La CPDP et le maître d'ouvrage du projet, Eolien Maritime France, s'étaient engagés à répondre aux questions sur le projet ou sur le débat lui-même. Toutes les questions et réponses sont rendues publiques. La CPDP a veillé à ce que les réponses soient complètes et publiées dans les meilleurs délais.
Voir également : > Les enseignements des espaces d'expression à mi-parcours
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, le maître d’ouvrage réalise actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire sur son environnement physique, biologique et humain. Les études spécifiques constitutives de cette étude d’impact sont en cours de réalisation et il est trop tôt pour en connaitre les résultats. Elles seront finalisées début 2014.Cette étude comportera un volet dédié aux chiroptères (chauves-souris).
La connaissance générale associée à l’activité des chiroptères en mer est encore peu développée. Le pré-diagnostic permettra d’identifier ou non une activité en mer des chauves-souris qui pourra concerner la zone envisagée pour l’implantation du parc éolien en mer.
Nous avons sollicité le Groupe Mammalogique Breton (GMB), qui recense notamment les gîtes de chauves-souris sédentaires en Bretagne. L’examen de sa base de données montre que 15 à 16 espèces vivent sur la portion du littoral ligérien concernée par le projet sur un total de 20 espèces de chauves-souris connues en Loire-Atlantique. Le littoral et l’arrière-littoral de la côte guérandaise présentent une grande diversité d’espèces de chauves-souris.
Au regard de leur mode vie, les chauves-souris, toutes espèces confondues, fréquentent globalement peu l’espace maritime. De plus, de nombreuses études françaises et internationales montrent, qu’en période de reproduction, les chauves-souris exploitent des territoires relativement restreints autour de leurs gîtes.
En complément de l’utilisation de la base de données du GMB, l’association Bretagne Vivante a été mandatée par le maître d’ouvrage pour réaliser le diagnostic environnemental concernant l’avifaune (oiseaux) et les chiroptères (chauves souris) du projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire. Dans ce cadre, une campagne d’observation par radar est en cours de réalisation.
L’objectif de cette étude est double :
Afin de répondre à ces questions, trois enregistreurs ont été placés à différents points représentatifs. Ces appareils effectuent un enregistrement en continu pendant toute la période d’activité des chauves-souris, soit environ sept mois.
La méthodologie utilisée a été validée par des experts du domaine : le Centre d’études biologiques du CNRS de Chizé, l’Université de Rennes 1, la Ligue de protection des oiseaux (LPO) des départements de Vendée et de Loire-Atlantique.
L’étude étant en cours de réalisation, il est encore trop tôt pour savoir si des mesures de compensations et de suivi devront mises en œuvre.
L’arrêt des éoliennes pendant les périodes de fortes activités des chauves-souris est une mesure, parmi d’autres, qui a été mise en place sur certains parcs éoliens terrestres.
L’ensemble des mesures de compensations et de suivis seront définies en accord avec les experts qui contribuent à cette étude et le suivi sera realise en lien avec l'instance de concertation de la prefecture.
Le choix de la zone d’implantation du par éolien en mer au large de Saint-Nazaire résulte d’un travail de concertation et de planification mené par façade maritime par le préfet de Région en 2009-2010.
En effet, en mars 2009, le Gouvernement a demandé aux préfets des régions Bretagne, Pays de la Loire, Haute-Normandie, Aquitaine et Provence-Alpes Côtes d’Azur, de mettre en place, pour chaque façade maritime (Manche /mer du Nord, Atlantique et Méditerranée), une « instance de concertation et de planification ». Les travaux de ces instances de concertation ont conduit l’État à identifier des zones propices au développement de l’éolien en mer au regard d’enjeux techniques, réglementaires, environnementaux et socio-économiques. C’est à partir des résultats de ce processus que cinq zones ont été retenues par l’État pour l’appel d’offres lancé en juillet 2011, parmi lesquelles la zone du Banc de Guérande.
Les fonds « sablo-vaseux » situés à l’ouest du Banc de Guérande n’ont pas été retenus par l’État lors de la définition de la zone de l’appel d’offres en raison notamment des activités maritimes qui y sont pratiquées, en particulier les activités de pêche.
La configuration du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire repose sur de nombreuses études du milieu physique et biologique, menées en liaison avec des organismes scientifiques, des bureaux d’études et des associations locales de protection de l’environnement. Ces études ont permis d’identifier les principaux enjeux techniques et environnementaux spécifiques à la zone d’implantation du projet, en particulier ceux liés aux fonds marins, à la qualité des eaux et à la faune dont les oiseaux et mammifères marins.
