globalement favorable à la production d'électricité par les énergies renouvelables, je n'apprécie pas du tout le choix de la Banche pour cette implantation qui va défigurer le site classé de la Grande Côte en barrant l'horizon .
Le projet de parc éolien de Saint-Nazaire n’est pas localisé sur le plateau de la Banche mais sur le banc de Guérande.
Si ce projet se réalise, les éoliennes seront visibles depuis certains points de la côte sauvage, en fonction de l’éloignement du parc et des conditions de luminosité (qui varient selon le moment de la journée et les conditions météorologiques) .
Des photomontages ont été réalisés depuis plusieurs points de vue de la côte sauvage sur les communes du Croisic (La Vigie Romaine), de Batz-sur-mer (Pointe de Casse-Cailloux, Tour Saint-Guénolé, Pointe du Diable) et du Pouliguen (Pointe de Pierre-Plate, Pointe de Penchâteau). Ces photomontages sont consultables lors des réunions publiques et visualisables sur le site internet du débat public : http://geophom.fr/photomontages-parceolienenmerdestnazaire/
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, il sera équipé par des éoliennes Alstom Haliade 6 mégawatts, le modèle en développement à ce jour. Cette valeur de 6 mégawatts correspond à la puissance instantanée maximale d’une éolienne, le watt étant l’unité de puissance (un mégawatt est égal à un million de watts) .
La production d’électricité se mesure en kilowattheures ou kWh, le kilowattheure étant l’unité de mesure de l'énergie correspondant à l'énergie produite par un générateur de 1 000 watts (ou 1 kW) de puissance pendant une durée d'une heure .
Le kVA ou kilo-Voltampère est également une mesure de la puissance, mais de la puissance apparente ; il fait intervenir la notion d’énergie réactive dont la prise en compte est nécessaire pour le transit de l’électricité mais ne l’est pas au niveau des appareils de production et de consommation de l’électricité .
Sur la base de mesures et de statistiques de vent sur le site d’implantation des éoliennes, les éoliennes fonctionneraient de l’ordre de 90% du temps et, avec une puissance variable selon la vitesse du vent, produiraient en moyenne 1 750 mégawatheures par an. Cette production est équivalente à une production à pleine puissance du parc pendant 40% du temps .
Quel impact précisément sur la faune et la flore maritime et aérienne du lieu d'implantation ?
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, le maître d’ouvrage réalise actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain. Les études nécessaires pour ce dossier sont en cours de réalisation et il est trop tôt pour en connaitre les résultats .
Néanmoins, nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord. Ces retours d’expérience montrent que la vie marine se développe au sein des parcs éoliens marins . Les principaux enseignements sont les suivants :
Les effets négatifs attendus d’un parc éolien en mer sont essentiellement liés aux émissions sonores durant la phase d’installation des fondations des éoliennes et sont de ce fait limités dans l’espace et dans le temps . Les impacts seront considérés très en amont et des mesures seront mises en place afin de les limiter, comme par exemple la surveillance d’un périmètre étendu autour des travaux permettra de prendre en compte l’éventuelle présence de mammifères marins .
Concernant les oiseaux marins, le principal effet observé dans les parcs éoliens en mer d’Europe du Nord est l’évitement des éoliennes ou du parc par les oiseaux migrateurs. Plusieurs études montrent que la majorité des oiseaux évite les parcs, minimisant ainsi les risques de collision .
Les effets d’un parc éolien sur les oiseaux dépendent de l’importance kilométrique de ce détour et de sa fréquence . Ce détour accroît en effet leur dépense énergétique. Ce dérangement dépend du nombre d’éoliennes et de la disposition des éoliennes au sein du parc . Si ce projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire se réalise, il se situera à plus de 12 kilomètres de la côte. Cet éloignement, ainsi que la disposition des éoliennes au sein du parc, devraient permettre de limiter le risque de collision des oiseaux .
Au regard des résultats de l’étude d’impact qui seront connus d’ici un an, des mesures seront prises pour supprimer, réduire ou compenser les impacts qui auront été identifiés .
Ensuite, si le projet se réalise, il est prévu de mener des suivis environnementaux afin d’évaluer les effets du parc éolien sur les différentes espèces. Ces suivis, qui seront effectués du début de la construction du parc jusqu’à son démantèlement, permettront d’analyser les effets du projet tout au long de la durée d’exploitation et de comparer la qualité du milieu à celle préexistant à la construction du parc .
Pour des informations complémentaires, nous vous invitons à consulter le dossier de présentation du projet, ainsi que les synthèses des études déjà réalisées . Elles sont téléchargeables sur le site internet du débat à l’adresse suivante :../../PROJET/DOSSIER_MO.HTM
Quel secteur (nom des communes) sera alimenté par cette nouvelle source d'énergie ?
Le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire s’inscrit dans le cadre de la politique nationale de développement des énergies renouvelables. En effet, la France s’est fixé un objectif de 23% d’énergies renouvelables dans la consommation à l’horizon 2020 qui se décline au niveau de l’énergie éolienne par un objectif de 25 000 mégawatts dont 6 000 en mer .
Si le projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire se réalise, l’électricité produite par les éoliennes, injectée sur le réseau public national de transport d’électricité, devrait être consommée, pour une part, dans la région Pays de la Loire et, pour une autre part, dans les autres régions françaises. Nous ne disposons pas de données permettant de préciser davantage quelles seront les communes qui seront alimentées par l’électricité produite par le parc éolien de Saint-Nazaire .
Quel impact sur le coût de l'énergie pour les consommateurs par rapport au coût actuel ?
Si ce projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se poursuit, l’électricité qui sera produite sera achetée par EDF dans le cadre de l’exercice de ses missions de service public . Les charges qui en résultent (du fait de la différence avec le prix d’achat de l’électricité sur le marché de gros de l’électricité) seront alors compensées via la Contribution au service public de l’électricité (CSPE), payée par le consommateur sur sa facture d’électricité .
Selon le Ministère de l’Écologie, la production de 6 000 mégawatts éoliens en mer représentera 3,5% de la consommation française d’électricité. Le surcoût de l’électricité produite par ces 6 000 mégawatts d’éoliennes en mer, compensé par la CSPE, conduira à augmenter celle-ci d’un montant équivalent à 4% de la facture des ménages en 2020, soit environ 25 euros par ménage et par an [1].
[1] http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/2011-01-26_-_DP_eolien_en_mer.pdf
Le montant de l’investissement du projet de parc éolien en mer de Saint-Nazaire est estimé à environ deux milliards d’euros. Il comprend les coûts de développement, d’études, de construction (dont ceux des fournitures, de l’assemblage, des tests, de l’installation en mer, de la mise en service ainsi que les coûts des assurances correspondants) jusqu'à ceux de démantèlement . Ce montant inclut également l’investissement lié aux ouvrages de raccordement du parc éolien au réseau public d’électricité, réalisés par le gestionnaire du réseau public de transport d’électricité (RTE). Si le projet se réalise, les coûts de d’exploitation et de maintenance du parc avoisineront 60 millions d’euros par an .
Nous ne pouvons pas donner d’information relative au prix auquel sera vendue l’électricité. En effet, les dossiers de candidature soumis par les candidats à l’appel d’offres de l’État constituent des documents de nature privée et confidentielle .
Pour donner un ordre de grandeur, sur la base des informations fournies par la Commission de régulation de l’énergie (CRE), le prix moyen d’un mégawattheure éolien produit par l’ensemble des quatre projets retenus à l’issue du premier appel d’offres se situerait à hauteur de 226,5 euros en 2020. Le Rapport du Sénat du 11 juillet 2012 [1]sur le coût réel de l’électricité indique que ce prix équivaut à 202 euros par mégawattheure aux conditions économiques de 2011 .
Selon le Ministère de l’Écologie [2], la production de 6 000 mégawatts éoliens en mer représentera alors 3,5% de la consommation française d’électricité. Le surcoût de l’électricité produite par les éoliennes en mer, compensé par la CSPE conduira à relever celle-ci d’un montant représentant 4% de la facture des ménages en 2020, soit environ 25 euros par ménage et par an [3].
Les informations sur le niveau de rentabilité de ce projet de parc éolien sont de nature confidentielle. Néanmoins, nous pouvons vous indiquer que la Commission de régulation de l’énergie (CRE, autorité administrative indépendante en charge de veiller au bon fonctionnement du marché du gaz et de l’électricité) a examiné l’offre que nous avons remise à l’État en réponse à l’appel d’offres de 2011. Elle a examiné en particulier le plan d’affaires détaillé du projet et le niveau de rentabilité associé, qui a été jugé acceptable .
Si ce projet de parc éolien se poursuit et selon le calendrier prévisionnel du maître d’ouvrage, les travaux à terre devraient commencer en 2015 et les travaux en mer à partir de 2017 .
[1]http://www.senat.fr/notice-rapport/2011/r11-667-1-notice.html
[3] http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/2011-01-26_-_DP_eolien_en_mer.pdf
Le montant de l’investissement du projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire est estimé à environ deux milliards d’euros. Il comprend les coûts de développement, d’études, de construction (dont ceux des fournitures, de l’assemblage, des tests, de l’installation en mer, de la mise en service ainsi que les coûts des assurances correspondants) ainsi que ceux du démantèlement . Ce montant inclut également l’investissement lié aux ouvrages de raccordement du parc éolien au réseau public d’électricité, réalisés par le gestionnaire du réseau public de transport d’électricité (RTE) .
Si ce projet se poursuit, les coûts de d’exploitation et de maintenance du parc en phase d’exploitation devraient avoisiner 60 millions d’euros par an. Ils correspondent en grande partie aux coûts de maintenance du parc éolien, c’est à dire l’achat de pièces de rechange et les frais logistiques d’accès au parc éolien en mer, aux dépenses d’exploitation (supervision et gestion administrative du parc), aux coûts de télécommunication et d’équipements informatiques et aux frais d’assurances .
Concernant le prix d’achat de l’électricité qui sera produite, si ce projet se poursuit, un ordre de grandeur peut être donné sur la base des informations fournies par la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Le prix moyen d’un mégawattheure éolien produit par l’ensemble des quatre projets retenus à l’issue du premier appel d’offres se situerait à hauteur de 226,5 euros en 2020 . Le Rapport du Sénat du 11 juillet 2012 [1] sur le coût réel de l’électricité indique que ce prix équivaut à 202 euros par mégawattheure aux conditions économiques de 2011.
Selon le Ministère de l’Écologie [2], la production de 6 000 mégawatts éoliens en mer représentera alors 3,5% de la consommation française d’électricité. Le surcoût de l’électricité produite par les éoliennes en mer, compensé par la CSPE conduira à relever celle-ci d’un montant représentant 4% de la facture des ménages en 2020, soit environ 25 euros par ménage et par an [3].
Les informations relatives à la rentabilité de ce projet de parc éolien sont de nature confidentielle. Ce projet a été retenu par l’État à l’issue d’un appel d’offres, sur des critères définis par la Commission de régulation de l’énergie (CRE, autorité administrative indépendante en charge de veiller au bon fonctionnement du marché du gaz et de l’électricité). Un plan d’affaires détaillé du projet et le niveau de rentabilité du projet ont été délivrés dans l’offre qui a été retenue .
[1] http://www.senat.fr/notice-rapport/2011/r11-667-1-notice.html
Le montant d’investissement du projet de parc éolien en mer de Saint-Nazaire est estimé à environ deux milliards d’euros. Ce projet de parc éolien en mer comprend 80 éoliennes, pour une puissance totale de 480 mégawatts. Sa production serait de l’ordre de 1 735 gigawattheures par an correspondant à la consommation électrique annuelle moyenne de plus de 700 000 personnes .
Le montant de l’investissement comprend les coûts de développement, d’études, de construction, dont les fournitures, l’assemblage, les tests, l’installation en mer, la mise en service ainsi que les coûts des assurances en période de construction . Ce montant inclut également l’investissement lié aux ouvrages de raccordement du parc éolien au réseau public d’électricité, qui seront réalisés par Réseau de Transport d’électricité ou RTE, gestionnaire du réseau public de transport d’électricité .
Si le projet se réalise, les coûts de fonctionnement du parc avoisineront 60 millions d’euros par an, comprenant :
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se poursuit, les pratiques maritimes professionnelles et de loisirs susceptibles d’être autorisées au sein de la zone d’implantation envisagée feront l’objet d’une discussion avec les services de l’État et les représentants des usagers de la mer. Elles devraient être approuvées dans le cadre d’une Commission nautique, compétente sur les projets ayant une incidence sur la navigation maritime . Les pratiques finalement autorisées à proximité ou à l’intérieur du parc éolien seraient arrêtées par le préfet maritime de l’Atlantique .
Les retours d’expérience des parcs éoliens en mer existants montrent que certaines activités de plaisance et certains métiers de pêche peuvent y être autorisés .
En France, la Grande Commission nautique, réunie en juin 2007 pour un projet éolien en mer au large de Veulettes-sur-Mer (projet qui a obtenu toutes les autorisations administratives mais dont la construction n’a pas encore démarré), a émis un avis favorable à la navigation de tous les navires de taille inférieure à 30 mètres à l’intérieur du parc. Le procès verbal est disponible à l’adresse suivante : http://www.shom.fr/fileadmin/data-www/NAU/Commissions_nautiques/eoliennes.pdf
A l’étranger, on peut relever différents cas de figures :
Concernant spécifiquement la pratique de la plongée, il serait nécessaire en premier lieu que l’approche par des navires de petite taille soit autorisée, ce qui dépend de l’avis de la Grande commission nautique et de l’arrêté du Préfet maritime qui serait pris ensuite, comme mentionné précédemment. L’autorisation éventuelle des pratiques de plongée ferait l’objet d’un travail supplémentaire lié à une réglementation différente relative à l’accès à des installations industrielles . Nous ne sommes pas en mesure de répondre aujourd’hui à cette question .
Les décisions prises par le groupe GDF-Suez relativement à la centrale à gaz de Montoir de Bretagne doivent se comprendre dans un contexte européen général de moindre compétitivité des centrales à gaz vis-à-vis des centrales au charbon, situation due à l’importation de charbon d’origine américaine bon marché, les centrales électriques dans ce pays consommant actuellement du gaz de schiste . Cette problématique spécifique aux énergies fossiles ne concerne pas les énergies renouvelables qui bénéficient de tarifs d’achat dans le cadre d’une politique de développement des énergies renouvelables .
Concernant la saisonnalité de la demande, il est important de noter que le parc éolien français, du fait de sa répartition sur le territoire national et des régimes de vents en France, est plus productif pendant l’hiver que pendant l’été, ce qui correspond aux variations annuelles de la demande d’électricité .
En 2012,selon les données du gestionnaire du Réseau public de transport d'électricité (RTE) [1] , la consommation d’électricité dans la région des Pays de la Loire a atteint environ 25 térawattheures. Corrigée du facteur météorologique, cette consommation est relativement stable par rapport à celle de l’année précédente. Les chiffres actuels et prévisionnels de consommation et de production par saison de la région Pays de la Loire ne font pas l’objet de publication .
Le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire n’a pas vocation à répondre à une hausse à court terme de la consommation d’électricité dans la région. Il s’inscrit plus largement dans le cadre de la politique nationale de développement des énergies renouvelables. La France s’est fixé un objectif de 23% d’énergies renouvelables dans la consommation à l’horizon 2020 qui se décline au niveau de l’énergie éolienne par un objectif de 25 000 mégawatts dont 6 000 en mer.
Pour atteindre cet objectif, l’État a lancé deux appels d’offres à vocation industrielle . A l’issue du premier appel d’offres, quatre projets ont été retenus par l’État dont celui au large de Saint-Nazaire . Le deuxième appel d’offres portant sur deux zones, dont une entre l’Ile d’Yeu et l’Ile de Noirmoutier, est actuellement en cours .
Si le projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire se réalise, l’électricité produite par les éoliennes, injectée sur le réseau public national de transport d’électricité, devrait être consommée, pour une part, dans la région Pays de la Loire et, pour une autre part, dans les autres régions françaises .
Position des pêcheurs
Le choix de cette zone dans l’appel d’offres lancé par l’État en 2011 résulte d’un exercice de concertation mené par façade maritime par l’État, auquel de nombreuses institutions ont été associées, parmi lesquelles les représentants de la pêche professionnelle et du nautisme .
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se poursuit, les pratiques maritimes professionnelles et de loisirs susceptibles d’être autorisées au sein de la zone d’implantation envisagée feront l’objet d’une discussion avec les services de l’État et les représentants des usagers de la mer. Elles devront être approuvées dans le cadre d’une Commission nautique, compétente sur les projets ayant une incidence sur la navigation maritime. Les pratiques finalement autorisées à proximité ou à l’intérieur du parc éolien devront être arrêtées par le préfet maritime de l’Atlantique .
Les retours d’expérience des parcs éoliens en mer existants montrent que certaines activités de plaisance et certains métiers de pêche peuvent y être autorisés .
Il est également important de souligner que le Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins des Pays de la Loire et le maître d’ouvrage ont signé en décembre 2011 une convention par laquelle ils indiquent « leur souhait de poursuivre leur travail en commun pour permettre le développement du parc de Saint-Nazaire dans le respect des activités de pêches, et ce durant toute la vie du projet » .
Position de la navigation plaisancière
Si le projet de parc éolien en mer se réalise, les éoliennes les plus proches seront situées à 12 kilomètres de la côte. La perturbation pour les activités de plaisance et de pêche de loisir qui se pratiquent davantage à proximité de la côte devrait donc être limitée .
Comment compenser énergiquement l'arrêt des éoliennes (vent, maintenance, centrales de pointe) ?
La production d’électricité éolienne, comme la production d’électricité photovoltaïque, est par nature variable, car elle est dépendante des conditions météorologiques . Cette caractéristique ne conduit pas pour autant à construire de nouvelles centrales thermiques en soutien pour pallier l’absence ou le bas niveau de production .
Pour une centrale thermique, à flamme ou nucléaire, le coefficient de disponibilité (Kd) se définit comme le ratio entre la capacité de production réelle annuelle (ou productible annuel) et la capacité de production théorique maximale ( = puissance installée x 8760 h ) . Le Kd, qui ne prend en compte que les indisponibilités techniques, à savoir les arrêts programmés, les indisponibilités fortuites et les périodes d’essais, caractérise la performance industrielle de la centrale.
Pour les centrales éoliennes, le concept équivalent correspond à la disponibilité temporelle . Elle se détermine comme le ratio du nombre d'heures où la machine est "disponible" sur le nombre d'heures total de la période concernée .
La durée prévisionnelle de maintenance programmée d’une éolienne Haliade 150, d’une puissance de 6 mégawatts, est de l’ordre de 5 jours par an.
Bonjour,
Les débats mobiles sont organisés par la CPDP afin d’aller à la rencontre du public et l’informer de la tenue du débat sur le projet de parc éolien en mer de Saint-Nazaire. Le maître d’ouvrage y assiste systématiquement, afin de pouvoir répondre aux questions du public sur le projet, la CPDP – neutre et indépendante - n’étant pas en mesure d’apporter de réponses au public sur le projet.
Il nous a semblé opportun, lors du débat mobile organisé au lycée Aristide Briand, de donner l’occasion aux élèves d’entendre une autre voix que celle du maître d’ouvrage, afin d’illustrer le fait que le débat public peut être une confrontation d’arguments et alimenter ainsi une réflexion critique de leur part. M. Ménard a donc été invité à participer à cette rencontre, non pas comme un représentant d’un collectif opposé ou un projet, mais comme un des multiples acteurs ayant pris part au débat et exprimant un point de vue différent de celui du maître d’ouvrage. La CPDP a pris soin de le présenter comme tel.
Cordialement
Bonjour,
Dans le cadre d'un débat public, la CNDP demande habituellement à ce que le maître d'ouvrage s'engage à répondre aux questions qui lui sont posées dans un délai raisonnable. En ce qui concerne le débat public sur le projet de parc éolien en mer de Saint-Nazaire, cette contrainte s'applique donc à la société Eolien Maritime France (dont EDF EN et DONG Energy sont les actionnaires).
Ce débat a néanmoins une spécificité : le maître d'ouvrage est lauréat d'un appel d'offres lancé en 2011 par l'Etat. Plusieurs interventions du public s'adressent donc non seulement au maître d'ouvrage, mais aussi à l'Etat en tant que concepteur de cet appel d'offres.
Nous avons sollicité l'Etat à plusieurs reprises afin qu'il prenne part au débat. Nous lui avons transmis, comme vous l'avez souligné, les questions n°25, 81 et 82. Nous lui avons également demandé d'intervenir en tribune au cours de la réunion du 17 mai à Guérande. A la suite de cette réunion, nous lui avons adressé un courrier lui demandant de bien vouloir apporter des compléments de réponses aux interrogations soulevées au cours de cette même réunion et sur le site internet.
Nous souhaitons que les réponses de l'Etat soient versées au débat dans le cadre qui lui est imparti, afin que le public puisse être pleinement informé des enjeux du projet.
Cordialement
La modification de l’aire d’étude au niveau du secteur comprenant la vasière de Méan consiste en une légère extension jusqu’au pont de Saint-Nazaire. Elle a été présentée et validée en séance lors de la réunion de concertation sous l’égide de la préfecture le 11 mars 2013. Cette modification faisait effectivement suite à une demande d’une collectivité pour permettre d’étudier un atterrage, non pas sur la vasière, mais en limite entre les espaces remarquables de la vasière et ceux de l’estuaire de la Loire, au niveau du pont de Saint-Nazaire.
Ce secteur se situe effectivement dans les espaces gérés par le Grand Port Maritime de Nantes- Saint-Nazaire qui sont adjacents à la plage de Saint-Nazaire (plage du Grand et du Petit Traict).
La carte de l’aire d’étude validée le 11 mars 2013 est disponible sur le site du débat public : « Proposition d’aire d’étude (en date du 04/04/2013) »; il y a eu cependant une inversion de référence sur ce site lors de sa publication, maintenant rectifiée.
Bonjour,
En application du code de l’environnement [1], le débat public répond à trois objectifs :
Deux mois après la clôture du débat, la Commission Pour le Débat Public (CPDP) publiera le compte rendu du débat et la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) rédigera un bilan.
Le maître d’ouvrage, ici Eolien Maritime France, disposera alors de trois mois pour préciser les suites qu’il entend donner à son projet suite aux enseignements du débat public (poursuivre, modifier ou abandonner le projet). S’il décide de poursuivre, il devra annoncer de quelle manière il entend assurer l’information et la participation du public tout au long du projet
Sur une centaine de débats organisés depuis 1995, date de création de la Commission Nationale du Débat Public (CNDP), l'expérience montre que certains d'entre eux ont conduit le maître d'ouvrage à retirer son projet, alors que d'autres ont vu le projet profondément remanié à leur issue.
Ainsi, sur le projet de parc éolien en mer de Saint-Nazaire, aucune décision définitive n'a été prise à ce jour. Un projet de cette nature progresse par étapes successives qui donnent lieu à autant de décisions : le débat public constitue l'une de ces étapes.
Cordialement
[1] http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220
Bonjour,
Le débat public répond à trois objectifs, en application du code de l'environnement [1]:
Ainsi, deux mois après la clôture du débat, la Commission Particulière du Débat Public en publiera le compte-rendu et la Commission nationale du débat public rédigera son bilan.
Éolien Maritime France, maître d’ouvrage, disposera alors de trois mois pour indiquer les suites qu’il entend donner à son projet au regard des enseignements du débat public. S’il décide de le poursuivre, il devra annoncer de quelle manière il entend assurer l’information et la participation du public tout au long du projet.
Sur une centaine de débats organisés depuis 1995, date de création de la CNDP, l'expérience montre que certains d'entre eux ont conduit le maître d'ouvrage à retirer son projet, alors que d'autres ont vu le projet profondément remanié à leur issue.
Ainsi, sur le projet de parc éolien en mer de Saint-Nazaire, aucune décision définitive n'a été prise à ce jour. Un projet de cette nature progresse par étapes successives qui donnent lieu à autant de décisions : le débat public constitue l'une de ces étapes.
Cordialement
Bonjour,
Le maître d'ouvrage a effectivement réalisé des photomontages du projet de parc éolien. La CPDP a souhaité que l'ensemble des documents réalisés par Eolien Maritime France soient regroupés dans une seule et même rubrique intitulée « Les documents du maître d'ouvrage », disponible à l'onglet "le projet": ../../PROJET/DOSSIER_MO.HTM.
Il ne nous semble pas opportun de différencier les photomontages du reste des documents, en les mettant davantage en avant sur la page d'accueil du site. Suite à votre message, nous avons néanmoins réorganisé la page dédiée aux documents du maître d’ouvrage afin de la rendre plus lisible.
Cordialement.
Bonjour,
La commission particulière du débat public (CPDP) en charge de l'animation du débat public de Saint-Nazaire a été nommée par la Commission Nationale du Débat Public. C'est une autorité neutre et indépendante qui n'a pas pour vocation de prendre position et de donner un avis sur le projet. Par conséquent, ses membres sont issus d'horizons et de milieux différents. L'une d’entre elles a effectivement une formation de biologiste, mais il n'est pas nécessaire que tous les membres soient des experts du domaine de l'éolien en mer.
Par ailleurs, nous tenons à vous rappeler que nous sommes actuellement dans la phase de débat public et non d'enquête publique. Le débat public intervient en amont des demandes d'autorisation et de la finalisation des études du maître d'ouvrage qui doivent être terminées pour l'ouverture de l'enquête publique. Le débat permet au public de s'informer et s'exprimer à la fois sur l'opportunité d'un projet (faut-il le réaliser ou non), ses objectifs et caractéristiques, alors que l'enquête publique est une étape réglementaire ultérieure qui précède la réalisation d'un projet. Le maître d'ouvrage précise, dans le cas du projet de parc éolien en mer de Saint-Nazaire, que si il décide de poursuivre le projet à l'issue du débat public, l'enquête publique pourrait avoir lieu en 2014.
Les modalités de participation à un débat public sont différentes de celles offertes dans le cadre d'une enquête publique. La commission ne met pas de registres à disposition du public, mais organise des réunions publiques et anime un site internet qui permet aux participants de poser des questions et de donner leur avis. Les questions et avis reçus par courrier ou par e-mail sont d'ailleurs publiés sur ce site.
En complément des réunions publiques, auxquelles tous les citoyens sont conviés, la CPDP a mis en place des débats mobiles dans différents lieux : marchés, lycées, festival... Lors de ces rencontres organisées en présence de la CPDP et du Maître d'ouvrage, vous pouvez vous informer, poser vos questions et donner votre avis sur le projet. Toutes les dates des rencontres du débat mobiles sont disponibles sur notre site à l'onglet «Les rencontres du débat », rubrique « Les dates et lieux de passages du débat mobile: ../REUNIONS_PUBLIQUES/DATES_LIEUX_PASSAGE_DEBAT_MOBIL.HTM.
Enfin, la CPDP dispose de locaux dont l'adresse est précisée sur la page d'accueil du site à l'onglet « Contact » situé en bas à droite : Commission particulière du débat public – Parc éolien en mer de Saint-Nazaire 3, avenue du Commandant l’Herminier – 44600 Saint-Nazaire.
Sur le fond du projet, vous émettez des réserves sur l'effet qu'il pourrait avoir sur les fonds marins et en particulier sur les forêts de laminaire qui seraient présentes sur le banc de Guérande. Nous vous invitions à vous exprimer sur ce sujet ou à poser une question sur les impacts environnementaux du projet directement sur notre site (www.debatpublic-eolienmer-saintnazaire.org), par courrier ou par e-mail à l'adresse contact@debatpublic-eolienmer-saintnazaire.org, ou à vous rendre à l’une de nos réunions publiques.
Cordialement
L’article 1519 C du code général des impôts [1] prévoit que la moitié du produit de la taxe spéciale sur les éoliennes en mer, due par l’exploitant chaque année à compter de l’année suivant leur mise en service, est répartie entre les communes littorales depuis lesquelles au moins une éolienne est visible. Un décret d’application précise que, pour qu’une commune bénéficie d’une partie du produit de cette taxe, au moins une éolienne doit être visible depuis un point de cette commune, lequel doit lui-même se situer dans un rayon de 12 milles marins autour de l’éolienne la plus proche (soit environ 22 kilomètres).
L’éolienne la plus proche de la commune de Saint-Brévin-les-Pins se situe au-delà de cette distance de 12 milles nautiques.
Le maître d’ouvrage de ce projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire n’envisage pas d’installer des hydroliennes dans la zone prévue pour le projet ni à proximité.
En effet, l’implantation d’hydroliennes (turbines utilisant les courants marins pour produire de l’électricité) nécessite de disposer de sites bénéficiant de courant marins particulièrement puissants. La France dispose d’un potentiel important de développement pour l’ensemble des énergies marines renouvelables et de l’énergie hydrolienne en particulier, mais les sites adaptés à l’hydrolien sont peu nombreux. C’est le cas du raz Blanchard, site disposant du plus grand potentiel, du raz Barfleur ou encore du passage du Fromveur. Le site prévu pour le projet éolien en mer au large de Saint-Nazaire ne bénéficie pas d’un courant permettant un fonctionnement efficace d’hydroliennes, le courant de marée étant inférieur à 2 mètres/seconde.
De plus, les énergies marines renouvelables telles que l’énergie hydrolienne, l’énergie houlomotrice (issue des mouvements de la houle), etc., sont encore au stade de la recherche et développement et doivent être soutenues afin d’être exploitées à l’échelle industrielle. EDF et sa filiale EDF EN travaillent au développement de ces différentes technologies mais ne sont pas encore en mesure d’installer des fermes commerciales raccordées au réseau électrique. Les premières fermes commerciales utilisant des hydroliennes seront probablement installées dans la Manche, d’ici à plusieurs années.
Pour l’ensemble de ces raisons, il n’est pas prévu d’installer des hydroliennes à proximité de la zone envisagée pour la réalisation du projet de parc éolien.
Combien cela va nous coûter et combien d'économie en électricité va-t-on obtenir ?
Si ce projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se poursuit, l’électricité qui sera produite sera achetée par EDF dans le cadre de l’exercice de ses missions de service public. Les charges qui en résultent (du fait de la différence avec le prix d’achat de l’électricité sur le marché de gros de l’électricité) seront alors compensées via la Contribution au service public de l’électricité (CSPE), payée par le consommateur sur sa facture d’électricité.
Selon le Ministère de l’Écologie, la production de 6 000 mégawatts éoliens en mer représentera 3,5% de la consommation française d’électricité. Le surcoût de l’électricité produite par ces 6 000 mégawatts d’éoliennes en mer, compensé par la CSPE, conduira à augmenter celle-ci d’un montant équivalent à 4% de la facture des ménages en 2020, soit environ 25 euros par ménage et par an [1].
Si le projet se réalise, le prix de l’électricité qui sera payé par les habitants de Saint-Nazaire ne sera pas différent du prix de l’électricité payé par les consommateurs de l’ensemble du territoire, en raison du principe dit de péréquation tarifaire, signifiant que le tarif est identique sur l’ensemble du territoire national.
Pourquoi le choix de Saint-Nazaire ?
Le choix de la zone d’implantation du par éolien en mer au large de Saint-Nazaire résulte d’un travail de concertation et de planification mené par façade maritime par le préfet de Région en 2009-2010.
En mars 2009, le Gouvernement a demandé aux préfets des régions Bretagne, Pays de la Loire, Haute-Normandie, Aquitaine et Provence-Alpes Côtes d’Azur, de mettre en place, pour chaque façade maritime (Manche /mer du Nord, Atlantique et Méditerranée), une « instance de concertation et de planification ». Les travaux de ces instances de concertation [2] ont conduit l’État à identifier des zones propices au développement de l’éolien en mer au regard d’enjeux techniques, réglementaires, environnementaux et socio-économiques. C’est à partir des résultats de ce processus que cinq zones ont été retenues par l’État pour l’appel d’offres lancé en juillet 2011, parmi lesquelles la zone du Banc de Guérande.
A ce stade d’avancement du projet, il est encore trop tôt pour déterminer si ce parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire, pourrait servir de zone de réserve pour les différentes espèces halieutiques.
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, nous réalisons actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain. Cette étude intègre une évaluation des impacts sur la ressource halieutique, actuellement en cours de réalisation.
Au regard des résultats de l’étude d’impact qui seront connus d’ici un an, nous pourrons confirmer ou amender les premiers résultats des études qui ont été menées. Dès lors des mesures seront prises pour supprimer, réduire ou compenser les impacts qui auront été identifiés.
Ces mesures seront prises en concertation avec les acteurs du territoire concernés : les représentants de la pêche professionnelle et des autres usagers de la mer, les services de l’État, les associations environnementales, etc. Il n’est pas prévu, à ce stade, de mettre en place des mesures spécifiques pour aménager une réserve halieutique dans la zone d’implantation du parc éolien, si celui-ci se réalise. La présence des éoliennes peut néanmoins générer certains effets bénéfiques pour la ressource halieutique.
Un suivi sera ensuite réalisé pendant les travaux et sur l’ensemble de la durée d’exploitation du parc, pour déterminer les effets réels du projet sur son environnement. L’ensemble de la ressource halieutique est comprise dans le périmètre de ce suivi.
Des études de suivi de la ressource halieutique ont été menées sur les parcs éoliens en mer existants exploités par Dong Energy (notamment celui de Horns Rev). Elles montrent que les parcs éoliens peuvent avoir un effet positif pour les poissons, coquillages, mollusques et crustacés. Les fondations jouent, en effet, un rôle similaire aux récifs marins, sur lesquels une partie de la faune peut développer son habitat.
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, nous réalisons actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain. Les études nécessaires pour ce dossier sont en cours de réalisation et il est trop tôt pour en connaitre les résultats.
Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord. Ces retours d’expérience montrent que la vie marine se développe au sein des parcs éoliens en mer. Les principaux enseignements sont les suivants :
Concernant l’effet de ce projet sur l’ensablement des plages de Saint Brévin, nous venons d’initier la réalisation d’une expertise hydrosédimentaire sur la zone du projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire. Cette étude doit nous permettre de confirmer et d’illustrer ce que nous avons constaté à partir du retour d’expérience des parcs existants : la présence d’un parc éolien n’a pas d’incidence sur les courants, l’agitation, le transport sédimentaire en dehors d’un effet strictement confiné au périmètre immédiat des éoliennes sur quelques dizaines de mètres. Si ce projet de parc éolien se poursuit, il n’y aura pas d’effet sur l’ensablement des plages le long de la côte, ni pendant les travaux d’installation, ni pendant la phase d’exploitation.
Au regard des résultats de l’étude d’impact qui seront connus d’ici un an, des mesures seront prises pour supprimer, réduire ou compenser les impacts qui auront été identifiés.
En complément, afin d’évaluer avec précision les effets des éoliennes sur le milieu biologique, le maître d’ouvrage s’engage à mener un programme de suivi de la qualité des milieux tant sur les aspects physiques que biologiques. Ces suivis, qui seront effectués du début de la construction du parc jusqu’à son démantèlement, permettront d’analyser les effets du projet tout au long de la durée d’exploitation et de comparer la qualité des milieux à celle préexistant à la construction du parc.
Dès l’origine de ce projet, le maître d’ouvrage a mené un travail d’intégration de ce projet dans son environnement naturel et de nombreux échanges ont été menés avec les acteurs du territoire pour concevoir un projet intégré au paysage. Il a ainsi recherché une intégration des éoliennes en cohérence avec le territoire d’implantation.
Si ce projet se réalise, les premières éoliennes seront implantées à 12 kilomètres de la côte. Les éoliennes seront alors visibles depuis certains points de la côte, en fonction de la distance d’éloignement du parc et des conditions de luminosité (qui varient selon le moment de la journée et des conditions météorologiques).
Le maître d’ouvrage a réalisé plusieurs photomontages pour rendre compte, de la façon la plus réaliste possible, de l’insertion des éoliennes dans le paysage, depuis plusieurs points de la côte. Ces photomontages ont été réalisés selon une méthodologie rigoureuse, par le bureau d’études Geophom, qui bénéficie de plus de 10 ans d’expérience de réalisation de simulations de parcs éoliens, à terre comme en mer. Pour s’assurer que les documents produits seront les plus réalistes possibles, les prises de vues ont été faites à différents moments de la journée, avec différentes conditions de luminosité et de visibilité.
Vous pouvez consulter l’ensemble des photomontages réalisés dans le cadre des réunions du débat public actuellement en cours, ainsi que via l’outil de visualisation de ces photomontages sur le site internet du débat public à l'adresse suivante: ../../PROJET/DOSSIER_MO.HTM
Complément de la Commission particulière du débat public :
Donnant une suite favorable à une demande de participants au débat, la CNDP a décidé de faire réaliser des simulations de l'impact visuel du parc éolien.
