La CPDP et le maître d'ouvrage du projet, Eolien Maritime France, s'étaient engagés à répondre aux questions sur le projet ou sur le débat lui-même. Toutes les questions et réponses sont rendues publiques. La CPDP a veillé à ce que les réponses soient complètes et publiées dans les meilleurs délais.
Voir également : > Les enseignements des espaces d'expression à mi-parcours
Le maître d’ouvrage du projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire ne peut se prononcer sur les salaires ou les conditions de travail au sein du groupe STX France.
Nous pouvons en revanche, vous préciser que depuis plusieurs années, la compétence en soudure est recherchée par les entreprises, et que ce métier est considéré « en tension » comme d’autres métiers industriels tels que : chaudronnier, monteur de structures métalliques. Ces métiers attirent moins les jeunes, alors qu’actuellement, par exemple, les soudeurs professionnels reconnus sont sollicités par les entreprises avant même d’avoir terminé leur chantier en cours.
Parmi les raisons possibles de ce constat, nous pouvons mentionner chez les jeunes, un manque d’intérêt pour les métiers manuels, et une désaffectation, ces dernières années, pour les métiers de l’industrie. Dans le cadre du développement de la filière éolien en mer, et face au déficit de compétences dans ces métiers, nous avons développé un axe de travail sur la promotion des métiers de l’industrie, afin de contribuer à leurs donner une nouvelle «image » au travers de la filière éolien en mer. A ce titre, le maître d’ouvrage participe régulièrement à des forums de promotion des métiers de l’éolien en mer sur le territoire, réalise des conférences sur les différents métiers de l’éolien en mer, participe à la création d’un film sur les métiers, en coopération avec le Conseil Régional de Basse-Normandie et de Pays-de-Loire, et s’implique également dans la préparation de supports d’information destinés aux jeunes (annuaire des métiers, tablette numérique…).
Différentes possibilités existent, pour se former au métier de « soudeur ».
Dans le cadre de la formation initiale, il existe des bacs professionnels formant au métier de technicien en chaudronnerie industrielle comme au lycée Brossaud Blancho de Saint Nazaire ou d’autres établissements dans le bassin nantais. La formation pour préparer un bac professionnel de technicien d’usinage est dispensée à Brossaud Blancho à Saint Nazaire, au lycée des Trois Rivières à Pontchateau ainsi qu’à Saint Sébastien sur Loire. Enfin le CAP de Serrurier métallier est préparé à Pontchateau au lycée des Trois Rivières et dans d’autres établissements du bassin nantais.
Dans le cadre de la formation continue, des organismes comme l’AFPA ou l’AFPI (centre de formation de l’UIMM) dispensent des formations diplomantes ou qualifiantes en soudure, chaudronnerie, fabrication d’ensembles métalliques, principalement sur St Nazaire et Saint Herblain.
Emplois directs et indirects
Si le projet de par éolien en mer au large de saint-Nazaire se poursuit, il sera équipé, comme les deux autres projets de parc éoliens en mer de Fécamp et de Courseulles-sur-Mer, d’éoliennes Haliade fabriquées par Alstom. Le plan industriel d’Alstom repose sur la création de quatre usines à Saint-Nazaire et Cherbourg pour fabriquer les composants-clés des éoliennes Haliade, ainsi que d’un centre d’ingénierie et de recherche et développement dans la région des Pays de la Loire. Au total, ces établissements entraineront la création d’emplois perennes, 1 000 emplois directs et 4 000 emplois indirects, répartis pour moitié à Cherbourg et pour moitié à Saint-Nazaire.
Le chantier de construction mobiliserait 400 emplois, pendant environ 4 ans entre 2016 et 2020, dont 200 pour la fabrication des fondations et 200 pour l’assemblage des éoliennes et leur installation en mer.
La base de maintance dédiée au parc éolien en mer au large de saint-Nazaire serait implantée sur le port de La Turballe. Les activités d’exploitation et de maintenance nécessiteraient à partir de 2018, l’embauche d’une centaine de personnes, qui perdureront pendant l’ensemble de la durée d’exploitation prévue du parc éolien, soit de l’ordre de 25 ans.
Sous-traitance
Les différentes étapes de la vie d’un du parc éolien donneront lieu à d’importants besoins en sous-traitance, notamment pour les usines d’Alstom, l’ingénierie, les fondations, la construction et la maintenance des éléments du parc éolien. Le maître d’ouvrage envisage de s’appuyer autant que possible sur le tissu industriel local, en particulier les PME et PMI. Il a ainsi mis en place, pour les lots principaux du projet liés à la construction, des actions de référencement et d’identification des compétences locales en s’appuyant notamment sur les Chambres de Commerce et d’Industrie.
Taxes
Les éoliennes en mer sont soumises à une taxe spéciale, dont les dispositions figurent dans le code général des impôts. Son montant est de 14 113 euros par mégawatt installé et par an. Ce montant évolue chaque année au rythme de l’indice de valeur du produit intérieur brut. Cette taxe est due l’année suivant la mise en service du parc.
Pour le projet du parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire, s’il se réalise, le produit de la taxe spéciale est estimé à 6,7 millions d’euros par an aux conditions de 2012.
La répartition du produit de cette taxe se fait de la manière suivante :
Le cahier des charges de l’appel d’offres dont est issu ce projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire prévoit que, « conformément à l’article 7 du décret n°2002-1434 du 4 décembre 2002, la remise d’une offre vaut engagement du candidat à respecter les obligations et prescriptions de toute nature figurant dans le présent cahier des charges et à mettre en service l’installation de production dans les conditions de l’appel d’offres ».
A cet égard, si le candidat ne respecte pas ses engagements, l’article 6.16 du cahier des charges prévoit la possibilité de lui retirer le bénéfice de l’appel d’offres ou de lui infliger une sanction pécuniaire pouvant atteindre 100 000 euros.
Si le projet se poursuit, le maître d’ouvrage mettra en œuvre le plan industriel qu’il a présenté, conformément au cahier des charges. Ce plan prévoit notamment la création d’emplois afin de pouvoir mener à bien les différentes opérations nécessaires à l’activité. Le maître d’ouvrage est d’ailleurs tenu par le cahier des charges de réaliser une estimation du volume horaire des emplois mobilisés, laquelle est néanmoins susceptible évoluer.
De plus, conformément à l’article 6.7 du cahier des charges, relatif au développement social, le maître d’ouvrage s’est engagé à réserver 5% des heures travaillées nécessaires à la réalisation de son projet à des personnes éloignées de l’emploi.
A cela s’ajoute l’obligation pour le maître d’ouvrage de transmettre au moins 1 fois par an à la préfecture territorialement compétente les renseignements nécessaires à la mise en œuvre de cet engagement, notamment le profil de(s) la personne(s) concernée(s) justifiant de sa qualification de personne éloignée de l’emploi au moment de son embauche. Il s’agit d’un engagement ferme du maître d’ouvrage, dont le non-respect est susceptible d’entraîner les sanctions précisées plus haut.
