Posée par Bernard GRENET ,FÉDÉRATION FRANÇAISE DES PÊCHEURS EN MER (SAINT-NAZAIRE), le 17/04/2013 [Origine : Site Internet]
Nous savons que les fondations type jacket ne sont pas appropriées pour ce site.
La réponse d'Eolien Maritime France, le 13/05/2013
Les fondations seront-elles monopieux ?
Nous avons mené des études géophysiques et géotechniques pour connaître la nature, la constitution et les propriétés mécaniques du sous-sol, qui sont essentielles dans la conception d’un projet de parc éolien en mer. Notre choix repose sur une première campagne de sondages géotechniques menée à l’été 2011, où trois carottages à 40 mètres de profondeur ont été effectués. Les résultats de cette campagne ont donné des informations sur les caractéristiques du sous-sol marin, en particulier leur dureté, et ont permis d’identifier la fondation monopieu comme la plus adaptée à ce projet à ce stade des études. La faible hauteur d’eau sur le site et l’emprise limitée au sol permettent en effet de privilégier cette solution.
La zone prévue pour l’implantation du parc éolien de Saint-Nazaire est cependant une zone difficile au regard des conditions de sol et de houle. Ce choix ne pourra être confirmé qu’après une phase d’études plus détaillées, s’appuyant sur les nouvelles campagnes géophysiques et géotechniques qui débuteront ce printemps.
Sur quelle profondeur vous engagez-vous pour assurer la stabilité des éoliennes sachant que dans une partie de la zone des vagues de 14 m auraient été relevées ?
Le dimensionnement de chacune des fondations des éoliennes doit faire l’objet d’études complémentaires. Néanmoins, pour donner un ordre de grandeur, nous pouvons indiquer, qu’à ce stade des études, les monopieux seraient d’environ 7 mètres de diamètre, de 50 à 150 mm d’épaisseur et enfoncés à une profondeur moyenne de 25 mètres dans le sous-sol marin.
Si le projet se réalise, les éoliennes et les autres éléments du parc éolien seront conçus de façon à pouvoir résister aux conditions de tempête. Les éoliennes du parc de Saint-Nazaire reposeraient sur des fondations adaptées aux caractéristiques des sols dans la zone, capables de résister aux vents et courants et de garantir leur stabilité en cas de forte tempête.
Vous procéderez par forage, comment prévoyez-vous la protection autour du forage pour limiter les dispersions des 1000 m3 que vous allez sortir par éolienne ?
Plusieurs techniques existent pour insérer les monopieux dans le sol marin. Si nous faisons le choix d’insérer les monopieux par forage, les matériaux extraits seraient alors très majoritairement de type graveleux. La solution privilégiée, en première d’approche, serait de les stocker temporairement avant de les replacer dans le corps du monopieu. Si les matériaux d’extraction devaient ne pas être réutilisés, nous aurions alors deux possibilités. Ces matériaux pourraient être évacués en mer (par clapage) sur un site qui ferait l’objet d’une autorisation selon les dispositions prévues par le code de l’environnement ou bien envoyés à terre vers une filière de valorisation comme c’est le cas pour les granulats.