Jusqu'au 15 juin 18h, vous pouvez donner votre avis sur les conditions de réalisation de cette expertise. La CPDP retiendra à l'issue de cette consultation les six emplacements qui feront l'objet de simulations visuelles. Elles seront confiées à la société italienne Eca Sindel, prestataire de l'Ecole Navale.
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, nous réalisons actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain, à long et à court termes. Les études nécessaires pour ce dossier sont en cours de réalisation et il est trop tôt pour en connaitre les résultats.
Dans l’attente des résultats de cette étude, nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord. Ces retours d’expérience montrent que la vie marine se développe au sein des parcs éoliens marins. Les principaux enseignements sont les suivants :
Si ce parc éolien se réalise, les impacts attendus seront essentiellement liés aux bruits durant la phase d’installation des fondations des éoliennes. Les bruits localisés et temporaires pourraient affecter les poissons, mollusques, coquillages et crustacés. Les retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits montrent que si la présence des espèces peut décroître temporairement durant cette phase d’installation, elles reviennent ensuite coloniser la zone du projet. Ces impacts sont considérés très en amont et des mesures seront mises en place afin de les limiter. Ils devraient être limités dans le temps à la période d’installation de chaque fondation.
Nous avons également étudié les effets auxquels on pourrait s’attendre si ce projet de parc éolien se réalisait sur les vagues et les courants et donc sur les mouvements des fonds et le trait de côte (ligne atteinte lors des plus hautes mers). Les premiers résultats et le retour d’expérience des parcs déjà installés en mer montrent que ces effets sont très faibles. La présence du parc éolien ne modifierait que très localement les courants, la houle et les mouvements sédimentaires, sans effet cumulatif significatif au sein du parc, du fait du grand espacement entre chaque fondation d’éolienne. Ainsi, aucun impact ne devrait être observé sur les mouvements hydrodynamiques ou l’érosion du trait de côte du fait du projet.
Enfin, si le projet se réalise, des suivis environnementaux seront réalisés afin d’évaluer les effets du parc éolien sur les différentes espèces. Ces suivis, qui seraient effectués du début de la construction du parc jusqu’à son démantèlement, devraient permettre d’analyser les effets du projet tout au long de la durée d’exploitation et de comparer la qualité du milieu à celle préexistant à la construction du parc. Ces suivis porteraient sur les espèces présentant des enjeux importants, identifiés dans l’étude d’impact du projet sur l’environnement et notamment sur les espèces vivant sur et au-dessus des fonds marins.
Projet qui ne respecte pas les zones sensibles proches : Houat, Hoëdic, Belle-Isle, le Four. Richesses naturelles ? Attrait touristique avec des éoliennes de 175 m de haut ? Quel gâchis, sans parler des dégâts sous la mer...
Le maître d’ouvrage a cherché à élaborer, dès son origine, un projet intégré dans son environnement naturel et humain. De nombreux échanges ont été organisés avec les acteurs du territoire notamment sur les aspects relatifs à l’intégration paysagère. Le parti pris de conception a été de réduire le nombre d’éoliennes en choisissant une éolienne de grande puissance unitaire (6 mégawatts), limitant l’emprise visuelle du parc sur la ligne d’horizon.
Si ce projet est mené jusqu’à son terme, les premières éoliennes seront implantées à 12 kilomètres de la côte. Les éoliennes seront alors visibles depuis certains points de la côte, en fonction de la distance d’éloignement du parc et des conditions de luminosité (qui varient selon le moment de la journée et des conditions météorologiques).
Afin d’évaluer plus précisément les effets potentiels du projet sur le tourisme ou la fréquentation des sites, le maître d’ouvrage fait actuellement réaliser, par un bureau d’études externe, une étude socio-économique. Cette étude est réalisée en concertation avec les acteurs de l’économie et du tourisme : chambre de commerce et d’industrie, communes littorales, communautés de communes (la CARENE, Cap Atlantique).
Par ailleurs, le maître d’ouvrage a réalisé plusieurs photomontages pour rendre compte, de la façon la plus réaliste possible, de l’insertion des éoliennes dans le paysage, depuis plusieurs points de la côte. Ces photomontages ont été réalisés selon une méthodologie rigoureuse par le bureau d’études Geophom, qui bénéficie de plus de 10 ans d’expérience de réalisation de simulations de parcs éoliens, à terre comme en mer. Pour s’assurer que les documents produits seront les plus réalistes possibles, les prises de vues ont été faites à différents moments de la journée, dans différentes conditions de luminosité et de visibilité.
Vous pouvez consulter l’ensemble des photomontages réalisés dans le cadre des réunions du débat public actuellement en cours ainsi que via l’outil de visualisation des éoliennes mis à disposition sur le site internet du débat public : http://geophom.fr/photomontages-parceolienenmerdestnazaire/
Vous évoquez l’impact qu’aurait ce parc éolien, s’il se réalisait. Conformément aux dispositions du code de l’environnement, le maître d’ouvrage du projet réalise actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain.
Les études nécessaires sont en cours de réalisation et il est trop tôt pour en connaitre les résultats. Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord. Ces retours d’expérience montrent que la vie marine se développe au sein des parcs éoliens marins. Les principaux enseignements sont les suivants :
Performance affichée très optimiste, surtout l'hiver où les éoliennes tournent peu. Rentabilité réelle ? A-t-on les moyens aujourd'hui de dépenser 2 milliards d'euros ?
La puissance électrique délivrée par une éolienne est fonction de ses caractéristiques et de la vitesse du vent. Les éoliennes en mer bénéficient de vents plus réguliers et plus forts que les éoliennes terrestres. Si ce projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, les éoliennes fonctionneront de l’ordre de 90% du temps et produiront en moyenne autant d’électricité que si elles fonctionnaient à pleine puissance pendant plus de 40 % du temps. Ces éléments s’appuient sur des mesures de vent réalisées par un système de télédétection par radar (ou LIDAR) installé sur l’ile du Pilier.
De façon générale, en raison des caractéristiques des régimes des vents en France, la production éolienne est en moyenne plus importante en hiver qu’en été, en phase avec la hausse de la demande saisonnière. Ceci reste vrai durant les périodes de grand froid qui nécessitent une plus grande mobilisation des moyens de production.
Rentabilité réelle ? A-t-on les moyens aujourd'hui de dépenser 2 milliards d'euros ?
Concernant le coût de ce projet et sa légitimité, on peut indiquer qu’il s’inscrit dans le cadre de la politique nationale de développement des énergies renouvelables. En effet, la France s’est fixé un objectif de 23% d’énergies renouvelables dans la consommation à l’horizon 2020 qui se décline au niveau de l’énergie éolienne par un objectif de 25 000 mégawatts dont 6 000 en mer. Dans cette optique, l’État a lancé deux appels d’offres à vocation industrielle. Le projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire s’inscrit dans le cadre du premier de ces appels d’offres.
L’investissement de ce projet, de deux milliards d’euros sera réalisé par le maître d’ouvrage. Les informations sur le niveau de rentabilité de ce projet de parc éolien sont de nature confidentielle. Néanmoins, nous pouvons vous indiquer que la Commission de régulation de l’énergie (CRE, autorité administrative indépendante en charge de veiller au bon fonctionnement du marché du gaz et de l’électricité) a examiné l’offre que nous avons présentée à l’appel d’offres avant que l’État ne prenne sa décision. Elle a examiné en particulier le plan d’affaires détaillé du projet et le niveau de rentabilité associé, qui a été jugé acceptable.
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, nous réalisons actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain. Nous pouvons indiquer que celle-ci comprend notamment un volet sur la faune marine et un volet sur les courants marins et mouvements des sédiments. Les études nécessaires pour ce dossier sont en cours de réalisation et il est trop tôt pour en connaitre les résultats.
Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord. Ces retours d’expérience montrent que la vie marine se développe au sein des parcs éoliens marins.
Les principaux enseignements sont les suivants
Les effets négatifs attendus d’un parc éolien en mer sont essentiellement liés aux émissions sonores durant la phase d’installation des fondations des éoliennes et sont de ce fait limités dans l’espace et dans le temps. Les impacts seront considérés très en amont et des mesures seront mises en place afin de les limiter, comme par exemple la surveillance d’un périmètre étendu autour des travaux qui permettra de prendre en compte l’éventuelle présence de mammifères marins.
Sur la question des courants marins, nous avons fait réaliser des études en vue d’identifier les effets potentiels du projet de parc éolien sur les vagues et les courants et donc sur les mouvements des fonds et le trait de côte. Les premiers résultats de cette étude et le retour d’expérience des parcs éoliens déjà installés en mer montrent que ces effets sont très faibles. La présence du parc éolien ne modifierait que très localement les courants, la houle et les mouvements sédimentaires, sans effet cumulatif significatif au sein du parc du fait du grand espacement entre chaque fondation d’éolienne (environ un kilomètre les unes des autres).
Si le projet se réalise, il est prévu de mener des suivis environnementaux afin d’évaluer les effets du parc éolien sur les différentes espèces. Ces suivis, qui seront effectués du début de la construction du parc jusqu’à son démantèlement, permettront d’analyser les effets du projet tout au long de la durée d’exploitation et de comparer la qualité du milieu à celle préexistant à la construction du parc.
Ces suivis porteront alors sur les espèces présentant des enjeux importants, identifiés dans l’étude d’impact du projet sur l’environnement, par exemple : oiseaux , chauves-souris, mammifères marins, ressources halieutiques ou espèces et habitats classés Natura 2000.
Si le parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, l’éolienne la plus proche de la Baule sera située à 16 km au niveau de l’avenue du général de Gaulle et à 16,6 km au niveau de l’avenue Louis Lajarrigue.
Le choix de la zone d’implantation du projet éolien en mer résulte d’un travail de concertation et de planification mené par façade maritime par les préfets de région. En mars 2009, le Gouvernement a demandé aux préfets des régions Bretagne, Pays de la Loire, Haute-Normandie, Aquitaine et Provence-Alpes Côtes d’Azur, de mettre en place, pour chaque façade maritime (Manche /mer du Nord, Atlantique et Méditerranée), une « instance de concertation et de planification ». Ces instances rassemblaient, pour chaque façade, les services de l’État, les collectivités territoriales, les représentants des porteurs de projets éoliens, des représentants des usagers de la mer, des associations de protection de l’environnement, les ports autonomes, le Conservatoire du littoral, l’IFREMER (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer), l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), le SHOM (Service hydrographique et océanographique de la marine) et le gestionnaire du Réseau public de transport d’électricité (RTE).
Les travaux de ces instances de concertation ont conduit l’État à identifier des zones propices au développement de l’éolien en mer au regard d’enjeux techniques, réglementaires, environnementaux et socio-économiques. Une attention particulière a été portée au respect des activités liées à la pêche professionnelle et au tourisme. C’est à partir des résultats de ce processus que cinq zones ont été retenues par l’État pour l’appel d’offres lancé en juillet 2011.
Par ailleurs, dès l’origine du projet, le maître d’ouvrage a mené un travail d’intégration de ce projet dans son environnement naturel humain. De nombreux échanges ont été menés avec les acteurs du territoire pour concevoir un projet intégré au paysage. Le maître d’ouvrage s’est efforcé, par l’utilisation d’un nombre réduit d’éoliennes de grande puissance unitaire (6 mégawatts), de limiter l’emprise visuelle du parc sur la ligne d’horizon.
Afin d’évaluer plus précisément les effets potentiels du projet sur le tourisme ou la fréquentation des lieux, le maître d’ouvrage fait actuellement réaliser, par un bureau d’études externe, une étude socio-économique. Cette étude est réalisée en concertation avec les acteurs concernés. Dans l’attente des résultats de cette étude, il a rencontré différents acteurs de l’économie du tourisme : chambre de commerce et d’industrie, communes littorales, communautés de communes (la CARENE, Cap Atlantique).
Par ailleurs, le maître d’ouvrage a réalisé plusieurs photomontages pour rendre compte, de la façon la plus réaliste possible, de l’insertion des éoliennes dans le paysage, depuis plusieurs points de la côte. Ces photomontages ont été réalisés selon une méthodologie définie, par le bureau d’études Geophom, qui bénéficie de plus de 10 ans d’expérience de réalisation de simulations de parcs éoliens, à terre comme en mer. Pour s’assurer que les documents produits seront les plus réalistes possibles, les prises de vues ont été faites à différents moments de la journée, dans différentes conditions de luminosité et de visibilité. Vous pouvez consulter l’ensemble des photomontages réalisés, dans le cadre des réunions du débat public actuellement en cours ou via l’outil de visualisation mis en ligne sur le site internet du débat public à l'adresse suivante : ../../PROJET/DOSSIER_MO.HTM
Complément de la CPDP, 09/06 :
Le maître d'ouvrage du projet a apporté une réponse à votre question.
Vous évoquez par ailleurs dans votre message la position du maire de la Baule. Il n'est pas tenu de répondre aux questions du public au sein de cet espace en ligne, consacré prioritairement aux questions du public sur le projet ou sur le débat, auxquelles répondent respectivement le maître d'ouvrage et la CPDP. Nous lui transmettons cependant une copie de votre question et de cette réponse, afin qu'il nous fasse part, le cas échéant, de sa réaction.
Cordialement,
Notre réponse ne porte que sur les parties relatives à l’énergie éolienne.
Nous avons prévu, pour l’élaboration du prix de vente de l’électricité, une durée de fonctionnement du parc éolien de l’ordre de 25 ans.
L’éolienne Alstom, que nous avons choisie pour la réalisation de ce parc éolien, a été conçue suivant les normes de la Commission Electrotechnique Internationale, notamment la CEI 61400-3 et la CEI 61400-22. Celles-ci définissent les règles et procédures de certification des éoliennes, comprenant la certification de type et la certification des projets d'éoliennes installées sur terre ou en mer. Elles prévoient que ces équipements puissent fonctionner pendant au moins 20 ans. Une maintenance régulière et adaptée, tout au long de la durée de fonctionnement du parc éolien en mer, permet d’envisager une durée d’exploitation de l’ordre de 25 ans.
Concernant le parc nucléaire, l’ensemble de 58 tranches en fonctionnement a une moyenne d’âge de 27 ans. La loi n° 2006-686 du 13 juin 2006 relative à la transparence et à la sécurité en matière nucléaire ne fixe pas de durée limite d’exploitation a priori, mais impose, tous les dix ans, de réexaminer le niveau de sûreté des installations au regard des meilleures pratiques internationales. La stratégie industrielle d’EDF est d’exploiter le parc au-delà de 40 ans, dans des conditions optimales de sûreté et de performance. EDF travaille avec les autorités de sureté pour étudier les modalités permettant d’envisager la possibilité d’étendre la durée de fonctionnement à 60 ans. Quant à la durée de vie prévisionnelle de la centrale nucléaire de nouvelle génération en construction à Flamanville, elle est également de 60 ans
Du fait des modalités très différentes de développement des projets de parc éolien en mer issus du premier appel d’offres et des centrales nucléaires, les estimations de coûts de l’électricité produite par ces 2 technologies ne peuvent pas être établies sur des bases comparables.
A titre indicatif, selon le rapport du Sénat sur le coût de l’électricité reprenant les estimations de la Cour des comptes [1], le coût moyen d’un mégawattheure du parc nucléaire français en exploitation est de l’ordre de 49,5 euros en 2010 et devrait atteindre 54,2 euros par mégawattheure en prenant en compte le programme supplémentaire de maintenance prévu par EDF et renforcé après les événements de Fukushima, ainsi que les évaluations complémentaires de sûreté menées par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Selon ce même rapport, le prix de l’électricité produite par l’EPR de Flamanville en construction serait de l’ordre de 70 à 90 euros par mégawattheure.
[1] Ce rapport est disponible à l’adresse : http://www.senat.fr/rap/r11-667-1/r11-667-11.pdf
Le montant total de l’investissement pour la réalisation de ce projet est estimé à deux milliards d’euros. Ce montant comprend les coûts estimatifs des études, de la fourniture et installation des éoliennes, de la fourniture et installation des fondations, de la fourniture et installation du poste électrique en mer, des câbles inter-éoliennes, des autres composants jusqu’y compris son coût de démantèlement. Ce montant intègre également le coût du raccordement du parc éolien au réseau public d’électricité bien que les travaux seraient réalisés par le gestionnaire du Réseau public de transport d’électricité (RTE).
Le cahier des charges de l’appel d’offres prévoit que, si ce projet de parc éolien en mer se poursuit, l’électricité produite ferait l’objet d’un contrat d’achat avec EDF sur une durée de 20 ans et serait rémunérée sur la base du prix proposé par le maître d’ouvrage dans sa réponse à l’appel d’offres. La Commission de régulation de l’énergie (CRE, autorité administrative indépendante en charge de veiller au bon fonctionnement du marché du gaz et de l’électricité) a examiné le détail de notre offre et jugé le niveau de rémunération acceptable, sur la base des plans d’affaires détaillés.
Ce prix est confidentiel. Nous pouvons néanmoins indiquer que, s’ils se réalisent, le prix moyen des quatre projets retenus à l’issue du premier appel d’offres de l’Etat, se situerait à hauteur de 202 euros par mégawatheure aux conditions économiques de 2011
L’État a estimé que le montant des charges qui seraient répercutées sur la facture du consommateur d’électricité via la CSPE (Contribution au service public de l’électricité) était supportable au regard des enjeux que représente la création d’une nouvelle filière industrielle innovante, exportatrice et pourvoyeuse d’emplois. Selon le Ministère de l’Écologie [1], la production de 6 000 mégawatts éoliens en mer représenterait alors 3,5% de la consommation française d’électricité. Le surcoût de l’électricité produite par les éoliennes en mer, compensé par la CSPE conduirait à relever celle-ci d’un montant représentant 4% de la facture des ménages en 2020, soit environ 25 euros par ménage et par an [2].
1. Est-ce-que les habitants peuvent s'associer au montage financier ?
Le montage financier du projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire n’est pas encore établi. Il le sera après la réalisation des études et l'obtention des autorisations nécessaires à l’implantation et à la construction du parc éolien en mer. Le risque financier associé à la phase de développement est, par conséquent, supporté par le maître d’ouvrage. Il est prévu que le montage financier repose sur des apports en fonds propres des actionnaires (EDF EN France et DONG Energy) et des financements bancaires.
Si des habitants souhaitent s'associer au montage financier, les modalités devront en être étudiées sur la base de la réglementation française applicable, relativement contraignante à cet égard. Nous pouvons néanmoins mentionner, de manière générale, qu’il existe des solutions d’investissement indirect via des fonds d’investissements dédiés aux énergies renouvelables.
2. Quels scenarios alternatifs ont-ils été étudiés ? Pourquoi ce choix ?
L’État est à l’origine de l’appel d’offres éolien en mer lancé en juillet 2011, à l’issue duquel ce projet a été sélectionné. L’État vise, par cet appel d’offres d’une part, à contribuer à l’objectif que la France s’est fixé en matière d’énergies renouvelables (23% de la consommation d’énergie en 2020) et, d’autre part, à constituer une filière industrielle de l’éolien en mer créatrice d’emplois. L’objectif de 23 % porte sur la chaleur et l’électricité. L’éolien représente environ un quart de l’effort à fournir avec un objectif de 25 000 mégawatts dont 6 000 en mer.
Le choix de la zone d’implantation du parc résulte d’un travail de concertation et de planification mené par façade maritime par les préfets de région. En mars 2009, le Gouvernement a demandé aux préfets des régions Bretagne, Pays de la Loire, Haute-Normandie, Aquitaine et Provence-Alpes Côtes d’Azur, de mettre en place, pour chaque façade maritime (Manche /mer du Nord, Atlantique et Méditerranée), une « instance de concertation et de planification ». Ces instances ont rassemblé pour chaque façade, les services de l’État, les collectivités territoriales, les représentants des porteurs de projets éoliens, des représentants des usagers de la mer, des associations de protection de l’environnement, les ports autonomes, le Conservatoire du littoral, l’IFREMER (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer), l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), le SHOM (Service hydrographique et océanographique de la marine) et le gestionnaire du Réseau public de transport d’électricité (RTE).
Les travaux de ces instances de concertation ont conduit l’État à identifier des zones propices au développement de l’éolien en mer au regard d’enjeux techniques, réglementaires, environnementaux et socio-économiques. Une attention particulière a été portée au respect des activités liées à la pêche professionnelle et au tourisme. C’est à partir des résultats de ce processus que cinq zones ont été retenues par l’État pour l’appel d’offres lancé en juillet 2011.
Par ailleurs, la zone du projet avait été identifiée, dès 2008, par Nass&Wind, développeur historique de ce projet, comme propice au développement de l’éolien en mer. Des consultations ont alors été menées auprès des marins pêcheurs, des collectivités, des associations, des usagers de la mer et des services de l’État, aux niveaux local, départemental et régional. Les échanges et le dialogue qui ont eu lieu lors des nombreuses rencontres organisées pendant trois ans avec les acteurs du territoire, ont permis de préciser les grands enjeux sur la zone d’études ou à proximité, de prendre en compte les différentes sensibilités et de définir les conditions optimales d’implantation du projet de parc éolien en mer au regard des particularités locales.
3. Quel avantage tarifaire pour le consommateur ? Local
Si le projet se réalise, le prix de l’électricité qui sera payé par les habitants de Saint-Nazaire ne sera pas différent du prix de l’électricité payé par les autres consommateurs, en raison du principe dit de péréquation tarifaire, signifiant que le tarif est identique sur l’ensemble du territoire national. L’électricité produite par le parc éolien serait achetée par EDF, dans le cadre de ses missions de service public. La réglementation prévoit que les fournisseurs historiques d’électricité, principalement EDF, ont l’obligation d’acheter l’électricité bénéficiant de tarifs d’achat. L’obligation d’achat vise à encourager le développement d’installations de production d’électricité répondant aux objectifs de la politique énergétique. C’est notamment le cas pour l’électricité renouvelable produite par l’éolien en mer.
4.. Quelles relations avec la ligne Haute Tension St Brieuc St Nazaire ?
Le projet de liaison souterraine à 225 000 volts entre Lorient et Saint-Brieuc est un des éléments du pacte électrique breton via lequel la Région, l’État et Réseau de transport d’électricité ou RTE (gestionnaire du réseau de transport public d’électricité) se sont engagés à sécuriser durablement l’alimentation électrique de la Bretagne.
Ce pacte est déployé indépendamment de la réalisation du projet éolien en mer au large de Saint-Nazaire.
Le financement public n’a pas été l’option retenue pour le développement des premiers projets de parc éolien en mer. Le premier appel d’offres lancé par l’Etat a été ouvert aux groupes industriels avec un objectif de création d’une filière industrielle.
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire est poursuivi, il sera financé par son maître d’ouvrage : la société Parc du Banc de Guérande, détenue à 100 % par la société Eolien Maritime France (qui regroupe EDF EN France et Dong Energy). Les collectivités locales ne contribueront pas financièrement à ce projet. Le financement serait réalisé en partie sur fonds propres apportés par les actionnaires et en partie par emprunts bancaires. Le montant total de l’investissement de ce projet est estimé à deux milliards d’euros.
Les collectivités locales et régionales sont parties prenantes de ce projet dans le cadre de l’instance de concertation et de suivi, placées sous l’autorité du préfet de région et du préfet maritime. Auparavant, elles avaient été associées à la démarche de concertation préalable à la définition du projet.
Le montant de la CSPE (Contribution au service public de l’électricité) à l’horizon 2020 ne peut être qu’une estimation, basée sur différentes hypothèses de plus ou moins grand niveau d’incertitude. Par exemple, pour ce qui concerne la partie relative à la cogénération et aux énergies renouvelables, la CSPE couvre les écarts entre le prix d’achat par EDF de l’électricité bénéficiant de l’obligation d’achat et le prix de marché de l’électricité.
Or, ce dernier dépend de multiples facteurs : croissance économique, prix du pétrole, du gaz naturel et du charbon, taux de change dollar/euro, etc. Ainsi la communication de la Cour des comptes à la Commission d’enquête du Sénat sur le coût réel de l’électricité de juin 2012 présente les estimations de la CRE et de la DGEC (Direction générale énergie climat, rattachée au Ministère de l’Écologie, du développement durable et de l’énergie). Les estimations de la DGEC donnent une contribution unitaire de 24,2 euros par mégawatheure à l’horizon 2020 pour la totalité de la CSPE. Si on applique ce prix unitaire aux 4,61 MWh consommés par foyer que vous mentionnez, on obtient un total de 111,6 euros et non de 195 euros.
Il est à noter que, pour ce qui concerne uniquement la part de la CSPE correspondant à la réalisation de l’objectif de 6 000 mégawatts éolien en mer à l’horizon 2020, l’estimation a été faite par le Ministère de l’écologie et se situe à hauteur de 25 euros par ménage et par an.
La communication de la Cour des comptes est disponible à l’adresse suivante :
Comme vous l’indiquez, la CSPE est actuellement soumise à la TVA. L’évolution du taux de TVA dépend de la réglementation fiscale française et non du maître d’ouvrage de ce projet.
La production d’électricité d’un parc éolien en mer de 6 000 mégawatts tel que le prévoit l’objectif national à l’horizon 2020 est estimée à 18 000 gigawattheures par an, selon le Plan d’action national en faveur des énergies renouvelables, pour la période 2009-2020, établi par le ministère en charge l’énergie et communiqué à la Commission européenne dans le cadre de la Directive 2009/28/CE du 23 avril 2009. Nous présumons que le volume de 21,7 térawattheures que vous mentionnez a été établi en appliquant une règle de proportionnalité aux valeurs que nous avons indiquées pour le projet de Saint-Nazaire : soit 6000 MW (objectif à 2020)/ 480 MW (puissance du parc de Saint-Nazaire) x 1 735 GWh (production du parc de Saint-Nazaire) = 21 687 GWh Cependant il est à noter que chaque projet a des conditions de vents spécifiques faisant qu’une même puissance installée peut conduire à des niveaux de production différents. Pour la production des 6 000 MW éoliens en mer nous ne faisons que citer les chiffres officiels.
Le rapport d’activité 2011 de la CRE (Commission de régulation de l’énergie, autorité administrative indépendante chargée du bon fonctionnement du marché de l’électricité et du gaz), établit une consommation annualisée de 144 térawattheures pour 30,6 millions de sites résidentiels soit une consommation de 4,7 mégawatheures par site résidentiel, valeur proche de celle que vous mentionnez.
Enfin, Selon l’étude INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques) de mai 2011 sur la précarité énergétique, 3,8 millions de ménages de France métropolitaine ont un taux d’effort énergétique supérieur à 10 % de leur revenu, chiffre similaire à celui que vous mentionnez.
Dans notre conception du projet, nous prenons l’ensemble des dispositions nécessaires pour assurer la sécurité du parc et particulièrement en cas de tempête.
Les éoliennes et les autres éléments du parc éolien sont conçus de façon à pouvoir résister aux conditions de tempête. Si ce projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire se poursuit, les éoliennes reposeront sur des fondations adaptées aux caractéristiques des sols dans la zone, capables de résister aux vents et courants et de garantir leur stabilité en cas de forte tempête. Les pales des éoliennes sont également conçues pour résister à des tempêtes et à la foudre selon les dispositions de la norme qui s’applique aux systèmes de protection contre la foudre des éoliennes (CEI 61400-24).Lorsque les vitesses de vent sont supérieures à 90 km/h, les pales de l’éoliennes pivotent légèrement pour s’écarter de l’axe du vent et se mettre à l’arrêt afin qu’elles ne soient pas endommagées. Le fonctionnement de l’éolienne est ainsi stoppé.
Pour donner un ordre de grandeur, à hauteur de la pointe de Penchâteau, vous pouvez voir la zone d’attente pour l’accès au chenal du Grand port maritime de Nantes Saint-Nazaire, qui se trouve à 13 kilomètres environ. La taille des navires en attente sur cette zone peut atteindre 350 mètres de long. La distance est donc bien du même ordre que celle qui séparera les éoliennes du littoral, si ce projet se poursuit, mais il est difficile de comparer l’effet visuel d’un navire de plus de 300 000 tonnes « allongé » sur l’horizon avec une éolienne d’environ 175 mètres de haut.
Il n’existe pas aujourd’hui de parc éolien en mer ou à terre équipé d’éoliennes de dimensions comparables à celle que nous envisageons d’installer pour ce projet. Toutefois, une éolienne Haliade d’Alstom est implantée à terre sur le site du Carnet, en Loire Atlantique, non loin de Saint-Nazaire. Il s’agit de la tête de série qui a été installée sur ce site afin d’y réaliser une série de tests.
Pour répondre à la problématique de l’insertion des éoliennes dans le paysage, nous avons réalisé plusieurs photomontages représentant, de la façon la plus réaliste possible, l’insertion des éoliennes dans le paysage depuis plusieurs points de la côte. Ces photomontages ont été réalisés selon une méthodologie rigoureuse par le bureau d’études Geophom, qui bénéficie de plus de 10 ans d’expérience de réalisation de simulations de parcs éoliens, à terre comme en mer. Sur les documents produits, il est possible de visualiser, selon les points de vue, simultanément des navires en attente, des navires de passage et des amers en mer tels que le phare de la Banche. Nous vous invitons à consulter ces photomontages, soit à l’occasion des réunions publiques soit via un outil de visualisation installé sur le site internet du débat public à l'adresse suivante :../../PROJET/DOSSIER_MO.HTM
Le maître d’ouvrage de ce projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire envisage la possibilité d’organiser des visites du parc éolien, dans un but pédagogique. Le maître d’ouvrage a, en effet, rencontré différents acteurs régionaux de l’économie du tourisme afin d’imaginer des produits touristiques nouveaux liés à ce parc éolien en mer, une fois que celui-ci sera construit, si ce projet se poursuit. Si la navigation en mer à proximité des éoliennes est autorisée, il sera possible d’organiser des visites guidées tout au long de l’année pour que le public puisse connaitre le fonctionnement du parc éolien et même de s’arrêter auprès d’une éolienne.
L’opportunité de la mise en place de ces visites sera étudiée dans le cadre d’une étude socio-économique, actuellement en cours de réalisation, qui comporte notamment un volet touristique et dont les résultats devraient être connus avant la fin de cette année.
L’emplacement du poste de raccordement n’est pas encore défini. Il fait l’objet d’une concertation sous l’égide de la préfecture. Cette concertation a été récemment initialisée par une réunion avec les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat, qui a permis de définir l’aire d’étude dans laquelle sera réalisée l’étude d’impact par un cabinet spécialisé. RTE va examiner les emplacements possibles en fonction des sensibilités recensées avec pour priorités d’éviter ou de réduire toute atteinte à l’environnement en général et toute gêne à la population. Les ouvrages respecteront toutes les prescriptions de sûreté et de sécurité définies dans l'arrêté technique fixant les conditions techniques auxquelles doivent satisfaire les distributions d'énergie électrique.
Concernant les effets sur la santé, la position des scientifiques est claire et s’appuie sur plus de trente années de recherches scientifiques : les champs électriques et magnétiques générés par les lignes à haute tension n’ont pas d’impact prouvé sur la santé humaine :
RTE met à disposition du public une large information sur ce sujet sur le site internet www.clefdeschamps.info
Dans la conception de son projet, le maître d’ouvrage prend l’ensemble des dispositions nécessaires pour assurer la sécurité du parc et particulièrement en cas de tempête. Les éoliennes et les autres éléments du parc éolien sont conçus de façon à pouvoir résister aux conditions de tempête.
Si ce projet se poursuit, les éoliennes du parc de Saint-Nazaire reposeront sur des fondations adaptées aux caractéristiques des sols marins dans la zone, capables de résister aux vents et courants et de garantir leur stabilité en cas de forte tempête.
Les pales des éoliennes sont également conçues pour résister à des tempêtes et à la foudre ,selon les dispositions de la norme qui s’applique aux systèmes de protection contre la foudre des éoliennes (CEI 61400-24). Lorsque les vitesses de vent sont supérieures à 90 km/h, les pales de l’éoliennes pivotent légèrement pour s’écarter de l’axe du vent et se mettre à l’arrêt afin qu’elles ne soient pas endommagées. Le fonctionnement de l’éolienne est ainsi stoppé.
Si ce projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se poursuit, l’électricité produite par le parc éolien sera achetée par EDF, dans le cadre de ses missions de service public. En effet, la réglementation prévoit que les fournisseurs historiques d’électricité, principalement EDF, ont l’obligation d’acheter l’électricité bénéficiant de tarifs d’achat. L’obligation d’achat vise à encourager le développement d’installations de production d’électricité répondant aux objectifs de la politique énergétique. C’est notamment le cas pour l’électricité renouvelable produite par l’éolien en mer.
Les charges qui en résultent sont compensées via la Contribution au service public de l’électricité (CSPE), payée par le consommateur sur sa facture d’électricité.
Selon le Ministère de l’Écologie [1], la production de 6 000 mégawatts éoliens en mer, à l’horizon 2020, représentera 3,5% de la consommation française d’électricité. Le surcoût de l’électricité produite par les éoliennes en mer, compensé par la CSPE, conduira à relever celle-ci d’un montant équivalent à 4% de la facture des ménages à cette échéance, soit environ 25 euros par ménage et par an [2].
[2] http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/2011-01-26_-_DP_eolien_en_mer.pdf
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, le maître d’ouvrage réalise actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain.
Ces études étant en cours de réalisation, il est trop tôt pour en connaitre les résultats. Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord. Ces retours d’expérience montrent que la vie marine se développe au sein des parcs éoliens marins.
Les principaux enseignements sont les suivants :
Les impacts attendus sont essentiellement liés aux émissions sonores durant la phase d’installation des fondations des éoliennes. Les bruits localisés et temporaires peuvent perturber les poissons, mollusques, coquillages et crustacés. Les retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits montrent que si la présence des espèces peut décroître temporairement durant cette phase d’installation, elles reviennent ensuite coloniser la zone du projet. Les impacts seront limités dans le temps à la période d’installation de chaque fondation.
Le bruit des opérations d’installation des fondations peut également déranger temporairement les mammifères marins présents à proximité de la zone de travaux. Toutefois, il a été observé, lors de l’installation de parcs éoliens en mer en Europe du Nord, que si les mammifères fuient la zone d’installation au moment des travaux, ils reviennent rapidement après leur achèvement. La surveillance d’un périmètre étendu autour des travaux permettra de prendre en compte l’éventuelle présence de mammifères marins. Ces effets sont limités dans l’espace et dans le temps.
Au regard des résultats de l’étude d’impact des mesures seront prises pour supprimer, réduire ou compenser les impacts qui auront été identifiés.
En complément, afin d’évaluer avec précision les effets des éoliennes sur le milieu biologique, le maître d’ouvrage s’engage à mener un programme de suivi de la qualité de l’eau et de l’état écologique des espèces vivant au fond de la mer.
Le raccordement proposé par RTE prévoirait effectivement un poste de raccordement entre Cordemais et Pontchâteau. En effet, d’une part le poste de Pontchâteau ne dispose pas de la capacité de raccordement de 480 mégawatts du parc éolien. D’autre part, au poste de Cordemais il n’y a pas de surface disponible ; il faudrait en conséquence trouver un emplacement disponible à proximité pour le poste de raccordement; cette solution n’apporte pas d’avantage en matière d’emprise foncière et s’avère plus coûteuse car nécessitant une plus grande longueur pour la liaison de raccordement.
L’emplacement de ce poste n’est pas encore choisi. Il fait l’objet d’une concertation sous l’égide de la préfecture. Cette concertation a été récemment initialisée par une réunion avec les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat, qui a permis de définir une aire d’étude dans laquelle RTE va examiner les différentes possibilités d’implantation pour ce poste. Le débat public est une opportunité pour prendre en compte les avis du public dans cette phase de recherche des différentes possibilités.
Si le projet de parc éolien est confirmé, le choix de l’emplacement se fera lors d’une deuxième réunion générale de concertation envisagée à l’automne 2013 regroupant les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat qui compareront les différentes possibilités étudiées. Cette réunion de concertation serait organisée sous l’égide de la préfecture.
Si ce projet de parc éolien se poursuit, sa durée d’exploitation prévue est de l’ordre de 25 ans. A l’issue de la période d’exploitation, le maître d’ouvrage est tenu de remettre le site en l’état. Il doit pour cela, établir un plan de démantèlement et informer le préfet de sa décision de mettre fin à l’exploitation du parc au moins cinq ans à l’avance. Au plus tard deux ans avant la fin de l’exploitation, le maître d’ouvrage doit réaliser une étude portant sur l’optimisation des conditions du démantèlement et de remise en état du site en tenant compte des enjeux liés à l’environnement, aux usages de la mer et à la sécurité maritime.