Si ce projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire se réalise, la fabrication des éoliennes sera réalisée dans les usines Alstom qui doivent être créées : deux à Cherbourg pour les pales et les mâts, et deux à Saint-Nazaire pour les génératrices et les nacelles. L’ensemble de ces activités devrait contribuer à la création d’une filière industrielle française de l’éolien en mer et générer environ 5 000 emplois pérennes dont 1 000 directs et 4 000 liés aux besoins de sous-traitance, se répartissant à égalité entre Saint-Nazaire et Cherbourg. Les chiffres relatifs aux emplois de fabrication des éoliennes reposent sur des estimations d’Alstom, groupe industriel qui dispose d’une expérience industrielle de plusieurs décennies.
De plus, si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se poursuit, le chantier de construction devrait mobiliser 400 emplois, pendant environ 4 ans entre 2016 et 2020, dont 200 pour la fabrication des fondations et 200 pour l’assemblage des éoliennes et leur installation en mer. Enfin, les activités d’exploitation et de maintenance nécessiteront à partir de 2018, l’embauche d’une centaine de personnes, pour des emplois qui perdureront sur l’ensemble de la période d’exploitation du parc éolien prévue, soit de l’ordre de 25 ans.
Pour favoriser l’insertion, nous nous sommes engagés, avec notre partenaire Alstom, à confier 5% en moyenne du volume d’heures travaillées aux personnes éloignées de l’emploi. Pour cela, une clause sociale sera intégrée dans les marchés d’exécution de prestations passés avec les entreprises sous-traitantes. De plus, au fil de l’avancement du projet, l’opportunité de réaliser des « emplois d’avenir » ou des « contrats de génération » sera étudiée et privilégiée, en cohérence avec la politique de recrutement des différents partenaires du projet, et selon l’évolution éventuelle de ces dispositifs dans le temps.
La politique énergétique de l’Union européenne vise à relever les trois défis majeurs du développement durable, de la sécurité d’approvisionnement énergétique et de la compétitivité. Pour cela, elle s’est engagée d’ici 2020 à :
Le développement des énergies renouvelables comme la mise en place de mesures d’économie d’énergie doivent être mis en œuvre de façon simultanée pour atteindre ces objectifs. La France s’est fixé un objectif de 23% d’énergies renouvelables dans sa consommation finale d’énergie en 2020.
Pour le secteur de l’électricité, la politique énergétique française se concrétise dans la Programmation Pluriannuelle des Investissements (PPI) [1]. Établie par le Ministre en charge de l’Énergie, la PPI fait l’objet d’un rapport présenté au Parlement (loi du 10 février 2000). Cette programmation prévoit notamment le développement de 19 000 mégawatts éoliens à terre, et de 6 000 mégawatts éoliens en mer et énergies marines à l’horizon 2020 [2].
Pour contribuer à la réalisation de cet objectif, l’État a lancé en juillet 2011 un premier appel d’offres visant, d’une part, la réalisation de parcs éoliens en mer au large des côtes de la Manche et de l’Atlantique pour une puissance maximale totale de 3 000 mégawatts, et d’autre part, la constitution d’une filière industrielle capable de se positionner sur un marché européen en plein essor et créatrice d’emplois.
Le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire s’inscrit dans le cadre de ce premier appel d’offres. A ce titre, il bénéficiera, s’il se réalise, d’un tarif d’achat de l’électricité produite prédéfini sur une période de vingt ans et adapté aux caractéristiques du projet.
Le Premier Ministre a rappelé en janvier dernier, lors de sa visite du chantier des futures usines Alstom implantées à Saint-Nazaire, son soutien à la filière industrielle éolienne en mer française. Un deuxième appel d’offres de 1 000 mégawatts a été lancé pour les zones du Tréport et des îles d’Yeu et Noirmoutier, témoignant ainsi de la détermination du Gouvernement à poursuivre les efforts engagés pour la constitution de cette filière.
Si ce projet se poursuit, sa durée d’exploitation prévue est de 25 ans. Les informations relatives à la rentabilité de ce projet de parc éolien sont de nature confidentielle. Ce projet a été retenu par l’État à l’issue d’un appel d’offres, sur des critères définis par la Commission de régulation de l’énergie (CRE, autorité administrative indépendante en charge de veiller au bon fonctionnement du marché du gaz et de l’électricité). Un plan d’affaires détaillé du projet et le niveau de rentabilité du projet ont été délivrés dans l’offre qui a été retenue.
Concernant le prix d’achat de l’électricité qui sera produite, si ce projet se poursuit, un ordre de grandeur peut être donné sur la base des informations fournies par la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Le prix moyen d’un mégawattheure éolien produit par l’ensemble des quatre projets retenus à l’issue du premier appel d’offres se situerait à hauteur de 226,5 euros en 2020. Le Rapport du Sénat du 11 juillet 2012 [3]sur le coût réel de l’électricité indique que ce prix équivaut à 202 euros par mégawattheure aux conditions économiques de 2011.
Selon le Ministère de l’Écologie [4], la production de 6 000 mégawatts éoliens en mer représentera alors 3,5% de la consommation française d’électricité. Le surcoût de l’électricité produite par les éoliennes en mer, compensé par la CSPE conduira à relever celle-ci d’un montant représentant 4% de la facture des ménages en 2020, soit environ 25 euros par ménage et par an [5]
[3] Ce rapport est disponible à cette adresse : http://www.senat.fr/notice-rapport/2011/r11-667-1-notice.html
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se poursuit, le chantier de construction devrait mobiliser 400 emplois, pendant environ 4 ans entre 2016 et 2020, dont 200 pour la fabrication des fondations et 200 pour l’assemblage des éoliennes et leur installation en mer. De plus, les activités d’exploitation et de maintenance nécessiteront à partir de 2018, l’embauche d’une centaine de personnes, qui perdureront pendant l’ensemble de la durée d’exploitation prévue du parc éolien, soit de l’ordre de 25 ans.
Le plan industriel d’Alstom (fournisseur des éoliennes) repose sur la création de quatre usines à Saint-Nazaire et Cherbourg pour fabriquer les composants-clés de l’éolienne Haliade, ainsi que d’un centre d’ingénierie et de recherche et développement dans la région des Pays de la Loire. Au total, ces établissements entraineront la création d’emplois perennes, 1 000 emplois directs et 4 000 emplois indirects, répartis pour moitié à Cherbourg et pour moitié à Saint-Nazaire.
Cet investissement permettra de répondre, en premier lieu aux besoins du marché français mais également à ceux de l’export d’éoliennes made in France sur le marché européen dont les objectifs aux horizons 2020 et 2030 sont très ambitieux (23 000 mégawatts en Allemagne et 33 000 mégawatts au Royaume-Uni d’ici à 2030, par exemple). Par conséquent, l’activité de ces établissements se prolongera au-delà de la réalisation des projets issus du premier appel d’offres lancé par l’Etat, qu’il s’agisse de fournir des éoliennes pour d’autres projets en France ou pour des parcs éoliens en mer qui se réaliseront ailleurs en Europe.
L’électricité éolienne est une énergie propre qui n’émet aucun déchet ni émission dans l’atmosphère. Nous avons réalisé un bilan carbone détaillé du projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire.