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, le maître d’ouvrage réalise actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain. Les études nécessaires pour ce dossier sont en cours de réalisation et il est trop tôt pour en connaitre les résultats.
Au regard des résultats de l’étude d’impact qui seront connus d’ici un an, des mesures seront prises pour supprimer, réduire ou compenser les impacts qui auront été identifiés.
Si le projet se réalise, il est prévu de mener des suivis environnementaux afin d’évaluer les effets du parc éolien sur les différentes espèces. Ces suivis, qui seront effectués du début de la construction du parc jusqu’à son démantèlement, permettront d’analyser les effets du projet tout au long de la durée d’exploitation et de comparer la qualité du milieu à celle préexistant à la construction du parc.
Ces suivis porteront alors sur les espèces présentant des enjeux importants, identifiés dans l’étude d’impact du projet sur l’environnement, notamment : oiseaux, chauves-souris, mammifères marins, ressources halieutiques ou espèces et habitats classés Natura 2000.
Si ce projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, les premières éoliennes seront implantées à plus de 12 kilomètres de la côte. Les éoliennes seront alors visibles depuis certains points de la côte, en fonction de la distance d’éloignement du parc et des conditions de luminosité, qui varient selon le moment de la journée et les conditions météorologique.
Le maître d’ouvrage a réalisé plusieurs photomontages pour rendre compte, de la façon la plus réaliste possible, de l’insertion des éoliennes dans le paysage, depuis plusieurs points de la côte, notamment depuis la commune de Batz-sur-Mer. Ces photomontages ont été réalisés selon une méthodologie rigoureuse par le bureau d’études Geophom, qui bénéficie de plus de 10 ans d’expérience de réalisation de simulations de parcs éoliens, à terre comme en mer. Pour s’assurer que les documents produits seront les plus réalistes possibles, les prises de vues ont été faites à différents moments de la journée, dans différentes conditions de luminosité et de visibilité.
Vous pouvez consulter l’ensemble des photomontages réalisés dans le cadre des réunions du débat public actuellement en cours, ainsi que via l’outil de visualisation de ces photomontages sur le site internet du débat public.
http://www.debatpublic-eolienmer-saint-nazaire.org/projet/dossier-mo.html
Si le parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, les éoliennes les plus proches de la plage de la Bonne Source se situeront à plus de 16,9 kilomètres de celle-ci. En raison de l’éloignement du parc et des bruits déjà présents dans l’environnement (vagues, vent etc.), le bruit des éoliennes ne sera pas perceptible depuis la côte.
Nous avons mené des études géophysiques et géotechniques de la zone prévue pour l’implantation du parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire, pour connaître la nature, la constitution et les propriétés mécaniques du sous-sol, qui sont essentielles dans la conception d’un projet de parc éolien en mer. Une première campagne de sondages géotechniques a été menée à l’été 2011, et trois carottages à 40 mètres de profondeur ont été effectués. Les résultats de cette campagne ont donné des informations sur les caractéristiques du sous-sol marin, en particulier leur dureté. À ce stade des études, la fondation monopieu paraît la plus adaptée.
La zone prévue pour l’implantation du parc éolien de Saint-Nazaire est cependant une zone difficile au regard des conditions de sol et de houle. Ce choix ne pourra être confirmé qu’après une phase d’études plus détaillées, s’appuyant sur de nouvelles campagnes géophysiques et géotechniques qui sont actuellement en cours de réalisation.
Une fois ces résultats obtenus, le dimensionnement de chacune des fondations des éoliennes doit faire l’objet d’études complémentaires. Néanmoins, pour donner un ordre de grandeur, nous pouvons indiquer, qu’à ce stade des études, les monopieux seraient d’environ 7 mètres de diamètre, de 50 à 150 millimètres d’épaisseur et enfoncés à une profondeur moyenne de 25 mètres dans le sous-sol marin.
Pour que le choix technique soit fait dans la plus grande transparence, le maître d’ouvrage s’est engagé lors la réunion de clôture à Saint-Nazaire le 16 juillet 2013 à réaliser un comparatif des avantages et inconvénients entre la solution monopieu et la solution gravitaire.
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, le maître d’ouvrage réalise actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain. Les études spécifiques constitutives de cette étude d’impact sont en cours de réalisation et il est trop tôt pour en connaitre les résultats.
Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord. Ces retours d’expérience montrent que la vie marine se développe au sein des parcs éoliens marins.
De nombreux parcs ont fait l’objet de suivi de colonisation des fondations par la flore et la faune marine : Nysted (Danemark) et Utgrunden (Suède) en Mer Baltique, Horns-Rev (Danemark), Blyth (Angleterre) en mer du Nord et North Hoyle(Angleterre) en mer d’Irlande. Les fondations sont colonisées par diverses espèces. Cet habitat profite au développement de petits crustacés qui alimentent à leur tour des poissons. C’est l’effet récif.
Les effets attendus sont essentiellement liés aux émissions sonores durant la phase d’installation des fondations des éoliennes, et sont de ce fait limités dans l’espace et dans le temps.
Les impacts seront considérés très en amont et des mesures seront mises en place afin de les limiter, comme par exemple la surveillance d’un périmètre étendu autour des travaux permettant de prendre en compte l’éventuelle présence de mammifères marins.
Comme nous l’avons déjà indiqué, conformément aux dispositions du code de l’environnement, nous réalisons actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain, pour connaitre précisément les impacts du parc éolien, si celui-ci se réalise, sur le milieu. Les oiseaux font partie du périmètre de cette étude. Les études spécifiques constitutives de cette étude d’impact sont en cours de réalisation et les résultats sont attendus pour le printemps 2014.
Ces résultats permettront de définir ce qu’est l’état initial de la zone envisagée pour l’implantation du parc éolien. Cette démarche est conforme aux dispositions de l’article R122-5 du code de l’environnement, relatives à l’étude d’impact sur l’environnement.
En fonction des effets qui seront identifiés, des mesures seront déterminées au cas par cas. Pour chacun de ces effets, nous étudierons, s’il est possible de le supprimer ou de le réduire. S’il n’est possible ni de le supprimer, ni de le réduire, alors des mesures de compensation seront envisagées et déterminées de façon strictement proportionnée à l’effet du projet sur l’environnement. Nous disposons pour le moment des résultats de la quasi-totalité des expertises nécessaires à la définition de l’état initial du site envisagé pour l’implantation des éoliennes. Cependant, nous n’avons pas les résultats définitifs qui permettent d’évaluer les impacts, et ne pouvons par conséquent pas formuler à ce stade de propositions de mesures compensatoires. Celles-ci figureront dans l’étude d’impact complète du projet sur l’environnement, qui sera transmise aux services de l’État dans le cadre des procédures administratives de demande d’autorisations.
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, le maître d’ouvrage réalise actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain.
Ces études étant en cours de réalisation, il est trop tôt pour en connaitre les résultats. Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord. Ces retours d’expérience montrent que la vie marine se développe au sein des parcs éoliens marins.
Les principaux enseignements sont les suivants :
Concernant les oiseaux marins, le principal effet observé dans les parcs éoliens en mer d’Europe du Nord est l’évitement des éoliennes ou du parc par les oiseaux migrateurs. Plusieurs études montrent que la majorité des oiseaux évite les parcs, minimisant ainsi les risques de collision.
Au Danemark, les effets du parc éolien de Horn Rev sur l’avifaune migratrice ont été étudiés par radar et observations visuelles. Les échos radar enregistrés en période pré- et post-nuptiales ont montré que les oiseaux approchant du parc éolien modifient clairement leur trajectoire quand ils arrivent à environ 400 mètres de celui-ci. Même si une partie des oiseaux traverse le parc en volant entre les alignements de turbines, l’essentiel des échos radars a été enregistré à l’extérieur du parc éolien. Moins de 1 % des oiseaux en cours de migration choisissent leur route à l’intérieur du parc. Le passage au-dessus des éoliennes serait encore plus rare.
Concernant le lien avec l’électricité d’origine nucléaire, ce projet résulte d’un premier appel d’offres lancé par l’Etat en 2011, portant sur 3 000 mégawatts éoliens en mer, qui s’inscrit lui-même dans la politique énergétique nationale visant à atteindre 6 000 mégawatts éoliens en mer à l’horizon 2020. Les parts respectives de l’éolien en mer et du nucléaire dans le bouquet énergétique, au-delà de cette période, ont fait l’objet d’un débat national sur la transition énergétique qui vient de s’achever et qui donnera lieu à des propositions du Gouvernement dans un projet de loi de programmation, prévu à l’automne 2013.