Il n’existe pas aujourd’hui de commission spécifique chargée de se prononcer sur les conditions du démantèlement des parcs éoliens en mer. Le maître d’ouvrage constituera des garanties financières au moment de la mise en service de chacune des tranches du parc éolien pour couvrir le montant estimé des travaux de démantèlement.
Le montant de l’investissement du projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire est estimé à environ deux milliards d’euros. Il comprend les coûts de développement, d’études, de construction (dont ceux des fournitures, de l’assemblage, des tests, de l’installation en mer, de la mise en service ainsi que les coûts des assurances correspondants) ainsi que ceux du démantèlement. Ce montant inclut également l’investissement lié aux ouvrages de raccordement du parc éolien au réseau public d’électricité, réalisés par le gestionnaire du réseau public de transport d’électricité (RTE).
Si ce projet se poursuit, les coûts de d’exploitation et de maintenance du parc en phase d’exploitation devraient avoisiner 60 millions d’euros par an. Ils correspondent en grande partie aux coûts de maintenance du parc éolien, c’est à dire l’achat de pièces de rechange et les frais logistiques d’accès au parc éolien en mer, aux dépenses d’exploitation (supervision et gestion administrative du parc), aux coûts de télécommunication et d’équipements informatiques et aux frais d’assurances.
Selon le calendrier prévisionnel du projet, les éoliennes seraient mises en service progressivement entre 2018 et 2020, pour une durée totale d’exploitation de l’ordre de 25 ans.
Les éoliennes en mer du parc éolien au large de Saint-Nazaire seraient raccordées par des câbles électriques sous-marins à un poste électrique en mer, celui-ci étant lui-même raccordé au réseau électrique public terrestre. Les travaux de raccordement du parc éolien en mer (entre le poste électrique et le réseau public) seraient effectués par le gestionnaire du Réseau public de transport d’électricité (RTE). Le parc serait raccordé au réseau 225 000 volts entre Cordemais et Pontchâteau.
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, les pratiques maritimes (navigation, pêche, plaisance …) qui seront autorisées au sein de la zone d’implantation envisagée devront faire l’objet d’une discussion avec les services de l’État et les représentants des usagers de la mer. Elles devront être approuvées dans le cadre d’une Commission nautique, et faire l’objet d’un arrêté du Préfet maritime de l’Atlantique.
Les retours d’expérience des parcs éoliens en mer existants montrent que certaines activités de plaisance et certains métiers de pêche peuvent y être autorisés.
Si ce projet se réalise, les éoliennes du parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire fonctionneront de l’ordre de 90 % du temps et produiront en moyenne autant d’électricité que si elles fonctionnaient à pleine puissance pendant plus de 40 % du temps. La production annuelle d’électricité éolienne du parc au large de Saint-Nazaire serait de l’ordre de 1 735 gigawattheures par an, équivalente à la consommation électrique annuelle moyenne de plus de 700 000 personnes.
Effectivement, la dernière version à jour du Guide méthodologique de l’étude d’impactpour les parcs éoliens [1] date de 2010. La note méthodologique relative à la réalisation des photomontages, disponible sur le site du débat public, fait quant à elle référence au Guide de l’étude d’impact des installations photovoltaïques au sol [2].
Ce document est disponible en téléchargement à cette adresse :
Les recommandations méthodologiques relatives à la réalisation de photomontages figurent à la page 79 et suivantes.
[1] Version actualisée par le Ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer.
[2] Guide de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement.
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, l’électricité produite par les éoliennes sera d’un volume supérieur à 1 735 gigawattheures par an, ce qui équivaut à la consommation électrique annuelle de 720 000 personnes.
Cette électricité serait injectée sur le réseau public national de transport d’électricité et consommée, pour une part, dans la région Pays de la Loire et, pour une autre part, dans les autres régions françaises. Le parc éolien pourrait donc alimenter en électricité la communauté nazairienne. A titre de comparaison, la population de Saint-Nazaire et de son agglomération est d’environ 210 000 habitants.
Les contraintes d’implantation de la liaison de raccordement pour sa partie terrestre seraient celles d’une tranchée d’environ 1,5 m de large par 1,5 m de profondeur. L’objectif serait de rendre le terrain à son usage initial après les travaux, sauf l’implantation de végétation à racines profondes qui n’est pas compatible. Le poste nécessiterait une surface d’environ 6,5 ha.
Le tracé de la liaison électrique sous-marine puis souterraine de raccordement au réseau n’est pas encore défini. Il fait l’objet d’une concertation sous l’égide de la préfecture. Cette concertation a été récemment initialisée par une réunion avec les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat, qui a permis de définir une aire d’étude dans laquelle RTE va examiner les cheminements possibles pour la liaison. Le débat public est une opportunité pour prendre en compte les avis du public dans cette phase de recherche des différentes possibilités.
Si le projet éolien est confirmé, le choix du cheminement se ferait lors d’une deuxième réunion générale de concertation envisagée à l’automne 2013 regroupant les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat qui compareraient les différentes possibilités étudiées. Cette réunion de concertation serait organisée sous l’égide de la préfecture.
Le projet respecterait toutes les prescriptions de sûreté et de sécurité définies dans l'arrêté technique fixant les conditions techniques auxquelles doivent satisfaire les distributions d'énergie électrique (niveau maximal de 100 microteslas pour les champs magnétiques, les câbles souterrains ou sous-marins, entourés d'une couche métallique, ne générant par ailleurs pas de champ électrique).
Il n’est pas envisageable d’utiliser la liaison reliant le poste de Grandes-Rivières (SPEM) au poste de Guersac (commune de Saint-Malo-de-Guersac) car d’une part, même en augmentant la section des câbles, la capacité de transit de cette liaison ne serait pas suffisante, et d’autre part le poste de Guersac ne dispose pas de la capacité de raccordement des 480 mégawatts que produirait le parc éolien.
Le projet vise à raccorder le parc éolien offshore et serait financé par ce dernier. Il ne peut intégrer la mise en souterrain de lignes existantes. De tels projets sont régis par l’article L. 321-8 du code de l’énergie et l’arrêté du 31 mars 2013 associé.
Le réseau public de transport d’électricité avait fait preuve d’une bonne robustesse lors la tempête exceptionnelle de 1999. Un plan de sécurisation de ce réseau a cependant été mis en place à la suite en accord avec les pouvoirs publics. Les derniers évènements climatiques et en particulier la tempête Xynthia ont confirmé la robustesse du réseau à de tels évènements.
Sur la zone envisagée pour l’implantation des éoliennes, la vitesse moyenne du vent mesurée est de l’ordre de 30 km/h. Avec un parc éolien de 480 mégawatts, la production annuelle d’électricité attendue serait de l’ordre de 1 735 gigawattheures par an, équivalent à la consommation électrique annuelle moyenne de plus de 700 000 personnes.
Le maître d’ouvrage s’est engagé à faire réaliser cette année une étude socio-économique, portant sur les effets potentiels du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, en concertation avec les acteurs concernés. Cette étude incluera notamment un volet sur l’économie touristique.
Dans l’attente des résultats de cette étude et afin de favoriser l’insertion du projet dans le territoire, le maître d’ouvrage a rencontré différents acteurs de l’économie du tourisme : Chambre du commerce et de l’industrie, commune littorales, communautés de communes (la CARENE, Cap Atlantique). Compte-tenu de son caractère novateur et de sa contribution au développement durable, le parc éolien en mer, s’il se réalisait, pourrait avoir un effet d’entrainement sur le développement touristique du territoire.
Il est possible que le projet suscite la curiosité du public local et de nouveaux produits touristiques pourraient alors être développés. Il pourrait être envisagé de diffuser des supports d’information et d’organiser des animations et visites guidées tout au long de l’année, à des fins pédagogiques, auprès des différents publics. Plus ponctuellement, l’organisation d’événements pourrait être envisagée autour du parc éolien, en lien avec d’autres événements comme la Semaine du développement durable ou la Journée annuelle de l’éolien.
L’opportunité de mettre en place ces différentes activités ainsi que leurs effets, doivent être analysés de façon détaillée, notamment dans le cadre de l’étude socio-économique en cours de réalisation.
Pour apprécier l’insertion du projet dans son environnement et sa visibilité depuis la côte, nous n’avons pas fait réaliser de maquette du projet mais des photomontages.
En effet, pour répondre à cette problématique, nous avons réalisé plusieurs photomontages représentant, de la façon la plus réaliste possible, l’insertion des éoliennes dans le paysage depuis plusieurs points de la côte. Ces photomontages ont été réalisés selon une méthodologie rigoureuse par le bureau d’études Geophom, qui bénéficie de plus de 10 ans d’expérience de réalisation de simulations de parcs éoliens, à terre comme en mer.
Les photomontages ont été réalisés depuis différents points de vue : de Belle-Ile-en-Mer à Noirmoutier. Pour s’assurer que les documents produits seront les plus réalistes possibles, les prises de vues ont été faites à différents moments de la journée, dans différentes conditions de luminosité et de visibilité. Ils sont disponibles à chaque réunion prévue dans le cadre du débat public et sur le site internet du débat public à l'adresse suivante : ../../PROJET/DOSSIER_MO.HTM
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, nous réalisons actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain, pour connaitre précisément les impacts du parc éolien, si celui-ci se réalise, sur le milieu. Les oiseaux font partie du périmètre de cette étude.
Ces études sont en cours de réalisation et il est trop tôt pour connaitre les résultats. Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord.
Concernant les oiseaux marins, le principal effet observé dans les parcs éoliens en mer d’Europe du Nord est l’évitement des éoliennes ou du parc par les oiseaux migrateurs. Plusieurs études montrent que la majorité des oiseaux évite les parcs, minimisant ainsi les risques de collision.
Au Danemark, les effets du parc éolien de Horn Rev sur l’avifaune migratrice ont été étudiés par radar et observations visuelles. Les échos radar enregistrés en période pré- et post-nuptiales ont montré que les oiseaux approchant du parc éolien modifient clairement leur trajectoire quand ils arrivent à environ 400 mètres de celui-ci. Même si une partie des oiseaux traverse le parc en volant entre les alignements de turbines, l’essentiel des échos radars a été enregistré à l’extérieur du parc éolien. Moins de 1% des oiseaux en cours de migration choisissent leur route à l’intérieur du parc. Le passage au-dessus des éoliennes serait encore plus rare.
Les parcs éoliens de Saint-Nazaire, Saint-Brieuc, Courcelles, Fécamp, Le Tréport, Noirmoutier... (cf. carte de France des éoliennes en mer en 2030) ne sont-ils pas une entreprise de destruction massive du littoral ?
Les débats publics qui se déroulent actuellement concernent quatre projets de parcs éoliens en mer qui sont tous issus de l’appel d’offres lancé par l’État en 2011 et dont les résultats ont été annoncés en avril 2012. Les zones de ces projets avaient été sélectionnées au préalable à l’issue d’un processus de concertation et de planification mené par les préfets de région pour chaque façade maritime (Manche/mer du Nord, Atlantique et Méditerranée) entre 2009 et 2010.
Parmi les principes qui ont guidé le déroulement de cette phase de concertation et planification, les préfets devaient rechercher des zones de « moindre contrainte » pour les usagers de la mer, anticiper les objectifs d’installations éoliennes en mer en 2020, tout en limitant l’emprise sur l’ensemble du domaine maritime.
De plus, le cahier des charges exigeait des candidats qu’ils prévoient « des dispositions pour minimiser le nombre d’équipements implantés sur le domaine public maritime et d’optimiser leur emprise. ». En ce sens, l’usage d’éoliennes de puissance unitaire la plus élevée possible devait être recherchée.
La réalisation de ces projets doit se faire dans le sens du respect de l’environnement naturel, biologique et humain, en s’intégrant aux paysages et en tenant compte des différents usages de la mer.
Quid du démantèlement ?
Le maître d’ouvrage est tenu de remettre le site en l’état à la fin de la période d’exploitation du parc. Il doit pour cela établir un plan de démantèlement et informer le préfet de sa décision de mettre fin à l’exploitation du parc au moins cinq ans à l’avance. Au plus tard deux ans avant la fin de l’exploitation, le maître d’ouvrage doit réaliser une étude portant sur l’optimisation des conditions du démantèlement et de la remise en état du site, en tenant compte des enjeux liés à l’environnement, aux usages de la mer et à la sécurité maritime.
Les opérations de démantèlement d’un parc éolien consistent à réaliser dans l’ordre inverse l’ensemble des opérations nécessaires à sa construction.
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, tous les composants du parc éolien seront démontés et rapportés à terre en vue d’en réutiliser, recycler ou éliminer les différents éléments. La nature et les techniques des opérations de démantèlement seraient choisies de façon à minimiser les perturbations pour le milieu biologique et les activités maritimes. Des garanties financières devraient être constituées initialement avant la mise en service de chacune des tranches du parc éolien pour couvrir le montant nécessaire à la réalisation de ces opérations.
Une étude réalisée par un bureau d’études danois (Elsam Engineering A/S, Life Cycle Assessment of offshore and onshore sited wind farms, 2004) fait apparaitre que 98% du poids des éléments constituant l’éolienne et les fondations sont recyclables. L’acier des fondations monopieux serait refondu et réutilisé pour un autre usage.
La fibre de verre des pales et de la nacelle, qui représente moins de 2% du poids de l'éolienne, ne peut actuellement pas être recyclée. Si des filières de recyclage de ce matériau n’étaient mises en place d’ici le démantèlement du parc, elle subirait un processus d'incinération avec récupération de chaleur. Les résidus seraient ensuite classés dans la catégorie des déchets industriels non dangereux et déchets ménagers et déposés dans un centre d’enfouissement technique.
Le parc éolien de Saint-Nazaire étant parallèle à la côte sauvage du Pouliguen au Croisic, celle-ci pourra-t-elle porter dignement son nom de côte sauvage ?
Dès l’origine, le maître d’ouvrage a cherché à élaborer un projet intégré dans son environnement naturel et humain. De nombreux échanges ont été organisés avec les acteurs du territoire, notamment sur les aspects relatifs à l’intégration paysagère. Le parti pris de conception a été de réduire le nombre d’éoliennes en choisissant une éolienne de grande puissance unitaire (6 mégawatts), limitant l’emprise visuelle du parc sur la ligne d’horizon.
Si ce projet est mené à son terme, les éoliennes les plus proches seront implantées à plus de 12 kilomètres de la côte. Les éoliennes du parc seraient visibles depuis certains points de la côte, en fonction de la distance du parc et des conditions de luminosité (qui varient selon le moment de la journée et des conditions météorologiques).
Afin d’évaluer plus précisément les effets potentiels du projet sur le tourisme ou la fréquentation des sites, le maître d’ouvrage fait actuellement réaliser par un bureau d’études externe une étude socio-économique. Cette étude est réalisée en concertation avec les acteurs de l’économie et du tourisme : chambre de commerce et d’industrie, communes littorales, communautés de communes (la CARENE, Cap Atlantique).
Par ailleurs, le maître d’ouvrage a réalisé plusieurs photomontages pour rendre compte, de la façon la plus réaliste possible, de l’insertion des éoliennes dans le paysage depuis plusieurs points de la côte. Ces photomontages ont été réalisés selon une méthodologie rigoureuse par le bureau d’études Geophom, qui bénéficie de plus de 10 ans d’expérience de réalisation de simulations de parcs éoliens, à terre comme en mer. Pour s’assurer que les documents produits seront les plus réalistes possibles, les prises de vues ont été faites à différents moments de la journée, dans différentes conditions de luminosité et de visibilité.
Vous pouvez consulter l’ensemble des photomontages réalisés dans le cadre des réunions du débat public actuellement en cours ou via l’outil mis à disposition sur le site internet du débat public à l'adresse suivante : ../../PROJET/DOSSIER_MO.HTM
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, les éoliennes seront visibles depuis certains points de la côte, en fonction de l’éloignement du parc et des conditions de luminosité (qui varient selon le moment de la journée et les conditions météorologiques).
Nous avons fait réaliser 21 photomontages pour rendre compte, de la façon la plus réaliste possible, de l’insertion des éoliennes dans le paysage, depuis Préfailles jusqu’à Piriac-sur-Mer, en passant par Noirmoutier et Belle-Île. Ces photomontages tiennent compte des caractéristiques des éoliennes et en particulier de leurs dimensions. Nous vous invitons à consulter l’ensemble des photomontages dans les salles des réunions publiques, ainsi que via l’outil de visualisation de ces photomontages sur le site internet du débat public à l’adresse suivante : ../../PROJET/DOSSIER_MO.HTM
Ces photomontages ont été réalisés selon une méthodologie rigoureuse par le bureau d’études Geophom, qui bénéficie de plus de 10 ans d’expérience de réalisation de simulations de parcs éoliens. Pour s’assurer que les documents produits seront les plus réalistes possibles, les prises de vues ont été faites à différents moments de la journée, dans différentes conditions de luminosité et de visibilité.
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, le prix de l’électricité qui sera payé par les habitants des villes à proximité ou de la région des Pays de la Loire ne sera pas différent du prix de l’électricité payé par les consommateurs de l’ensemble du territoire, en raison du principe dit de péréquation tarifaire, signifiant que le tarif est identique sur l’ensemble du territoire national.
L’électricité produite par le parc éolien sera achetée par EDF, dans le cadre de ses missions de service public. La réglementation prévoit que les fournisseurs historiques d’électricité, principalement EDF, ont l’obligation d’acheter l’électricité bénéficiant de tarifs d’achat. L’obligation d’achat vise à encourager le développement d’installations de production d’électricité répondant aux objectifs de la politique énergétique. C’est notamment le cas pour l’électricité renouvelable produite par l’éolien en mer.
Les charges qui en résultent sont compensées via la Contribution au service public de l’électricité (CSPE), payée par le consommateur sur sa facture d’électricité. Selon le Ministère de l’Écologie [1] , la production de 6 000 mégawatts éoliens en mer, à l’horizon 2020, représentera 3,5% de la consommation française d’électricité. Le surcoût de l’électricité produite par les éoliennes en mer, compensé par la CSPE, conduira à augmenter celle-ci d’un montant équivalent à 4% de la facture des ménages à cette échéance, soit environ 25 euros par ménage et par an [2].
[2] http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/2011-01-26_-_DP_eolien_en_mer.pdf
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se poursuit, les pratiques maritimes professionnelles et de loisirs susceptibles d’être autorisées au sein de la zone d’implantation envisagée feront l’objet d’une discussion avec les services de l’État et les représentants des usagers de la mer. Elles devraient être approuvées dans le cadre d’une Commission nautique, compétente sur les projets ayant une incidence sur la navigation maritime. Les pratiques finalement autorisées à proximité ou à l’intérieur du parc éolien seraient arrêtées par le préfet maritime de l’Atlantique.
Les retours d’expérience des parcs éoliens en mer existants montrent que certaines activités de plaisance et certains métiers de pêche peuvent y être autorisés.
En France, la Grande Commission nautique, réunie en juin 2007 pour un projet éolien en mer au large de Veulettes-sur-Mer (projet qui a obtenu toutes les autorisations administratives mais dont la construction n’a pas encore démarré), a émis un avis favorable à la navigation de tous les navires de taille inférieure à 30 mètres à l’intérieur du parc. Le procès verbal est disponible à l’adresse suivante : http://www.shom.fr/fileadmin/data-www/NAU/Commissions_nautiques/eoliennes.pdf
A l’étranger, on peut relever différents cas de figures :
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, nous réalisons actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain. Les études nécessaires pour ce dossier sont en cours de réalisation et il est trop tôt pour en connaitre les résultats.
Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord. Ces retours d’expérience montrent que la vie marine se développe au sein des parcs éoliens marins.
Les principaux enseignements sont les suivants :
Les effets négatifs attendus d’un parc éolien en mer sont essentiellement liés aux émissions sonores durant la phase d’installation des fondations des éoliennes et sont de ce fait limités dans l’espace et dans le temps. Les impacts seront considérés très en amont et des mesures seront mises en place afin de les limiter, comme par exemple la surveillance d’un périmètre étendu autour des travaux qui permettra de prendre en compte l’éventuelle présence de mammifères marins.
Si le projet se réalise, il est prévu de mener des suivis environnementaux afin d’évaluer les effets du parc éolien sur les différentes espèces. Ces suivis, qui seront effectués du début de la construction du parc jusqu’à son démantèlement, permettront d’analyser les effets du projet tout au long de la durée d’exploitation et de comparer la qualité du milieu à celle préexistant à la construction du parc.
Ces suivis porteront alors sur les espèces présentant des enjeux importants, identifiés dans l’étude d’impact du projet sur l’environnement, tels que : oiseaux, chauves-souris, mammifères marins, ressources halieutiques ou espèces et habitats classés Natura 2000.
La zone du projet du parc éolien au large de Saint Nazaire se situe à plus de 12 kilomètres de la côte.
Sur le domaine public maritime, les éoliennes et les ouvrages de raccordement sont dispensés de formalités au titre du code de l’urbanisme. Si ce projet se poursuit, le maître d’ouvrage procèdera au dépôt des dossiers de demandes d’autorisation d’utilisation du domaine public maritime et au titre de la loi sur l’eau, nécessaires à la réalisation de ce projet.
Les enjeux liés à la sensibilité patrimoniale du site ont été pris en compte et font l’objet d’une évaluation dans le cadre de l’étude d’impact du projet sur son environnement physique, biologique et humain, actuellement en cours de réalisation.
A cette étude d’impact sera jointe une étude spécifique Natura 2000 d’évaluation des incidences du projet de parc éolien, visant à définir les enjeux du projet vis-à-vis de ces sites et s’assurer de l’absence d’effets notables du projet sur l’ensemble des espèces et habitats dont la présence a justifié ce classement.
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, sa mise en service se fera progressivement entre 2018 et 2020, pour une durée d’exploitation de 25 ans environ.
La durée pendant laquelle le maître d’ouvrage bénéficierait d’un tarif d’achat de l’électricité produite serait de 20 ans, qui serait aussi la durée d’amortissement comptable du parc.
Nous travaillons à la mise en place de plusieurs actions de formation dont certaines ont déjà été amorcées.
Concernant la formation initiale, nous travaillons avec l’Éducation nationale à l’élaboration d’un cursus de formation initiale débouchant sur l’adaptation du BTS « maintenance industrielle » aux spécificités des équipements éoliens (terrestres et maritimes). En parallèle, de nouveaux cursus de formation universitaire ont été créés. On citera, par exemple, la licence professionnelle « Maintenance des Eoliennes Offshore » à l’IUT de Saint-Nazaire. De plus, nous travaillons en relation avec les écoles d’ingénieurs de la région (Centrale Nantes, Mines de Nantes, Ecole Nationale Supérieure Maritime…) qui s’intéressent à un positionnement sur l’ensemble de la filière des énergies marines, en adaptant certaines formations existantes aux besoins générés par les projets de parc éolien en mer.
Concernant la formation continue, il existe déjà plusieurs cursus de formation dans la région, dispensés par l’AFPA, l’APFI des Pays de la Loire et le Greta du Mans. Ce dernier vient de faire évoluer son cursus de formation de technicien de maintenance éolienne pour l’adapter aux exigences de l’éolien en mer.
Différents organismes sont susceptibles de pouvoir vous apporter des renseignements sur les formations liées à l’éolien en mer.
Les Centres d’information et d’orientation (CIO) ont vocation à vous apporter des informations sur la formation initiale. Ces centres pourront, entre autres, s’appuyer sur des outils tels que les guides ONISEP ou encore les travaux du CARIF OREF Pays-de-Loire pour vous renseigner.
Les Maisons de l’Emploi (MDE) pourront, quant à elles, vous éclairer sur les formations continues dans le domaine de l’éolien en mer présentes sur votre territoire.
Nous avons fait réaliser 21 photomontages pour rendre compte, de la façon la plus réaliste possible, de l’insertion des éoliennes dans le paysage, depuis Préfailles jusqu’à Piriac-sur-Mer, en passant par Noirmoutier et Belle-Île. Nous vous invitons à consulter l’ensemble des photomontages qui sont présentés dans les salles des réunions publiques, ainsi que sur le site internet du débat public à l'adresse suivante :../../PROJET/DOSSIER_MO.HTM
Le phare de la Banche figure donc bien dans le champ visuel des photomontages, à l’exception de ceux correspondant aux prises de vue de la Pointe de Castelli, du port de Comberge, de la Pointe de Skeul et du chemin côtier près du port. Sur le cahier des photomontages mis à disposition aux réunions publiques, le phare de la Banche est repéré sur le filaire situé au dessus du photomontage proprement dit. Sa plus ou moins grande visibilité dépend des conditions météorologiques lors des prises de vue.
1. Quel impact financier pour les communes de la Presqu'île guérandaise ?
Recette et/ou dépenses supplémentaires ?
Les éoliennes en mer sont soumises à une taxe spéciale, dont les dispositions figurent dans le code général des impôts. Cette taxe est due à partir de l’année suivant la mise en service du parc, pendant l’ensemble de la durée de vie du parc éolien. Son montant était en 2012 de 14 113 euros par mégawatt installé et par an. Ce montant évolue chaque année au rythme de l’indice de valeur du produit intérieur brut. Pour le parc éolien au large de Saint-Nazaire, s’il se réalise, le produit de la taxe spéciale est estimé à 6,7 millions d’euros par an aux conditions de 2012.
La répartition du produit de cette taxe se fait de la manière suivante :
- 50% pour les communes littorales desquelles au moins une éolienne est visible. Le montant qui revient à chaque commune est fonction de sa population et de sa distance à l’éolienne la plus proche ;
- 35% pour le Comité national des pêches maritimes et des élevages marins (CNPMEM)
- 15% dédiés, à l’échelle de la façade maritime (façade Atlantique- Manche Ouest pour le projet de Saint-Nazaire), au financement de projets concourant au développement durable des autres activités maritimes.
Selon l’estimation mentionnée ci-dessus, le montant total de la taxe revenant aux communes littorales serait de 3,4 millions d’euros environ par an. Nous avons prévu de solliciter les services fiscaux pour préciser cette estimation. Cependant, le montant exact versé à chaque commune ne pourra être établi par les services fiscaux qu’au moment de la mise en service de chacune des tranches du parc éolien.
Estimation du maître d’ouvrage de la répartition du produit de la taxe entre les communes littorales aux conditions 2012
2. Actionnaires du Maître d'ouvrage ? Qui finance ? Comment ?
Eolien Maritime France est une société détenue à 60% par EDF EN France et 40% par Dong Energy. La société de projet Parc du banc de Guérande est une filiale à 100% d’Eolien Maritime France. EDF EN France et DONG Energy sont donc, via Eolien Maritime France, les actionnaires de la société Parc du Banc de Guérande, maître d’ouvrage de ce projet. EDF EN France est une filiale à 100% d’EDF Energies Nouvelles, elle-même filiale à 100% du groupe EDF. DONG Energy est l’équivalent d’EDF au Danemark, cette société est détenue à 76% par l’État danois.
Le montant de l’investissement du projet de parc éolien en mer de Saint-Nazaire est estimé à environ deux milliards d’euros. Il comprend les coûts de développement, d’études, de construction (dont ceux des fournitures, de l’assemblage, des tests, de l’installation en mer, de la mise en service et des assurances en période de construction) jusqu’à ceux du démantèlement. Il comprend également le raccordement au réseau public d’électricité, qui sera réalisé par RTE, gestionnaire du réseau de transport d’électricité si le projet se réalise.
Si ce projet est poursuivi, le plan de financement sera déterminé en fonction des conditions du marché bancaire au moment de la prise de décision d’investissement. Il reposera sur une combinaison d’apports en fonds propres du maître d’ouvrage et d’emprunts bancaires. Il n’y aura pas d’intervention de fonds publics. On peut noter qu’actuellement des projets de nature similaire se financent à hauteur de 30 à 40% par fonds propres et respectivement de 70 à 60% par emprunts bancaires.
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, nous réalisons actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain. Il est trop tôt pour en connaitre les résultats. Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord. Ces retours d’expérience montrent que la vie marine se développe au sein des parcs éoliens marins.
Les principaux enseignements sont les suivants :
• De nombreux parcs ont fait l’objet de suivi de colonisation des fondations par la flore et la faune marine : Nysted (Danemark) et Utgrunden (Suède) en Mer Baltique, Horns-Rev (Danemark), Blyth (Angleterre) en Mer du Nord et North Hoyle(Angleterre) en Mer d’Irlande. Les fondations sont colonisées et cet habitat profite au développement de petits crustacés qui alimentent à leur tour des poissons. C’est l’effet récif.
• Les suivis des parcs de Horns-Rev et Nysted ont montré que les phoques et les marsouins sont perturbés temporairement pendant la phase d’installation en raison du bruit mais reviennent lorsque le parc est en fonctionnement. Sur le parc d’Eegmond-aan-Zee, il y a même davantage de marsouins au sein du parc qu’à proximité. Les scientifiques ont proposé l’hypothèse que les marsouins trouvent plus de nourriture et un refuge au sein du parc.
• Les câbles électriques installés en mer génèrent de faibles champs électromagnétiques. Le champ magnétique généré est, en effet, inférieur au champ magnétique terrestre, et inférieur aux recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Les retours d’expérience disponibles montrent que la présence d'un câble électrique n'est pas une gêne pour la faune marine et que la répartition des espèces dans la colonne d'eau au-dessus du câble reste identique.
Les effets attendus d’un parc éolien en mer sur la faune sous-marine sont donc essentiellement liés aux émissions sonores durant la phase d’installation des fondations des éoliennes. Ils sont limités dans l’espace et dans le temps.
Concernant les oiseaux marins, le principal effet observé dans les parcs éoliens en mer d’Europe du Nord est l’évitement des éoliennes ou du parc par les oiseaux migrateurs. Plusieurs études montrent que la majorité des oiseaux évite les parcs, minimisant ainsi les risques de collision.
Au Danemark, les effets du parc éolien de Horn Rev sur l’avifaune migratrice ont été étudiés par radar et observations visuelles. Les échos radar enregistrés en période pré- et post-nuptiales ont montré que les oiseaux approchant du parc éolien modifient clairement leur trajectoire quand ils arrivent à environ 400 mètres de celui-ci. Même si une partie des oiseaux traverse le parc en volant entre les alignements de turbines, l’essentiel des échos radars a été enregistré à l’extérieur du parc éolien. Moins de 1 % des oiseaux en cours de migration choisissent leur route à l’intérieur du parc. Le passage au-dessus des éoliennes serait encore plus rare.
Au regard des résultats de l’étude d’impact qui seront connus d’ici un an, des mesures seront prises pour supprimer, réduire ou compenser les impacts qui auront été identifiés.
Ensuite, si le projet se réalise, il est prévu de mener des suivis environnementaux afin d’évaluer les effets du parc éolien sur les différentes espèces. Ces suivis, qui seraient effectués du début de la construction du parc jusqu’à son démantèlement, devraient permettre d’analyser les effets du parc tout au long de sa durée d’exploitation et de comparer la qualité du milieu à celle préexistant à sa construction.
Pour des informations complémentaires, nous vous invitons à consulter le dossier de présentation du projet, ainsi que les synthèses des études déjà réalisées. Elles sont téléchargeables sur le site internet du débat à l’adresse suivante : ../../PROJET/DOSSIER_MO.HTM
La carte ci-dessous permet de localiser la zone d’implantation du parc éolien en projet, colorée en bleu moyen. La zone du projet se situe à environ 9 kilomètres du Plateau du Four et à environ 4 kilomètres de la Banche. Sa profondeur est comprise entre 12 et 20 mètres.
Les pratiques (navigation, pêche…) susceptibles d’être autorisées au sein de la zone envisagée font l’objet d’une discussion avec les services de l’État et les représentants des usagers de la mer. Elles devront être approuvées dans le cadre d’une Commission nautique, instituée par le Décret n°86-606 du 14 mars 1986 relatif aux commissions nautiques (accessible à l’adresse suivante http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000006065613&dateTexte=20090426), qui est consultée sur les projets ayant une incidence sur la navigation maritime. Si le projet est poursuivi, les pratiques finalement autorisées feront l’objet d’un arrêté du préfet maritime de l’Atlantique.
Les retours d’expérience des parcs éoliens en mer existants montrent que certaines activités de plaisance et certains métiers de pêche peuvent y être autorisés. Il est à noter que la zone du projet, située à plus de 12 kilomètres de la côte, est peu fréquentée par les plaisanciers.
Si ce projet se poursuit, le plan industriel du maître d’ouvrage et d’Alstom, fournisseur des éoliennes, sera à l’origine de la création de nombreux emplois en France, notamment à l’échelle régionale et locale. Les différentes étapes de la vie d’un parc éolien nécessiteront d’importants besoins en recrutement et en sous-traitance, notamment pour les usines d’Alstom, l’ingénierie, la fabrication, l’assemblage, l’installation en mer des composants du parc éolien et sa maintenance.
Ces activités devraient également bénéficier aux entreprises de la région et devraient en attirer de nouvelles. Les critères de recrutement ou de sélection des entreprises sous-traitantes se feront dans le respect du droit du travail et sur la base des compétences et des aptitudes.
Alstom prévoit la création de deux usines à Saint-Nazaire et deux usines à Cherbourg pour fabriquer les composants-clés de l’éolienne. L’implantation d’un centre d’ingénierie et de recherche et développement est également prévue dans la région des Pays de la Loire, en partenariat avec l’Institut de Recherche technologique Jules Verne. Alstom prévoit ainsi de créer 5 000 emplois dont 1 000 emplois directs, le centre d’ingénierie comptant pour environ 200 emplois. Parallèlement, nous prévoyons avec nos autres partenaires de créer environ 2 000 autres emplois, pour l’ensemble des trois projets éoliens en mer développés par le maître d’ouvrage, en relation avec les activités de construction et d’exploitation-maintenance.
Le maître d’ouvrage envisage de s’appuyer autant que possible sur le tissu industriel local, en particulier les PME et PMI. Il a ainsi mis en place, pour les lots principaux du projet liés à la construction, des actions de référencement et d’identification des compétences locales. Concernant plus particulièrement Saint-Nazaire, les deux usines prévues, destinées à la fabrication des nacelles et des génératrices, démarreront à la mi-2014.
Le personnel des deux unités de production d’Alstom sera composé pour un quart de cadres (de niveau ingénieur pour la plupart), de techniciens (technicien inspecteur qualité, technicien contrôleur qualité, technicien process (méthodes)) et d'employés (assistants, support achats..).
Pour les trois quarts restants, il s’agira d'opérateurs de production (opérateurs de montage, opérateurs de câblage, et à terme, opérateurs polyvalents). Le niveau CAP sera requis pour être opérateur.
L'organisation y sera structurée autour de petites équipes de 8 opérateurs, encadrés par un chef d'équipe. En ce qui concerne les métiers connexes, des emplois pour le gardiennage et le nettoyage des locaux seront très certainement à pourvoir dans les entreprises associées au projet.
Le personnel du centre d’ingénierie sera composé pour une grande part :
- d'ingénieurs généralistes dotés d'une expérience professionnelle dans des activités offshore (pétrole, bureau d'études, Energies Marines Renouvelables, voire le naval..),
et pour une plus petite part :
- de techniciens dessinateurs (BTS Productique, BTS Electrotechnique, ou BTS Maintenance).
Parallèlement, pour la construction du parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire, si celui-ci se réalise, le maître d’ouvrage prévoit 400 emplois au total pendant le chantier, dont 200 pour la fabrication des fondations, et 200 pour l’assemblage des éoliennes et l’installation en mer.
Pour les fondations, les métiers recherchés seraient issus de la métallurgie : soudeur, tuyauteur, chaudronnier…
Pour l'assemblage et l’installation en mer, les métiers recherchés seraient ceux de la logistique à terre et en mer, les métiers du levage et quelques emplois de marins pour le pilotage des navettes.
Enfin, le maître d’ouvrage prévoit de créer une base de maintenance dédiée au projet de Saint-Nazaire sur le port de La Turballe. Les activités d’exploitation et de maintenance seraient réalisées par une centaine d’ingénieurs, de techniciens et de marins, pendant l’ensemble de la durée de vie du projet, soit environ 25 ans.
Les recrutements devraient débuter vers 2015/2016. Les offres d’emploi feront l’objet d’annonces par les différents partenaires de ce projet :
Pour EDF Energies Nouvelles :
www.edf-energies-nouvelles.com/fr/carrieres/offres
www.edf-en.fr/fr/nous-rejoindre
Pour ALSTOM :
Pour DONG ENERGY
http://www.dongenergy.com/en/careers/pages/frontcareers.aspx
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, l’ensemble des dispositions seront prises pour éviter la perturbation du milieu marin et ne pas dégrader la qualité de l’eau, pendant les phases de travaux, d’exploitation et de démantèlement.