Ce bilan est une méthode qui consiste à comptabiliser les émissions de gaz à effet de serre d’une activité, en prenant en compte l’ensemble de ses composantes. Cette méthode a été définie par l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, établissement public rattaché aux Ministères en charge de l’Énergie et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche).
Le Bilan Carbone® réalisé pour le projet de parc éolien de Saint-Nazaire recense les émissions de gaz à effet de serre qui seraient générées par le parc éolien, si celui-ci se réalisait, pendant l’ensemble de son cycle de vie, à savoir la fabrication des différents équipements du parc et des matériaux les constituant, leur transport et leur installation en mer, l’exploitation et la maintenance du parc pendant 25 ans son démantèlement et l’énergie nécessaire au traitement des différents matériaux en fin de vie tout en intégrant les économies de CO2 liées au recyclage des métaux utilisés pour la fabrication des différents éléments du parc.
Le résultat de ce Bilan Carbone [1] indique que les émissions de gaz à effet de serre qui seraient générées par le parc éolien en mer de Saint-Nazaire sont de 17,9 grammes équivalent CO2 émis par kilowattheure produit. A titre de comparaison, ce chiffre s’élève en moyenne à 72 grammes pour la production d’électricité de l’ensemble du parc électrique français et à 306 grammes pour celle du parc électrique de l’Union européenne.
Selon l’ADEME, en 2020, un parc éolien de 25 000 mégawatts en France, dont 6 000 en mer, devrait permettre d’éviter l’émission de 16 millions de tonnes de CO2 par an c’est-à-dire que ce parc éolien en mer de 450 mégawatts devrait permettre d’éviter de l’ordre de 300 000 tonnes de CO2 par an. À titre de comparaison, en France, un habitant émet en moyenne 6,1 tonnes de CO2 par an (chiffre 2008, source INSEE).
Nous vous invitons à consulter le bilan carbone détaillé de ce parc éolien, consultable à cette adresse :
http://www.debatpublic-eolienmer-saint-nazaire.org/docs/documents-maitre-ouvrage/etude-bilan-carbone-st-nazaire.pdf
Ce Bilan Carbone intègre en effet les activités de démantèlement et valorisation des matériaux utilisés après recyclage. Sur cette question, une étude réalisée par un bureau d’études danois [2] fait apparaitre que 98% du poids des éléments constituant l’éolienne et les fondations sont recyclables. L’acier des fondations monopieu sera refondu et réutilisé pour un autre usage.
La fibre de verre des pales et de la nacelle, qui représente moins de 2% du poids de l'éolienne, ne peut actuellement pas être recyclée. Si des filières de recyclage de ce matériau ne sont pas mises en place d’ici le démantèlement du parc, elle subira un processus d'incinération avec récupération de chaleur. Les résidus seront ensuite classés dans la catégorie des déchets industriels non dangereux et déchets ménagers et déposés dans un centre d’enfouissement technique.
[1] L’éolien contribue à la diminution des émissions de CO2 : http://www2.ademe.fr/servlet/getDoc?cid=96&m=3&id=51624&ref=21479&p1=B
[2] http://www.apere.org/manager/docnum/doc/
doc1252_LCA_V80_2004_uk[1].fiche%2042.pdf
Sur le paysage
Si ce projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, les éoliennes seront visibles depuis certains points de la côte, en fonction de l’éloignement du parc et des conditions de luminosité (qui varient selon le moment de la journée et les conditions météorologiques).
Le maître d’ouvrage de ce projet a fait réaliser 21 photomontages pour rendre compte, de la façon la plus réaliste possible, de l’insertion des éoliennes dans le paysage, depuis Préfailles jusqu’à Piriac-sur-Mer, en passant par Noirmoutier et Belle-Île. Ces photomontages ont été réalisés selon une méthodologie rigoureuse, par le bureau d’études Geophom, qui bénéficie de plus de 10 ans d’expérience de réalisation de simulations de parcs éoliens. Pour s’assurer que les documents produits seront les plus réalistes possibles, les prises de vues ont été faites à différents moments de la journée, dans différentes conditions de luminosité et de visibilité. Nous vous invitons à consulter l’ensemble des photomontages dans les salles des réunions publiques et sur l’outil mis à disposition sur le site internet du débat public; http://geophom.fr/photomontages-parceolienenmerdestnazaire/
Sur la pérennité des emplois
Si ce projet se réalise, il sera créateur d’emplois dans la région et plus largement en France. Alstom prévoit la construction de deux usines à Cherbourg et deux usines à Saint-Nazaire pour fabriquer les éoliennes de trois des quatre premiers projets issus de cet appel d’offres, la fabrication des éoliennes.
Avec une capacité de production de 100 éoliennes par an, les usines de Saint-Nazaire et de Cherbourg devraient générer, de façon pérenne, environ 1 000 emplois directs et 4 000 emplois indirects. De plus, la fabrication des fondations, l’assemblage et l’installation des éoliennes en mer et la construction du parc éolien au large de Saint-Nazaire, mobiliseraient 400 emplois. Enfin, une centaine d’emplois serait nécessaire pour la réalisation des activités d’exploitation et de maintenance du parc éolien, pendant l’ensemble de la durée de vie du parc éolien, soit environ 25 ans.
Sur le coût du projet
Le montant de l’investissement du projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire, est estimé à environ deux milliards d’euros. Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un appel d’offres lancé par l’État en 2011, visant d’une part à contribuer à l’atteinte de l’objectif de 23 % d’énergies renouvelables que la France s’est fixé, et d’autre part à constituer une filière industrielle créatrice d’emplois.
Le tarif d’achat de l’électricité produite par le parc, éolien a été déterminé au regard du montant de l’investissement et des charges d’exploitation sur la durée de vie totale du projet. Ce montant dépend étroitement des caractéristiques du site retenu (distance entre le parc et la côte, profondeur et nature des fonds marins), comme des choix technologiques retenus. De même, les coûts d’investissement varient sensiblement en fonction de la proximité du réseau électrique existant.
Les dossiers de candidature soumis par les candidats à l’appel d’offres de l’État constituent des documents de nature privée et confidentielle. De plus, un deuxième appel d’offres est en cours et une information sur les prix revêt de ce fait un caractère sensible sur le plan commercial. Pour ces raisons, nous ne pouvons donc pas donner d’éléments sur la rentabilité du projet.
Néanmoins, nous pouvons indiquer que la Commission de régulation de l’énergie (CRE, autorité administrative indépendante en charge de veiller au bon fonctionnement du marché du gaz et de l’électricité) a examiné le détail de notre offre et a jugé le niveau de rémunération acceptable, sur la base des plans d’affaires détaillés qui lui ont été fournis.
Pour donner un ordre de grandeur, le Rapport du Sénat du 11 juillet 2012 [1] sur le coût réel de l’électricité indique que le prix moyen d’un mégawattheure éolien produit par l’ensemble des quatre projets retenus à l’issue du premier appel d’offres équivaut à 202 euros par mégawattheure aux conditions économiques de 2011.
De plus, l’installation des premiers parcs éoliens en mer contribue à la création d’une filière industrielle éolienne française dont la consolidation est attendue au cours des prochaines années. La France peut ainsi développer, sa technologie et son savoir-faire qui lui permettront de se positionner sur un marché en plein développement, créateur d’emplois, et d’exporter vers les pays européens notamment.