Nous ne pouvons pas donner d’information relative au prix auquel sera vendue l’électricité, si ce projet se poursuit. En effet, les dossiers de candidature soumis par les candidats à l’appel d’offres de l’État constituent des documents de nature privée et confidentielle.
Cependant, pour donner un ordre de grandeur, sur la base des informations fournies par la Commission de régulation de l’énergie (CRE), le prix moyen d’un mégawattheure éolien produit par l’ensemble des quatre projets retenus à l’appel d’offres se situerait à hauteur de 226,5 euros au prix 2020. Le Rapport du Sénat du 11 juillet 2012 [1] sur le coût réel de l’électricité indique que ce prix équivaut à 202 euros par mégawattheure aux conditions économiques de 2011.
Selon le Ministère de l’Écologie, la production d’un parc éolien en mer de 6 000 mégawatts, objectif que la France s’est fixé à l’horizon 2020, représentera 3,5 % de la consommation française d’électricité à cette échéance. Le coût correspondant à la réalisation de cet objectif est estimé à environ 25 euros par ménage et par an.
Il est à noter que les effets mécaniques des tremblements de terre sur les éoliennes en mer sont inférieurs à ceux résultant de phénomènes climatiques extrêmes. Les éoliennes seraient donc capables de résister à des tremblements de terre.
[1] Ce rapport est disponible à cette adresse : http://www.senat.fr/notice-rapport/2011/r11-667-1-notice.html
Sur les activités de pêche
Le choix de cette zone dans l’appel d’offres lancé par l’État en 2011 résulte d’un exercice de concertation mené par façade maritime par l’État, auquel de nombreuses institutions ont été associées, parmi lesquelles les représentants de la pêche professionnelle et du nautisme.
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se poursuit, les pratiques maritimes professionnelles et de loisirs susceptibles d’être autorisées au sein de la zone d’implantation envisagée feront l’objet d’une discussion avec les services de l’État et les représentants des usagers de la mer. Elles devront être approuvées dans le cadre d’une Commission nautique, compétente sur les projets ayant une incidence sur la navigation maritime. Les pratiques finalement autorisées à proximité ou à l’intérieur du parc éolien devront être arrêtées par le préfet maritime de l’Atlantique.
Les retours d’expérience des parcs éoliens en mer existants montrent que certaines activités de plaisance et certains métiers de pêche peuvent y être autorisés.
Il est également important de souligner que le Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins des Pays de la Loire et le maître d’ouvrage ont signé en décembre 2011 une convention par laquelle ils indiquent « leur souhait de poursuivre leur travail en commun pour permettre le développement du parc de Saint-Nazaire dans le respect des activités de pêches, durant toute la vie du projet ».
Sur l’impact sur la ressource halieutique
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, le maître d’ouvrage réalise actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain.
Les études nécessaires pour ce dossier sont en cours de réalisation et il est trop tôt pour en connaitre les résultats. Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord.
Ces retours d’expérience montrent que la vie marine se développe au sein des parcs éoliens marins. De nombreux parcs ont fait l’objet de suivi de colonisation des fondations par la flore et la faune marine : Nysted (Danemark) et Utgrunden (Suède) en Mer Baltique, Horns-Rev (Danemark), Blyth (Angleterre) en mer du Nord et North Hoyle(Angleterre) en mer d’Irlande. Les fondations sont colonisées par diverses espèces. Cet habitat profite au développement de petits crustacés qui alimentent à leur tour des poissons. C’est l’effet récif.
Nous pouvons ajouter que des mesures ont été prises lors de la conception de ce projet afin de préserver certaines zones de pêche. En effet, d’une part, la zone prévue pour l’implantation du projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se situe à l’écart des zones de pêche les plus fréquentées par les pêcheurs. D’autres part, la conception du parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire prévoit un espacement des éoliennes de l’ordre de d’un kilomètre, pour favoriser autant que possible les pratiques de navigation au sein de la zone du parc éolien.
Si ce parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, les impacts attendus seront essentiellement liés aux émissions sonores durant la phase d’installation des fondations des éoliennes. Les bruits localisés et temporaires pourraient en effet perturber les poissons, mollusques, coquillages et crustacés.
Les retours d’expérience de parcs éoliens en mer déjà construits montrent que si la présence des espèces peut décroître temporairement durant cette phase d’installation, elles reviennent ensuite coloniser la zone du projet.