A ce stade des études, sur la base des résultats des sondages géologiques effectués en 2011, la fondation de type monopieu parait la plus adaptée. Les campagnes géotechniques et géophysiques complémentaires, actuellement en cours, permettront de vérifier ce choix. Plusieurs techniques existent pour l’installation de ces fondations sur le sol marin.
Durant la phase de construction, si nous faisions le choix d’insérer les monopieux par forage, les matériaux extraits seraient alors très majoritairement de type graveleux. La solution privilégiée en première approche, serait de les stocker temporairement avant de les replacer dans le corps du monopieu, pour éviter toute dispersion de sédiments. Si les matériaux d’extraction devaient ne pas être réutilisés, nous aurions alors deux possibilités. Ces matériaux pourraient être évacués en mer (par clapage) sur un site qui ferait l’objet d’une autorisation selon les dispositions prévues par le code de l’environnement, ou bien envoyés à terre vers une filière de valorisation comme cela est prévu pour les granulats.
Durant la période d’exploitation, il n’y aurait pas de rejet ni dans l’eau ni dans l’air, une éolienne produisant de l’électricité sans émettre aucun déchet. Les éoliennes et les autres éléments du parc éolien seraient conçus de façon à pouvoir résister aux conditions de tempête. Les éoliennes du parc éolien en mer de Saint-Nazaire reposeraient sur des fondations capables de résister aux vents et courants et de garantir leur stabilité en cas de forte tempête.
A la fin de la période d’exploitation du parc éolien, le maître d’ouvrage serait tenu de remettre le site en l’état. Il devrait pour cela établir un plan de démantèlement et informer le préfet de sa décision de mettre fin à l’exploitation du parc au moins cinq ans à l’avance. Au plus tard deux ans avant la fin de l’exploitation, le maître d’ouvrage devrait réaliser une étude portant sur l’optimisation des conditions du démantèlement et de la remise en état du site, en tenant compte des enjeux liés à l’environnement, aux usages de la mer et à la sécurité maritime.
Les opérations de démantèlement d’un parc éolien consistent à réaliser dans l’ordre inverse l’ensemble des opérations nécessaires à sa construction. Tous les composants du parc éolien seraient démontés et rapportés à terre en vue d’en réutiliser, recycler ou éliminer les différents éléments. La nature et les techniques des opérations de démantèlement seraient choisies de façon à minimiser les perturbations pour le milieu biologique et les activités maritimes.
Dès l’origine de ce projet, le maître d’ouvrage a mené un travail d’intégration de ce projet dans son environnement naturel et de nombreux échanges ont été menés avec les acteurs du territoire pour concevoir un projet intégré au paysage. Il a ainsi recherché une intégration des éoliennes en cohérence avec le territoire d’implantation. Lors de la conception de son projet, le maître d’ouvrage s’est efforcé, par l’utilisation d’un nombre réduit d’éoliennes de grande puissance unitaire (6 mégawatts), de limiter l’emprise visuelle du parc sur la ligne d’horizon.
Si ce projet se réalise, les premières éoliennes seront implantées à plus de 12 kilomètres de la côte. Les éoliennes seront alors visibles depuis certains points de la côte, en fonction de la distance d’éloignement du parc et des conditions de luminosité (qui varient selon le moment de la journée et les conditions météorologiques).
Le maître d’ouvrage a réalisé plusieurs photomontages pour rendre compte, de la façon la plus réaliste possible, de l’insertion des éoliennes dans le paysage, depuis plusieurs points de la côte, notamment depuis la commune de Batz-sur-Mer. Ces photomontages ont été réalisés selon une méthodologie rigoureuse par le bureau d’études Geophom, qui bénéficie de plus de 10 ans d’expérience de réalisation de simulations de parcs éoliens, à terre comme en mer. Pour s’assurer que les documents produits seront les plus réalistes possibles, les prises de vues ont été faites à différents moments de la journée, dans différentes conditions de luminosité et de visibilité.
Vous pouvez consulter l’ensemble des photomontages réalisés dans le cadre des réunions du débat public actuellement en cours, ainsi que via l’outil de visualisation de ces photomontages sur le site internet du débat public à la page Projet>Les documents du maître d’ouvrage
Le choix de la tension de sortie du générateur électrique est basé sur une optimisation entre les coûts et l’efficacité énergétique. Pour une puissance donnée, l’augmentation de la tension permet de réduire l’intensité du courant transitant dans les liaisons électriques et donc les pertes joules associées. Pour cette raison, un transformateur situé au pied du mât élève le niveau de tension avant de faire circuler le courant dans le réseau inter-éoliennes et le livrer au réseau public de transport d’électricité.
Cependant, le générateur électrique de l’éolienne, les liaisons électriques à l’intérieur de celle-ci et les convertisseurs électroniques de puissance, situés en amont de ce transformateur, sont dimensionnés pour une tension plus faible. Il s’agit d’un choix de conception fait couramment chez les concepteurs d’éoliennes pour des raisons d’exploitation et de maintenance. En effet, les dispositions réglementaires relatives aux restrictions d’accès et de sécurité liées à l’utilisation de tensions supérieures à 1000 volts incitent les fabricants d’éoliennes à découpler les opérations de génération d’électricité et d’élévation du niveau de tension pour diminuer les coûts et les risques liés à la maintenance des machines.
Pour ces raisons, la conception des machines se fait généralement en basse tension.
Si ce parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, la maintenance des éoliennes sera effectuée par des équipes d’Alstom, fournisseur des éoliennes, et par des techniciens de maintenance, recrutés dès le début de la mise en service du parc par le maitre d’ouvrage, c’est-à-dire par la société Parc du Banc de Guérande, filiale à 100% de la société Eolien Maritime France à l’origine de la saisine de la Commission nationale du débat public. S’il était fait appel à d’autres sociétés en complément, celles-ci seraient sélectionnées par voie d’appel d’offres. Aucune décision n’a encore été prise à ce sujet.
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, le maître d’ouvrage de ce projet réalise actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire sur son environnement physique, biologique et humain.
Ces études étant en cours de réalisation, il est trop tôt pour en connaitre les résultats. Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord.
Cette étude d’impact fait l’objet d’un travail avec les services de l’État, les associations environnementales, les usagers de la mer dans le cadre de l’instance de concertation et de suivi du projet, mise en place en 2012 par le Préfet de région et le Préfet maritime de l’Atlantique. Une fois achevée, si le maitre d’ouvrage poursuit le projet, l’étude sera consultable dans son intégralité au moment de l’enquête publique qui aura lieu dans le cadre de procédures de demande des autorisations nécessaires à la réalisation du projet. Elle sera soumise à l’examen des services de l’État.
Au regard des résultats de l’étude d’impact qui seront connus d’ici un an, des mesures seront prises pour supprimer, réduire ou compenser les impacts qui auront été identifiés.
En complément, afin d’évaluer avec précision les effets des éoliennes sur le milieu biologique, le maître d’ouvrage s’engage à mener un programme de suivi de la qualité de l’eau et de l’état écologique des espèces vivant au fond de la mer.
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, le maître d’ouvrage réalise actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire sur son environnement physique, biologique et humain.
Cette étude d’impact fait l’objet d’un travail avec les services de l’État, les associations environnementales, les usagers de la mer dans le cadre de l’instance de concertation et de suivi du projet, mise en place en 2012 par le Préfet de région et le Préfet maritime de l’Atlantique. Une fois achevée, si le projet se poursuit, l’étude sera consultable dans son intégralité au moment de l’enquête publique qui aura lieu dans le cadre des procédures de demande des autorisations nécessaires à la réalisation du projet. Elle sera soumise à l’examen des services de l’État.
Cette étude étant en cours, il est trop tôt pour en connaitre les résultats. Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord.
Les retours d’expérience observés sur les parcs existants indiquent que, si la flore et la faune sous-marine peuvent être dérangées durant la phase de construction du parc, elles reviennent rapidement sur la zone du parc éolien après son achèvement.
Au regard des résultats de l’étude d’impact qui seront connus d’ici un an, des mesures seront prises pour supprimer, réduire ou compenser les impacts qui auront été identifiés.
En complément, si le projet se réalise, afin d’évaluer avec précision les effets des éoliennes sur le milieu biologique, le maître d’ouvrage s’engage à mener un programme de suivi de la qualité de l’eau et de l’état écologique des espèces vivant au fond de la mer.
Le maître d’ouvrage de ce projet a réalisé plusieurs photomontages pour rendre compte, de la façon la plus réaliste possible, de l’insertion des éoliennes dans le paysage, depuis plusieurs points de la côte. Ces photomontages ont été réalisés selon une méthodologie rigoureuse par le bureau d’études Geophom, qui bénéficie de plus de 10 ans d’expérience de réalisation de simulations de parcs éoliens, à terre comme en mer. Pour s’assurer que les documents produits seront les plus réalistes possibles, les prises de vues ont été faites à différents moments de la journée, dans différentes conditions de luminosité et de visibilité. 21 photomontages ont été réalisés de Piriac-sur-mer à Préfailles, dont notamment un depuis la Plage du Casino à Saint-Brévin-l’Océan. Ils sont disponibles à chaque réunion prévue dans le cadre du débat public. De plus, un outil de visualisation des photomontages est en ligne sur le site du débat public à l'adresse suivante :../../PROJET/DOSSIER_MO.HTM
Concernant les retombées économiques de ce projet, le plan industriel d’Alstom, avec lequel le maître d’ouvrage a un partenariat exclusif pour la fourniture des éoliennes, repose sur la création de quatre usines à Saint-Nazaire et Cherbourg pour fabriquer les composants-clés de l’éolienne Haliade, ainsi que d’un centre d’ingénierie et de recherche et développement dans la région des Pays de la Loire, en partenariat avec l’Institut de recherche technologique Jules Verne. Au total, ces établissements génèreront 1 000 emplois directs et 4000 emplois indirects.
Parallèlement, si le projet est mené jusqu’à son terme, nous prévoyons la mobilisation de 400 emplois au total pendant la durée du chantier, dont 200 pour la fabrication des fondations et 200 pour l’assemblage des éoliennes et leur installation en mer.
Les activités de maintenance et d’exploitation nécessiteraient la création d’une centaine d’emplois pendant l’ensemble de la durée de vie du parc éolien, soit environ 25 ans.
Sur le plan économique, il convient de mentionner également que la réglementation fiscale prévoit que les éoliennes en mer sont soumises à une taxe spéciale, dont les dispositions figurent dans le code général des impôts. Son montant était en 2012 de 14 113 euros par mégawatt installé et par an. Ce montant évolue chaque année au rythme de l’indice de valeur du produit intérieur brut. Cette taxe est due l’année suivant la mise en service du parc. Pour le parc éolien au large de Saint-Nazaire, s’il se réalise, le produit de la taxe spéciale est estimé par le maître d’ouvrage à 6,7 millions d’euros par an. La moitié du produit de la taxe est attribuée aux communes littorales desquelles au moins une éolienne est visible. Le montant qui revient à chaque commune est ensuite fonction de sa population et de sa distance à l’éolienne la plus proche.
Selon l’estimation mentionnée ci-dessus, le montant total de la taxe revenant aux communes littorales serait donc de 3,4 millions d’euros environ par an. Le montant exact versé à chaque commune serait établi par les services fiscaux au moment de la mise en service de chacune des tranches du parc éolien.
Vous trouverez par ailleurs toutes les informations concernant ce projet ainsi que les dates des réunions publiques sur le site internet de la Commission Particulière du Débat Public : ../../REUNIONS_PUBLIQUES/CALENDRIER_INFORMATIONS_PRATIQU.HTM
1. Pourquoi ne nous parle-t-on pas du financement ? Ici qui paie ?
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, il sera financé par la société Parc du Banc de Guérande, maître d’ouvrage du projet. Cette société est filiale à 100% d’Eolien Maritime France, avec pour actionnaires EDF EN France et DONG Energy.
Le plan de financement reposera sur une combinaison d’apports en fonds propres des actionnaires du maître d’ouvrage et d’emprunts bancaires. La répartition entre ces deux sources de financement sera déterminée selon les conditions du marché bancaire au moment de la décision d’investissement. Il ne fera pas intervenir de fonds publics. On peut observer aujourd’hui que des projets de parc éolien en mer de nature similaire sont financés à hauteur de 30 à 40% en fonds propres et respectivement à hauteur de 60 à 70 % par emprunts.
Le montant de l’investissement du projet est estimé à environ deux milliards d’euros. Il comprend les coûts de développement, d’études, de construction (dont ceux des fournitures, de l’assemblage, des tests, d’installation en mer, de la mise en service et les coûts des assurances correspondants), jusqu’à ceux du démantèlement. Il comprend également les opérations de raccordement au réseau public d’électricité, réalisées par RTE, gestionnaire du réseau public de transport d’électricité.
2. Peut-on avoir un visuel précis du projet à terme ? Avoir une perspective à un lieu donné et connu.
Nous avons réalisé plusieurs photomontages pour rendre compte, de la façon la plus réaliste possible, de l’insertion des éoliennes dans le paysage, depuis plusieurs points de la côte. Ces photomontages ont été réalisés selon une méthodologie rigoureuse par le bureau d’études Geophom, qui bénéficie de plus de 10 ans d’expérience de réalisation de simulations de parcs éoliens, à terre comme en mer.
Des photomontages ont été réalisés de Belle-Ile-en-Mer à Noirmoutier. Pour s’assurer que les documents produits seront les plus réalistes possibles, les prises de vues ont été faites à différents moments de la journée, dans différentes conditions de luminosité et de visibilité.
Ils sont disponibles à chaque réunion prévue dans le cadre du débat public. De plus, un outil de visualisation des photomontages est en ligne sur le site du débat public à l'adresse suivante :../../PROJET/DOSSIER_MO.HTM
La profondeur est un élément important de la faisabilité d’un projet éolien en mer, car elle a des conséquences directes sur le choix des fondations des éoliennes et des moyens d’installation qui peuvent être utilisés. Sur les façades maritimes Manche, Mer du Nord et Atlantique, la profondeur augmente très rapidement à mesure que l’on s’éloigne de la côte.
La profondeur de 30 mètres constitue aujourd’hui une limite en terme de faisabilité industrielle et donc également en terme de coûts. Ce critère a été un élément déterminant lors de l’exercice de concertation pour la définition de zones propices à l’éolien en mer, mené en 2009-2010 par l’État avec les représentants des différents services de l’administration, des associations de protection de l’environnement et des usagers de la mer.
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, il sera équipé de l’éolienne Haliade d’Alstom. Celle-ci été conçue pour fonctionner avec des vitesses de vent comprises entre 3 et 25 mètres par seconde (de 10 à 90 km/h). Elle fonctionne à pleine puissance à partir de 12 mètres par seconde (45 km/h). Au-delà d’une vitesse de vent de 90 km/h, pour des raisons de sécurité et de préservation de l’éolienne, les pales de l’éolienne tournent autour de leur axe pour présenter une moindre résistance au vent et s’arrêtent de fonctionner.
La conception de la fondation et la hauteur de plate-forme de travail d’une éolienne sont conditionnées par les caractéristiques des vagues et courants observés localement.
La vague prise en compte pour le dimensionnement de l’éolienne correspond à une situation de marée haute exceptionnelle, associée à une surcote de tempête. Elle doit passer sous la plate-forme de travail, avec un tirant d’air suffisant et en tenant compte de la remontée de la vague sur le mât. Pour la zone du projet au large de Saint-Nazaire, le calcul conduit à une cote de la plate-forme de 25,6 mètres au dessus de la cote marine. La hauteur significative de la houle, représentative de l’état de la mer, est définie comme la valeur moyenne du tiers supérieur de la hauteur des vagues observées sur une durée de 30 minutes. Sa valeur extrême sur une période de 50 ans s’établit à 12,9 mètres sur le site potentiel du parc éolien.
La vitesse du courant qui a été retenue pour le dimensionnement de l’éolienne est de 1,9 mètre par seconde. Cette vitesse prend en compte le courant de marée astronomique et le courant dû au vent.
Coût prévisionnel d'investissement. Charges d'exploitation ?
Le montant de l’investissement du projet de parc éolien en mer de Saint-Nazaire est estimé à environ deux milliards d’euros. Il comprend les coûts de développement, d’études, de construction (dont ceux des fournitures, de l’assemblage, des tests, de l’installation en mer, de la mise en service ainsi que les coûts des assurances correspondants) jusqu'à ceux de démantèlement. Ce montant inclut également l’investissement lié aux ouvrages de raccordement du parc éolien au réseau public d’électricité, réalisés par le gestionnaire du réseau public de transport d’électricité (RTE).
Si le projet se réalise, les coûts de d’exploitation et de maintenance du parc avoisineront 60 millions d’euros par an. Ils seront dus pour l’essentiel à la maintenance avec l’achat de pièces de rechange des éoliennes et les frais logistiques d’accès au parc éolien en mer. S’y ajouteront les dépenses d’exploitation (supervision et gestion administrative du parc), des coûts de télécommunication et d’équipements informatiques et des frais d’assurances.
Financement de l'opération ?
Au regard des conditions du marché bancaire au moment de la décision d’investissement, le plan de financement envisagé pour la construction du projet reposera sur une combinaison d’apports en fonds propres du maître d’ouvrage et d’emprunts bancaires. Il ne fera pas intervenir de fonds publics. On peut observer qu’aujourd’hui des projets de parc éolien en mer de nature similaire sont financés à hauteur de 30 à 40% en fonds propres et respectivement à hauteur de 70 à 60 % par emprunts.
Conséquences positives ? (emploi, écologie...)
L’énergie éolienne comme l’ensemble des énergies renouvelables, tient une place importante dans la politique énergétique de l’Europe, qui vise à relever les trois défis majeurs du développement durable, de la sécurité d’approvisionnement énergétique et de la compétitivité. La France s’est, pour sa part, fixé un objectif de 6 000 mégawatts éoliens en mer en 2020, qui permettront de produire près de 3,5 % de la consommation d’électricité de notre pays.
Le projet de parc éolien Saint-Nazaire fait partie des offres retenues par l’État dans le cadre de l’appel d’offres lancé en 2011. La double vocation de cet appel d’offres est de contribuer à l’atteinte des objectifs d’énergies renouvelables par le développement des parcs éoliens au larges des côtes de la Manche et de l’Atlantique et de créer en France une filière industrielle de l’éolien en mer.
Si le projet est mené à son terme, le parc éolien produira, pendant 25 ans environ, l’équivalent de la consommation électrique domestique de 700 000 personnes, sans émission de gaz à effet de serre.
Alstom prévoit de créer deux usines à Cherbourg et deux usines à Saint-Nazaire pour fabriquer les éoliennes de trois des quatre premiers projets issus de cet appel d’offres. Avec une capacité de production de 100 éoliennes par an, les usines de Saint-Nazaire et de Cherbourg devraient générer environ 1 000 emplois directs et 4 000 emplois indirects.
La fabrication des fondations et la construction du parc éolien au large de Saint-Nazaire, mobiliseront 400 emplois.
Les activités d’exploitation et de maintenance devraient générer la création d’une centaine d’emplois, dans le port de La Turballe.
Pour accompagner ce projet, le maître d’ouvrage s’implique dans la promotion des métiers de l’éolien en mer et dans l’adaptation des formations existantes.
Ce projet de parc éolien, outre sa capacité à produire une énergie propre, représente donc une opportunité économique pour le territoire, avec des retombées en termes d’emploi et de formation. Il constitue également un important levier de croissance pour le secteur maritime et le tissu industriel régional et local.
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, le maître d’ouvrage réalise actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire sur son environnement physique et humain. Un volet spécifique portera sur la faune marine et les oiseaux. La réalisation de cette étude est confiée à des bureaux d’études spécialisés (en biologie marine, avifaune, paysage…), à des organismes scientifiques (notamment l’IFREMER) et à des associations environnementales locales.
Nous vous invitons à consulter la documentation du maitre d’ouvrage mise en ligne sur le site du débat public, comprenant notamment l’ensemble des synthèses d’études à l’adresse suivante :
La production d’électricité éolienne, comme la production d’électricité photovoltaïque, est par nature variable, car elle est dépendante des conditions météorologiques. Cette caractéristique ne conduit pas pour autant à construire de nouvelles centrales thermiques en soutien pour pallier l’absence ou le bas niveau de production.
Au contraire, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité (RTE) précise que la production d’origine éolienne se substitue à la production d’électricité thermique (charbon ou gaz) dont la mise en marche ou l’arrêt est flexible.
Si ce parc éolien en mer de Saint-Nazaire se réalise, il s’intègrera au parc éolien national de 25 000 mégawatts dont 6 000 mégawatts en mer, prévu à l’horizon 2020. Les études prévisionnelles à cet horizon, menées par RTE, ne concluent pas à la nécessité de construire de nouvelles centrales thermiques pour en permettre l’insertion dans le système électrique.
Le cahier des charges de l’appel d’offres lancé par l’État en 2011 dans le cadre duquel s’inscrit ce projet, a défini la zone du projet avec les coordonnées géographiques suivantes (coordonnées GPS) :
A |
2°39.6' W |
47°12.59' N |
B |
2°41.5' W |
47°12.15' N |
C |
2°41.2' W |
47°11' N |
D |
2°42' W |
47°08.8' N |
E |
2°34.8' W |
47°07.5' N |
F |
2°33.9' W |
47°06.8' N |
G |
2°29.9' W |
47°08.9' N |
H |
2°31.2 W |
47°10.3' N |
I |
2°34.2' W |
47°11' N |
J |
2°34.8' W |
47°09.78' N |
K |
2°38.1' W |
47°10.7' N |
Si le projet de par éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, les pratiques maritimes (navigation, pêche…) qui seront autorisées au sein de la zone d’implantation envisagée devront faire l’objet d’une discussion avec les services de l’État et les représentants des usagers de la mer. Elles devront être approuvées dans le cadre d’une Commission nautique, compétente sur les projets ayant une incidence sur la navigation maritime.
Les retours d’expérience des parcs éoliens en mer existants montrent que certaines activités de plaisance et certains métiers de pêche peuvent y être autorisés.
En France, la Grande Commission nautique, réunie en juin 2007 pour un projet éolien en mer au large de Veulettes-sur-Mer (projet qui a obtenu toutes les autorisations administratives mais dont la construction n’a pas encore démarré), a émis un avis favorable à la navigation de tous les navires de taille inférieure à 30 mètres à l’intérieur du parc. Le procès verbal est disponible à l’adresse suivante : http://www.shom.fr/fileadmin/data-www/NAU/Commissions_nautiques/eoliennes.pdf
A l’étranger, on peut relever différents cas de figures :
Bonjour,
En application du code de l'environnement, le débat public répond à trois objectifs :
Ainsi, deux mois après la clôture du débat, la CPDP en publiera le compte-rendu et la Commission nationale du débat public rédigera son bilan.
Éolien Maritime France, maître d’ouvrage, disposera alors de trois mois pour indiquer les suites qu’il entend donner à son projet au regard des enseignements du débat public. S’il décide de le poursuivre, il devra annoncer de quelle manière il entend assurer l’information et la participation du public tout au long du projet.
La loi précise que le compte-rendu du débat, son bilan et la décision que le maître d'ouvrage doit en tirer, doivent être rendus publics. Ces documents seront publiés sur le site du débat public et largement diffusés (envoi à notre liste d'abonnés aux documents du débat, distribution auprès des collectivités locales et des principaux acteurs du débat). Ils seront examinés par l'Etat, y compris dans les phases ultérieures de concertation et de demandes d'autorisation, si le projet est poursuivi.
Sur une centaine de débats organisés depuis 1995, date de création de la Commission Nationale du Débat Public (CNDP), l'expérience montre que certains d'entre eux ont conduit le maître d'ouvrage à retirer son projet, alors que d'autres ont vu le projet profondément remanié à leur issue.
Cordialement
Bonjour,
En application du code de l'environnement, le débat public répond à trois objectifs :
Ainsi, deux mois après la clôture du débat, la CPDP en publiera le compte-rendu et la Commission nationale du débat public rédigera son bilan.
Éolien Maritime France, maître d’ouvrage, disposera alors de trois mois pour indiquer les suites qu’il entend donner à son projet au regard des enseignements du débat public. S’il décide de le poursuivre, il devra annoncer de quelle manière il entend assurer l’information et la participation du public tout au long du projet.
Sur une centaine de débats organisés depuis 1995, date de création de la Commission Nationale du Débat Public (CNDP), l'expérience montre que certains d'entre eux ont conduit le maître d'ouvrage à retirer son projet, alors que d'autres ont vu le projet profondément remanié à leur issue.
Ainsi, sur le projet de parc éolien en mer de Saint-Nazaire, aucune décision définitive n'a été prise à ce jour. Un projet de cette nature progresse par étapes successives qui donnent lieu à autant de décisions : le débat public constitue l'une de ces étapes.
Le projet soumis au débat a été retenu dans le cadre d'un appel d'offres ouvert à la concurrence, sans soustraire le maître d'ouvrage à ses obligations légales et réglementaires.
Le cahier des charges de cet appel a notamment prévu une phase dite de "levée de risques", d'avril 2012 à octobre 2013, à l'issue de laquelle le maître d'ouvrage devra avoir identifié les risques de non-réalisation du projet ou de retard dans sa mise en service.
Par ailleurs, si le maître d'ouvrage décide de poursuivre le projet à l'issue du débat, comme il l'indique page 84 de son dossier de présentation du projet, il devra soumettre à l'Etat plusieurs demandes d'autorisation.
Une enquête publique pourrait se dérouler en 2014. La décision finale d'investissement ne pourrait donc avoir lieu qu'en 2015, sous réserve que le maître d'ouvrage obtienne les autorisations nécessaires à la réalisation du parc et à son exploitation.
Comme il est précisé page 2 de l'appel d'offres n° 2011/S 126-208873
portant sur des installations éoliennes de production d’électricité
en mer en France métropolitaine : « Le fait pour un candidat d’être retenu dans le cadre du présent appel d’offres ne préjuge en rien du bon aboutissement des procédures administratives qu’il lui appartient de conduire et, en particulier, de celles destinées à obtenir toutes les autorisations nécessaires, notamment celles relatives à l’occupation du domaine public maritime et à la préservation de l’environnement ».
La loi précise que le compte-rendu du débat, son bilan et la décision que le maître d'ouvrage doit en tirer, doivent être rendus publics. Ces documents seront publiés sur le site du débat public et largement diffusés (envoi à notre liste d'abonnés aux documents du débat, distribution auprès des collectivités locales et des principaux acteurs du débat). Ils seront examinés par l'Etat, y compris dans les phases ultérieures de concertation et de demandes d'autorisation, si le projet est poursuivi.
Cordialement
Bonjour,
Vous avez relevé que l'une des membres de la Commission Particulière du Débat Public, en charge de l'animation du débat sur le projet de parc éolien en mer de Saint-Nazaire, avait une formation de biologiste.
Rappelons toutefois que cette commission est neutre et n'a pas d'avis à donner sur le projet. Dès lors, il n'est pas utile qu'elle soit composée d'experts ou de spécialistes du domaine de l'éolien en mer. Bien au contraire, la CNDP l'a composée pour réfleter une certaine diversité, avec des membres aux parcours et personnalités complémentaires, dans le but de saisir les attentes du public et d'animer le débat dans le respect de ses principes (transparence, équivalence, argumentation, neutralité et indépendance).
Cordialement
Bonjour,
La présidente de la CPDP comme l'ensemble de ses membres sont particulièrement attachés à l'indépendance et la neutralité de leur commission. Ils organisent et animent le débat en accordant une attention particulière à la diversité des opinions qui sont exprimées en réunion publique comme sur le site du débat ; ils s'assurent par ailleurs que le maître d'ouvrage apporte des réponses complètes, précises et cohérentes à toutes les questions posées par le public.
Nous regrettons les maladresses que comprend l'article de la revue du Conseil Général que vous indiquez. Nous avons signalé au Conseil Général que ces propos sont contraires à l'indépendance et la neutralité dont la CPDP fait preuve depuis qu'elle prépare le débat.
Bien cordialement,
Monsieur,
Le débat public est ouvert et pluraliste. Tel qu'il est organisé par la Commission nationale du débat public, il est régi par plusieurs principes dont la transparence, l’équivalence et l’argumentation.
La Commission particulière a choisi d'inviter plusieurs intervenants à chacune des réunions publiques, afin d'offrir au public des avis contrastés sur le projet en débat. Dès la réunion d'ouverture, une pluralité de questions a été posée par le public ; certaines d’entre elles portaient sur les moyens de production à mettre en place en complément d'un parc dont la production électrique est intermittente. Ainsi Monsieur Jacques Treiner, professeur de physique à Université Paris-6 et Sciences-Po Paris, membre de l’association Sauvons le climat, ainsi que Monsieur Jean-Philippe Roudil, directeur du département économie et prospective de RTE, sont intervenus sur ce sujet lors de la réunion de La Chapelle-Launay.
Si vous êtes en désaccord avec les positions défendues par les invités, dont Monsieur Treiner, nous vous invitons à développer vos arguments sur le site internet ou dans une contribution en respectant la charte de modération.
Avec toute notre considération,
Bonjour,
Votre commentaire en réaction à la contribution de l'association "Sauvons le climat" a bien été publié.
Nous nous étonnons néanmoins de trouver sur internet une référence à votre nom comme étant un nom d'emprunt http://www.arnaudgossement.com/archive/2010/11/07/titre-de-la-note.html. Nous vous rappelons que notre charte de modération exige que tous les participants se nomment et indiquent leur lieu de résidence ; nous vous remercions de vous plier à cette règle qui s'applique à tous les intervenants et citoyens qui s'expriment dans le cadre de ce débat.
Concernant l'intervention d'un membre de l'association "Sauvons le Climat", merci de vous reporter à la réponse à votre question n°209 : http://www.debatpublic-eolienmer-saint-nazaire.org/espaces-expression/questions-reponses/detail-question.html/?id=230
Cordialement,
Bonjour,
Nous vous remercions de nous avoir signalé cette erreur, elle a été corrigée.
Nous avons par ailleurs modifier la manière dont était signalée la présence de commentaires afin qu'elle soit plus explicite.
Cordialement
Les fondations seront-elles monopieux ?
Nous avons mené des études géophysiques et géotechniques pour connaître la nature, la constitution et les propriétés mécaniques du sous-sol, qui sont essentielles dans la conception d’un projet de parc éolien en mer. Notre choix repose sur une première campagne de sondages géotechniques menée à l’été 2011, où trois carottages à 40 mètres de profondeur ont été effectués. Les résultats de cette campagne ont donné des informations sur les caractéristiques du sous-sol marin, en particulier leur dureté, et ont permis d’identifier la fondation monopieu comme la plus adaptée à ce projet à ce stade des études. La faible hauteur d’eau sur le site et l’emprise limitée au sol permettent en effet de privilégier cette solution.
La zone prévue pour l’implantation du parc éolien de Saint-Nazaire est cependant une zone difficile au regard des conditions de sol et de houle. Ce choix ne pourra être confirmé qu’après une phase d’études plus détaillées, s’appuyant sur les nouvelles campagnes géophysiques et géotechniques qui débuteront ce printemps.
Sur quelle profondeur vous engagez-vous pour assurer la stabilité des éoliennes sachant que dans une partie de la zone des vagues de 14 m auraient été relevées ?
Le dimensionnement de chacune des fondations des éoliennes doit faire l’objet d’études complémentaires. Néanmoins, pour donner un ordre de grandeur, nous pouvons indiquer, qu’à ce stade des études, les monopieux seraient d’environ 7 mètres de diamètre, de 50 à 150 mm d’épaisseur et enfoncés à une profondeur moyenne de 25 mètres dans le sous-sol marin.
Si le projet se réalise, les éoliennes et les autres éléments du parc éolien seront conçus de façon à pouvoir résister aux conditions de tempête. Les éoliennes du parc de Saint-Nazaire reposeraient sur des fondations adaptées aux caractéristiques des sols dans la zone, capables de résister aux vents et courants et de garantir leur stabilité en cas de forte tempête.
Vous procéderez par forage, comment prévoyez-vous la protection autour du forage pour limiter les dispersions des 1000 m3 que vous allez sortir par éolienne ?
Plusieurs techniques existent pour insérer les monopieux dans le sol marin. Si nous faisons le choix d’insérer les monopieux par forage, les matériaux extraits seraient alors très majoritairement de type graveleux. La solution privilégiée, en première d’approche, serait de les stocker temporairement avant de les replacer dans le corps du monopieu. Si les matériaux d’extraction devaient ne pas être réutilisés, nous aurions alors deux possibilités. Ces matériaux pourraient être évacués en mer (par clapage) sur un site qui ferait l’objet d’une autorisation selon les dispositions prévues par le code de l’environnement ou bien envoyés à terre vers une filière de valorisation comme c’est le cas pour les granulats.
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, les travaux en mer seront menés sur une période d’environ 3 ans, entre 2017 à 2020, avec des phases d’interruption qui seront notamment fonction des conditions météorologiques et des contraintes océanographiques.
A ce stade d’avancement du projet, le maître d’ouvrage ne peut pas indiquer de façon définitive quels seraient les périmètres à proximité de la zone de travaux dans lesquels la navigation ou d’autres usages seraient autorisés, contraints ou interdits. Ces sujets doivent faire l’objet d’un travail en commun entre le maître d’ouvrage, les usagers de la mer et les services de l’État.
Durant la phase de travaux, des périmètres de restriction, voire d’interdiction, seraient vraisemblablement mis en place autour des principaux éléments du chantier. Compte tenu des éléments techniques dont nous disposons aujourd’hui, il n’apparait pas nécessaire d’étendre les restrictions d’usages au-delà d’un périmètre centré sur la zone de travaux. La zone du projet étant de 78 km², la circulation et la pratique de la pêche de loisir devraient pouvoir être maintenues sur les zones qui ne seraient pas concernées par les travaux.
Les décisions relatives à l’ensemble de ces points devront permettre de garantir à tous, usagers et opérateurs, un niveau élevé de sécurité maritime. C’est la raison pour laquelle, les services de l’État en charge de la sécurité en mer, la Préfecture Maritime de l’Atlantique, auront à se prononcer lorsque les modalités de réalisation des travaux seront connues. Ces règles seront fixées par un arrêté du préfet maritime pour chacune des phases du projet.
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, la base de maintenance sera localisée sur le port de La Turballe et les activités d’exploitation et de maintenance nécessiteront une centaine d’emplois.
Parallèlement, le plan industriel d’Alstom (fournisseur des éoliennes) repose sur la création de quatre usines à Saint-Nazaire et Cherbourg pour fabriquer les composants-clés de l’éolienne Haliade, ainsi que d’un centre d’ingénierie et de recherche et développement dans la région des Pays de la Loire, en partenariat avec l’Institut de recherche technologique Jules Verne. Ces investissements permettront non seulement de répondre aux besoins du marché français, mais aussi à ceux de l’export d’éoliennes made in France sur un marché international en pleine expansion. Au total, ces établissements permettront la création de 5 000 emplois pérennes dont 1 000 emplois directs et 4 000 emplois liés aux besoins de sous-traitance.
A ce stade d’avancement du projet, nous pouvons indiquer que les pratiques susceptibles d’être autorisées et la définition des zones d’interdiction, à l’intérieur ou à proximité du parc éolien, font l’objet d’un travail entre le maître d’ouvrage du projet, les services de l’État et les représentants des usagers de la mer. Elles doivent être proposées à la grande Commission nautique, qui se prononce sur l’ensemble des dispositions relatives à la navigation maritime. Si le projet se réalise, les pratiques autorisées à proximité ou à l’intérieur du parc éolien et la délimitation des zones dans lesquelles il sera possible de naviguer seront arrêtées par le préfet maritime de l’Atlantique. Nous ne sommes donc pas aujourd’hui en mesure de préciser s’il sera possible pour les pêcheurs de pêcher à l’intérieur du parc éolien.
Les retours d’expérience des parcs éoliens en mer existants montrent que certaines activités de plaisance et certains métiers de pêche peuvent y être autorisés.
En France, la Grande Commission nautique, réunie en juin 2007 pour un projet éolien en mer au large de Veulettes-sur-Mer (projet qui a obtenu toutes les autorisations administratives mais dont la construction n’a pas encore démarré), a émis un avis favorable à la navigation de tous les navires de taille inférieure à 30 mètres à l’intérieur du parc. Le procès verbal est disponible à l’adresse suivante : http://www.shom.fr/fileadmin/data-www/NAU/Commissions_nautiques/eoliennes.pdf
A l’étranger, on peut relever différents cas de figures :
Complément de réponse de la CPDP, 26/04 :
Au cours de la réunion du 19 avril consacrée aux usages de loisirs et à la sécurité en mer, il a été précisé par le Préfet Maritime les choses suivantes : « la navigation de commerce serait interdite jusqu’à un mille autour du parc. La pêche professionnelle serait maintenue, avec des adaptations imposées. La circulation des petits navires (inférieurs à 25-30 m) pourrait être autorisée, mais toute navigation serait interdite à moins de 50 m des éoliennes » (extrait des enseignements que la CPDP tire de la réunion du 19 avril)
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, nous réalisons actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain. Il est encore trop tôt pour en connaitre les résultats.
Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord.
La réalisation de cette étude d’impact fait l’objet d’un travail avec les services de l’État, les associations environnementales, les usagers de la mer dans le cadre de l’instance de concertation et de suivi du projet, mise en place en 2012 par le Préfet de région et le Préfet maritime de l’Atlantique. Une fois cette étude achevée, si le projet se poursuit, elle sera consultable dans son intégralité au moment de l’enquête publique, qui aura lieu dans le cadre de l’obtention des autorisations nécessaires à la réalisation du projet, et sera soumise à l’examen des services de l’État.
Les impacts attendus sont essentiellement liés à la phase d’installation des fondations des éoliennes et sont relatifs aux bruits. Les bruits localisés et temporaires peuvent déranger temporairement les poissons, mollusques, coquillages et crustacés. Les retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits montrent que si la présence des espèces peut décroître temporairement durant cette phase d’installation, elles reviennent ensuite coloniser la zone du projet.
Le bruit des opérations d’installation des fondations peut également perturber les mammifères présents à proximité de la zone de travaux. Toutefois, il a été observé lors de l’installation de parcs éoliens en mer en Europe du Nord, que si les mammifères fuient la zone d’installation au moment des travaux, ils reviennent rapidement après leur achèvement. La surveillance d’un périmètre étendu autour des travaux permettra de prendre en compte l’éventuelle présence de mammifères marins. Ces effets sont limités dans l’espace et dans le temps.
Nous avons également étudié les effets auxquels on pourrait s’attendre si ce projet de parc éolien se réalisait sur les vagues et les courants et donc sur les mouvements des fonds et le trait de côte (ligne atteinte lors des plus hautes mers). Les premiers résultats et le retour d’expérience des parcs déjà installés en mer montrent que ces effets sont très faibles. La présence du parc éolien ne modifierait que localement les courants, la houle et les mouvements sédimentaires, sans effet cumulatif significatif au sein du parc, du fait du grand espacement entre chaque fondation d’éolienne. Ainsi, aucun impact ne devrait être observé sur les mouvements hydrodynamiques ou l’érosion du trait de côte du fait du projet.
Au regard des résultats de l’étude d’impact qui seront connus d’ici un an, des mesures seront prises pour supprimer, réduire ou compenser les impacts qui auront été identifiés.
En complément, afin d’évaluer avec précision les effets des éoliennes sur le milieu biologique, le maître d’ouvrage s’engage à mener un programme de suivi de la qualité de l’eau et de l’état écologique des espèces vivant au fond de la mer.
Concernant la « société du toujours plus », il est important de souligner que la réduction de la consommation d’électricité et le développement des énergies renouvelables sont deux axes des politiques énergétiques européennes et françaises qui doivent être menés en parallèle. La finalité de ce parc éolien en mer n’est pas de réduire les consommations d’électricité.
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, les activités liées à la fabrication, l’installation, la maintenance et le démantèlement du parc éolien en mer consommeront de l’énergie et généreront ainsi des émissions de gaz à effet de serre. Afin de les quantifier, un Bilan Carbone® spécifique à ce projet a été réalisé. Il a permis de montrer que les émissions de gaz à effet de serre qui seraient générées par l’ensemble du cycle de vie du parc éolien, seraient de 17,3 g eq. CO2 / kWh produit. A titre de comparaison, la moyenne française du parc de production d’électricité est de 72 g eq. CO2/ kWh produit et la moyenne européenne de 306 g eq. CO2 / kWh produit.
Dans le cadre de ce Bilan Carbone®, des quantifications ont été faites pour les différentes étapes du cycle de vie du parc. Ainsi, les étapes de fabrication des composants à partir des matériaux, l’installation du parc, sa maintenance et son démantèlement représentent une consommation énergétique de 1 120 gigawattheures.
La production d’électricité attendue pour le parc étant de près de 1 600 gigawattheures par an, l’énergie dépensée pour fabriquer les composants, installer le parc en mer, assurer sa maintenance et le démanteler devrait donc être récupérée en 9 mois d’exploitation.
Ce bilan carbone est disponible sur le site internet du débat public à l’adresse suivante : http://www.debatpublic-eolienmer-saint-nazaire.org/docs/documents-maitre-ouvrage/etude-bilan-carbone-st-nazaire.pdf
Les éoliennes en mer doivent être équipées d’un balisage aérien ainsi que d’un balisage maritime de jour comme de nuit, répondant aux exigences de sécurité des services de la Défense et de ceux de l’Aviation civile. De nuit, un feu à éclat rouge de 2000 candelas doit être activé sur la nacelle de l’éolienne, ainsi qu’un feu fixe rouge de 32 candelas. Pour le balisage maritime, un feu jaune doit être installé au niveau du bas du mât de certaines des éoliennes.
Si le projet se réalise, certaines éoliennes délimitant le périmètre du parc seront équipées de feu d’obstacle jaune selon les principes de la recommandation AISM O-139 sur la signalisation des structures artificielles en mer :
Le maître d’ouvrage a cherché, dès l’origine, à élaborer un projet intégré dans son environnement naturel et humain. De nombreux échanges ont été organisés avec les acteurs du territoire, notamment sur les aspects relatifs à l’intégration paysagère. Le parti pris de conception a été de réduire le nombre d’éoliennes en choisissant une éolienne de grande puissance unitaire (6 mégawatts), limitant l’emprise visuelle du parc sur la ligne d’horizon.
Si le projet se réalise, les éoliennes les plus proches seront implantées à 12 kilomètres de la côte. Les éoliennes seraient alors visibles depuis certains points de la côte, en fonction de la distance d’éloignement du parc et des conditions de luminosité (qui varient selon le moment de la journée et des conditions météorologiques).
Le maître d’ouvrage a réalisé plusieurs photomontages pour rendre compte, de la façon la plus réaliste possible, de l’insertion des éoliennes dans le paysage, depuis plusieurs points de la côte. Ces photomontages ont été réalisés selon une méthodologie rigoureuse par le bureau d’études Geophom, qui bénéficie de plus de 10 ans d’expérience de réalisation de simulations de parcs éoliens, à terre comme en mer. Pour s’assurer que les documents produits seront les plus réalistes possibles, les prises de vues ont été faites à différents moments de la journée, dans différentes conditions de luminosité et de visibilité.
Vous pouvez consulter l’ensemble des photomontages réalisés, dans le cadre des réunions du débat public actuellement en cours, ainsi que sur le site internet du débat public : Le public>Les documents du maître d'ouvrage.
Dès l’origine, le maître d’ouvrage a cherché à élaborer un projet intégré dans son environnement naturel et humain. De nombreux échanges ont été organisés avec les acteurs du territoire, notamment sur les aspects relatifs à l’intégration paysagère. Le parti pris de conception a été de réduire le nombre d’éoliennes en choisissant une éolienne de grande puissance unitaire (6 mégawatts), limitant l’emprise visuelle du parc sur la ligne d’horizon.
Si ce projet est mené à son terme, les éoliennes les plus proches seront implantées à 12 kilomètres de la côte. Les éoliennes du parc seraient visibles depuis certains points de la côte, en fonction de la distance du parc et des conditions de luminosité (qui varient selon le moment de la journée et des conditions météorologiques).
Afin d’évaluer plus précisément les effets potentiels du projet sur le tourisme ou la fréquentation des sites, le maître d’ouvrage fait actuellement réaliser par un bureau d’études externe une étude socio-économique. Cette étude est réalisée en concertation avec les acteurs de l’économie et du tourisme : chambre de commerce et d’industrie, communes littorales, communautés de communes (la CARENE, Cap Atlantique).
Par ailleurs, le maître d’ouvrage a réalisé plusieurs photomontages pour rendre compte, de la façon la plus réaliste possible, de l’insertion des éoliennes dans le paysage depuis plusieurs points de la côte. Ces photomontages ont été réalisés selon une méthodologie rigoureuse par le bureau d’études Geophom, qui bénéficie de plus de 10 ans d’expérience de réalisation de simulations de parcs éoliens, à terre comme en mer. Pour s’assurer que les documents produits seront les plus réalistes possibles, les prises de vues ont été faites à différents moments de la journée, dans différentes conditions de luminosité et de visibilité.
Vous pouvez consulter l’ensemble des photomontages réalisés dans le cadre des réunions du débat public actuellement en cours ou via l’outil mis à disposition sur le site internet du débat public : Le projet >Les documents du maître d'ouvrage.
Le maître d’ouvrage a cherché, dès l’origine, à élaborer un projet intégré dans son environnement naturel et humain. De nombreux échanges ont été organisés avec les acteurs du territoire, notamment sur les aspects relatifs à l’intégration paysagère. Le parti pris de conception a été de réduire le nombre d’éoliennes en choisissant une éolienne de grande puissance unitaire (6 mégawatts), limitant l’emprise visuelle du parc sur la ligne d’horizon.
Si le projet se réalise, les éoliennes les plus proches seront implantées à 12 kilomètres de la côte. Les éoliennes seraient alors visibles depuis certains points de la côte, en fonction de la distance d’éloignement du parc et des conditions de luminosité (qui varient selon le moment de la journée et des conditions météorologiques).
Le maître d’ouvrage a réalisé plusieurs photomontages pour rendre compte, de la façon la plus réaliste possible, de l’insertion des éoliennes dans le paysage, depuis plusieurs points de la côte. Ces photomontages ont été réalisés selon une méthodologie rigoureuse par le bureau d’études Geophom, qui bénéficie de plus de 10 ans d’expérience de réalisation de simulations de parcs éoliens, à terre comme en mer. Pour s’assurer que les documents produits seront les plus réalistes possibles, les prises de vues ont été faites à différents moments de la journée, dans différentes conditions de luminosité et de visibilité.
Vous pouvez consulter l’ensemble des photomontages réalisés dans le cadre des réunions du débat public actuellement en cours, ainsi qu’à partir de l’outil de visualisation de ces photomontages sur le site internet du débat public : Projet>Les documents du maître d'ouvrage.
Si ce projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, les éoliennes seront visibles depuis certains points de la côte en fonction de l’éloignement du parc et des conditions de luminosité (qui varient selon le moment de la journée et les conditions météorologiques).
Dans des conditions favorables de visibilité, des éoliennes en mer pourraient être vues « à l’œil nu » des communes suivantes :
Nous avons fait réaliser 21 photomontages pour rendre compte, de la façon la plus réaliste possible, de l’insertion des éoliennes dans le paysage, depuis Préfailles jusqu’à Piriac-sur-Mer, en passant par Noirmoutier et Belle-Île. Nous vous invitons à consulter l’ensemble des photomontages dans les salles des réunions publiques, ainsi que sur le site internet du débat public : Projet>Les documents du maître d'ouvrage.
Ces photomontages ont été réalisés selon une méthodologie rigoureuse par le bureau d’études Geophom, qui bénéficie de plus de 10 ans d’expérience de réalisation de simulations de parcs éoliens. Pour s’assurer que les documents produits seront les plus réalistes possibles, les prises de vues ont été faites à différents moments de la journée, dans différentes conditions de luminosité et de visibilité.
L’éolienne d’Alstom a été conçue suivant les normes de la Commission Electrotechnique Internationale, notamment la CEI 61400-3 et la CEI 61400-22. Ces normes définissent les règles et procédures de certification des éoliennes, comprenant la certification de type et la certification des projets d'éoliennes installées sur terre ou en mer. Elles prévoient que ces équipements peuvent fonctionner pendant au moins 20 ans. La certification permet de garantir que les conditions de fiabilité et de sécurité de ce type d’installations sont respectées, y compris en cas de fortes tempêtes.
Si ce parc éolien se réalise, les coûts liés aux activités d’exploitation et de maintenance des éoliennes en mer représenteront environ 60 millions d’euros par an.
Le montant d’investissement du projet de parc éolien en mer de Saint-Nazaire est estimé à environ deux milliards d’euros. Il comprend les coûts de développement, d’études, de construction, dont les fournitures, l’assemblage, les tests, l’installation en mer, la mise en service, les opérations de raccordement au réseau public d’électricité (qui seront réalisées par RTE, gestionnaire du réseau de transport d’électricité) ainsi que les coûts des assurances en période de construction.
Si nous décidons de poursuivre ce projet, une maintenance régulière et adaptée tout au long de la durée de fonctionnement du parc éolien en mer permettra d’envisager une durée d’exploitation de l’ordre de 25 ans.
Le prix et le niveau de rentabilité de ce projet sont des éléments que nous souhaitons garder confidentiels pour des raisons commerciales. En effet, un deuxième appel d’offres pour l’installation de deux parcs éoliens en mer étant en cours, la communication de ce prix revêt un caractère sensible vis-à-vis des autres candidats. Nous pouvons néanmoins indiquer que les prix moyens pour l’ensemble des 4 projets retenus au premier appel d’offres de l’Etat se situe à hauteur de 202 euros par mégawatheure aux conditions de 2011.
Le prix de l’électricité produite par ce parc, si celui-ci est réalisé, a été déterminé sur la base d’un montant total de l’investissement estimé à deux milliards d’euros et de charges d’exploitation et de maintenance à hauteur d’environ 60 millions d’euros par an. Ce prix a été jugé acceptable par la Commission de régulation de l’énergie (CRE, autorité administrative indépendante en charge de veiller au bon fonctionnement du marché du gaz et de l’électricité), qui a examiné dans le détail l’ensemble des offres soumises à l’État.
Le maître d’ouvrage s’est engagé à faire réaliser cette année une étude socio-économique portant sur les effets potentiels du projet de parc éolien de Saint-Nazaire, en concertation avec les acteurs concernés. Cette étude inclura notamment un volet sur l’économie touristique.
Dans l’attente des résultats de cette étude et afin de favoriser l’insertion du projet dans le territoire, le maître d’ouvrage a rencontré différents acteurs de l’économie du tourisme : Chambre du commerce et de l’industrie, communes littorales, communautés de communes (la CARENE, Cap Atlantique).
Compte-tenu de son caractère novateur et de sa contribution au développement durable, le parc éolien en mer, s’il se réalisait, pourrait avoir un effet d’entrainement sur le développement touristique du territoire. De nouveaux produits touristiques en lien avec le parc éolien pourraient être développés. Il pourrait être envisagé de diffuser des supports d’information et d’organiser des animations et visites guidées tout au long de l’année, à des fins pédagogiques, auprès des différents publics. Plus ponctuellement, l’organisation d’événements pourrait être envisagée autour du parc éolien, en lien avec d’autres événements comme la Semaine du développement durable ou la Journée annuelle de l’éolien.
L’opportunité de mettre en place ces différentes activités ainsi que leurs effets, doivent être analysés de façon détaillée, notamment dans le cadre de l’étude socio-économique en cours de réalisation.
Dès l’origine du projet de parc éolien en mer de Saint-Nazaire, le volet archéologique a été pris en compte dans les études en mer menées par le maître d’ouvrage pour l’évaluation du site. La zone d’implantation envisagée présente la particularité d’être située sur un plateau essentiellement rocheux avec des enjeux archéologiques potentiels situés principalement en surface. Le maître d’ouvrage a réalisé des investigations par imagerie acoustique au sonar latéral, qui permettent d’obtenir une image fidèle de la nature des fonds et des éventuels objets ou formations qui s’y trouvent. Le maître d’ouvrage dispose de toutes les mesures acoustiques nécessaires à cette première évaluation.
Le Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines -DRASSM- a pour mission de gérer le patrimoine archéologique subaquatique et sous-marin. Il est compétent pour toutes les recherches archéologiques sous-marines sur le domaine public maritime ou au fond de la mer dans la zone contiguë. Afin de bien évaluer les enjeux liés à la valeur patrimoniale du site, nous allons, en liaison avec le DRASSM, compléter nos expertises en confiant à des spécialistes la réalisation de différentes études :
En concertation avec le DRASSM, le maître d’ouvrage proposera aux services de l’État les modalités appropriées de complément d’études à l’issue des premiers résultats obtenus.
Les éoliennes en mer sont soumises à une taxe spéciale, dont les dispositions figurent dans le code général des impôts. Son montant est en 2013 de 14 113 euros par mégawatt installé et par an. Ce montant évolue chaque année au rythme de l’indice de valeur du produit intérieur brut. Cette taxe est due l’année suivant la mise en service du parc.
Pour le projet du parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire, s’il se réalise, le produit de la taxe spéciale est estimé à 6,7 millions d’euros par an aux conditions de 2013.
La répartition du produit de cette taxe se fait de la manière suivante :
Selon l’estimation mentionnée ci dessus, le montant total de la taxe revenant aux communes littorales serait de plus de 3,3 millions d’euros environ par an. Le montant versé à chaque commune est fonction de son nombre d’habitants et de sa distance à l’éolienne la plus proche. Il serait établi par les services fiscaux au moment de la mise en service de chacune des tranches du parc éolien.
Le plan industriel d’Alstom (fournisseur des éoliennes) repose sur la création de quatre usines à Saint-Nazaire et Cherbourg pour fabriquer les composants-clés de l’éolienne Haliade, ainsi que d’un centre d’ingénierie et de recherche et développement dans la région des Pays de la Loire, en partenariat avec l’Institut de recherche technologique Jules Verne.
Au total, ce plan industriel génèrera 1 000 emplois directs et 4000 emplois indirects.
Parallèlement, le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire, s’il se réalise, nécessitera de mobiliser 400 emplois au total pendant le chantier : 200 pour la fabrication des fondations et 200 pour l’assemblage des éoliennes et leur installation en mer.
Enfin, les activités d’exploitation et de maintenance seraient réalisées par une centaine de techniciens, ingénieurs et marins.
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, il sera équipé d’éoliennes Alstom Haliade. Cette éolienne a été conçue suivant les normes de la Commission Electrotechnique Internationale, notamment la CEI 61400-3 et la CEI 61400-22. Celles-ci définissent les règles et procédures de certification des éoliennes, comprenant la certification de type et la certification des projets d'éoliennes installées sur terre ou en mer. Elles prévoient que ces équipements peuvent fonctionner pendant au moins 20 ans. Une maintenance régulière et adaptée tout au long de la durée de fonctionnement du parc éolien en mer permet d’envisager une durée d’exploitation de l’ordre de 25 ans.
Les données de consommation régionales sont déterminées par RTE.
La maille la plus fine à laquelle les statistiques sont disponibles est le département.
La consommation du département de la Loire Atlantique s’est élevée à environ 8 200 gigawattheures en 2011. Les chiffres 2012 ne sont pas encore disponibles à cette maille car ils nécessitent un assez long travail de construction (ils ne sont disponibles en général qu’après l’été).
La répartition saisonnière de cette consommation est la suivante: 21% pour l’été, 31% pour l’hiver et 48% pour le printemps plus automne.
Le plan industriel d’Alstom, que le maître d’ouvrage a retenu pour la fourniture des éoliennes, repose sur la création :
Ce plan industriel va permettre de répondre aux besoins du marché français, mais également à celui de l’export d’éoliennes « made in France» sur un marché international en pleine expansion. Ces établissements vont créer 5 000 emplois au total dont 1 000 emplois directs.
Les recrutements débuteront progressivement à partir de 2014/15 avec une accélération à partir de 2016/17.
Concernant plus particulièrement Saint-Nazaire, les deux usines prévues, destinées à la fabrication des nacelles et des génératrices, démarreront à la mi-2014.
Le personnel de ces deux unités de production sera composé pour un quart de cadres (de niveau ingénieur pour la plupart), de techniciens (technicien inspecteur qualité, technicien contrôleur qualité, technicien process (méthodes)) et d'employés (assistantes, support achats..).
Pour les trois quarts restants, il s’agira d'opérateurs de production (opérateurs de montage, opérateurs de câblage, et à terme, opérateurs polyvalents). Le niveau CAP sera requis pour être opérateur.
L'organisation y sera structurée autour de petites équipes de 8 opérateurs encadrés par un chef d'équipe. En ce qui concerne les métiers connexes, des emplois pour le gardiennage et le nettoyage seront très certainement à pourvoir dans les entreprises associées au projet.
Le personnel du centre d’ingénierie sera composé pour une grande part :
et pour une plus petite part :
Parallèlement, pour la construction du parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire, si celui-ci se réalise, le maître d’ouvrage prévoit 400 emplois au total pendant le chantier, dont 200 pour la fabrication des fondations, et 200 pour l’assemblage des éoliennes et l’installation en mer.
Pour les fondations, les métiers recherchés seraient issus de la métallurgie : soudeur, tuyauteur, chaudronnier…
Pour l'assemblage et l’installation en mer, les métiers recherchés seraient ceux de la logistique à terre et en mer, les métiers du levage et quelques emplois de marins pour le pilotage des navettes.
Enfin, le maître d’ouvrage prévoit de créer une base de maintenance dédiée au projet de Saint-Nazaire sur le port de La Turballe. Les activités d’exploitation et de maintenance seraient réalisées par une centaine d’ingénieurs, de techniciens et de marins, pendant l’ensemble de la durée de vie du projet, soit environ 25 ans.
Les besoins en sous-traitance seraient importants, notamment :
Ces besoins devraient profiter aux entreprises de la région et en attirer de nouvelles.
L’expérience des parcs éoliens en mer construits au Danemark montre que le développement de l’éolien en mer mobilise un large éventail de compétences, celles-ci sont présentes dans le tissu industriel local.
Les offres d’emploi feraient l’objet d’annonces publiées aux adresses suivantes, selon l’employeur concerné :
www.edf-energies-nouvelles.com/fr/carrieres/offres
www.edf-en.fr/fr/nous-rejoindre
Les annonces pour l’ensemble des emplois du projet seraient également accessibles localement dans les antennes de Pôle Emploi.
Les CV pourraient être déposés soit sur les sites Internet ci-dessus, soit auprès de Pôle Emploi.
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, les éoliennes seront des éoliennes de type Alstom Haliade. Les parties émergées seront toutes de même hauteur. La hauteur de l’éolienne Alstom Haliade 150 produite en 2012 se situe à 100 mètres de hauteur au niveau de la nacelle et à 175 mètres en bout de la pale au-dessus du niveau de la mer.
Si le projet de parc éolien de Saint-Nazaire se réalise, les éoliennes seront visibles depuis certains points de la côte sauvage, en fonction de l’éloignement du parc et des conditions de luminosité (qui varient selon le moment de la journée et des conditions météorologiques).
Des photomontages ont été réalisés depuis plusieurs points de vue de la côte sauvage sur les communes du Croisic (La Vigie Romaine), de Batz-sur-mer (Pointe de Casse-Cailloux, Tour Saint-Guénolé, Pointe du Diable) et du Pouliguen (Pointe de Pierre-Plate, Pointe de Penchâteau). Ces photomontages sont consultables lors des réunions publiques et visualisables sur le site internet du débat public à la page : Le projet > Les documents du maître d'ouvrage
Un photomontage depuis la Pointe de Pierre-Plate sur la commune du Pouliguen est présenté sur le site du débat public. Sur ce photomontage, on aperçoit des navires d’environ 30 mètres de haut en attente dans la zone de mouillage, à comparer aux 60 mètres du paquebot Oasis qui sera construit à Saint-Nazaire.
Les voies de navigation empruntées par ce type de navires se situent à une distance d’éloignement de la côte plus importante que le parc éolien envisagé, ainsi il ne serait pas possible de comparer ces différents éléments sur un même photomontage.
Avec les lois Grenelle, la France s’est fixé un objectif de 23 % d’énergies renouvelables dans la consommation d’énergie en 2020. La déclinaison de ces 23¨% se traduit par un objectif d’installation de 19 000 mégawatts éoliens à terre et de 6 000 mégawatts éoliens en mer et autres énergies marines. L’ensemble de ce parc éolien devrait contribuer à hauteur de 10 % de la consommation nationale d’électricité.
Le projet de parc éolien en débat public s’inscrit dans le cadre d’un premier appel d’offres lancé par l’État en juillet 2011. Il vise d’une part, la réalisation de 3 000 mégawatts éoliens au large des côtes de la Manche et de l’Atlantique, et d’autre part, la constitution d’une filière industrielle capable de se positionner sur un marché européen en plein essor avec des objectifs annoncés à l’horizon 2030 très élevés.
Concernant l’impact du projet sur la pêche, nous pouvons indiquer que les pratiques (navigation, pêche…) susceptibles d’être autorisées à l’intérieur du parc éolien font l’objet d’un travail entre le maître d’ouvrage du projet, les services de l’État et les représentants des usagers de la mer. Elles doivent être proposées à la grande Commission nautique, qui se prononce sur l’ensemble des dispositions relatives à la navigation maritime. Les pratiques qui seront finalement autorisées à proximité ou à l’intérieur du parc éolien, s’il se réalise, seront arrêtées par le préfet maritime de l’Atlantique. Nous ne sommes donc pas aujourd’hui en mesure de préciser s’il sera possible pour les pêcheurs de pêcher à l’intérieur du parc éolien.
Les retours d’expérience des parcs éoliens en mer existants montrent que certaines activités de plaisance et certains métiers de pêche peuvent y être autorisés.
En France, la Grande Commission nautique, réunie en juin 2007 pour un projet éolien en mer au large de Veulettes-sur-Mer (projet qui a obtenu toutes les autorisations administratives mais dont la construction n’a pas encore démarré), a émis un avis favorable à la navigation de tous les navires de taille inférieure à 30 mètres à l’intérieur du parc. Le procès verbal est disponible à l’adresse suivante : http://www.shom.fr/fileadmin/data-www/NAU/Commissions_nautiques/eoliennes.pdf
A l’étranger, on peut relever différents cas de figures :
21 photomontages ont réalisés depuis Préfailles jusqu’à Piriac-sur-Mer, en passant par Noirmoutier et Belle-Ile. Ces photomontages sont consultables lors des réunions publiques et sur le site internet du débat public : ../../PROJET/DOSSIER_MO.HTM
Si le projet de par éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, les pratiques maritimes (navigation, pêche…) qui seront autorisées au sein de la zone d’implantation envisagée devront faire l’objet d’une discussion avec les services de l’État et les représentants des usagers de la mer. Elles devront être approuvées dans le cadre d’une Commission nautique, compétente sur les projets ayant une incidence sur la navigation maritime.
Les retours d’expérience des parcs éoliens en mer existants montrent que certaines activités de plaisance et certains métiers de pêche peuvent y être autorisés.
En France, la Grande Commission nautique, réunie en juin 2007 pour un projet éolien en mer au large de Veulettes-sur-Mer (projet qui a obtenu toutes les autorisations administratives mais dont la construction n’a pas encore démarré), a émis un avis favorable à la navigation de tous les navires de taille inférieure à 30 mètres à l’intérieur du parc. Le procès verbal est disponible à l’adresse suivante : http://www.shom.fr/fileadmin/data-www/NAU/Commissions_nautiques/eoliennes.pdf
A l’étranger, on peut relever différents cas de figures :
Le consortium est-il une société privée de type SAS détenue par EDF et DONG ?
Le maître d’ouvrage en charge de la réalisation de ce projet (la société du parc du Banc de Guérande) est une société par actions simplifiée (SAS) détenue par EDF EN France, filiale à 100 % d’EDF Energies Nouvelles (elle-même filiale 100% d’EDF) et DONG Energy. EDF et DONG Energy sont des sociétés anonymes détenues majoritairement respectivement par l’Etat français et par l’Etat danois.
Comment est réévaluée la taxe versée aux communes et comment est décidée sa répartition par commune ?
Les éoliennes en mer sont soumises à une taxe spéciale, fixée par le code général des impôts. Pour l’année 2012, elle s’élève à 14 113 euros par mégawatt installé et par an. Son montant évolue chaque année au rythme de l’indice de valeur du produit intérieur brut. Cette taxe est due l’année suivant la mise en service du parc éolien.
Le montant relatif au parc éolien en mer de Saint-Nazaire, s’il se réalise, sera donc déterminé en fonction de la date de mise en service du parc éolien. Il est estimé à 6,7 millions d’euros par an aux conditions de 2012.
Le produit de la taxe se répartit de la manière suivante :
Sur la base de l’estimation mentionnée ci-dessus, le montant total de la taxe revenant aux communes serait d’environ 3,4 millions d’euros environ par an. Le montant qui reviendrait à chaque commune sera déterminé en fonction de sa population et de sa distance par rapport à l’éolienne la plus proche. Le montant exact sera établi par les services fiscaux.
Comment les intérêts des résidents sont-ils représentés ?
Le débat public constitue un lieu d’échanges et d’information pour l’ensemble de la population et des acteurs concernés par ce projet. Il porte sur l'opportunité, les objectifs et les caractéristiques principales du projet. Dans ce cadre, les différentes composantes du projet peuvent être discutées. En tant que maître d’ouvrage, nous sommes tout à fait disposés à répondre à tout type de questions s’y rapportant, à examiner avec soin les suggestions qui pourraient être faites et à étudier, le cas échéant, les aspects du projet qui seraient insuffisamment pris en compte dans les études que nous menons actuellement ou dans celles que nous prévoyons de réaliser.
Nous sommes donc prêts à écouter les demandes formulées par les résidents qui souhaiteraient s’exprimer sur ce projet.
De plus, nous nous sommes engagés à faire réaliser, par un bureau d’études externe et indépendant au cours de cette année 2013, en concertation avec les acteurs concernés, une étude socio-économique portant notamment sur les effets potentiels du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire .
Enfin, une instance de concertation et de suivi a été constituée à l’été 2012 et regroupe plusieurs groupes techniques : usages, environnement, pêche et socio-économique. Cette instance regroupe les représentants des collectivités territoriales, des usagers de la mer, des associations de protection de l’environnement, des services de l’État, des établissements publics, de gestionnaire du réseau de transport d’électricité (RTE), du maître d’ouvrage et des personnes qualifiées.
Cette instance pourra constituer « un lieu de dialogue privilégié entre les parties prenantes pour l’élaboration de propositions tout au long de la vie du projet et permettre la meilleure prise en compte des enjeux locaux » : les mesures d’accompagnement envisagées pourront être précisées et mise en œuvre dans le cadre de cette instance.
Complément de réponse de la CPDP, le 23/04/13 :
Comme l'a souligné le maître d'ouvrage, le débat public est ouvert à tous les citoyens. Notre commission, en charge de l'organisation de ce débat en toute indépendance des parties en présence, établira un compte-rendu en fin de débat qui consignera et rapportera les points de vue exprimés et les questions soulevées, et donc naturellement ceux des résidents qui s'expriment en réunion publique ou sur notre site internet.
Les documents d'information du débat public ont été probablement assimilés à de la publicité par les distributeurs et n'ont donc pas été distribués dans les boîtes aux lettres affichant le logo "Stop pub".
Dès l’origine, le maître d’ouvrage a cherché à élaborer un projet intégré dans son environnement naturel et humain. De nombreux échanges ont été organisés avec les acteurs du territoire notamment sur les aspects relatifs à l’intégration paysagère. Le parti pris de conception a été de réduire le nombre d’éoliennes en choisissant une éolienne de grande puissance unitaire (6 mégawatts), limitant l’emprise visuelle du parc sur la ligne d’horizon.
Si ce projet est mené jusqu’à son terme, les premières éoliennes seront implantées à 12 kilomètres de la côte. Les éoliennes seront visibles depuis certains points de la côte, en fonction de la distance d’éloignement du parc et des conditions de luminosité (qui varient selon le moment de la journée et des conditions météorologiques).
Afin d’évaluer plus précisément les effets potentiels du projet sur le tourisme ou la fréquentation des sites, le maître d’ouvrage fait actuellement réaliser, par un bureau d’études externe, une étude socio-économique. Cette étude est réalisée en concertation avec les acteurs de l’économie et du tourisme : chambre de commerce et d’industrie, communes littorales, communautés de communes (la CARENE, Cap Atlantique).
Par ailleurs, le maître d’ouvrage a réalisé plusieurs photomontages pour rendre compte, de la façon la plus réaliste possible, de l’insertion des éoliennes dans le paysage, depuis plusieurs points de la côte. Ces photomontages ont été réalisés selon une méthodologie rigoureuse par le bureau d’études Geophom, qui bénéficie de plus de 10 ans d’expérience de réalisation de simulations de parcs éoliens, à terre comme en mer. Pour s’assurer que les documents produits seront les plus réalistes possibles, les prises de vues ont été faites à différents moments de la journée, dans différentes conditions de luminosité et de visibilité.
Vous pouvez consulter l’ensemble des photomontages réalisés dans le cadre des réunions du débat public actuellement en cours ainsi que via l’outil de visualisation des éoliennes mis à disposition sur le site internet du débat public.
Les câbles sous-marins comme souterrains comprennent une isolation (par rapport à la tension) similaire. La différence entre leurs dispositions est liée au mode de pose. En partie terrestre, le mode de pose optimal pour limiter la gêne (durée d’ouverture de tranchée) et faciliter les interventions ultérieures consisterait à installer d’abord des fourreaux puis à dérouler les câbles dans ces fourreaux en les tirant à partir des chambres de jonction. Compte tenu de leur poids et des frottements, ils ne peuvent être tirés qu’individuellement. En partie marine les câbles seraient déroulés à partir d’un bateau puis ensouillés si les caractéristiques du sol le permettaient ou recouverts par une protection. Les opérations à partir d’un bateau étant contraignantes (maîtrise de l’intervention nécessitant de maintenir une distance horizontale de 3 fois la hauteur d’eau entre deux groupes de câbles, coût) le regroupement des câbles par trois sous une armure métallique commune apparaitrait comme la solution optimale.
Les fabricants de câbles susceptibles de fournir ceux nécessaires à ce raccordement seraient dans l'état actuel de nos connaissances : ABB, NEXANS, NKT, PRYSMIAN, SILEC.
Si le projet se réalise, le prix de l’électricité qui sera payé par les habitants de Saint-Nazaire ne sera pas différent du prix de l’électricité payé par les consommateurs de l’ensemble du territoire, en raison du principe dit de péréquation tarifaire, signifiant que le tarif est identique sur l’ensemble du territoire national.
L’électricité produite par le parc éolien sera achetée par EDF, dans le cadre de ses missions de service public. La réglementation prévoit que les fournisseurs historiques d’électricité, principalement EDF, ont l’obligation d’acheter l’électricité bénéficiant de tarifs d’achat. L’obligation d’achat vise à encourager le développement d’installations de production d’électricité répondant aux objectifs de la politique énergétique. C’est notamment le cas pour l’électricité renouvelable produite par l’éolien en mer.
Au regard de la configuration du projet, les premières éoliennes du projet de Saint-Nazaire se situeraient à plus de 12 kilomètres de la côte. Nous allons faire réaliser par un bureau d’études spécialisé une modélisation de la propagation des émissions sonores émises par le parc éolien en fonctionnement. Cette modélisation sera faite à partir des mesures de l’ambiance sonore actuelle et en retenant les hypothèses les plus défavorables, correspondant au bruit maximal émis par les éoliennes.
Néanmoins, en raison de l’éloignement du parc par rapport à la côte et des bruits déjà présents dans l’environnement (vagues, vent, etc.), on peut dores et déjà dire que le bruit des éoliennes ne serait pas perceptible depuis la côte.
Le plan industriel d’Alstom (fournisseur des éoliennes) repose sur la création de quatre usines à Saint-Nazaire et Cherbourg pour fabriquer les composants-clés de l’éolienne Haliade, ainsi que d’un centre d’ingénierie et de recherche et développement dans la région des Pays de la Loire, en partenariat avec l’Institut de recherche technologique Jules verne. Ces établissements créeront 5 000 emplois dont 1 000 emplois directs, le centre d’ingénierie comptant pour 200 emplois. Il s’agit d’emplois pérennes pour la production d’éoliennes destinées à équiper les parcs éoliens français et à l’export, essentiellement vers l’Europe.
De plus, la réalisation du projet de parc éolien en mer de Saint-Nazaire permettrait de mobiliser 400 emplois au total, pendant la phase de chantier, pour la construction des fondations, l’assemblage et l’installation des éoliennes en mer.
Enfin, l’exploitation et la maintenance du parc éolien créerait une centaine d’emplois pendant toute la durée d’exploitation du parc, de l’ordre de 25 ans.