[1] Ce rapport est disponible à cette adresse : http://www.senat.fr/notice-rapport/2011/r11-667-1-notice.html
Quel impact pour la centrale de Cordemais ?
Le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire s’inscrit dans le cadre de la politique nationale de développement des énergies renouvelables, et non seulement dans celui du contexte énergétique de la région.
En effet, la France s’est fixé un objectif de 23% d’énergies renouvelables dans la consommation à l’horizon 2020 qui se décline au niveau de l’énergie éolienne par un objectif de 25 000 mégawatts dont 6 000 en mer. Pour atteindre cet objectif, l’État a lancé un premier appel d’offres en 2011 à l’issue duquel quatre projets ont été retenus dont celui au large de Saint-Nazaire.
Si le projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire se réalise, l’électricité produite par les éoliennes, injectée sur le réseau public national de transport d’électricité, devrait être consommée, pour une part, dans la région des Pays de la Loire et, pour une autre part, dans les autres régions françaises, sans lien direct avec la production de la centrale de Cordemais.
Il faut en effet replacer la production de chaque centrale dans le cadre plus large du réseau électrique national, lui-même interconnecté avec les pays voisins. L’électricité ne se stockant pas, ou difficilement et à des coûts élevés, la production d’électricité doit à tout moment s’adapter à la demande. La loi confie au gestionnaire du réseau public de transport d’électricité (RTE) le soin d’assurer en temps réel l’équilibre entre l’offre et la demande.
C’est dans ce cadre général du réseau national d’électricité que doit être replacée la production de la centrale de Cordemais. On peut indiquer que la production d’électricité d’origine éolienne se substitue à une partie de la production d’origine thermique. De plus, malgré l’intermittence du vent, le parc éolien participe à l’équilibre offre-demande, contribuant à l’ajustement du parc à hauteur d’une fraction de la puissance éolienne installée. RTE dans son Bilan prévisionnel de l’équilibre offre-demande 2011 [1], précise que « sous réserve d’un développement géographiquement équilibré (plusieurs zones de vent), on peut retenir qu’en France, 25 gigawatts d’éoliennes ou 5 gigawatts d’équipements thermiques apparaissent équivalents en termes d’ajustement du parc de production».
Combien de personnes pensez-vous employer sur le long terme ?
Pour assurer les activités de maintenance et d’exploitation du parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire, il est prévu d’installer la base de maintenance dédiée au projet de Saint-Nazaire dans le port de la Turballe. Ces activités seraient réalisées par une centaine d’employés (ingénieurs, techniciens et marins) pendant toute de la durée d’exploitation du parc, soit de l’ordre de 25 ans. Il s’agirait notamment de postes de techniciens de maintenance intervenant sur les éoliennes et d’équipages assurant le transport du personnel en mer (pilotes de navires, pilotes d’hélicoptères, mécaniciens).
A ces emplois, il faut ajouter les 5 000 emplois (directs et indirects) liés à la fabrication des éoliennes dans les usines d’Alstom de Saint-Nazaire et Cherbourg. Il s’agit également d’emplois pérennes : la production de ces usines est destinée à équiper trois des quatre projets des parcs éoliens issu du premier appel d’offres de l’État, puis d’autres projets de parcs éoliens situés en France et à l’étranger, essentiellement en Europe.
[1] Le rapport complet est disponible à cette adresse :
Le maître d’ouvrage du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire n’a pas encore choisi la ou les entreprises qui seront en charge du transport des techniciens sur la zone du projet, si celui-ci se poursuit. Ce choix sera fait à partir de 2015-2016.
Si ce projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se poursuit, les éoliennes Alstom qui l’équiperont seront fabriquées dans de nouvelles usines construites en France. Le plan industriel d’Alstom prévoit, en effet, la création de quatre usines pour fabriquer les éoliennes : deux à Cherbourg pour les pales et les mâts, et deux à Saint-Nazaire pour les génératrices et les nacelles. Alstom créera également un Centre d’ingénierie et de recherche et développement dans la région nantaise. Ces usines auront une capacité de production de 100 unités par an.
Ces usines sont destinées à fournir les éoliennes des trois projets de parc éolien en mer: Fécamp, Courseulles-sur-Mer et Saint-Nazaire, issus du premier appel d’offres de l’Etat. Ensuite, l’activité de ces usines devrait se prolonger au-delà de la réalisation de ces projets, qu’il s’agisse de fournir des éoliennes pour d’autres projets en France (nécessaires à la réalisation des objectifs que la France s’est fixés), ou des parcs éoliens en mer ailleurs en Europe dont les objectifs pour 2020 et 2030 sont très ambitieux. En particulier, l’Allemagne vise la réalisation de 23 000 mégawatts éoliens en mer et le Royaume-Uni, 33 000 pour 2030.
Nous travaillons à la mise en place de plusieurs actions de formation dont certaines ont déjà été amorcées.
Concernant la formation initiale, nous travaillons avec l’Éducation nationale à l’élaboration d’un cursus de formation initiale débouchant sur l’adaptation du BTS « maintenance industrielle » aux spécificités des équipements éoliens (terrestres et maritimes). En parallèle, de nouveaux cursus de formation universitaire ont été créés. On citera, par exemple, la licence professionnelle « Maintenance des Eoliennes Offshore » à l’IUT de Saint-Nazaire. De plus, nous travaillons en relation avec les écoles d’ingénieurs de la région (Centrale Nantes, Mines de Nantes, Ecole Nationale Supérieure Maritime…) qui s’intéressent à un positionnement sur l’ensemble de la filière des énergies marines, en adaptant certaines formations existantes aux besoins générés par les projets de parc éolien en mer.
Concernant la formation continue, il existe déjà plusieurs cursus de formation dans la région, dispensés par l’AFPA, l’APFI des Pays de la Loire et le Greta du Mans. Ce dernier vient de faire évoluer son cursus de formation de technicien de maintenance éolienne pour l’adapter aux exigences de l’éolien en mer.
Différents organismes sont susceptibles de pouvoir vous apporter des renseignements sur les formations liées à l’éolien en mer.
Les Centres d’information et d’orientation (CIO) ont vocation à vous apporter des informations sur la formation initiale. Ces centres pourront, entre autres, s’appuyer sur des outils tels que les guides ONISEP ou encore les travaux du CARIF OREF Pays-de-Loire pour vous renseigner.
Les Maisons de l’Emploi (MDE) pourront, quant à elles, vous éclairer sur les formations continues dans le domaine de l’éolien en mer présentes sur votre territoire.
Si ce projet se poursuit, le plan industriel du maître d’ouvrage et d’Alstom, fournisseur des éoliennes, sera à l’origine de la création de nombreux emplois en France, notamment à l’échelle régionale et locale. Les différentes étapes de la vie d’un parc éolien nécessiteront d’importants besoins en recrutement et en sous-traitance, notamment pour les usines d’Alstom, l’ingénierie, la fabrication, l’assemblage, l’installation en mer des composants du parc éolien et sa maintenance.