Sur la visibilité des éoliennes depuis la côte
Si le projet se réalise, les éoliennes du parc éolien de Saint-Nazaire seront visibles depuis certains points de la côte, en fonction de l’éloignement du parc et des conditions de luminosité (qui varient selon le moment de la journée et les conditions météorologiques).
Nous avons fait réaliser 21 photomontages pour rendre compte, de la façon la plus réaliste possible, de l’insertion des éoliennes dans le paysage, depuis Préfailles jusqu’à Piriac-sur-Mer, en passant par Noirmoutier et Belle-Île. Nous vous invitons à consulter l’ensemble des photomontages dans les salles des réunions publiques.
Ces photomontages ont été réalisés selon une méthodologie rigoureuse, par le bureau d’études Geophom, qui bénéficie de plus de 10 ans d’expérience de réalisation de simulations de parcs éoliens. Pour s’assurer que les documents produits seront les plus réalistes possibles, les prises de vues ont été faites à différents moments de la journée, dans différentes conditions de luminosité et de visibilité.
Ces photomontages sont disponibles à cette adresse :
http://geophom.fr/photomontages-parceolienenmerdestnazaire
ou
http://www.debatpublic-eolienmer-saint-nazaire.org/projet/dossier-mo.html
Effets sur le trait de côte
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, le maître d’ouvrage réalise actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain. Les études nécessaires pour ce dossier sont en cours de réalisation et il est trop tôt pour en connaitre les résultats.
Dans ce cadre, nous réalisons un modèle hydrodynamique et hydro-sédimentaire du projet de parc éolien, dont le périmètre comprend notamment une évaluation des effets des courants à proximité des fondations des éoliennes. Nous avons fait le choix, à ce stade d’avancement des études, d’utiliser des fondations de type monopieu, adaptées aux fonds rocheux présents sur cette zone où l’agitation des fonds marins est importante.
Nous avons également mené des études sur les effets attendus du parc éolien , s’il se réalise, sur les vagues et les courants et donc sur les mouvements des fonds et le trait de côte (ligne atteinte lors des plus hautes mers). Les premiers résultats et le retour d’expérience des parcs déjà installés en mer montrent que ces effets sont très faibles. La présence du parc éolien ne modifierait que très localement les courants, la houle et les mouvements sédimentaires, sans effet cumulatif significatif au sein du parc, du fait du grand espacement entre chaque éolienne.
Aucun impact ne devrait donc être observé sur les mouvements hydrodynamiques ou l’érosion du trait de côte du fait du projet.
Vue depuis la côte
Si le projet se réalise, les éoliennes du parc éolien de Saint-Nazaire seront visibles depuis certains points de la côte, en fonction de l’éloignement du parc et des conditions de luminosité (qui varient selon le moment de la journée et les conditions météorologiques).
Des photomontages ont été réalisés depuis une vingtaine de points de vue répartis sur la côte et en particulier depuis la côte sauvage sur les communes du Croisic (La Vigie Romaine), de Batz-sur-mer (Pointe de Casse-Cailloux, Tour Saint-Guénolé, Pointe du Diable) et du Pouliguen (Pointe de Pierre-Plate, Pointe de Penchâteau). Ces photomontages sont consultables lors des réunions publiques et visualisables sur le site internet du débat public :
http://geophom.fr/photomontages-parceolienenmerdestnazaire/
Effets sur les pratiques de pêche
Concernant la pêche, si le projet de par éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, les pratiques maritimes (navigation, pêche…) qui seront autorisées au sein de la zone d’implantation envisagée devront faire l’objet d’une discussion avec les services de l’État et les représentants des usagers de la mer. Elles devront être approuvées dans le cadre d’une Commission nautique, compétente sur les projets ayant une incidence sur la navigation maritime.
Les retours d’expérience des parcs éoliens en mer existants montrent que certaines activités de plaisance et certains métiers de pêche peuvent y être autorisés.
En France, la Grande Commission nautique, réunie en juin 2007 pour un projet éolien en mer au large de Veulettes-sur-Mer (projet qui a obtenu toutes les autorisations administratives mais dont la construction n’a pas démarré), a émis un avis favorable à la navigation de tous les navires de taille inférieure à 30 mètres à l’intérieur du parc. Le procès verbal est disponible à l’adresse suivante :
http://www.shom.fr/fileadmin/data-www/NAU/Commissions_nautiques/eoliennes.pdf
A l’étranger, on peut relever différents cas de figures :
Effets sur la ressource halieutique
Par ailleurs, nous bénéficions de retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord.