A ce stade d’avancement du projet, les pratiques (navigation, pêche…) à l’intérieur du parc éolien font l’objet d’un travail entre le maître d’ouvrage du projet, les services de l’État et les représentants des usagers de la mer. Elles devraient être proposées à la grande Commission nautique, qui se prononce sur l’ensemble des dispositions relatives à la navigation maritime. Les pratiques susceptibles d’être finalement autorisées à proximité ou à l’intérieur du parc éolien seraient ensuite arrêtées par le préfet maritime de l’Atlantique. Nous ne sommes donc pas aujourd’hui en mesure de préciser s’il serait possible pour les pêcheurs de pêcher à l’intérieur du parc éolien.
Les retours d’expérience des parcs éoliens en mer existants, notamment en mer du Nord, montrent que certaines activités de plaisance et certains métiers de pêche peuvent effectivement être autorisés à l’intérieur des parcs éoliens.
La création d’une réserve pour protéger les poissons et les crustacés nécessiterait d’établir une zone au sein de laquelle les activités de pêche seraient totalement ou partiellement interdites, de façon permanente ou saisonnière, pour tout ou partie des engins et navires. Nous n’envisageons pas ce type de mesure pour le moment.
Je m'interroge sur l'opportunité d'un parc aquatique. Pourquoi ne pas développer des parcs terrestres.
Le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire est issu de l’appel d’offres éolien en mer lancé par l’Etat en juillet 2011. Cet appel d’offres vise d’une part, à contribuer à l’objectif que la France s’est fixé en matière d’énergies renouvelables (23% de la consommation d’énergie en 2020) et, d’autre part, à constituer une filière industrielle créatrice d’emplois. Cet objectif de 23% porte sur la chaleur et l’électricité. L’éolien, avec 25 000 mégawatts à construire dont 6 000 en mer, représente environ un quart de l’effort à fournir. Le développement de l’éolien à terre et l’éolien en mer sont donc tous les deux nécessaires pour atteindre l’objectif de développement des énergies renouvelables que l’État s’est fixé.
Quel est le coût d'implantation de chacun de ces parcs ? La maintenance d'un parc aquatique est-elle sensiblement plus couteuse ?
Le coût d’implantation d’un parc éolien en mer dépend de multiples facteurs et notamment des caractéristiques du site (distance entre le parc et la côte, profondeur et nature des fonds marins), des choix technologiques et de la proximité du réseau électrique existant.
Le coût d’investissement de l’éolien en mer est supérieur à celui de l’éolien terrestre en particulier au niveau des fondations des éoliennes, des installations électriques (câbles et poste électrique en mer) et des moyens logistiques de pose en mer.
Les coûts des activités de maintenance des éoliennes en mer sont également plus élevés.
En revanche, il faut noter que la production d’électricité des éoliennes est plus importante en mer qu’à terre en raison de vents plus forts et plus réguliers.
Si le parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, le montant total de l’investissement (comprenant les études, la fabrication des équipements, leur installation en mer) sera d’environ 2 milliards d’euros. Le coût d’exploitation et de maintenance avoisinerait 60 millions d’euros par an.
Impact écologique ?
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, nous réalisons actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain.
Cette étude étant en cours de réalisation, il est trop tôt pour en connaitre les résultats. Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord.
La réalisation de cette étude d’impact fait l’objet d’un travail avec les services de l’État, les associations environnementales, les usagers de la mer dans le cadre de l’instance de concertation et de suivi du projet, mise en place en 2012 par le Préfet de région et le Préfet maritime de l’Atlantique. Une fois cette étude achevée, si le maître d’ouvrage poursuit le projet, elle sera consultable dans son intégralité au moment de l’enquête publique qui aura lieu dans le cadre de l’obtention des autorisations nécessaires à la réalisation du projet et sera soumise à l’examen des services de l’État.
Les impacts attendus sont essentiellement liés aux émissions sonores durant la phase d’installation des fondations des éoliennes. Les bruits localisés et temporaires peuvent déranger temporairement les poissons, mollusques, coquillages et crustacés. Les retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits montrent que si la présence des espèces peut décroître temporairement durant cette phase d’installation, elles reviennent ensuite coloniser la zone du projet.
Le bruit des opérations d’installation des fondations peut également déranger les mammifères présents à proximité de la zone de travaux. Toutefois, il a été observé lors de l’installation de parcs éoliens en mer en Europe du Nord, que si les mammifères fuient la zone d’installation au moment des travaux, ils reviennent rapidement après leur achèvement. La surveillance d’un périmètre étendu autour des travaux permettra de prendre en compte l’éventuelle présence de mammifères marins.
Nous avons également étudié les effets éventuels du parc éolien, si celui-ci se réalise, sur les vagues et les courants et donc sur les mouvements des fonds et le trait de côte (ligne atteinte lors des plus hautes mers). Les premiers résultats et le retour d’expérience des parcs déjà installés en mer montrent que ces effets sont très faibles. La présence du parc éolien ne modifierait que localement les courants, la houle et les mouvements sédimentaires, sans effet cumulatif significatif au sein du parc, du fait du grand espacement entre chaque fondation d’éolienne. Ainsi, aucun impact ne devrait être observé sur les mouvements hydrodynamiques ou l’érosion du trait de côte du fait du projet.
Au regard des résultats de l’étude d’impact qui seront connus d’ici un an, des mesures seront prises pour supprimer, réduire ou compenser les impacts qui auront été identifiés.
En complément, afin d’évaluer avec précision les effets des éoliennes sur le milieu biologique, le maître d’ouvrage s’engage à mener un programme de suivi de la qualité de l’eau et de l’état écologique des espèces vivant au fond de la mer.
Dès l’origine de ce projet, le maître d’ouvrage a mené un travail d’intégration de ce projet dans son environnement naturel et humain, et de nombreux échanges ont été menés avec les acteurs du territoire pour concevoir un projet intégré au paysage. Il a ainsi recherché une intégration des éoliennes en cohérence avec le territoire d’implantation. Lors de la conception de son projet, le maître d’ouvrage s’est efforcé, par l’utilisation d’un nombre réduit d’éoliennes de grande puissance unitaire (6 mégawatts), de limiter l’emprise visuelle du parc sur la ligne d’horizon.
Si ce projet est mené jusqu’à son terme, les premières éoliennes seront implantées à 12 kilomètres de la côte. Les éoliennes seraient alors visibles depuis certains points de la côte, en fonction de la distance d’éloignement du parc et des conditions de luminosité (qui varient selon le moment de la journée et les conditions météorologiques). La perception des éoliennes est éminemment subjective, fonction de la sensibilité propre de chacun.
Le maître d’ouvrage a réalisé plusieurs photomontages pour rendre compte, de la façon la plus réaliste possible, de l’insertion des éoliennes dans le paysage, depuis plusieurs points de la côte. Ces photomontages ont été réalisés selon une méthodologie rigoureuse par le bureau d’études Geophom, qui bénéficie de plus de 10 ans d’expérience de réalisation de simulations de parcs éoliens, à terre comme en mer. Pour s’assurer que les documents produits seront les plus réalistes possibles, les prises de vues ont été faites à différents moments de la journée, dans différentes conditions de luminosité et de visibilité. Ces photomontages tiennent compte de la dimension des éoliennes, qui est de 175 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Vous pouvez consulter l’ensemble des photomontages réalisés dans le cadre des réunions du débat public actuellement en cours et via l’outil de visualisation mis en ligne sur le site internet du débat public.
Concernant la durée de vie du parc éolien, il est à noter que l’éolienne d’Alstom a été conçue suivant les normes de la Commission Electrotechnique Internationale, notamment la CEI 61400-3 et la CEI 61400-22. Celle-ci définit les règles et procédures de certification des éoliennes comprenant la certification de type et la certification des projets d'éoliennes installées sur terre ou en mer. Elle prévoit que ces équipements peuvent fonctionner pendant au moins 20 ans. Une maintenance régulière et adaptée tout au long de la durée de fonctionnement du parc éolien en mer permettrait d’envisager une durée d’exploitation de l’ordre de 25 ans.
Sur la question des courants marins, nous faisons réaliser des études en vue d’identifier les effets attendus du projet de parc éolien sur les vagues et les courants et donc sur les mouvements des fonds et le trait de côte. Les premiers résultats de cette étude et le retour d’expérience des parcs éoliens déjà installés en mer montrent que ces effets sont très faibles. La présence du parc éolien ne modifierait que très localement les courants, la houle et les mouvements sédimentaires, sans effet cumulatif significatif au sein du parc du fait du grand espacement entre chaque fondation d’éolienne (environ un kilomètre les unes des autres).
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, les activités de construction et d’exploitation s’appuieront sur un réseau de fournisseurs. Les compétences nécessaires couvrent un large spectre, comprenant notamment : la mécanique, l’électrotechnique, l’électronique et les travaux maritimes.
Nous avons organisé avec notre partenaire Alstom en 2012, plusieurs journées de rencontres d’affaires pour identifier les compétences industrielles présentes dans la région qui pourraient répondre aux besoins de sous-traitance, tant pour la fabrication des différents éléments du parc éolien que pour leur maintenance. D’autres rencontres du même format seront organisées ultérieurement. Ces rencontres nous permettent de référencer les entreprises et de les informer sur les besoins de notre projet.
Nous travaillons également avec les réseaux d’acteurs économiques, notamment la Chambre de commerce et d’industrie de Nantes Saint-Nazaire et les réseaux d’entreprises tels que Neopolia, qui rassemblent une grande partie des acteurs industriels du territoire susceptibles de contribuer à notre projet.
Si ce projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, les éoliennes Alstom Haliade seront installées en mer à plus de 12 kilomètres de la côte. Il n’existe pas aujourd’hui de parc éolien en mer ou à terre équipé d’éoliennes de dimension comparable. Toutefois, une éolienne Haliade d’Alstom est implantée à terre sur le site du Carnet, en Loire Atlantique, non loin de Saint-Nazaire. Il s’agit de la tête de série qui a été installée sur ce site afin d’y réaliser une série de tests. Elle comporte une sous-structure de 24 mètres, installée sur des piliers, et un mât de 73 mètres de hauteur. La nacelle culmine à 100 mètres du sol.
Pour répondre à la problématique d’insertion des éoliennes dans le paysage, nous avons réalisé plusieurs photomontages représentant, de la façon la plus réaliste possible, l’insertion des éoliennes dans le paysage depuis plusieurs points de la côte. Ces photomontages ont été réalisés selon une méthodologie rigoureuse par le bureau d’études Geophom, qui bénéficie de plus de 10 ans d’expérience de réalisation de simulations de parcs éoliens, à terre comme en mer.
Les photomontages ont été réalisés depuis différents points de vue : de Belle-Ile-en-Mer à Noirmoutier. Pour s’assurer que les documents produits seront les plus réalistes possibles, les prises de vues ont été faites à différents moments de la journée, dans différentes conditions de luminosité et de visibilité. Ils sont disponibles à chaque réunion prévue dans le cadre du débat public et sur le site internet du débat public.
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, les activités de construction et d’exploitation du parc éolien en mer s’appuieront sur un réseau de fournisseurs locaux.
Nous avons organisé avec notre partenaire Alstom en 2012, plusieurs journées de rencontres d’affaires pour identifier les compétences industrielles présentes dans la région qui pourraient répondre aux besoins de sous-traitance pour la construction des différents éléments du parc éolien et leur maintenance. Il est prévu d’organiser ultérieurement d’autres rencontres du même format. Ces rencontres nous permettent de référencer les entreprises et de les informer sur les besoins de notre projet.
Nous travaillons également avec les réseaux d’acteurs économiques de la Chambre de commerce et d’industrie de Nantes Saint-Nazaire et de Neopolia. Ils rassemblent une grande partie des acteurs industriels du territoire susceptibles de contribuer à notre projet.
Pour le choix des fournisseurs concernés par les activités autres que celles directement liées à la fabrication des éoliennes, les appels d’offres seraient lancés en 2014/2015. Des clauses d’insertion sociale de personnes éloignées de l’emploi seraient incluses dans les appels d’offres.
Afin d’apporter de la visibilité aux entreprise, les informations relatives à nos besoins de sous-traitance seraient mises en ligne sur le site internet du projet.
Si le projet se poursuit, lorsque les entreprises des lots principaux seront connues, elles auront elles-mêmes leurs propres besoins de sous-traitance. Nous organiserons alors des rencontres entre celles-ci et les entreprises locales.
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, les emplois pérennes qui lui sont directement liés, en dehors de la période de travaux, seront les emplois des activités de maintenance et d’exploitation.
Il est prévu d’installer la base de maintenance dédiée au projet de Saint-Nazaire dans le port de la Turballe. Ces activités seraient réalisées par une centaine d’employés (ingénieurs, techniciens et marins) pendant toute de la durée d’exploitation du parc, soit de l’ordre de 25 ans.
Il s’agirait, entre autres, de postes de techniciens de maintenance intervenant sur les éoliennes et d’équipages assurant le transport du personnel en mer (pilotes de navire, pilotes d’hélicoptères, mécaniciens).
A ces emplois, il faut ajouter les 5 000 emplois (directs et indirects) liés à la fabrication des éoliennes dans les usines d’Alstom de Saint-Nazaire et Cherbourg. il s’agit également d’emplois pérennes : la production de ces usines est destinée à équiper outre le projet de Saint Nazaire et les deux autres projets attribués au maître d’ouvrage à l’issue du premier appel d’offres, d’autres projets de parcs éoliens situés en France et l’étranger, essentiellement en Europe.
Les pratiques (navigation, pêche…) susceptibles d’être autorisées à l’intérieur du parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire, si celui-ci se réalise, font l’objet d’un travail entre le maître d’ouvrage du projet, les services de l’État et les représentants des usagers de la mer. Ces pratiques devront être proposées à la grande Commission nautique, qui se prononce sur l’ensemble des dispositions relatives à la navigation maritime. Les pratiques finalement autorisées à proximité ou à l’intérieur du parc éolien auront à être arrêtées par le préfet maritime de l’Atlantique. Nous ne sommes donc pas aujourd’hui en mesure de préciser s’il sera possible pour les pêcheurs de pêcher à l’intérieur du parc éolien.
Les retours d’expérience des parcs éoliens en mer existants, notamment en mer du Nord, montrent que certaines activités de plaisance et certains métiers de pêche peuvent être autorisés à l’intérieur ou à proximité des parcs éoliens.
L'éolien, un des éléments de fourniture d'électricité (voir énergie de la houle).
Avec les lois Grenelle, la France s’est fixé un objectif de 23 % d’énergies renouvelables dans la consommation d’énergie en 2020. Ceci se traduit, pour l’électricité, dans la Programmation pluriannuelle des investissements (PPI), par l’objectif d’installation de 19 000 mégawatts éoliens à terre et de 6 000 mégawatts éoliens en mer et autres énergies marines. L’ensemble de ce parc éolien français devrait contribuer à hauteur de 10 % de notre consommation d’électricité.
Comment vieillit le matériel et son coût d'installation élevé ?
L’éolienne d’Alstom a été conçue suivant les normes de la Commission Électrotechnique Internationale, notamment la CEI 61400-3. Cette norme prévoit que ces équipements peuvent fonctionner pendant au moins 20 ans. Une maintenance régulière et adaptée tout au long de la durée de fonctionnement du parc éolien permet d’envisager une durée d’exploitation de l’ordre de 25 ans.
Le montant total de l’investissement est estimé pour l’ensemble du projet à 2 milliards d’euros. Ce montant prend en compte le coût des études et de l’ingénierie, de la fourniture des différents composants du parc et de leur installation en mer.
L'éolien, sa sécurité pour la circulation en mer et l'ensemble du réseau.
La mer étant un espace ouvert à de nombreux usages et activités économiques, la question de la sécurité maritime a été intégrée dès l’origine du projet. Celle-ci prend en compte l’ensemble des activités existantes et notamment la navigation commerciale et les activités de pêche, directement concernées par le projet. Les activités de plaisance ont également été prises en compte même si celles-ci se pratiquent généralement plus près de la bande côtière.
Concernant la navigation commerciale , celle-ci est presque entièrement liée au port de Nantes-Saint-Nazaire, premier complexe portuaire de la façade Atlantique. Ainsi, la très grande majorité du trafic maritime commercial emprunte le Chenal du Sud, dans la Grande Rade de la Loire. Le Chenal du Nord, qui sépare le continent des hauts fonds des plateaux de La Lambarde et de La Banche, est quasi exclusivement utilisé par les navires sabliers qui font route entre la Loire et les ports de Lorient et Brest. La zone d’implantation proposée ne devrait concerner que de manière très modérée le trafic commercial de marchandises ou de passagers desservant les ports. Ainsi l’impact devrait être quasi nul sur le trafic du port de Nantes-Saint-Nazaire.
Concernant les pratiques (navigation, pêche…) qui pourraient être autorisées au sein de la zone envisagée pour le projet, elles doivent faire l’objet d’une discussion avec les services de l’État et les représentants des usagers de la mer. Elles auront à être approuvées dans le cadre d’une grande Commission nautique et feront l’objet d’un arrêté du Préfet Maritime. Les retours d’expérience des parcs éoliens en mer existants montrent que certaines activités de plaisance et certains métiers de pêche peuvent y être autorisés.
Régulation des differentes sources ?
La régulation du marché de l’électricité, comme d’ailleurs celui du gaz, est le domaine de la Commission de régulation de l’énergie ou CRE, autorité administrative indépendante, créée à l’occasion de l’ouverture à la concurrence des marchés de l’énergie. Ses missions se décomposent en deux parties principales : la régulation des réseaux d’électricité (et de gaz) et la régulation des marchés de l’électricité (et du gaz).
Cette dernière partie comprend la surveillance des transactions effectuées sur les marchés de l’électricité, du gaz et du carbone, la veille sur le bon fonctionnement des marchés de détail et le concours à la mise en œuvre des dispositifs de soutien à la production d’électricité et à la fourniture d’électricité et de gaz. Plus précisément, relativement aux procédures d’appels d’offres, dont celui de l’éolien en mer qui a conduit à retenir le projet présenté au débat public, la CRE assure la rédaction du cahier des charges, le dépouillement des offres et émet un avis sur les candidats, parmi lesquels le ministre désigne le ou les candidats retenus. (Article L 311-10 du code de l’énergie et décret n°2002-1434 du 4 décembre 2002).
Le plan industriel d’Alstom (fournisseur des éoliennes) repose sur la création de quatre usines à Saint-Nazaire et à Cherbourg pour fabriquer les composants-clés de l’éolienne Haliade, ainsi que sur la création d’un centre d’ingénierie et de recherche et développement dans la région des Pays de la Loire. Ces établissements créeront, au total, 5 000 emplois, dont 1 000 emplois directs.
Les deux usines de Saint-Nazaire fabriqueront les nacelles et les génératrices de l’éolienne. Le fonctionnement de ces usines devrait permettre la création de 300 emplois directs et plusieurs milliers d’emplois indirects pérennes dans la région.
La création du centre d’ingénierie et de recherche et développement, en partenariat avec l’Institut de Recherche Technologique Jules Verne, permettra la création de 200 emplois pérennes supplémentaires dans la région des Pays de la Loire.
Ces investissements permettront non seulement de répondre aux besoins du marché français, mais aussi à ceux de l’export d’éoliennes made in France sur un marché international en pleine expansion.
Parallèlement, si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, le maître d’ouvrage prévoit 400 emplois au total pendant le chantier, dont 200 pour la fabrication des fondations et 200 pour l’assemblage des éoliennes et l’installation en mer.
Enfin, le maître d’ouvrage prévoit de créer une base de maintenance dédiée au projet de Saint-Nazaire sur le port de La Turballe. Les activités d’exploitation et de maintenance seraient réalisées par une centaine d’ingénieurs, de techniciens, et de marins, pendant l’ensemble de la durée de vie du projet, soit environ 25 ans.
Les besoins en sous-traitance seraient importants que ce soit pour la fabrication des éoliennes dans les usines d’Alstom, l’ingénierie, la construction ou la maintenance du parc éolien. Ces besoins devraient profiter aux entreprises de la région et en attirer de nouvelles. Le retour d’expérience des parcs éoliens en mer construits au Danemark montre que le développement de l’éolien en mer mobilise un large éventail de compétences : celles-ci sont présentes dans le tissu industriel local.
Eolien Maritime France a été lauréat de trois projets à l’issue de l’appel d’offres de l’État, en avril 2012 (Saint-Nazaire, Courseulles-sur-Mer et Fécamp). La réalisation de ces projets permettrait la création d’environ 7 000 emplois.
- Le plan industriel d’Alstom (fournisseur des éoliennes) repose sur la création de quatre usines à Saint-Nazaire et Cherbourg pour fabriquer les composants-clés de l’éolienne Haliade, ainsi que d’un centre d’ingénierie et de recherche et développement dans la région des Pays de la Loire, en partenariat avec l’Institut de recherche technologique Jules verne.
Ces établissements devraient créer 5 000 emplois dont 1 000 emplois directs, le centre d’ingénierie comptant pour 200 emplois. Il s’agit pour Alstom d’un investissement de long terme : les éoliennes étant destinées à équiper les parcs éoliens situés en France et à l’étranger, essentiellement en Europe.
- Les activités liées à la fabrication des fondations, l’assemblage des éoliennes et à l’installation en mer, permettraient de créer environ 1600 emplois pour les projets de Fécamp, Courseulles-sur-Mer et Saint Nazaire (dont 400 pour le projet de Saint-Nazaire).
- Les activités de maintenance et d’exploitation permettraient de créer 300 emplois pour les projets de Fécamp, Courseulles-sur-Mer, Saint Nazaire (dont une centaine pour le projet de Saint-Nazaire).
La durée de transit d’un remorqueur de haute mer type Abeille Bourbon entre la pointe du Finistère et une zone au large de l’estuaire de la Loire dans l’axe des vents dominants est de l’ordre de 7 à 8 heures.
Les études de sécurité maritime permettront d’évaluer le risque d’accident maritime et de proposer des moyens de réduction de ce risque. Par exemple, la mise en place d’un radar de surveillance maritime couplé au système « Spationav » de la Marine Nationale serait de nature à améliorer la surveillance vers le large. Un radar déporté pourrait sensiblement améliorer les capacités de détection et permettrait donc de mieux anticiper les actions de secours ou d’intervention vers un navire en situation de dérive non maîtrisée.
Risque de bruit lié à la phase d’installation des pieux
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, il est prévu de mener des études pour évaluer le niveau d’émergence sonore lié aux travaux par rapport à l’environnement sonore, aussi bien sous-marin qu’aérien, existant du site.
Néanmoins, en raison de l’éloignement du parc par rapport à la côte et des bruits déjà présents dans l’environnement (vagues, vent, etc.), nous pouvons dores et déjà indiquer que le bruit des éoliennes ne sera pas perceptible depuis la côte.
Concernant la partie sous-marine, selon les résultats des études, différentes techniques d’atténuation du bruit sous-marin pendant la phase de travaux d’installation des fondations seront examinées.
Les travaux auront lieu aux moments les plus opportuns, notamment au regard des contraintes océanographiques et des conditions météorologiques. Nous ne pouvons pas garantir, à ce stade d’avancement du projet, que les travaux n’auront lieu que le jour. Il se peut que certaines opérations aient lieu pendant la nuit.
Transport des éléments du parc éolien
Les principaux composants d’un parc éolien en mer (éoliennes, poste électrique, fondations, câbles électriques inter-éoliennes,) sont des éléments de très grandes dimensions nécessitant d’être construits à proximité immédiate d’un quai pour pouvoir être ensuite transportés par voie maritime (seul moyen de transport possible pour des éléments de grande dimension). Seuls quelques éléments seront acheminés par camion ; ils ne nécessiteront pas de convois exceptionnels.
Alstom prévoit la construction de quatre usines sur deux sites portuaires pour fabriquer les éléments de l’éolienne Haliade : Saint-Nazaire pour la fabrication des génératrices et des nacelles, Cherbourg pour la fabrication des pales et des mâts. Ces éléments seront ensuite acheminés vers le site portuaire d’assemblage. Les fondations seront également construites à proximité d’un quai avant d’être transportées vers la zone du parc éolien.
En résumé, l’ensemble des activités de fabrication des éléments du parc éolien, leur stockage et leur assemblage seront effectués sur des quais en zone portuaire et leur transport ne viendra pas perturber la vie locale ou la circulation à terre.
Expertises scientifiques pour l’élaboration de ce projet
L’avis de scientifiques a été sollicité sur différents aspects de la conception du projet.
Dès l’origine du projet, le maître d’ouvrage a cherché à acquérir une connaissance précise du site et fait réaliser plusieurs études relatives à l’environnement et aux paysages.
Par ailleurs, le code de l’environnement prévoit que tous les projets d’installation en mer de production d’énergie fassent l’objet d’une étude d’impact sur l’environnement. Cette étude est requise pour l’examen, par les services de l’État, des demandes d’autorisations nécessaires à la réalisation du projet. Cette étude doit comprendre une analyse de l'état initial de la zone d’implantation et l’évaluation des impacts potentiels du projet.
Le projet repose donc sur de nombreuses études du milieu physique et biologique. Elles ont été réalisées par des bureaux d’études disposant d’expérience en milieu marin ainsi que par des associations de protection de l’environnement. Des campagnes de mesures en mer, des analyses en laboratoire, des expertises spécifiques, des modélisations numériques des effets du projet et des retours d’expérience ont permis de disposer d’une première évaluation des enjeux et effets potentiels d’un parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire.
Vous pouvez consulter les synthèses des études réalisées à ce jour sur le site du débat public à l’adresse suivante :
Les coûts de développement et de réalisation du projet de parc éolien en mer sont estimés à environ 2 milliards d’euros.
Ce montant d’investissement comprend les coûts de développement et d’études, parmi lesquels les coûts liés au débat public, les coûts de construction du parc éolien, ainsi que les coûts des ouvrages de raccordement qui sont supportés en totalité par le maître d’ouvrage. Les coûts de développement représentent moins de 5% du montant de l’investissement, alors que les coûts liés à la fourniture, l’installation et la mise en service des composants constituent la part la plus importante de l’investissement. Ceux correspondant à la formation ainsi qu’au démantèlement sont chacun de l’ordre de quelques pourcents.
La répartition des coûts se fait de la manière suivante :
Les coûts d’exploitation et maintenance du parc éolien ne sont pas compris dans le montant d’investissement de 2 milliards d’euros. Ils avoisinent 60 millions d’euros par an.
Complément de réponse de la CPDP, le 16/04 :
La Commission Particulière du Débat Public (CPDP), en charge de l'animation du débat, a été nommée par la Commission Nationale du Débat public (CNDP). Ses membres sont indemnisés par la CNDP. En revanche, le coût du débat (secrétariat général, communication, logistique, etc), qui devrait avoisinner les 800 à 900 000 Euros, est à la charge du maître d'ouvrage.
Le groupe EDF Energies Nouvelles s’est associé au groupe DONG Energy, pour la réalisation de ce projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire.
Dong Energy est un des plus grandes groupes énergétiques d’Europe du Nord. Il a acquis plus de 20 ans d’expérience dans le développement, la construction et l’exploitation de parcs éoliens en mer. Il détient près de 30 % des parcs éoliens en mer existants ou en cours de construction dans le monde.
Son expérience est complémentaire de celle d’EDF Energies Nouvelles, leader sur le marché des énergies renouvelables.
Nous avons mené des études géophysiques et géotechniques pour connaître la nature, la constitution et les propriétés mécaniques du sous-sol, qui sont essentielles dans la conception d’un projet de parc éolien en mer.
Le choix de la fondation de type monopieu repose sur une première campagne de sondages géotechniques menée à l’été 2011, où trois carottages à 40 mètres de profondeur ont été effectués. Les résultats de cette campagne ont fourni des informations sur les caractéristiques du sous-sol marin, en particulier leur dureté, et ont permis d’identifier la fondation monopieu comme adaptée à ce projet. La faible hauteur d’eau sur le site permet en effet de privilégier cette solution.
Ce choix pourra être confirmé après une phase d’études plus détaillées, s’appuyant sur de nouvelles campagnes géophysiques et géotechniques qui débuteront ce printemps.
Bonjour,
La présidente de la Commission Particulière du Débat Public (CPDP) a été nommée par la Commission Nationale du Débat Public (CNDP), le 4 juiller 2012. Les autres membres de la CPDP ont été nommés par la même commission le 3 octobre 2012, sur proposition de la présidente.
La CNDP est une autorité administrative indépendante dont la mission est de veiller à la participation du public aux décisions qui le concernent en matière d’environnement. La CNDP est indépendante du maître d'ouvrage et de l'ensemble des parties prenantes au débat.
Neutre, la CPDP qu'elle a nommée n'a pas d'avis à donner sur le projet. Dès lors, elle ne comprend d'experts ou de spécialistes du domaine de l'éolien en mer mais a été composée pour réfleter une certaine diversité, avec des membres aux parcours et personnalités complémentaires, dans le but de saisir les attentes du public et d'animer le débat dans le respect de ses principes (transparence, équivalence, argumentation, neutralité et indépendance).
Cordialement
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, les activités d’exploitation et de maintenance devraient générer la création d’une centaine d’emplois, essentiellement de techniciens, d’ingénieurs et de marins dans le port de La Turballe, destiné à accueillir la base de maintenance.
Le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire s’inscrit dans le cadre d’un appel d’offres lancé par l’Etat en 2011. Le porteur de ce projet est la société de projet Parc du Banc de Guérande dont l’actionnaire unique est Éolien Maritime France (la société Éolien Maritime France est une société commune regroupant EDF EN France et DONG Energy).
Si ce projet se réalise, il sera financé par le maître d’ouvrage, la société Parc du Banc de Guérande, sans participation de l’Etat.
Il est à noter que cet investissement comprend le coût de raccordement au réseau public d’électricité, réalisé par RTE, gestionnaire du réseau de transport d’électricité.
L’éolienne d’Alstom a été conçue suivant les normes de la Commission Electrotechnique Internationale, notamment la CEI 61400-3 et la CEI 61400-22. Celles-ci définissent les règles et procédures de certification des éoliennes, comprenant la certification de type et la certification des projets d'éoliennes installées sur terre ou en mer. Elles prévoient que ces équipements peuvent fonctionner pendant au moins 20 ans. Si nous décidons de poursuivre ce projet, une maintenance régulière et adaptée tout au long de la durée de fonctionnement du parc éolien en mer devrait permettre d’envisager une durée d’exploitation de l’ordre de 25 ans.
Les activités de maintenance des éléments du parc éolien seront réalisées dans le respect des règles de sécurité et selon les modes opératoires définis par les fabricants des différents composants des éoliennes de façon à minimiser les impacts sur le milieu. Les risques sont essentiellement liés à l’utilisation de navires de transport des techniciens.
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, nous serons tenus de remettre le site en l’état à la fin de la période d’exploitation du parc. Nous établirons pour cela, un plan de démantèlement et informerons le préfet de notre décision de mettre fin à l’exploitation du parc au moins cinq ans à l’avance. Au plus tard deux ans avant la fin de l’exploitation, nous devrons réaliser une étude portant sur l’optimisation des conditions du démantèlement et de la remise en état du site, en tenant compte des enjeux liés à l’environnement, aux usages de la mer et à la sécurité maritime. Tous les composants du parc éolien seront démontés et rapportés à terre en vue de leur réutilisation, recyclage ou élimination.
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, nous réalisons actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire sur son environnement physique, biologique et humain.
Cette étude étant en cours, il est trop tôt pour en connaitre les résultats. Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord.
La réalisation de cette étude d’impact fait l’objet d’un travail avec les services de l’État, les associations environnementales, les usagers de la mer dans le cadre de l’instance de concertation et de suivi du projet, mise en place en 2012 par le Préfet de région et le Préfet maritime de l’Atlantique. Une fois cette étude achevée, si le maître d’ouvrage poursuit le projet, elle sera consultable dans son intégralité au moment de l’enquête publique qui aura lieu dans le cadre de l’obtention des autorisations nécessaires à la réalisation du projet et sera soumise à l’examen des services de l’État.
Les effets attendus sont essentiellement liés aux émissions sonores durant la phase d’installation des fondations des éoliennes. Les bruits localisés et temporaires peuvent déranger les poissons, mollusques, coquillages et crustacés. Les retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits montrent que si la présence des espèces peut décroître temporairement durant cette phase d’installation, elles reviennent ensuite coloniser la zone du projet.
Le bruit des opérations d’installation des fondations peut également déranger les mammifères présents à proximité de la zone de travaux. Toutefois, il a été observé lors de l’installation de parcs éoliens en mer en Europe du Nord, que si les mammifères fuient la zone d’installation au moment des travaux, ils reviennent rapidement après leur achèvement. La surveillance d’un périmètre étendu autour des travaux permettra de prendre en compte l’éventuelle présence de mammifères marins.
Nous avons également étudié les effets éventuels du parc éolien, si celui-ci se réalise, sur les vagues et les courants et donc sur les mouvements des fonds et le trait de côte (ligne atteinte lors des plus hautes mers). Les premiers résultats et le retour d’expérience des parcs déjà installés en mer montrent que ces effets sont très faibles. La présence du parc éolien ne modifierait que localement les courants, la houle et les mouvements sédimentaires, sans effet cumulatif significatif au sein du parc, du fait du grand espacement entre chaque fondation d’éolienne. Ainsi, aucun impact ne devrait être observé sur les mouvements hydrodynamiques ou l’érosion du trait de côte du fait du projet.
Au regard des résultats de l’étude d’impact qui seront connus d’ici un an, des mesures seront prises pour supprimer, réduire ou compenser les impacts qui auront été identifiés.
En complément, afin d’évaluer avec précision les effets des éoliennes sur le milieu biologique, le maître d’ouvrage s’engage à mener un programme de suivi de la qualité de l’eau et de l’état écologique des espèces vivant au fond de la mer.
A l’atterrage il n’y aurait pas une station à proprement parler mais 2 chambres de jonction (une par circuit électrique) qui seraient des ouvrages maçonnés enterrés de dimensions approximatives 20(longueur) x 6(largeur) x 3 (profondeur) m. Ces ouvrages permettraient de réaliser les jonctions électriques entre les câbles sous-marins et les câbles souterrains, un à un, sans nécessiter l’installation de matériels générant du bruit, des odeurs, de la fumée, sans impact significatif sur l’air ou autre en général si ce n’est leur emprise dans le sous-sol.
Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un appel d’offres de l’État sur des zones spécifiques, déterminées par l’État à l’issue d’un processus de concertation mené en 2009-2010, qui visait à déterminer pour chaque façade maritime, des zones de moindre contrainte favorables au développement de l’énergie éolienne. Ce processus a tenu compte des recommandations des différents usagers de la mer et en particulier des professionnels de la pêche et a donné lieu au lancement de l’appel d’offres en 2011.
Selon le cahier des charges de l’appel d’offres de l’État, les projets soumis pour le parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire devaient être d’une puissance comprise entre 420 et 750 mégawatts au sein d’une zone de 78 km² de superficie.
Nous souhaitons mener à bien ce projet de parc éolien et qu’il soit accepté par les acteurs du territoire. Nous avons ainsi choisi de proposer un projet de 480 mégawatts comprenant 80 éoliennes de grande puissance, afin de limiter le nombre total d’éoliennes et par conséquent l’emprise sur le domaine public maritime.
Pour l’ensemble de ces raisons, nous n’envisageons donc pas d’augmenter sa taille, qui occuperait une partie plus importante du domaine public maritime.
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, les activités de construction et d’exploitation du parc éolien en mer s’appuieront sur un réseau de fournisseurs locaux.
Nous avons organisé avec notre partenaire Alstom en 2012 plusieurs journées de rencontres d’affaires pour identifier les compétences industrielles présentes dans la région qui pourraient répondre aux besoins de sous-traitance pour la fabrication des différents éléments du parc éolien et leur maintenance. D’autres rencontres du même format seront organisées ultérieurement. Ces rencontres nous permettent de référencer les entreprises et de les informer sur les besoins de notre projet.
Nous travaillons également avec les réseaux d’acteurs économiques de la Chambre de commerce et d’industrie de Nantes Saint-Nazaire et de Neopolia. Ils rassemblent une grande partie des acteurs industriels du territoire susceptibles de contribuer à notre projet, parmi lesquels de nombreuses PME. Leur participation à ces réseaux leur permet d’avoir facilement accès aux informations concernant notre organisation.
Pour le choix des fournisseurs qui ne sont directement concernés par la fabrication des éoliennes, c'est-à-dire ceux concernés par les activités de construction du parc éolien, nous lancerons nos appels d’offres en 2014/2015.
Dans notre conception du projet, nous prenons l’ensemble des dispositions nécessaires pour assurer la sécurité du parc et particulièrement en cas de tempête.
Les éoliennes et les autres éléments du parc éolien sont conçus de façon à pouvoir résister aux conditions de tempête.