Ces activités devraient également bénéficier aux entreprises de la région et devraient en attirer de nouvelles. Les critères de recrutement ou de sélection des entreprises sous-traitantes se feront dans le respect du droit du travail et sur la base des compétences et des aptitudes.
Alstom prévoit la création de deux usines à Saint-Nazaire et deux usines à Cherbourg pour fabriquer les composants-clés de l’éolienne. L’implantation d’un centre d’ingénierie et de recherche et développement est également prévue dans la région des Pays de la Loire, en partenariat avec l’Institut de Recherche technologique Jules Verne. Alstom prévoit ainsi de créer 5 000 emplois dont 1 000 emplois directs, le centre d’ingénierie comptant pour environ 200 emplois. Parallèlement, nous prévoyons avec nos autres partenaires de créer environ 2 000 autres emplois, pour l’ensemble des trois projets éoliens en mer développés par le maître d’ouvrage, en relation avec les activités de construction et d’exploitation-maintenance.
Le maître d’ouvrage envisage de s’appuyer autant que possible sur le tissu industriel local, en particulier les PME et PMI. Il a ainsi mis en place, pour les lots principaux du projet liés à la construction, des actions de référencement et d’identification des compétences locales. Concernant plus particulièrement Saint-Nazaire, les deux usines prévues, destinées à la fabrication des nacelles et des génératrices, démarreront à la mi-2014.
Le personnel des deux unités de production d’Alstom sera composé pour un quart de cadres (de niveau ingénieur pour la plupart), de techniciens (technicien inspecteur qualité, technicien contrôleur qualité, technicien process (méthodes)) et d'employés (assistants, support achats..).
Pour les trois quarts restants, il s’agira d'opérateurs de production (opérateurs de montage, opérateurs de câblage, et à terme, opérateurs polyvalents). Le niveau CAP sera requis pour être opérateur.
L'organisation y sera structurée autour de petites équipes de 8 opérateurs, encadrés par un chef d'équipe. En ce qui concerne les métiers connexes, des emplois pour le gardiennage et le nettoyage des locaux seront très certainement à pourvoir dans les entreprises associées au projet.
Le personnel du centre d’ingénierie sera composé pour une grande part :
- d'ingénieurs généralistes dotés d'une expérience professionnelle dans des activités offshore (pétrole, bureau d'études, Energies Marines Renouvelables, voire le naval..),
et pour une plus petite part :
- de techniciens dessinateurs (BTS Productique, BTS Electrotechnique, ou BTS Maintenance).
Parallèlement, pour la construction du parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire, si celui-ci se réalise, le maître d’ouvrage prévoit 400 emplois au total pendant le chantier, dont 200 pour la fabrication des fondations, et 200 pour l’assemblage des éoliennes et l’installation en mer.
Pour les fondations, les métiers recherchés seraient issus de la métallurgie : soudeur, tuyauteur, chaudronnier…
Pour l'assemblage et l’installation en mer, les métiers recherchés seraient ceux de la logistique à terre et en mer, les métiers du levage et quelques emplois de marins pour le pilotage des navettes.
Enfin, le maître d’ouvrage prévoit de créer une base de maintenance dédiée au projet de Saint-Nazaire sur le port de La Turballe. Les activités d’exploitation et de maintenance seraient réalisées par une centaine d’ingénieurs, de techniciens et de marins, pendant l’ensemble de la durée de vie du projet, soit environ 25 ans.
Les recrutements devraient débuter vers 2015/2016. Les offres d’emploi feront l’objet d’annonces par les différents partenaires de ce projet :
Pour EDF Energies Nouvelles :
www.edf-energies-nouvelles.com/fr/carrieres/offres
www.edf-en.fr/fr/nous-rejoindre
Pour ALSTOM :
Pour DONG ENERGY
http://www.dongenergy.com/en/careers/pages/frontcareers.aspx
Coût prévisionnel d'investissement. Charges d'exploitation ?
Le montant de l’investissement du projet de parc éolien en mer de Saint-Nazaire est estimé à environ deux milliards d’euros. Il comprend les coûts de développement, d’études, de construction (dont ceux des fournitures, de l’assemblage, des tests, de l’installation en mer, de la mise en service ainsi que les coûts des assurances correspondants) jusqu'à ceux de démantèlement. Ce montant inclut également l’investissement lié aux ouvrages de raccordement du parc éolien au réseau public d’électricité, réalisés par le gestionnaire du réseau public de transport d’électricité (RTE).
Si le projet se réalise, les coûts de d’exploitation et de maintenance du parc avoisineront 60 millions d’euros par an. Ils seront dus pour l’essentiel à la maintenance avec l’achat de pièces de rechange des éoliennes et les frais logistiques d’accès au parc éolien en mer. S’y ajouteront les dépenses d’exploitation (supervision et gestion administrative du parc), des coûts de télécommunication et d’équipements informatiques et des frais d’assurances.
Financement de l'opération ?
Au regard des conditions du marché bancaire au moment de la décision d’investissement, le plan de financement envisagé pour la construction du projet reposera sur une combinaison d’apports en fonds propres du maître d’ouvrage et d’emprunts bancaires. Il ne fera pas intervenir de fonds publics. On peut observer qu’aujourd’hui des projets de parc éolien en mer de nature similaire sont financés à hauteur de 30 à 40% en fonds propres et respectivement à hauteur de 70 à 60 % par emprunts.
Conséquences positives ? (emploi, écologie...)
L’énergie éolienne comme l’ensemble des énergies renouvelables, tient une place importante dans la politique énergétique de l’Europe, qui vise à relever les trois défis majeurs du développement durable, de la sécurité d’approvisionnement énergétique et de la compétitivité. La France s’est, pour sa part, fixé un objectif de 6 000 mégawatts éoliens en mer en 2020, qui permettront de produire près de 3,5 % de la consommation d’électricité de notre pays.
Le projet de parc éolien Saint-Nazaire fait partie des offres retenues par l’État dans le cadre de l’appel d’offres lancé en 2011. La double vocation de cet appel d’offres est de contribuer à l’atteinte des objectifs d’énergies renouvelables par le développement des parcs éoliens au larges des côtes de la Manche et de l’Atlantique et de créer en France une filière industrielle de l’éolien en mer.
Si le projet est mené à son terme, le parc éolien produira, pendant 25 ans environ, l’équivalent de la consommation électrique domestique de 700 000 personnes, sans émission de gaz à effet de serre.
Alstom prévoit de créer deux usines à Cherbourg et deux usines à Saint-Nazaire pour fabriquer les éoliennes de trois des quatre premiers projets issus de cet appel d’offres. Avec une capacité de production de 100 éoliennes par an, les usines de Saint-Nazaire et de Cherbourg devraient générer environ 1 000 emplois directs et 4 000 emplois indirects.
La fabrication des fondations et la construction du parc éolien au large de Saint-Nazaire, mobiliseront 400 emplois.
Les activités d’exploitation et de maintenance devraient générer la création d’une centaine d’emplois, dans le port de La Turballe.
Pour accompagner ce projet, le maître d’ouvrage s’implique dans la promotion des métiers de l’éolien en mer et dans l’adaptation des formations existantes.
Ce projet de parc éolien, outre sa capacité à produire une énergie propre, représente donc une opportunité économique pour le territoire, avec des retombées en termes d’emploi et de formation. Il constitue également un important levier de croissance pour le secteur maritime et le tissu industriel régional et local.