Si ce projet est poursuivi, les éoliennes du parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire reposeront sur des fondations adaptées aux caractéristiques des sols dans la zone, capables de résister aux vents et courants et apportant toute garantie de stabilité en cas de forte tempête.
Les pales des éoliennes sont également conçues pour résister aux tempêtes et à la foudre. Lorsque les vitesses de vent sont supérieures à 90 km/h, les pales de l’éolienne pivotent pour se mettre en drapeau et arrêter le fonctionnement l’éolienne. La protection contre la foudre est apportée par l’application des dispositions de la norme CEI 61400-24.
L’aire d’étude de la liaison (le tracé à l’intérieur de l’aire d’étude n’est pas encore défini) est plus longue en mer pour prendre en compte les différentes sensibilités environnementales et en particulier les espaces remarquables du littoral. Le cout de la liaison est effectivement plus élevé en milieu marin qu’en milieu terrestre.
Le cheminement de la liaison électrique sous-marine puis souterraine de raccordement au réseau n’est pas encore défini. Si le projet de parc éolien est confirmé, il fera l’objet d’une concertation sous l’égide de la préfecture. Cette concertation a été récemment initialisée par une réunion avec les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat, qui a permis de définir l’aire d’étude dans laquelle serait réalisée l’étude d’impact par un cabinet spécialisé. RTE examinera les cheminements possibles en fonction des sensibilités recensées avec pour priorités d’éviter ou de réduire toute atteinte à l’environnement en général et toute gêne à la population. Les ouvrages respecteront les prescriptions réglementaires sur les champs électriques et magnétiques (de telles liaisons existent déjà dans les grandes agglomérations). Le tracé du raccordement fera l’objet d’une enquête publique (envisagée en 2015). Le coût global du raccordement est estimé à 250 millions d’euros, inclus dans le coût du projet éolien.
Selon le cahier des charges de l’appel d’offres de l’État, les projets soumis devaient être d’une puissance comprise entre 420 et 750 mégawatts au sein d’une zone de 78 km² de superficie. Nous avons choisi de proposer un projet de 80 éoliennes de 6 mégawatts chacune, pour une puissance totale de 480 mégawatts, dans le but de limiter le nombre total d’éoliennes et par conséquent l’emprise sur le domaine public maritime.
Nous avons choisi d’espacer les éoliennes d’un kilomètre environ, au sein de la zone du projet de parc éolien, afin de limiter l’effet de sillage entre les éoliennes c'est-à-dire la perturbation du vent arrivant sur une éolienne généré par le passage sur l’éolienne située en amont du vent. Cet espacement d’un kilomètre permet ainsi d’optimiser la production électrique de chacune des éoliennes .
Pour ces raisons, nous n’envisageons pas, si ce projet de parc éolien se réalise, d’augmenter le nombre d’éoliennes au sein de la zone du projet.
Si le parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, la base de maintenance sera installée sur le port de La Turballe. Ce choix a été fait en raison des facilités d’accès maritime (proximité du parc, hauteur d’eau qui permet un accès à toute heure avec les navires de maintenance envisagés, caractéristiques des quais), ainsi que des espaces disponibles pour son implantation.
Cette base de maintenance occuperait une surface d’environ 1 000 m², sur laquelle devraient être aménagés des ateliers pour les activités électromécaniques et électroniques et une zone pour entreposer des stocks de petites pièces de rechange. La zone de quai à proximité, qui devrait être utilisée pour le transfert de techniciens et du matériel, comporterait une aire réservée aux opérations de chargement et déchargement de matériel. Elle serait équipée de moyens de levage, de manutention et de places permanentes et périodiques pour les navettes de transport. L’ensemble de ces éléments sont de taille relativement modeste. Les pièces les plus lourdes des éoliennes qui nécessiteraient des opérations de maintenance seraient acheminées vers les usines par la mer Le nombre de navires ne devrait pas excéder 2 ou 3 ; ce seraient des navires de petite taille.
Le risque de collision existe dès lors qu’un navire circule dans une zone où sont présents des obstacles ; hauts fonds, phare, bouées de signalisation, côte, autres navires… Dans ce contexte, il est nécessaire de mettre en œuvre l’ensemble des moyens pour maîtriser ce risque.
Nous avons mené et menons différentes études relatives à la sécurité aux abords des éoliennes tenant compte de l’ensemble des enjeux. Ces études poursuivent différents objectifs :
Ces études prévoient la mise en œuvre de nouveaux moyens de surveillance (radars, caméras..), de communication (relais GSM, VHF…), de signalisation (système automatique de signalisation, marquage diurne et nocturne, cornes de brume…) ainsi que des procédures d’intervention et d’urgence spécifiques et coordonnées avec les services de l’État en charge de la sécurité maritime.
Si ce projet de parc éolien se réalise, l’exploitant disposerait ainsi de l’ensemble des moyens nécessaires à la gestion des risques liés à la navigation. Les pratiques (navigation, pêche…) qui pourraient y être autorisées feront l’objet de discussions avec les services de l’État et les représentants des usagers de la mer. Les retours d’expérience des parcs éoliens en mer existants, notamment en mer du Nord, montrent que certaines activités de plaisance et certains métiers de pêche pourraient y être autorisés. L’ensemble des moyens mis en place et le respect des prescriptions qui auront été définies par arrêté du Préfet maritime permettront de réduire les risques de collision des navires avec les éoliennes.
Depuis l’origine de ce projet, le maître d’ouvrage étudie tous les moyens techniques, de procédures et de gestion pour assurer, à terme, un haut niveau de sécurité maritime.
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, les éoliennes seront visibles depuis certains points de la côte, en fonction de l’éloignement du parc et des conditions de luminosité (qui varient selon le moment de la journée et des conditions météorologiques).
Nous avons fait réaliser 21 photomontages pour rendre compte, de la façon la plus réaliste possible, de l’insertion des éoliennes dans le paysage, depuis Préfailles jusqu’à Piriac-sur-Mer, en passant par Noirmoutier et Belle-Île en mer. Nous vous invitons à consulter l’ensemble des photomontages dans les salles des réunions publiques et sur le site du débat.
Ces photomontages ont été réalisés selon une méthodologie rigoureuse par le bureau d’études Geophom, qui bénéficie de plus de 10 ans d’expérience de réalisation de simulations de parcs éoliens. Pour s’assurer que les documents produits seront les plus réalistes possibles, les prises de vues ont été faites à différents moments de la journée, dans différentes conditions de luminosité et de visibilité.
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, nous réalisons actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain.
Ces études sont en cours de réalisation et il est trop tôt pour connaitre les résultats. Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord.
Les impacts attendus sont essentiellement liés à la phase d’installation des fondations des éoliennes et sont relatifs aux bruits. Les bruits localisés et temporaires peuvent affecter les poissons, mollusques, coquillages et crustacés. Les retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits montrent que si la présence des espèces peut décroître temporairement durant cette phase d’installation, elles reviennent ensuite coloniser la zone du projet. Ces impacts sont considérés très en amont et des mesures seront mises en place afin de les limiter. Ils seront limités dans le temps à la période d’installation de chaque fondation.
Le bruit des opérations d’installation des fondations peut également déranger les mammifères présents à proximité de la zone de travaux. Toutefois, il a été observé lors de l’installation de parcs éoliens en mer en Europe du Nord, que si les mammifères fuient la zone d’installation au moment des travaux, ils reviennent rapidement après leur achèvement. La surveillance d’un périmètre étendu autour des travaux permettra de prendre en compte l’éventuelle présence de mammifères marins. Ces effets sont limités dans l’espace et dans le temps.
Concernant la pêche, à ce stade d’avancement du projet, nous pouvons indiquer que les pratiques (navigation, pêche…) susceptibles d’être autorisées à l’intérieur du parc éolien font l’objet d’un travail entre le maître d’ouvrage du projet, les services de l’État et les représentants des usagers de la mer. Elles doivent être proposées à la grande Commission nautique, qui se prononce sur l’ensemble des dispositions relatives à la navigation maritime. Les pratiques qui seront finalement autorisées à proximité ou à l’intérieur du parc éolien seront arrêtées par le préfet maritime de l’Atlantique. Nous ne sommes donc pas aujourd’hui en mesure de préciser s’il sera possible pour les pêcheurs de pêcher à l’intérieur du parc éolien.
Les retours d’expérience des parcs éoliens en mer existants, notamment en mer du Nord, montrent que certaines activités de plaisance et certains métiers de pêche peuvent effectivement être autorisés à l’intérieur des parcs éoliens.
Le choix de la zone d’implantation du par éolien en mer au large de Saint-Nazaire résulte d’un travail de concertation et de planification mené par façade maritime par le préfet de Région en 2009-2010.
En mars 2009, le Gouvernement a demandé aux préfets des régions Bretagne, Pays de la Loire, Haute-Normandie, Aquitaine et Provence-Alpes Côtes d’Azur, de mettre en place, pour chaque façade maritime (Manche /mer du Nord, Atlantique et Méditerranée), une « instance de concertation et de planification ». Les travaux de ces instances de concertation ont conduit l’État à identifier des zones propices au développement de l’éolien en mer au regard d’enjeux techniques, réglementaires, environnementaux et socio-économiques. C’est à partir des résultats de ce processus que cinq zones ont été retenues par l’État pour l’appel d’offres lancé en juillet 2011, parmi lesquelles la zone du Banc de Guérande.
Préalablement à ce travail d’identification des zones propices à l’éolien en mer mené par l’État, la zone du projet avait été identifiée par notre partenaire Nass&Wind, dès 2008, comme propice au développement de l’éolien en mer. Les échanges et le dialogue, qui ont eu lieu lors des nombreuses rencontres organisées pendant trois ans avec les acteurs du territoire, ont permis de préciser les grands enjeux sur la zone d’études ou à proximité, de prendre en compte les différentes sensibilités et de définir les conditions optimales d’implantation du projet de parc éolien en mer au regard des particularités locales.
La configuration actuelle du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire repose donc sur de nombreuses études du milieu physique et biologique, menées en liaison avec des organismes scientifiques, des bureaux d’études et des associations locales de protection de l’environnement. Ces études ont permis d’identifier les principaux enjeux techniques et environnementaux spécifiques à la zone d’implantation du projet, en particulier ceux liés aux fonds marins, à la qualité des eaux et à la faune dont les oiseaux et mammifères marins.
Nous allons compléter notre connaissance du milieu afin d’évaluer précisément les effets de la présence des éoliennes sur le milieu biologique. Suite à cette évaluation, nous proposerons un programme de suivi environnemental des milieux pendant la phase des travaux comme pendant celle de l’exploitation. Les protocoles de suivi seront validés par les différentes instances scientifiques et étatiques. Ces études et protocoles seront un des éléments qui permettront aux services de l’État de définir les modalités de suivi sur le long terme.
L’hypothèse d’une zone d’implantation située à l’ouest de la zone envisagée pourrait engendrer des conflits d’usages comme cela apparait sur la carte jointe « Contraintes et usages au large du site de Saint-Nazaire »
Le cahier des charges de l’appel d’offres éolien en mer ne prévoit pas de possibilité d’extension du parc. Il n’est ainsi pas possible de justifier de la réservation de passage. Les câbles sous-marins utilisés seraient de la capacité maximale disponible.
Bonjour,
Les intervenants invités à prendre la parole à la tribune en réunion publique, hormis les représentants de la maîtrise d'ouvrage et leurs partenaires, sont choisis par la Commission particulière du débat public (CPDP).
Ce choix est fait, notamment en fonction des thématiques de la réunion, parmi les différents acteurs rencontrés par la CPDP préalablement au débat (une cinquantaine) ou auprès de personnalités extérieures pour éclairer les problématiques en jeu et introduire les échanges.
La CPDP, dont les membres sont neutres et indépendants à l'égard du projet et de la maîtrise d'ouvrage, s'attache à faire ces choix, sans parti pris, de façon à garantir la diversité des opinions et l'équilibre des points de vue exprimés.
Cordialement
Pour la partie souterraine les câbles seraient installés à l’intérieur de fourreaux dans une tranchée de 1,5 m de profondeur avec toujours un remblai de 0,9 m minimum au dessus du fourreau le plus haut (ou une protection au moins équivalente en cas de disposition particulière).
Les câbles pourraient être enfouis en domaine public ou privé, les dispositions relatives à leur installation étant adaptées au terrain traversé avec l’objectif de rendre après travaux le terrain à son usage initial (sauf végétation à racines profondes).
Pour la partie sous-marine les câbles seraient enfouis dans toutes les zones où la nature du terrain le permettrait et à une profondeur adaptée aux usages. Sinon ils seraient recouverts par une protection en général constituée d’enrochement ou de matelas (éléments articulés) en béton.
Le raccordement au poste de Cordemais par l’estuaire de la Loire ne peut être envisagé pour les principales raisons suivantes :
Les câbles à 225 000 volts sont composés de différentes couches complémentaires à l’âme conductrice. Une de ces couches assure l’isolation par rapport à la tension.
Ces câbles seraient pour la partie terrestre installés soit dans des fourreaux PVC enrobés de béton soit dans des fourreaux polyéthylène haute densité (PEHD) très résistants. Ces fourreaux seraient disposés dans une tranchée d’environ 1,5 m de profondeur et recouvert d’un remblai d’au moins 0,9 m de hauteur (ou autre protection complémentaire spécifique). Pour la partie sous-marine les câbles seraient entourés d’une armure métallique et seraient ensouillés dans une tranchée ou recouverts d’enrochement ou de protections spécifiques (matelas en béton généralement).
L’ensemble de ces dispositions permettraient de respecter toutes les prescriptions de sûreté et de sécurité définies dans l'arrêté technique fixant les conditions techniques auxquelles doivent satisfaire les distributions d'énergie électrique (niveau maximal de 100 microteslas pour les champs magnétiques, les câbles souterrains ou sous-marins, entourés d'une couche métallique, ne générant par ailleurs pas de champ électrique)??.
Des études géophysiques et géotechniques pour préciser les modes de pose des câbles en mer sont programmées au printemps et à l’été 2013. Elles seraient complétées si besoin en fonction du tracé retenu à l’issue de la concertation et en fonction des sensibilités révélées par l’étude d’impact.
RTE n’envisage pas de coût d’entretien dû à la corrosion. Le câble est doté d’une armure en acier. Cette armure est protégée contre la corrosion au moment de la fabrication : les brins d’acier sont galvanisés (avec du zinc) et du bitume est « coulé » entre les brins. De plus, le revêtement à l’aide de fils de polypropylène permet de garder le bitume bien en place entre les brins d’armure pour la protection anticorrosion. Compte tenu de cette protection, il n’est pas attendu de corrosion de l’armure (ces exigences fonctionnelles seront spécifiées dans le cahier des charges de la spécification des câbles).
Les pertes liées au transit de l’énergie électrique dans la liaison de raccordement sont estimées à moins de 1% de cette énergie, réparties de façon sensiblement égale entre la partie sous-marine et la partie souterraine.
Le coût prévu à la production ne relève pas de RTE. Le coût du transport est forfaitaire et fixé par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) au travers des Tarifs d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE).
Le code de l’environnement soumet l’ensemble des projets d’installation en mer de production d’énergie, à la réalisation, par leur maître d’ouvrage, d’une étude d’impact sur l’environnement. Cette étude est exigée pour l’examen, par les services de l’État, des demandes d’autorisations nécessaires à la réalisation du projet. Nous réalisons actuellement cette étude et nous efforçons de réaliser un projet respectueux de son environnement naturel, physique et biologique. Nous avons intégré, dans le total de l’investissement, les sommes nécessaires pour la réalisation de ces études et des mesures qui seront prises en faveur de l’environnement.
Les énergies marines renouvelables telles que l’énergie hydrolienne issue des courants océaniques, l’énergie houlomotrice issue des mouvements de la houle etc., qui utilisent des systèmes immergés sous l’eau sont encore au stade de la recherche et développement et doivent être soutenues avant de pouvoir être développées à l’échelle industrielle au cours des prochaines années.
Concernant les perspectives de l’éolien en mer, ce projet s’inscrit dans le cadre d’un appel d’offres lancé par l’État pour le développement de l’éolien en mer qui vise à constituer une filière industrielle. Au-delà de nos frontières, nos voisins européens se sont fixé des objectifs de développement de l’éolien en mer élevés. Le Royaume-Uni, qui a déjà installé plus de 3 gigawatts d’éoliens en mer, vise un objectif de 18 gigawatts en 2020 et 32 gigawatts en 2030. Il envisage au-delà, d’atteindre les 40 gigawatts. L’Allemagne s’est fixé un objectif de 10 gigawatts éoliens en mer en 2020 et 23 gigawatts en 2030. Le développement de l’énergie éolienne en mer ouvre des perspectives de marché importantes pour l’industrie française appelée à se structurer. C’est donc dans le cadre du développement de ce marché en pleine croissance que nous nous positionnons, ainsi que notre partenaire Alstom.
Nous travaillons à la mise en place de plusieurs actions de formation dont certaines ont déjà été amorcées.
Concernant la formation initiale, nous travaillons avec l’Éducation nationale à l’élaboration d’un cursus de formation initiale débouchant sur l’adaptation du BTS « maintenance industrielle » aux spécificités des équipements éoliens (terrestres et maritimes). En parallèle, de nouveaux cursus de formation universitaire ont été créés. On citera, par exemple, la licence professionnelle « Maintenance des Eoliennes Offshore » à l’IUT de Saint-Nazaire. De plus, nous travaillons en relation avec les écoles d’ingénieurs de la Région (Centrale Nantes, Mines de Nantes, Ecole Nationale Supérieure Maritime…) qui sont intéressées pour se positionner sur l’ensemble de la filière des énergies marines, en adaptant certaines formations existantes aux besoins générés par les projets de parc éolien en mer.
Concernant la formation continue, il existe déjà plusieurs cursus de formation dans la région, dispensés par l’AFPA, l’APFI des Pays de la Loire et le Greta du Mans. Ce dernier vient de faire évoluer son cursus de formation de technicien de maintenance éolienne pour l’adapter aux exigences de l’éolien en mer.
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, nous réalisons actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, naturel et humain. Dans le périmètre de cette étude d’impact figure l’étude de la ressource halieutique et des effets du parc éolien sur cette ressource, que vous évoquez.
Ces études étant en cours de réalisation, il est trop tôt pour en connaître les résultats définitifs. Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. En particulier, nous avons réalisé une évaluation des espèces halieutiques présentes sur le site d’implantation en associant l’expertise scientifique aux connaissances des professionnels de la pêche. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et au large des côtes danoises.
Les impacts attendus du parc éolien sur les poissons sont principalement liés aux émissions sonores durant la phase d’installation des fondations des éoliennes. Les bruits localisés et temporaires peuvent affecter les poissons, mollusques, coquillages et crustacés. Les retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits montrent que, si la présence des espèces peut décroitre durant cette phase, elles reviennent ensuite coloniser la zone du projet.
Au regard des résultats de l’étude d’impact qui seront connus d’ici un an, des mesures seront prises pour supprimer, réduire ou compenser les impacts qui auront été identifiés.
En complément, afin d’évaluer avec précision les effets des éoliennes sur le milieu biologique, le maître d’ouvrage s’engage à mener un programme de suivi de la qualité de l’eau et de l’état écologique des espèces vivant au fond de la mer.
Les résultats des études sont également consultables à cette adresse :
Le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire est porté par la société de projet Parc du Banc de Guérande, filiale à 100% d’Eolien Maritime France. Eolien Maritime France est une société détenue à 60% par EDF EN France et à 40% par Dong Energy.
EDF Energies Nouvelles est une filiale à 100 % du groupe EDF. EDF EN France est une filiale d’EDF Energies Nouvelles à 100%.
Ce projet de parc éolien s’inscrit dans le cadre de l’appel d’offres lancé en juillet 2011 par l’Etat, par conséquent il n’est pas possible pour le maître d’ouvrage de décaler le projet hors des zones définies dans le cahier des charges de l’appel d’offres.
Nous pouvons préciser que les zones ont été définies par façade maritime, à la suite d’un processus de concertation et planification portant sur la période 2009-2010, comme « zones de moindre contrainte », au regard d’enjeux techniques, réglementaires, environnementaux et socio-économiques. Une attention particulière a été portée au respect des activités liées à la pêche professionnelle et au tourisme. C’est à partir des résultats de ce processus que cinq zones ont été retenues par l’État pour l’appel d’offres lancé en juillet 2011.
Complément de réponse de la CPDP, le 23/04/13 :
Nous avons transmis votre question et la réponse du maître d'ouvrage à l'Etat pour qu'il fasse un éventuel complément.
Complément de réponse de la CPDP, le 12/7/13 :
Nous avions tranmis à l'Etat une synthèse des questions posées par le public sur la définition de la zone propice et les éventuelles possibilités de la déplacer (voir le courrier du 5 juin 2013). Nous venons d'en recevoir la réponse, que nous vous invitons à consulter à l'adresse suivante : ../IMGS/SQR/COURRIER_PREFECTURE.PDF
L’aire d’étude dans laquelle débutent les études détaillées pour le cheminement du raccordement électrique comporte une zone d’atterrage sur la plage de Saint-Nazaire ville et la zone jouxtant du port. Elle se développe ensuite entre les espaces sensibles du parc naturel régional de la Brière et les zones protégées de l’estuaire de la Loire (en évitant ces secteurs). Elle n’inclut à ce stade aucune partie de la commune de Pornichet.
Bonjour,
Vous avez participé à la réunion d'ouverture du débat et souhaitez mieux comprendre les enjeux du projet.
A cet effet nous mettons à votre disposition un certain nombre d'outils d'information et de participation. Vous pouvez notamment :
- Participer aux autres réunions publiques
- Télécharger la documentation sur le projet, notamment le dossier du maître d’ouvrage (116 pages), sa synthèse (4 pages) ou la plaquette de RTE sur le raccordement électrique du parc (6 pages)
- Poser une question et participer au forum sur le site du débat
- Proposer une contribution détaillée et argumentée sur le projet, ou préparer un cahier d’acteur
- Suivre l’actualité du débat en vous abonnant au journal du débat et à sa lettre électronique
- Vous rendre dans les locaux de la CPDP, 3 avenue du Commandant l’Herminier à Saint-Nazaire
L'ensemble des ces moyens d'information et de participation, ainsi que le calendrier des réunions publiques sont présentés sur le site du débat, à l'adresse suivante : http://www.debatpublic-eolienmer-saint-nazaire.org
Nous espérons que ces modalités de participation répondent à vos attentes.
Cordialement
Bonjour,
A ce jour, nous avons publié, hormis celle-ci, trois questions dont vous êtes l'auteur (questions n°15, 132 et 140).
La première a reçu une réponse de la part d'Eolien Maritime France, que nous vous avons envoyée le 8 avril. Les deux suivantes ont été transmises respectivement à RTE et au maître d'ouvrage, afin qu'ils puissent vous répondre dans les meilleurs délais.
Cordialement
Bonjour,
Le coût du débat est aujourd'hui estimé entre 800 000 et 900 000 euros.
Les intervenants à la tribune ne sont pas remunérés. Certains frais de déplacement sont pris en charge pour ceux qui ne résident pas dans la région.
Cordialement
La CPDP recourt à plusieurs supports pour informer la population sur ce débat public: permanence à Saint-Nazaire, site Internet, envoi des documents sur demande, distribution dans des boîtes aux lettres (appelé boîtage), encarts dans la presse...
La commune de Pontchâteau n'était pas comprise dans le périmètre de distribution de boîtage de documents d'information sur le débat public. Elle a été cependant incluse dans le périmètre d'information par le biais d'une surcouverture du journal TV magazine, qui est distribué avec Ouest France.
Suite à votre remarque, la commune de Pontchâteau sera ajoutée au périmètre initialement prévu du boîtage d'un document informant de la tenue des réunions de Guérande et de La Baule.
Nous avons réalisé une étude paysagère pour ce projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, et dans ce cadre, réalisé plusieurs photomontages, permettant d’intégrer les éoliennes dans des photographies prises depuis plusieurs points de la côte. La co-visibilité depuis la commune de Piriac a bien été prise en compte dans cette étude. Une simulation visuelle depuis la pointe du Castelli a été effectuée et est présentée au public dans le cadre du débat public.
Nous vous invitons à consulter les photomontages qui sont présentés lors des réunions publiques et sont également disponibles sur le site du débat public. Le photomontage correspondant à la pointe de Castelli est le numéro 1.
Les éoliennes en mer sont soumises à une taxe spéciale, dont les dispositions figurent dans le code général des impôts. Son montant était en 2012 de 14 113 euros par mégawatt installé et par an. Ce montant évolue chaque année au rythme de l’indice de valeur du produit intérieur brut. Cette taxe est due l’année suivant la mise en service du parc.
Selon une estimation réalisée par le maître d’ouvrage, le produit de la taxe spéciale du parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire serait de 6,7 millions d’euros par an aux conditions de 2013.
Le maître d’ouvrage n’intervient pas dans la répartition du produit de cette taxe. Celle-ci est définie dans le code général des impôts avec les modalités suivantes :
Le montant total de la taxe revenant aux communes littorales serait donc de 3,4 millions d’euros environ par an. Le montant exact versé à chaque commune sera défini par les services fiscaux au moment de la mise en service de chacune des tranches du parc éolien, en prenant en compte le nombre d’habitants et la distance à l’éolienne la plus proche.
Bonjour,
Vous avez raison de souligner que le débat public, conformément à la loi, doit porter à la fois sur l'opportunité du projet - faut-il le réaliser ? -, ses objectifs et caractéristiques.
La CPDP veille à ce que le maître d'ouvrage et RTE respectent le cadre du débat. Elle leur a rappelé que l'utilisation du conditionnel était plus approprié que celui du futur, aussi bien en réunion publique qu'au sein du système questions-réponses.
Après vérification dans le système questions-réponses du site internet, les réponses qui étaient au futur ont été modifiées en ce sens.
En vous remerciant de votre signalement,
Cordialement
Bonjour,
La Commission Particulière du Débat Public sur le projet de parc éolien en mer de Saint-Nazaire a vocation à animer le débat. Neutre, elle n'a pas d'avis à donner sur le projet. Ses membres n'interviennent pas en qualité d'experts mais sont chargés de faire respecter les principes du débat : transparence, équivalence, argumentation.
En ce qui concerne l'impact visuel du projet, le maître d'ouvrage, Eolien Maritime France, a fait réaliser des photomontages qui sont accessibles sur le site du débat, à l'adresse suivante : ../../PROJET/DOSSIER_MO.HTM
Cordialement
Fabrication et durée de vie des éoliennes
Les éoliennes Alstom seront fabriquées en France dans des usines qui seront construites à Saint-Nazaire et Cherbourg. Le plan industriel d’Alstom prévoit la création de quatre usines spécifiques pour fabriquer les composants des éoliennes : deux à Cherbourg pour les pales et les mâts, et deux à Saint-Nazaire pour les génératrices et les nacelles. Elles seront créées en zone portuaire à proximité immédiate de quais dédiés de manière à faciliter le transport par voie maritime.
Alstom créera également un Centre d’ingénierie et de recherche et développement dans la région nantaise, en partenariat avec l’Institut de recherche technologique Jules Verne.
L’ensemble de ces activités devrait contribuer à la création d’une filière industrielle française de l’éolien en mer et générer environ 5 000 emplois dont 1 000 directs et 4 000 indirects, liés aux besoins de sous-traitance. Cet investissement s’élève à 100 millions d’euros. Il permettra de répondre aux besoins du marché français mais également à ceux de l’export d’éoliennes made in France sur le marché européen, dont les objectifs de développement pour 2020 et 2030 sont très ambitieux. L’activité de ces usines se prolongera en conséquence au-delà de la réalisation des projets issus du premier appel d’offres éolien en mer, qu’il s’agisse de fournir des éoliennes pour d’autres projets développés en France ou ailleurs en Europe.
L’éolienne d’Alstom a été conçue suivant les normes de la Commission Electrotechnique Internationale, notamment la CEI 61400-3 et la CEI 61400-22. Celle-ci définit les règles et procédures de certification des éoliennes comprenant la certification de type et la certification des projets d'éoliennes installées sur terre ou en mer. Elle prévoit que les équipements puissent fonctionner pendant au moins 20 ans. Une maintenance régulière et adaptée tout au long de la durée de fonctionnement du parc éolien en mer permet d’envisager une durée d’exploitation de l’ordre de 25 ans.
Fonctionnement des éoliennes
Les éoliennes permettent de transformer l’énergie mécanique du vent en électricité. Les éoliennes sont posées sur des fondations, permettant de soutenir l’éolienne tout en résistant aux forces du vent et des courants. Sous l’effet du vent, le rotor, formé de trois pales fixées au moyeu de l’éolienne, tourne à une vitesse de 4 à 12 tours par minute. Le rotor entraîne l’axe principal de l’éolienne, solidaire de l’alternateur qui produit alors un courant alternatif de fréquence variable, qui est transformé en courant continu grâce à un convertisseur. Il est ensuite retransformé par un second convertisseur en courant alternatif à la fréquence du réseau (50 hertz). Sa tension originelle de 900 volts est ensuite élevée à 33 000 volts par un transformateur situé à l’intérieur du mât. Ce courant électrique est alors acheminé jusqu’au poste électrique en mer par des câbles sous-marins (reliant les éoliennes entre elles et les reliant au poste électrique) qui élèvera sa tension à 225 000 volts avant de l’injecter sur le réseau de transport d’électricité.
L’éolienne Alstom prévue pour le projet de parc éolien est conçue pour fonctionner avec des vitesses de vent comprises entre 3 et 25 mètres par seconde (de 10 à 90 km/h). Elle fonctionne à pleine puissance à partir de 12 mètres par seconde (45 km/h). Un anémomètre fixé sur la nacelle mesure constamment la force du vent. Au-delà de 90 km/h, pour des raisons de sécurité, les pales de l’éolienne tournent autour de leur axe pour offrir la moindre résistance au vent et s’arrêtent de fonctionner. Les pales constituent des freins aérodynamiques ; chaque éolienne dispose néanmoins d’un verrou hydraulique qui peut être actionné pour des raisons de sécurité ou de maintenance. Le rotor est positionné face au vent ; sa commande est actionnée par une girouette fonctionnant en permanence.
La France dispose d’un potentiel important de développement pour l’ensemble des énergies marines renouvelables. L’objectif de 6 000 mégawatts d’ici 2020 pour les éoliennes en mer et les autres énergies marines renouvelables, que s’est fixé le Gouvernement français, en est l’illustration.
Le projet de parc éolien en mer, actuellement en débat, s’inscrit dans le cadre d’un premier appel d’offres sur l’éolien en mer, lancé par l’État en juillet 2011, visant d’une part, la réalisation de 5 parcs éoliens au large des côtes de la Manche et de l’Atlantique pour une puissance maximale de 3 000 mégawatts, et d’autre part, la création d’une filière industrielle capable de se positionner sur un marché européen en plein essor.
Cet appel d’offres est complémentaire à d’autres actions, menées après cet appel d’offres, pour le développement de la filière hydrolienne en France. Les autres filières des énergies marines renouvelables feront également l’objet de mesures spécifiques.
L’énergie hydrolienne issue des courants océaniques est aujourd’hui encore au stade de la recherche et développement et doit être soutenue avant d’être exploitée à l’échelle industrielle au cours des prochaines années. Le Gouvernement a annoncé le lancement prochain d’un dispositif de soutien au développement de fermes pilotes utilisant l’énergie hydrolienne. Dans cette perspective, il a demandé au préfet maritime de la Manche et de la Mer du Nord et au préfet de la Manche, de mener un exercice de concertation pour la définition de zones propices au développement de l’énergie hydrolienne dans le Raz Blanchard et le Raz Barfleur.
Il n’est pas prévu de mettre en place des mesures spécifiques pour aménager une réserve halieutique dans la zone prévue pour l’implantation du parc éolien si celui-ci se réalise. La présence des éoliennes peut néanmoins générer certains effets bénéfiques pour la ressource halieutique.
Des études de suivi de la ressource halieutique ont été menées sur les parcs éoliens en mer existants exploités par Dong Energy (notamment celui de Horns Rev). Elles montrent que les parcs éoliens peuvent avoir un effet positif pour les poissons, coquillages, mollusques et crustacés. Les fondations jouent, en effet, un rôle similaire aux récifs marins, sur lesquels une partie de la faune peut développer son habitat.
Nous faisons actuellement réaliser un état des lieux de la ressource halieutique dans la zone du projet de parc éolien. Un suivi sera ensuite réalisé pendant les travaux et l’ensemble de la durée d’exploitation du parc, pour déterminer les effets réels du projet, sur son environnement. L’ensemble de la ressource halieutique fait partie du périmètre de ce suivi.
Quel est le principe du parc éolien en mer de Saint-Nazaire ?
Les éoliennes permettent de transformer l’énergie mécanique du vent en électricité.
Les éoliennes seront posées sur des fondations, permettant de soutenir l’éolienne tout en résistant aux forces du vent et des courants. Sous l’effet du vent, le rotor, formé de trois pales fixé au moyeu de l’éolienne, tourne à une vitesse de 4 à 12 tours par minute. Le rotor entraîne l’axe principal de l’éolienne, solidaire de l’alternateur qui produit alors un courant alternatif de fréquence variable, qui est transformé en courant continu grâce à un convertisseur. Il est ensuite retransformé par un second convertisseur en courant alternatif à la fréquence du réseau (50 hertz). Sa tension originelle de 900 volts est ensuite élevée à 33 000 volts par un transformateur situé à l’intérieur du mât. Ce courant électrique est alors acheminé jusqu’au poste électrique en mer par des câbles sous-marins (reliant les éoliennes entre elles et les reliant au poste électrique) où sa tension sera élevée à 225 000 volts avant d’être injecté sur le réseau de transport d’électricité.
L’éolienne Alstom prévue pour ce projet de parc éolien est conçue pour fonctionner avec des vitesses de vent comprises entre 3 et 25 mètres par seconde (de 10 à 90 km/h). Elle fonctionne à pleine puissance à partir de 12 mètres par seconde (45 km/h). Un anémomètre fixé sur la nacelle mesure constamment la force du vent. Au-delà de 90 km/h, pour des raisons de sécurité, les pales de l’éolienne tournent autour de leur axe pour offrir la moindre résistance au vent et s’arrêtent de fonctionner. Les pales constituent des freins aérodynamiques. Cependant chaque éolienne dispose également d’un verrou hydraulique qui peut être actionné pour des raisons de sécurité ou de maintenance. Le rotor est positionné face au vent ; sa commande est actionnée par une girouette fonctionnant en permanence.
Si le projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire se réalise, la production annuelle d’électricité sera de l’ordre de 1 735 gigawattheures par an, correspondant à la consommation électrique annuelle moyenne de plus de 700 000 personnes.
J'aimerais savoir si cela va avoir une influence sur nos factures d'électricité dans nos ménages de St-Nazaire ? Si cela permetterait de réduire la consommation ?
A titre préliminaire, nous souhaitons préciser que le prix de l’électricité qui sera payé par les consommateurs d’électricité de Saint-Nazaire ne sera pas différent de celui payé par les autres consommateurs d’électricité en France métropolitaine comme dans les territoires d’Outre-mer en raison du principe de péréquation tarifaire, qui permet à chaque consommateur d’accéder à l’électricité au même prix (en dehors du dispositif prévu pour faire face à la précarité énergétique). Concernant le prix de l’électricité qui sera en vigueur dans les prochaines années, il est dépendant de plusieurs facteurs, qui dépassent le cadre de ce débat public. Nous n’apportons ici que l’information relative aux parcs éoliens en mer.
L’électricité produite par le parc éolien sera achetée par EDF, dans le cadre de ses missions de service public. La réglementation prévoit que les fournisseurs historiques d’électricité, principalement EDF, ont l’obligation d’acheter l’électricité bénéficiant de tarifs d’achat. L’obligation d’achat vise à encourager le développement d’installations de production d’électricité répondant aux objectifs de la politique énergétique, en particulier le développement de certaines énergies renouvelables dont l’éolien en mer fait partie.
Les charges qui en résultent pour EDF sont compensées via la Contribution au service public de l’électricité (CSPE), payée par le consommateur. Cette ligne spécifique apparait sur sa facture d’électricité.
Selon le Ministère de l’Écologie, la production de 6 000 mégawatts éoliens en mer (ce qui correspond à l’objectif français à l’horizon 2020) représentera alors 3,5% de la consommation française d’électricité. Le surcoût de l’électricité produite par les éoliennes en mer, compensé par la CSPE, conduira à relever celle-ci d’un montant équivalent à 4% de la facture des ménages en 2020, soit environ 25 euros par ménage et par an.