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, le maître d’ouvrage réalise actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire sur son environnement physique et humain. Un volet spécifique portera sur la faune marine et les oiseaux. La réalisation de cette étude est confiée à des bureaux d’études spécialisés (en biologie marine, avifaune, paysage…), à des organismes scientifiques (notamment l’IFREMER) et à des associations environnementales locales.
Nous vous invitons à consulter la documentation du maitre d’ouvrage mise en ligne sur le site du débat public, comprenant notamment l’ensemble des synthèses d’études à l’adresse suivante :
http://www.debatpublic-eolienmer-saint-nazaire.org/projet/dossier-mo.html
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, la base de maintenance sera localisée sur le port de La Turballe et les activités d’exploitation et de maintenance nécessiteront une centaine d’emplois.
Parallèlement, le plan industriel d’Alstom (fournisseur des éoliennes) repose sur la création de quatre usines à Saint-Nazaire et Cherbourg pour fabriquer les composants-clés de l’éolienne Haliade, ainsi que d’un centre d’ingénierie et de recherche et développement dans la région des Pays de la Loire, en partenariat avec l’Institut de recherche technologique Jules Verne. Ces investissements permettront non seulement de répondre aux besoins du marché français, mais aussi à ceux de l’export d’éoliennes made in France sur un marché international en pleine expansion. Au total, ces établissements permettront la création de 5 000 emplois pérennes dont 1 000 emplois directs et 4 000 emplois liés aux besoins de sous-traitance.
Le plan industriel d’Alstom (fournisseur des éoliennes) repose sur la création de quatre usines à Saint-Nazaire et Cherbourg pour fabriquer les composants-clés de l’éolienne Haliade, ainsi que d’un centre d’ingénierie et de recherche et développement dans la région des Pays de la Loire, en partenariat avec l’Institut de recherche technologique Jules Verne.
Au total, ce plan industriel génèrera 1 000 emplois directs et 4000 emplois indirects.
Parallèlement, le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire, s’il se réalise, nécessitera de mobiliser 400 emplois au total pendant le chantier : 200 pour la fabrication des fondations et 200 pour l’assemblage des éoliennes et leur installation en mer.
Enfin, les activités d’exploitation et de maintenance seraient réalisées par une centaine de techniciens, ingénieurs et marins.
Le plan industriel d’Alstom, que le maître d’ouvrage a retenu pour la fourniture des éoliennes, repose sur la création :
Ce plan industriel va permettre de répondre aux besoins du marché français, mais également à celui de l’export d’éoliennes « made in France» sur un marché international en pleine expansion. Ces établissements vont créer 5 000 emplois au total dont 1 000 emplois directs.
Les recrutements débuteront progressivement à partir de 2014/15 avec une accélération à partir de 2016/17.
Concernant plus particulièrement Saint-Nazaire, les deux usines prévues, destinées à la fabrication des nacelles et des génératrices, démarreront à la mi-2014.
Le personnel de ces deux unités de production sera composé pour un quart de cadres (de niveau ingénieur pour la plupart), de techniciens (technicien inspecteur qualité, technicien contrôleur qualité, technicien process (méthodes)) et d'employés (assistantes, support achats..).
Pour les trois quarts restants, il s’agira d'opérateurs de production (opérateurs de montage, opérateurs de câblage, et à terme, opérateurs polyvalents). Le niveau CAP sera requis pour être opérateur.
L'organisation y sera structurée autour de petites équipes de 8 opérateurs encadrés par un chef d'équipe. En ce qui concerne les métiers connexes, des emplois pour le gardiennage et le nettoyage seront très certainement à pourvoir dans les entreprises associées au projet.
Le personnel du centre d’ingénierie sera composé pour une grande part :
et pour une plus petite part :
Parallèlement, pour la construction du parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire, si celui-ci se réalise, le maître d’ouvrage prévoit 400 emplois au total pendant le chantier, dont 200 pour la fabrication des fondations, et 200 pour l’assemblage des éoliennes et l’installation en mer.
Pour les fondations, les métiers recherchés seraient issus de la métallurgie : soudeur, tuyauteur, chaudronnier…
Pour l'assemblage et l’installation en mer, les métiers recherchés seraient ceux de la logistique à terre et en mer, les métiers du levage et quelques emplois de marins pour le pilotage des navettes.
Enfin, le maître d’ouvrage prévoit de créer une base de maintenance dédiée au projet de Saint-Nazaire sur le port de La Turballe. Les activités d’exploitation et de maintenance seraient réalisées par une centaine d’ingénieurs, de techniciens et de marins, pendant l’ensemble de la durée de vie du projet, soit environ 25 ans.
Les besoins en sous-traitance seraient importants, notamment :
Ces besoins devraient profiter aux entreprises de la région et en attirer de nouvelles.
L’expérience des parcs éoliens en mer construits au Danemark montre que le développement de l’éolien en mer mobilise un large éventail de compétences, celles-ci sont présentes dans le tissu industriel local.
Les offres d’emploi feraient l’objet d’annonces publiées aux adresses suivantes, selon l’employeur concerné :
www.edf-energies-nouvelles.com/fr/carrieres/offres
www.edf-en.fr/fr/nous-rejoindre
Les annonces pour l’ensemble des emplois du projet seraient également accessibles localement dans les antennes de Pôle Emploi.
Les CV pourraient être déposés soit sur les sites Internet ci-dessus, soit auprès de Pôle Emploi.
Le plan industriel d’Alstom (fournisseur des éoliennes) repose sur la création de quatre usines à Saint-Nazaire et Cherbourg pour fabriquer les composants-clés de l’éolienne Haliade, ainsi que d’un centre d’ingénierie et de recherche et développement dans la région des Pays de la Loire, en partenariat avec l’Institut de recherche technologique Jules verne. Ces établissements créeront 5 000 emplois dont 1 000 emplois directs, le centre d’ingénierie comptant pour 200 emplois. Il s’agit d’emplois pérennes pour la production d’éoliennes destinées à équiper les parcs éoliens français et à l’export, essentiellement vers l’Europe.
De plus, la réalisation du projet de parc éolien en mer de Saint-Nazaire permettrait de mobiliser 400 emplois au total, pendant la phase de chantier, pour la construction des fondations, l’assemblage et l’installation des éoliennes en mer.
Enfin, l’exploitation et la maintenance du parc éolien créerait une centaine d’emplois pendant toute la durée d’exploitation du parc, de l’ordre de 25 ans.
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, les activités de construction et d’exploitation s’appuieront sur un réseau de fournisseurs. Les compétences nécessaires couvrent un large spectre, comprenant notamment : la mécanique, l’électrotechnique, l’électronique et les travaux maritimes.
Nous avons organisé avec notre partenaire Alstom en 2012, plusieurs journées de rencontres d’affaires pour identifier les compétences industrielles présentes dans la région qui pourraient répondre aux besoins de sous-traitance, tant pour la fabrication des différents éléments du parc éolien que pour leur maintenance. D’autres rencontres du même format seront organisées ultérieurement. Ces rencontres nous permettent de référencer les entreprises et de les informer sur les besoins de notre projet.