La réduction de la consommation d’électricité et le développement des énergies renouvelables sont deux axes des politiques énergétiques européenne et française qui doivent être menés en parallèle. La finalité de ce parc éolien en mer n’est pas de réduire les consommations d’électricité.
Si le projet se réalise, les éoliennes du parc éolien de Saint-Nazaire seront visibles depuis certains points de la côte, en fonction de l’éloignement du parc et des conditions de luminosité (qui varient selon le moment de la journée et les conditions météorologiques).
Nous avons fait réaliser 21 photomontages pour rendre compte, de la façon la plus réaliste possible, de l’insertion des éoliennes dans le paysage, depuis Préfailles jusqu’à Piriac-sur-Mer, en passant par Noirmoutier et Belle-Île. Nous vous invitons à consulter l’ensemble des photomontages dans les salles des réunions publiques, et sur le site du débat public à l'adresse suivante : ../../PROJET/DOSSIER_MO.HTM
Ces photomontages ont été réalisés selon une méthodologie rigoureuse, par le bureau d’études Geophom, qui bénéficie de plus de 10 ans d’expérience de réalisation de simulations de parcs éoliens. Pour s’assurer que les documents produits seront les plus réalistes possibles, les prises de vues ont été faites à différents moments de la journée, dans différentes conditions de luminosité et de visibilité.
Il n’est pas prévu de mettre en place des dispositifs en mer afin de montrer l’impact des futures éoliennes sur la zone d’implantation du projet.
Par contre, nous avons réalisé plusieurs photomontages pour rendre compte, de la façon la plus réaliste possible, de l’insertion des éoliennes dans le paysage, depuis plusieurs points de la côte. Ces photomontages ont été réalisés selon une méthodologie rigoureuse, par le bureau d’études Geophom, qui bénéficie de plus de 10 ans d’expérience de réalisation de simulations de parcs éoliens, à terre comme en mer. Pour s’assurer que les documents produits seront les plus réalistes possibles, les prises de vues ont été faites à différents moments de la journée, dans différentes conditions de luminosité et de visibilité. Des photomontages ont été réalisés De Belle-Ile-en-Mer à Noirmoutier. Ils sont disponibles à chaque réunion prévue dans le cadre du débat public. De plus, un outil de visualisation des photomontages a été mis en ligne sur le site du débat public. Il est accessible à l'adresse suivante : ../../PROJET/DOSSIER_MO.HTM
Il n’est pas prévu de station d’atterrage mais simplement deux chambres de jonction (ouvrages maçonnés enterrés) permettant de réaliser les jonctions entre les câbles sous-marins et les câbles souterrains. La zone potentielle d’atterrage serait située sur la plage du Grand et du Petit Traict à Saint-Nazaire et sur la zone portuaire adjacente.
Le cheminement de la liaison électrique sous-marine puis souterraine de raccordement au réseau n’est pas encore défini. Il fait l’objet d’une concertation sous l’égide de la préfecture. Cette concertation a été récemment initialisée par une réunion avec les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat, qui a permis de définir une aire d’étude dans laquelle RTE examinerait les cheminements possibles pour la liaison. Le débat public est une opportunité pour prendre en compte les avis du public dans cette phase de recherche des différentes possibilités.
Le choix du cheminement se ferait lors d’une deuxième réunion générale de concertation envisagée à l’automne 2013 regroupant les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat qui compareraient les différentes possibilités étudiées. Cette réunion de concertation serait organisée sous l’égide de la préfecture.
1. et 2. Le cheminement de la liaison électrique sous-marine puis souterraine de raccordement au réseau n’est pas encore défini. Si le projet éolien est confirmé, Il fera l’objet d’une concertation sous l’égide de la préfecture. Cette concertation a été récemment initialisée par une réunion avec les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat, qui a permis de définir une aire d’étude dans laquelle serait réalisée l’étude d’impact par un cabinet spécialisé. RTE examinera les cheminements possibles en fonction des sensibilités recensées avec pour priorités d’éviter, de réduire ou de compenser toute atteinte à l’environnement en général. La longueur de la partie terrestre de la liaison peut-être estimée à ce stade à environ 20 km. Les liaisons électriques souterraines étant enfouies avec un minimum de 0,9 m de remblai (sauf disposition particulière), l’objectif est comme pour les liaisons existantes de rendre le terrain à son usage initial après la période de travaux. Seule la végétation à racines profondes n’est pas compatible avec de telles liaisons. L’évitement des boisements sera examiné en priorité.
3. Seule la création du poste électrique de raccordement nécessiterait l’acquisition d’emprise foncière (environ 6,5 ha). Si le projet éolien est confirmé, RTE s’attachera au travers de la concertation à aboutir à une acquisition amiable, comme cela a pu être le cas sur la majorité des projets antérieurs. Les réseaux divers existants seront recensés et pris en compte pour éviter tout dommage ou organiser et réduire les éventuelles modifications.
Les limites indiquées en vert correspondent aux zones dites Natura 2000, réseau d’aires protégées issu de deux directives européennes : la directive Oiseaux du 2 avril 1979 qui vise la conservation à long terme des espèces d’oiseaux sauvages de l’Union européenne ; la directive Habitats faune flore du 21 mai 1992 qui établit un cadre pour les actions communautaires de conservation d’espèces de faune et de flore sauvages ainsi que de leur habitat.
Les zones non hachurées correspondent aux Zones de protection spéciale ou ZPS, au titre de la directive « oiseaux », et les zones hachurées aux Sites d’intérêt communautaire ou SIC, au titre de la directive « habitats ».
S’il se réalise, le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se situera en dehors de ces zones Natura 2000.
Une étude d’incidences « Natura 2000 » est prévue pour l’automne 2013. Elle s’appuiera sur des observations des oiseaux et des mammifères marins. Ces observations sont en cours de réalisation par des bureaux d’études reconnus et des associations spécialisées, suivant des protocoles présentés au groupe de travail issu de l’instance de concertation et de suivi, pilotée par le préfet de région et le préfet maritime.
Le code de l’environnement soumet l’ensemble des projets d’installation en mer de production d’énergie, à la réalisation, par leur maître d’ouvrage, d’une étude d’impact sur l’environnement. Cette étude est requise pour l’examen, par les services de l’État, des demandes d’autorisations nécessaires à la réalisation du projet. Cette étude nécessite de définir l’état initial du site d’implantation du projet et d’évaluer les impacts potentiels du projet.
Dans ce cadre, nous réalisons un modèle hydrodynamique et hydro-sédimentaire du projet de parc éolien, dont le périmètre comprend notamment une évaluation des effets des courants à proximité des fondations des éoliennes. Nous avons fait le choix, pour ce projet de parc éolien, d’utiliser des fondations de type monopieu, adaptées aux fonds rocheux présents sur cette zone où l’agitation des fonds marins est importante.
Les premiers résultats de cette étude et les retours d’expérience des parcs éoliens construits en Europe du Nord, montrent que les effets sur les courants dus à la présence des fondations des éoliennes sont très faibles et très localisés. La présence du parc éolien ne modifierait que localement les courants, à proximité immédiate des fondations, sans effet sur la houle. Les mouvements sédimentaires sont dépendants de la modification des courants et de la nature des fonds. Or, la plus grande partie des fonds de la zone du projet de Saint Nazaire est rocheuse. Aucun phénomène d’ensablement ou de départ de sables n’est donc attendu. Ponctuellement, sur les secteurs où les fonds sont ensablés, les modèles réalisés mettent en évidence des évolutions confinées à quelques mètres autour de la fondation. Si nécessaire, des protections anti-affouillement permettront d’éviter ces phénomènes.
Si le projet se réalise, aucune modification des courants ou d’ensablement n’est donc attendue à l’échelle du parc, du fait du grand espacement entre chaque fondation d’éolienne.
Des photomontages sont présentés à chaque réunion publique.
De plus, un outil de visualisation de ces photomontages a été mis en ligne sur le site du débat public à l'adresse suivante :
../../PROJET/DOSSIER_MO.HTM
Le parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire, s’il se réalise, n’aura pas d’impact sur le microclimat de la presqu’île Guérandaise.
La présence d’éoliennes peut engendrer très localement des perturbations aérodynamiques, appelées « effet de sillage ». C’est une des raisons pour lesquelles les éoliennes sont espacées d’environ un kilomètre les unes des autres, la production électrique étant optimisée avec un vent sans perturbation.
Au-delà d’une distance de quelques centaines de mètres, le vent n’est plus perturbé. A 10 kilomètres, l’effet du parc éolien ne sera plus perceptible.
Le prix et le niveau de rentabilité de ce projet sont des éléments que nous souhaitons garder confidentiels pour des raisons commerciales. En effet, un deuxième appel d’offres pour l’installation de deux parcs éoliens en mer étant en cours, la communication de ce prix revêt un caractère sensible vis-à-vis des autres candidats.
Le prix de l’électricité produite par ce parc, si celui-ci est réalisé, a été déterminé sur la base d’un montant total de l’investissement estimé à deux milliards d’euro et de charges d’exploitation et de maintenance à hauteur d’environ 60 millions d’euros par an. Ce prix a été jugé acceptable par la Commission de régulation de l’énergie (CRE, autorité administrative indépendante en charge de veiller au bon fonctionnement du marché du gaz et de l’électricité), qui a examiné dans le détail l’ensemble des offres soumises à l’État.
A titre informatif, la fourchette de prix recevables au titre du cahier des charges de l’appel d’offres pour le site de Saint-Nazaire s’étendait de 140 à 200 € par mégawattheure.
A quelle distance sera implanté le parc éolien en mer ?
Si le projet se réalise, les éoliennes les plus proches seront implantées à 12 kilomètres de la côte et les plus éloignées à 18 kilomètres.
Où seront implantées les 2 usines Alstom à Saint-Nazaire ?
Combien d'emplois seront créés ?
Le plan industriel d’Alstom (fournisseur des éoliennes) repose sur la création de quatre usines à Saint-Nazaire et Cherbourg pour fabriquer les composants-clés de l’éolienne Haliade, ainsi qu’un centre d’ingénierie et de recherche et développement dans la région des Pays de la Loire, en partenariat avec l’Institut de recherche technologique Jules Verne.
A Saint-Nazaire, les usines d’assemblage des nacelles et de fabrication des génératrices et des nacelles seront localisées en bord de quai sur 14 hectares de la zone portuaire de Montoir de Bretagne. Au total, ces usines génèreront 1 000 emplois directs et 4000 emplois indirects.
Parallèlement, si ce projet est mené jusqu’à son terme, nous prévoyons de faire construire les fondations et d’assembler les composants des éoliennes, ce qui représentera au total 400 emplois pendant le chantier, dont 200 pour la fabrication des fondations, 200 pour l’assemblage des éoliennes et leur installation en mer.
L’emplacement du poste (un seul) de raccordement au réseau électrique serait envisagé dans une zone située entre Cordemais et Pontchâteau à proximité des deux lignes existantes dont la capacité permettrait d’accueillir les 480 MW du parc éolien.
L’emplacement n’est pas encore choisi. Si le projet éolien est confirmé, Il fera l’objet d’une concertation sous l’égide de la préfecture. Cette concertation a été récemment initialisée par une réunion avec les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat, qui a permis de définir une aire d’étude dans laquelle RTE examinerait les différentes possibilités d’implantation pour ce poste. Le débat public est une opportunité pour prendre en compte les avis du public dans cette phase de recherche des différentes possibilités.
Le choix de l’emplacement se ferait lors d’une deuxième réunion générale de concertation envisagée à l’automne 2013 regroupant les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat qui compareraient les différentes possibilités étudiées. Cette réunion de concertation serait organisée sous l’égide de la préfecture.
Le retour d’expérience sur les liaisons souterraines existantes, y compris en 225 000 volts, confirme, qu’en dehors de la gêne pendant la période de travaux, la proximité de ces liaisons a très peu d’impact (très légère augmentation de la température du sol environnant qui de plus s’atténue vite avec la distance). Seule en général la végétation à racines profondes n’est pas compatible avec la présence de ces liaisons.
Le cheminement de la liaison électrique sous-marine puis souterraine de raccordement au réseau n’est pas encore défini. Si le projet éolien est confirmé, Il fera l’objet d’une concertation sous l’égide de la préfecture. Cette concertation a été récemment initialisée par une réunion avec les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat, qui a permis de définir une aire d’étude dans laquelle RTE examinerait les cheminements possibles pour la liaison. Le débat public est une opportunité pour prendre en compte les avis du public dans cette phase de recherche des différentes possibilités.
Le choix du cheminement (appelé fuseau de moindre impact, bande de passage plus large que le tracé définitif) se ferait lors d’une deuxième réunion générale de concertation envisagée à l’automne 2013 regroupant les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat qui compareront les différentes possibilités étudiées. Cette réunion de concertation serait organisée sous l’égide de la préfecture.
Le tracé général à l’échelle du 1/25 000 ème serait ensuite défini à l’intérieur du fuseau de moindre impact et serait soumis à enquête publique.
Le tracé détaillé serait établi à la suite et ferait l’objet de la procédure d’approbation du projet d’ouvrage.
Le cheminement de la liaison électrique sous-marine puis souterraine de raccordement au réseau n’est pas encore défini. Si le projet de parc éolien est confirmé, Il fera l’objet d’une concertation sous l’égide de la préfecture. Cette concertation a été récemment initialisée par une réunion avec les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat, qui a permis de définir une aire d’étude dans laquelle serait réalisée l’étude d’impact par un cabinet spécialisé. RTE examinera les cheminements possibles en fonction des sensibilités recensées avec pour priorités d’éviter, de réduire ou de compenser toute atteinte à l’environnement en général. L’installation de telles liaisons souterraines, qui existent déjà dans les grandes agglomérations, est compatible avec la proximité d’habitation. RTE n’a sollicité aucune modification d’exploitation de sablières.
Les fibres optiques seraient utilisées pour la transmission d’informations entre le poste de livraison en mer (poste de collecte de l’électricité produite par chaque éolienne) et le poste de raccordement au réseau de transport d’électricité à terre.
Ces informations, de type télé-mesures, signaux, comptages, sont nécessaires à l’exploitation et à la protection des liaisons de raccordement ainsi que de la ferme éolienne.
La durée de ce débat est de quatre mois, conformément à la législation en vigueur. La Commission particulière du débat public (CPDP) a pris en compte le caractère résidentiel et touristique du territoire pour élaborer le calendrier du débat (20 mars-20 juillet), qui a été validé par la Commission nationale du débat public le 06 février 2012. Des réunions publiques se tiennent le vendredi soir, lors de pont, et au mois de juillet afin de permettre à des résidents secondaires et vacanciers d'y participer.
Par ailleurs, en plus des réunions publiques, la Commission a mis en place des outils complémentaires aux réunions publiques afin de permettre aux personnes qui se sentent concernées de s'informer et de participer au débat : un site Internet a été ouvert le 19 mars ; des documents d'information, accompagnés d'une carte de réponse gratuite appelée "carte T", ont été distribués dans les environ 110 000 boîtes aux lettres du territoire concerné ; avec le débat mobile, la Commission va à la rencontre du public sur les marchés, dans les lycées, etc.
La commune de Pornichet fait partie intégrante du territoire que nous estimons concerné par le projet du parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire. Le dossier du maître d’ouvrage fait d’ailleurs référence à plusieurs reprises à la commune de Pornichet.
En particulier, plusieurs photomontages ont été réalisés sur la commune de Pornichet depuis Mazy Plage, le Port, la plage de la Bonne Source ou encore la Plage Sainte-Marguerite. Ces photomontages sont présentés lors des réunions publiques.
La commune de Pornichet fait également partie du périmètre de l’étude socio-économique qui intègre les aspects de développement économique et l’emploi, l’activité touristique et de loisirs.
De la même façon, l’étude sur la sécurité maritime prend en compte l’activité de plaisance induite par le port de plaisance de Pornichet.
Complément de la Commission particulière du débat public (CPDP) :
Vous pouvez retrouver les photomontages sur la page Le projet>Les documents du maître d’ouvrage du site Internet du débat.
Bonjour,
A réception du journal du débat n°1, vous nous avez retourné un coupon-réponse en demandant une "information objective" sur le projet en débat.
Vous êtes désormais inscrit à notre liste de diffusion et recevrez prochainement le dossier du maître d'ouvrage et sa synthèse. Conformément à la loi, ces documents ont été préparés par l'industriel en charge du projet, en l'occurence la société Eolien Maritime France en tant que maître d'ouvrage du projet. Y sera annexée une plaquette de Réseau de Transport d'Electricité (RTE) concernant le raccordement du parc au réseau électrique national.
Le débat est organisé par une commission indépendante et neutre, la Commission Particulière du Débat Public sur le projet de parc éolien en mer de Saint-Nazaire (CPDP). Vous en recevrez les prochaines publications : les journaux du débat et les lettres électroniques.
La CPDP est indépendante du maître d’ouvrage et de toute autre partie au débat, ses membres étant nommés et indemnisés par la Commission nationale du débat public (CNDP). Neutre, la CPDP ne donne pas d'avis sur le projet et n'est donc pas chargée de produire elle-même une "information objective". Elle veille néanmoins à ce que chaque participant respecte les principes du débat et puisse s'exprimer.
Certains participants seront ainsi amenés à préparer des "cahiers d'acteurs" qui vous seront également envoyés. Ils représenteront des points de vue argumentés et documentés, potentiellement contrastés par rapport aux positions du maître d'ouvrage. Ils vous permettront, nous l'espérons, de disposer d'une information complète sur le projet en débat.
Enfin, nous vous invitons à parcourir notre site internet, et en particulier le forum de discussion, les questions-réponses aisin que la page "autres documents et études" qui regroupe des informations complémentaires.
Nous vous remercions de votre participation au débat.
Cordialement
Le cheminement de la liaison électrique sous-marine puis souterraine de raccordement au réseau n’est pas encore défini. Il fera l’objet d’une concertation sous l’égide de la préfecture. Cette concertation a été récemment initialisée par une réunion avec les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat, qui a permis de définir une aire d’étude dans laquelle RTE va examiner les cheminements possibles pour la liaison. Cette liaison ne comporte aucune partie aérienne.
Le débat public est une opportunité pour prendre en compte les avis du public dans cette phase de recherche des différentes possibilités.
Le choix du cheminement se ferait lors d’une deuxième réunion générale de concertation prévue à l’automne 2013 regroupant les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat qui compareront les différentes possibilités étudiées. Cette réunion de concertation sera organisée sous l’égide de la préfecture.
Complément de la Commission particulière du débat public (CPDP) :
Vous pouvez retrouver les documents concernant l'aire d'étude sur le site Internet de ce débat : Le projet>Les documents de RTE sur le raccordement
Les pratiques (navigation, pêche…) qui seront autorisées à l’intérieur du parc éolien - si le projet se réalise-, font l’objet d’un travail préalable entre le maître d’ouvrage du projet, les services de l’État et les représentants des usagers de la mer. Elles doivent être proposées à la grande Commission nautique, qui se prononce sur l’ensemble des dispositions relatives à la navigation maritime. Les pratiques qui seront autorisées à proximité ou à l’intérieur du parc éolien seront arrêtées par le préfet maritime de l’Atlantique. Nous ne sommes donc pas aujourd’hui en mesure de préciser s’il sera possible de pécher à l’intérieur du parc éolien.
Les retours d’expérience des parcs éoliens en mer existants, notamment en mer du Nord, montrent que certaines activités de plaisance et certains métiers de pêche peuvent être autorisés à l’intérieur des parcs éoliens.
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint Nazaire se réalise, la fondation de type monopieu parait la plus adaptée au vu des résultats des sondages géologiques effectués en 2011. Ces sondages ont également mis en avant l’impossibilité technique d’installer des fondations de type jacket sur le site du fait de la nature de la roche. Les campagnes géotechniques et géophysiques complémentaires actuellement en cours permettront de confirmer ce choix.
Si nous faisons le choix d’insérer les monopieux par forage, les matériaux extraits seront alors très majoritairement de type graveleux. La solution privilégiée, en première d’approche, est de les stocker temporairement avant de les replacer dans le corps du monopieu. Si les matériaux d’extraction devaient ne pas être réutilisés, nous aurions alors deux possibilités. Ces matériaux pourraient être évacués en mer (par clapage) sur un site qui ferait l’objet d’une autorisation selon les dispositions prévues par le code de l’environnement ou bien envoyés à terre vers une filière de valorisation comme c’est le cas pour les granulats.
Les fonds « sablo-vaseux » situés à l’ouest du Banc de Guérande n’ont pas été retenus par l’État lors de la définition de la zone de l’appel d’offres en raison d’une part, de leurs caractéristiques techniques (notamment leur profondeur trop importante et la nature des sols) et d’autre part, des activités maritimes qui y sont pratiquées, en particulier les activités de pêche.
Il ne s’agit pas d’opposer les aspects environnementaux aux aspects liés à l’emploi, mais plutôt de les concilier, au sein d’un projet porteur de développement durable pour le territoire.
Notre projet s’appuie sur un travail mené depuis plusieurs années auprès des acteurs locaux et il a vocation à accompagner l’implantation d’une filière industrielle créatrice d’emplois, tout en limitant les effets sur les activités existantes et l’environnement.
Le projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, présenté au débat public est issu d’un appel d’offres lancé par l’État en 2011 et dont les résultats ont été annoncés en avril 2012. La sélection des projets candidats à l’appel d’offres a été faite au regard de trois critères :
- prix de l’électricité
- volet industriel
- activités existantes et environnement
La prise en compte de l’environnement fait donc partie des critères de sélection des offres qui ont été présentées.
En application des dispositions du code de l’environnement, nous aurons à réaliser une étude d’impact du projet sur son environnement, à la fois naturel, physique et humain. Cette étude sera requise pour l’examen, par les services de l’État, des demandes d’autorisations nécessaires à la réalisation du projet.
Le choix de la zone du projet éolien en mer prend en compte l’ensemble des activités existantes, et notamment la navigation commerciale.
Les pratiques (navigation, pêche…) qui seront autorisées à l’intérieur du parc éolien - si le projet se réalise-, font l’objet d’un travail préalable entre le maître d’ouvrage du projet, les services de l’État et les représentants des usagers de la mer. Elles doivent être proposées à la grande Commission nautique, qui se prononce sur l’ensemble des dispositions relatives à la navigation maritime. Les pratiques qui seront finalement autorisées à proximité ou à l’intérieur du parc éolien seront arrêtées par le Préfet maritime de l’Atlantique, qui fixera également la distance minimum d’approche du site et les éventuels droits de pêche et de navigation au sein du parc éolien. Les bateaux qui navigueront à proximité du parc éolien devront donc adapter leur trajectoire pour prendre en compte cette réglementation.
Si le projet se réalise, le prix de l’électricité qui sera payé par les habitants de Saint-Nazaire ne sera pas différent du prix de l’électricité payé par les consommateurs de l’ensemble du territoire, en raison du principe dit de péréquation tarifaire, signifiant que le tarif est identique sur l’ensemble du territoire national. L’électricité produite par le maître d’ouvrage sera achetée par EDF, dans le cadre de ses missions de service public. La réglementation prévoit que les fournisseurs historiques d’électricité, principalement EDF, ont l’obligation d’acheter l’électricité bénéficiant de tarifs d’achat. L’obligation d’achat vise à encourager le développement d’installations de production d’électricité répondant aux objectifs de la politique énergétique. C’est notamment le cas pour l’électricité renouvelable produite par l’éolien en mer.
Les charges qui en résultent sont compensées via la Contribution au service public de l’électricité (CSPE), payée par le consommateur sur sa facture d’électricité.
Selon le Ministère de l’Écologie, la production de 6 000 mégawatts éoliens en mer, à l’horizon 2020, représentera 3,5% de la consommation française d’électricité. Le surcoût de l’électricité produite par les éoliennes en mer, compensé par la CSPE, conduira à relever celle-ci d’un montant équivalent à 4% de la facture des ménages à cette échéance, soit environ 25 euros par ménage et par an.
Si le projet de parc éolien de Saint-Nazaire se réalise, les éoliennes seront visibles depuis certains points de la côte, en fonction de l’éloignement du parc et des conditions de luminosité (qui varient selon le moment de la journée et des conditions météorologiques).
Nous avons fait réaliser 21 photomontages pour rendre compte, de la façon la plus réaliste possible, de l’insertion des éoliennes dans le paysage, depuis Préfailles jusqu’à Piriac-sur-Mer, en passant par Noirmoutier et Belle-Ile. Nous vous invitons à consulter l’ensemble des photomontages qui seront présentées dans les salles des réunions publiques.
Ces photomontages ont été réalisés selon une méthodologie précise, par le bureau d’études Geophom, qui bénéficie de plus de 10 ans d’expérience de réalisation de simulations de parcs éoliens. Pour s’assurer que les documents produits seront les plus réalistes possibles, les prises de vues ont été faites à différents moments de la journée, dans différentes conditions de luminosité et de visibilité.
Complément de réponse de la Commission particulière du débat public (CPDP) :
Les photomontages sont disponibles sur la page du site Internet du débat Le projet>Les documents du maître d’ouvrage
La construction du parc éolien, si le projet se réalise, aura lieu entre 2017 et 2020, précédée d’aménagements à terre. La mise en service des éoliennes se fera alors progressivement entre 2018 et 2020.
Monsieur,
Le choix du cheminement de la liaison électrique se fera dans le cadre d’une concertation sous l’égide de la préfecture. Cette concertation a été récemment initialisée par une réunion avec les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat, qui a permis de définir une aire d’étude dans laquelle RTE va examiner les cheminements possibles pour la liaison ainsi que les emplacements envisageables pour le poste. Ces études prendront en compte tous les éléments existants y compris les différents réseaux.
La profession agricole sera associée à cette concertation; une convention entre la Chambre d’agriculture et RTE est en cours de mise au point pour la faciliter.
Pour plus d'informations, les principaux éléments du raccordement électrique du parc éolien en mer de Saint-Nazaire figurent dans les documents mis à disposition sur le site du débat à la rubrique : Le Projet>Les documents de RTE sur le raccordement
Les photomontages seront présentés à chaque réunion publique. De plus, un outil de visualisation des photomontages sera prochainement mis en ligne sur le site du débat public.
Complément de la Commission particulière du débat public (CPDP) :
Vous pouvez retrouver les photomontages sur la page du site Internet du débat Le projet>Les documents du maître d’ouvrage
Eolien Maritime France est une société détenue à 60% par EDF EN France et 40% par Dong Energy.. La société de projet Parc du banc de Guérande est une filiale à 100% d’Eolien Maritime France.
EDF EN France est une filiale d’EDF Energies Nouvelles à 100%, elle-même filiale à 100% du groupe EDF. Depuis sa création en 1946, EDF était un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC). En 2004, EDF est devenue une société anonyme avec conseil d’administration, cotée en bourse, dont l’État est l’actionnaire majoritaire à un niveau qui ne peut être inférieur à 70%. La participation de l’État est actuellement de 84,7%.
DONG Energy est l’équivalent d’EDF au Danemark, cette société est détenue à 76% par l’État danois.
Complément de la Commission particulière du débat public (CPDP) :
Le temps de réponse est variable selon la complexité de la question. La CPDP et le maître d'ouvrage sont mobilisés pour répondre le plus rapidement possible.
Le choix de la zone du projet de parc éolien prend en compte l’ensemble des activités existantes, et notamment la navigation commerciale.
En mars 2009, le Gouvernement a demandé aux préfets des régions Bretagne, Pays de la Loire, Haute-Normandie, Aquitaine et Provence-Alpes-Côte d’Azur, de mettre en place, pour chaque façade maritime (Manche/mer du Nord, Atlantique et Méditerranée), une « instance de concertation et de planification », chargée de définir des zones propices au développement de l’éolien en mer. Cette instance, pilotée pour la façade Atlantique par le Préfet de la région des Pays de la Loire, rassemblait la plupart des parties prenantes et en particulier les représentants du port autonome.
Le site se trouve à l’écart du chenal d’accès au port de Nantes Saint-Nazaire comme l’indique la carte « Cartographie des enjeux identifiés pour la zone d’étude », page 33 du Dossier du maître d’ouvrage.
????Les câbles cités dans la première partie de la question relèvent du réseau de distribution publique d’électricité géré par ERDF (Electricité Réseau Distribution France) sous concession des collectivités locales. RTE exploite, maintient et développe le réseau public de transport d’électricité pour les tensions allant de 63 000 volts à 400 000 volts.
Le choix du tracé de la liaison électrique se fera dans le cadre d’une concertation sous l’égide de la préfecture. Cette concertation a été récemment initialisée par une réunion avec les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat, qui a permis de définir une aire d’étude dans laquelle RTE va examiner les cheminements possibles pour la liaison ainsi que les emplacements envisageables pour le poste.
Le débat public sera l’occasion de prendre en compte les avis du public dans cette phase de recherche des différentes possibilités.
Les choix se feront lors d’une deuxième réunion générale de concertation prévue à l’automne 2013 regroupant les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat qui compareront les différentes possibilités étudiées. Cette réunion de concertation sera organisée sous l’égide de la préfecture. Le projet élaboré à l’issue de ces choix ferait l’objet d’une étude d’impact et d’une enquête publique.
L’installation des câbles pour la partie terrestre se ferait d’une manière générale au fond d’une tranchée d’environ 1,5 m de large et de profondeur, avec un remblai d’au moins 0,9 m de hauteur conformément aux dispositions réglementaires. Chaque câble serait déroulé dans un fourreau. Les fourreaux sont soit en PVC entourés de béton soit en Polyéthylène Haute Densité très résistant. Ces conditions d’installation permettent d’assurer une totale sécurité et ne nécessitent aucune distance complémentaire vis à vis des habitations. De telles liaisons sont déjà installées dans les grandes agglomérations.
Pour plus d'informations, l’essentiel des éléments actuellement prédéfinis figure dans les documents mis à disposition sur le site du débat à la rubrique : Le Projet > Les documents de RTE sur le raccordement.
La tension la plus élevée sur le réseau de transport d’électricité français est de 400 000 volts. La technologie pour les câbles sous-marins n’étant pas mature à cette tension (absence de proposition industrielle sur le marché), le niveau de tension proposé est le 225 000 volts.
Réponse : Les caractéristiques électriques des éoliennes
L’éolienne Alstom Haliade 150 est équipée d’un générateur à aimant permanent et entraînement direct ainsi que de trois convertisseurs opérant à 900 volts. Cette tension est ensuite élevée à 33 000 volts grâce à un transformateur intégré à l’éolienne. Les convertisseurs, le transformateur et le dispositif de couplage au réseau électrique se trouvent au pied du mât de l’éolienne.
Leur tension nominale sachant que la puissance unitaire est de 6 MW
La tension nominale est de 900 volts par phase en sortie de générateur (3x3 phases).
Le type de générateur adopté
En l’absence de multiplicateur mécanique couplé au générateur, l’éolienne se compose d’un nombre réduit de pièces tournantes ; cela permet d’accroître sa fiabilité, de maximiser sa disponibilité et de réduire les coûts de maintenance. L’utilisation d’un alternateur à aimant permanent améliore les rendements et augmente la fiabilité mécanique globale de l’équipement. Le générateur à aimant permanent et entraînement direct « Advanced High Density » est plus compact et plus léger que les systèmes à entraînement direct de la génération précédente.
Principe de régulation adopté sur ces éoliennes (variation électronique de vitesse associée à un réglage des pales (pitch)
Cette éolienne est régulée par un système aérodynamique actif consistant à faire varier individuellement l’angle de calage de chaque pale (Pitch Control). De plus la conversion électronique de fréquence – trois convertisseurs AC/AC triphasés en parallèle – permet d’augmenter les redondances et la disponibilité du système.
Raccordement des éoliennes entre elles (présence d'un transformateur dans chaque éolienne) Chaque éolienne est équipée d’un transformateur élévateur en bas du mât. La tension secondaire sera autour de 33 kilovolts. Si le projet se réalise, plusieurs éoliennes seront raccordées entre elles, en créant ce que l’on appelle des grappes, par des câbles triphasés qui seront ensouillés (enfouis dans le fond marins) ou protégés contre des agressions potentielles (ancres, courants etc.).
Raccordement vers le poste électrique en mer. Si le projet se réalise, les grappes d’éoliennes seront raccordées par des câbles triphasés qui seront ensouillés (enfouis dans le fond marins) ou protégés contre des agressions potentielles (ancres, courants etc.).
Combien de transformateurs dans le poste électrique en mer et leur puissance. Si le projet se réalise, le poste électrique sera équipé de deux transformateurs chacun d’une puissance d’environ 280 MVA (méga voltampères).
Architecture du poste de contrôle commande de ce parc éolien. Si le projet se réalise, le parc (les éoliennes et le poste électriques) sera conçu pour fonctionner d’une manière autonome. Néanmoins une salle de commande à terre permettra le suivi et l’exploitation des éoliennes et du poste électrique à distance et en temps réel.
Le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire repose sur de nombreuses études du milieu physique et biologique, réalisées par des bureaux d’études disposant d’expérience en milieu marin ainsi que par des associations de protection de l’environnement. Des campagnes de mesures en mer, des analyses en laboratoire, des expertises spécifiques, des modélisations numériques des effets du projet et des retours d’expérience ont permis de disposer d’une première évaluation des enjeux liés à sa réalisation.
Des études complémentaires sont en cours de réalisation. Ces études, liées aux fonds marins, à la qualité des eaux, au paysage, à la faune (oiseaux, ressource halieutique et mammifères marins), permettront d’identifier les principaux enjeux environnementaux. Pour chaque étude, un état initial est réalisé sur la base des données existantes et d’observations en mer. Il permettra d’évaluer les effets du projet et de définir, à chacune de ses étapes, les solutions à apporter pour les maîtriser, en s’appuyant sur les nombreux retours d’expérience des parcs éoliens en mer existants. Cet ensemble est intégré dans une étude d’impact environnementale dont la forme est régie par le Code de l’environnement. Cette étude est un élément du dossier que le maître d’ouvrage doit constituer et soumettre aux services de l’Etat pour obtenir les autorisations de construction du parc (autorisations délivrées par l’Etat après enquête publique).
Ce projet bénéficiera des nombreux retours d’expérience des parcs éoliens en mer existants en Europe du Nord, et notamment des parcs réalisés par les membres du consortium Dong Energy et EDF Energies Nouvelles.
Vous pouvez consulter les synthèses des études réalisées à ce jour sur le site du débat public à cette adresse :
../../PROJET/DOSSIER_MO.HTM
Vous pourrez également assister le vendredi 27 mai à une réunion publique sur le projet, son environnement et la biodiversité.
A ce stade d’avancement du projet, nous pouvons indiquer que les pratiques (navigation, pêche…) susceptibles d’être autorisées à l’intérieur du parc éolien - si le projet se réalise - font l’objet d’un travail entre le maître d’ouvrage du projet, les services de l’État et les représentants des usagers de la mer. Elles doivent être proposées à la grande Commission nautique, qui se prononce sur l’ensemble des dispositions relatives à la navigation maritime. Si le projet se réalise, les pratiques qui seront finalement autorisées à proximité ou à l’intérieur du parc éolien seront arrêtées par le préfet maritime de l’Atlantique. Nous ne sommes donc pas aujourd’hui en mesure de préciser s’il sera possible pour les pêcheurs de pêcher à l’intérieur du parc éolien.
Les retours d’expérience des parcs éoliens en mer existants, notamment en mer du Nord, montrent que certaines activités de plaisance et certains métiers de pêche peuvent effectivement être autorisés à l’intérieur des parcs éoliens.
La rose des vents présentée en page 42 du dossier du maître d’ouvrage est issue de différentes études menée par le maître d’ouvrage. Une présentation de ces études est disponible sur le site du débat public de Saint Nazaire :
La mise en place d’un mât de mesure est actuellement à l’étude et la décision sur son éventuelle installation sera prise dans le courant de l’année 2013.
1ère question:
Si le projet se réalise, l’investissement d’environ 2 milliards d’euros sera engagé au fur et à mesure du développement et de la réalisation du projet. Le maître d’ouvrage s’est assuré de la viabilité financière du projet sur la totalité de sa durée de vie jusqu’à son démantèlement envisagé, environ 25 ans après sa mise en service.
2ème question:
Il existe une grande variété de matériels utilisés tout au long des phases de développement et d’exploitation, tels que:
Les garanties exigées par le maître d’ouvrage sont du ressort des fournisseurs et des partenaires dans la limite de leur contrat.
Si le projet se réalise, les contrats passés avec les prestataires de services, les entreprises de travaux et les fournisseurs de matériels détailleront notamment pour l’ensemble des matériels utilisés ou mis en œuvre, les exigences réglementaires, les spécifications techniques, les contraintes de délai ainsi que les éventuelles garanties supplémentaires exigées par le maître d’ouvrage.
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