Nous travaillons également avec les réseaux d’acteurs économiques, notamment la Chambre de commerce et d’industrie de Nantes Saint-Nazaire et les réseaux d’entreprises tels que Neopolia, qui rassemblent une grande partie des acteurs industriels du territoire susceptibles de contribuer à notre projet.
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, les activités de construction et d’exploitation du parc éolien en mer s’appuieront sur un réseau de fournisseurs locaux.
Nous avons organisé avec notre partenaire Alstom en 2012, plusieurs journées de rencontres d’affaires pour identifier les compétences industrielles présentes dans la région qui pourraient répondre aux besoins de sous-traitance pour la construction des différents éléments du parc éolien et leur maintenance. Il est prévu d’organiser ultérieurement d’autres rencontres du même format. Ces rencontres nous permettent de référencer les entreprises et de les informer sur les besoins de notre projet.
Nous travaillons également avec les réseaux d’acteurs économiques de la Chambre de commerce et d’industrie de Nantes Saint-Nazaire et de Neopolia. Ils rassemblent une grande partie des acteurs industriels du territoire susceptibles de contribuer à notre projet.
Pour le choix des fournisseurs concernés par les activités autres que celles directement liées à la fabrication des éoliennes, les appels d’offres seraient lancés en 2014/2015. Des clauses d’insertion sociale de personnes éloignées de l’emploi seraient incluses dans les appels d’offres.
Afin d’apporter de la visibilité aux entreprise, les informations relatives à nos besoins de sous-traitance seraient mises en ligne sur le site internet du projet.
Si le projet se poursuit, lorsque les entreprises des lots principaux seront connues, elles auront elles-mêmes leurs propres besoins de sous-traitance. Nous organiserons alors des rencontres entre celles-ci et les entreprises locales.
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, les emplois pérennes qui lui sont directement liés, en dehors de la période de travaux, seront les emplois des activités de maintenance et d’exploitation.
Il est prévu d’installer la base de maintenance dédiée au projet de Saint-Nazaire dans le port de la Turballe. Ces activités seraient réalisées par une centaine d’employés (ingénieurs, techniciens et marins) pendant toute de la durée d’exploitation du parc, soit de l’ordre de 25 ans.
Il s’agirait, entre autres, de postes de techniciens de maintenance intervenant sur les éoliennes et d’équipages assurant le transport du personnel en mer (pilotes de navire, pilotes d’hélicoptères, mécaniciens).
A ces emplois, il faut ajouter les 5 000 emplois (directs et indirects) liés à la fabrication des éoliennes dans les usines d’Alstom de Saint-Nazaire et Cherbourg. il s’agit également d’emplois pérennes : la production de ces usines est destinée à équiper outre le projet de Saint Nazaire et les deux autres projets attribués au maître d’ouvrage à l’issue du premier appel d’offres, d’autres projets de parcs éoliens situés en France et l’étranger, essentiellement en Europe.
Le plan industriel d’Alstom (fournisseur des éoliennes) repose sur la création de quatre usines à Saint-Nazaire et à Cherbourg pour fabriquer les composants-clés de l’éolienne Haliade, ainsi que sur la création d’un centre d’ingénierie et de recherche et développement dans la région des Pays de la Loire. Ces établissements créeront, au total, 5 000 emplois, dont 1 000 emplois directs.
Les deux usines de Saint-Nazaire fabriqueront les nacelles et les génératrices de l’éolienne. Le fonctionnement de ces usines devrait permettre la création de 300 emplois directs et plusieurs milliers d’emplois indirects pérennes dans la région.
La création du centre d’ingénierie et de recherche et développement, en partenariat avec l’Institut de Recherche Technologique Jules Verne, permettra la création de 200 emplois pérennes supplémentaires dans la région des Pays de la Loire.
Ces investissements permettront non seulement de répondre aux besoins du marché français, mais aussi à ceux de l’export d’éoliennes made in France sur un marché international en pleine expansion.
Parallèlement, si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, le maître d’ouvrage prévoit 400 emplois au total pendant le chantier, dont 200 pour la fabrication des fondations et 200 pour l’assemblage des éoliennes et l’installation en mer.
Enfin, le maître d’ouvrage prévoit de créer une base de maintenance dédiée au projet de Saint-Nazaire sur le port de La Turballe. Les activités d’exploitation et de maintenance seraient réalisées par une centaine d’ingénieurs, de techniciens, et de marins, pendant l’ensemble de la durée de vie du projet, soit environ 25 ans.
Les besoins en sous-traitance seraient importants que ce soit pour la fabrication des éoliennes dans les usines d’Alstom, l’ingénierie, la construction ou la maintenance du parc éolien. Ces besoins devraient profiter aux entreprises de la région et en attirer de nouvelles. Le retour d’expérience des parcs éoliens en mer construits au Danemark montre que le développement de l’éolien en mer mobilise un large éventail de compétences : celles-ci sont présentes dans le tissu industriel local.
Eolien Maritime France a été lauréat de trois projets à l’issue de l’appel d’offres de l’État, en avril 2012 (Saint-Nazaire, Courseulles-sur-Mer et Fécamp). La réalisation de ces projets permettrait la création d’environ 7 000 emplois.
- Le plan industriel d’Alstom (fournisseur des éoliennes) repose sur la création de quatre usines à Saint-Nazaire et Cherbourg pour fabriquer les composants-clés de l’éolienne Haliade, ainsi que d’un centre d’ingénierie et de recherche et développement dans la région des Pays de la Loire, en partenariat avec l’Institut de recherche technologique Jules verne.
Ces établissements devraient créer 5 000 emplois dont 1 000 emplois directs, le centre d’ingénierie comptant pour 200 emplois. Il s’agit pour Alstom d’un investissement de long terme : les éoliennes étant destinées à équiper les parcs éoliens situés en France et à l’étranger, essentiellement en Europe.
- Les activités liées à la fabrication des fondations, l’assemblage des éoliennes et à l’installation en mer, permettraient de créer environ 1600 emplois pour les projets de Fécamp, Courseulles-sur-Mer et Saint Nazaire (dont 400 pour le projet de Saint-Nazaire).
- Les activités de maintenance et d’exploitation permettraient de créer 300 emplois pour les projets de Fécamp, Courseulles-sur-Mer, Saint Nazaire (dont une centaine pour le projet de Saint-Nazaire).
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, les activités d’exploitation et de maintenance devraient générer la création d’une centaine d’emplois, essentiellement de techniciens, d’ingénieurs et de marins dans le port de La Turballe, destiné à accueillir la base de maintenance.
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, les activités de construction et d’exploitation du parc éolien en mer s’appuieront sur un réseau de fournisseurs locaux.
Nous avons organisé avec notre partenaire Alstom en 2012 plusieurs journées de rencontres d’affaires pour identifier les compétences industrielles présentes dans la région qui pourraient répondre aux besoins de sous-traitance pour la fabrication des différents éléments du parc éolien et leur maintenance. D’autres rencontres du même format seront organisées ultérieurement. Ces rencontres nous permettent de référencer les entreprises et de les informer sur les besoins de notre projet.
Nous travaillons également avec les réseaux d’acteurs économiques de la Chambre de commerce et d’industrie de Nantes Saint-Nazaire et de Neopolia. Ils rassemblent une grande partie des acteurs industriels du territoire susceptibles de contribuer à notre projet, parmi lesquels de nombreuses PME. Leur participation à ces réseaux leur permet d’avoir facilement accès aux informations concernant notre organisation.
Pour le choix des fournisseurs qui ne sont directement concernés par la fabrication des éoliennes, c'est-à-dire ceux concernés par les activités de construction du parc éolien, nous lancerons nos appels d’offres en 2014/2015.
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, les éoliennes seront visibles depuis certains points de la côte, en fonction de l’éloignement du parc et des conditions de luminosité (qui varient selon le moment de la journée et des conditions météorologiques).
Nous avons fait réaliser 21 photomontages pour rendre compte, de la façon la plus réaliste possible, de l’insertion des éoliennes dans le paysage, depuis Préfailles jusqu’à Piriac-sur-Mer, en passant par Noirmoutier et Belle-Île en mer. Nous vous invitons à consulter l’ensemble des photomontages dans les salles des réunions publiques et sur le site du débat.
Ces photomontages ont été réalisés selon une méthodologie rigoureuse par le bureau d’études Geophom, qui bénéficie de plus de 10 ans d’expérience de réalisation de simulations de parcs éoliens. Pour s’assurer que les documents produits seront les plus réalistes possibles, les prises de vues ont été faites à différents moments de la journée, dans différentes conditions de luminosité et de visibilité.
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, nous réalisons actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain.
Ces études sont en cours de réalisation et il est trop tôt pour connaitre les résultats. Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord.
Les impacts attendus sont essentiellement liés à la phase d’installation des fondations des éoliennes et sont relatifs aux bruits. Les bruits localisés et temporaires peuvent affecter les poissons, mollusques, coquillages et crustacés. Les retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits montrent que si la présence des espèces peut décroître temporairement durant cette phase d’installation, elles reviennent ensuite coloniser la zone du projet. Ces impacts sont considérés très en amont et des mesures seront mises en place afin de les limiter. Ils seront limités dans le temps à la période d’installation de chaque fondation.
Le bruit des opérations d’installation des fondations peut également déranger les mammifères présents à proximité de la zone de travaux. Toutefois, il a été observé lors de l’installation de parcs éoliens en mer en Europe du Nord, que si les mammifères fuient la zone d’installation au moment des travaux, ils reviennent rapidement après leur achèvement. La surveillance d’un périmètre étendu autour des travaux permettra de prendre en compte l’éventuelle présence de mammifères marins. Ces effets sont limités dans l’espace et dans le temps.
Concernant la pêche, à ce stade d’avancement du projet, nous pouvons indiquer que les pratiques (navigation, pêche…) susceptibles d’être autorisées à l’intérieur du parc éolien font l’objet d’un travail entre le maître d’ouvrage du projet, les services de l’État et les représentants des usagers de la mer. Elles doivent être proposées à la grande Commission nautique, qui se prononce sur l’ensemble des dispositions relatives à la navigation maritime. Les pratiques qui seront finalement autorisées à proximité ou à l’intérieur du parc éolien seront arrêtées par le préfet maritime de l’Atlantique. Nous ne sommes donc pas aujourd’hui en mesure de préciser s’il sera possible pour les pêcheurs de pêcher à l’intérieur du parc éolien.
Les retours d’expérience des parcs éoliens en mer existants, notamment en mer du Nord, montrent que certaines activités de plaisance et certains métiers de pêche peuvent effectivement être autorisés à l’intérieur des parcs éoliens.
Nous travaillons à la mise en place de plusieurs actions de formation dont certaines ont déjà été amorcées.
Concernant la formation initiale, nous travaillons avec l’Éducation nationale à l’élaboration d’un cursus de formation initiale débouchant sur l’adaptation du BTS « maintenance industrielle » aux spécificités des équipements éoliens (terrestres et maritimes). En parallèle, de nouveaux cursus de formation universitaire ont été créés. On citera, par exemple, la licence professionnelle « Maintenance des Eoliennes Offshore » à l’IUT de Saint-Nazaire. De plus, nous travaillons en relation avec les écoles d’ingénieurs de la Région (Centrale Nantes, Mines de Nantes, Ecole Nationale Supérieure Maritime…) qui sont intéressées pour se positionner sur l’ensemble de la filière des énergies marines, en adaptant certaines formations existantes aux besoins générés par les projets de parc éolien en mer.
Concernant la formation continue, il existe déjà plusieurs cursus de formation dans la région, dispensés par l’AFPA, l’APFI des Pays de la Loire et le Greta du Mans. Ce dernier vient de faire évoluer son cursus de formation de technicien de maintenance éolienne pour l’adapter aux exigences de l’éolien en mer.
A quelle distance sera implanté le parc éolien en mer ?
Si le projet se réalise, les éoliennes les plus proches seront implantées à 12 kilomètres de la côte et les plus éloignées à 18 kilomètres.
Où seront implantées les 2 usines Alstom à Saint-Nazaire ?
Combien d'emplois seront créés ?
Le plan industriel d’Alstom (fournisseur des éoliennes) repose sur la création de quatre usines à Saint-Nazaire et Cherbourg pour fabriquer les composants-clés de l’éolienne Haliade, ainsi qu’un centre d’ingénierie et de recherche et développement dans la région des Pays de la Loire, en partenariat avec l’Institut de recherche technologique Jules Verne.
A Saint-Nazaire, les usines d’assemblage des nacelles et de fabrication des génératrices et des nacelles seront localisées en bord de quai sur 14 hectares de la zone portuaire de Montoir de Bretagne. Au total, ces usines génèreront 1 000 emplois directs et 4000 emplois indirects.
Parallèlement, si ce projet est mené jusqu’à son terme, nous prévoyons de faire construire les fondations et d’assembler les composants des éoliennes, ce qui représentera au total 400 emplois pendant le chantier, dont 200 pour la fabrication des fondations, 200 pour l’assemblage des éoliennes et leur installation en mer.
Il ne s’agit pas d’opposer les aspects environnementaux aux aspects liés à l’emploi, mais plutôt de les concilier, au sein d’un projet porteur de développement durable pour le territoire.
Notre projet s’appuie sur un travail mené depuis plusieurs années auprès des acteurs locaux et il a vocation à accompagner l’implantation d’une filière industrielle créatrice d’emplois, tout en limitant les effets sur les activités existantes et l’environnement.
Le projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, présenté au débat public est issu d’un appel d’offres lancé par l’État en 2011 et dont les résultats ont été annoncés en avril 2012. La sélection des projets candidats à l’appel d’offres a été faite au regard de trois critères :
- prix de l’électricité
- volet industriel
- activités existantes et environnement
La prise en compte de l’environnement fait donc partie des critères de sélection des offres qui ont été présentées.
En application des dispositions du code de l’environnement, nous aurons à réaliser une étude d’impact du projet sur son environnement, à la fois naturel, physique et humain. Cette étude sera requise pour l’examen, par les services de l’État, des demandes d’autorisations nécessaires à la réalisation du projet.
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