Ces retours d’expérience montrent que la vie marine se développe au sein des parcs éoliens marins. De nombreux parcs ont fait l’objet de suivi de colonisation des fondations par la flore et la faune marine : Nysted (Danemark) et Utgrunden (Suède) en Mer Baltique, Horns-Rev (Danemark), Blyth (Angleterre) en mer du Nord et North Hoyle(Angleterre) en mer d’Irlande. Les fondations sont colonisées par diverses espèces. Cet habitat profite au développement de petits crustacés qui alimentent à leur tour des poissons. C’est l’effet récif.
Pour plus de précisions sur ce sujet, nous vous renvoyons vers les propos tenus par les représentants de la préfecture maritime lors de la réunion du 19 avril qui s’est tenue au Croisic dans le cadre du débat public :
Estimation des coûts de maintenance et du démantèlement
Les coûts des activités de maintenance et d’exploitation sont estimés à environ 60 millions d’euros par an pendant l’ensemble de la durée d’exploitation prévue du parc éolien, soit de l’ordre de 25 ans.
Les coûts de démantèlement, qui sont également inclus dans le montant d’investissement, intègrent les coûts de démontage et de transport des matériaux ainsi que leur traitement par des filières spécialisées. Comme le prévoit le cahier des charges de l’appel d’offres dans le cadre duquel s’inscrit ce projet, le maître d’ouvrage établira une provision pour couvrir ces dépenses, au regard de ses connaissances et de son expérience dans le domaine de l’éolien en mer. Au moment de la mise en service du parc, il devra émettre une garantie financière en faveur de l’État d’un montant supérieur à 50 000 euros par mégawatt, soit 24 millions d’euros au moins pour les 80 éoliennes prévues au large de Saint-Nazaire.
Recyclage en fin de vie :
Une étude réalisée par un bureau d’études danois [1] fait apparaitre que la très grande majorité des matériaux constitutifs des différents composants de l’éolienne et des fondations sont recyclables. L’acier des fondations monopieu sera, par exemple, refondu et réutilisé pour un autre usage.
La fibre de verre des pales et de la nacelle, qui représente une part minoritaire de la masse de l'éolienne, ne peut actuellement pas être recyclée. Si des filières de recyclage de ce matériau ne sont pas mises en place d’ici le démantèlement du parc, cette fibre de verre subira un processus d'incinération avec récupération de chaleur. Les résidus seront ensuite classés dans la catégorie des déchets industriels non dangereux et déchets ménagers et déposés dans un centre d’enfouissement technique.
[1] Elsam Engineering A/S, Life Cycle Assessment of offshore and onshore sited wind farms, 2004.
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, nous réalisons actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain, pour connaitre précisément les impacts du parc éolien, si celui-ci se réalise, sur le milieu. Les oiseaux font partie du périmètre de cette étude. Les études spécifiques constitutives de cette étude d’impact sont en cours de réalisation et il est trop tôt pour en connaitre les résultats.
Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord.
Concernant les oiseaux marins, le principal effet observé dans les parcs éoliens en mer d’Europe du Nord est l’évitement des éoliennes ou du parc par les oiseaux migrateurs. Plusieurs études montrent que la majorité des oiseaux évite les parcs, minimisant ainsi les risques de collision.
Au Danemark, les effets du parc éolien de Horn Rev sur l’avifaune migratrice ont été étudiés par radar et observations visuelles. Les échos radar enregistrés en période pré- et post-nuptiales ont montré que les oiseaux approchant du parc éolien modifient clairement leur trajectoire quand ils arrivent à environ 400 mètres de celui-ci. Même si une partie des oiseaux traverse le parc en volant entre les alignements de turbines, l’essentiel des échos radars a été enregistré à l’extérieur du parc éolien. Moins de 1 % des oiseaux en cours de migration choisissent leur route à l’intérieur du parc. Le passage au-dessus des éoliennes serait encore plus rare.
Au regard des résultats de l’étude d’impact qui seront connus d’ici un an, des mesures adaptées et proportionnées seront prises pour supprimer, réduire ou compenser les impacts qui auront été identifiés.
Si le projet se réalise, il est prévu de mener des suivis environnementaux afin d’évaluer les effets du parc éolien sur les différentes espèces. Ces suivis, qui seront effectués du début de la construction du parc jusqu’à son démantèlement, permettront d’analyser les effets du projet tout au long de la durée d’exploitation et de comparer la qualité du milieu à celle préexistant à la construction du parc. Ces suivis porteront alors sur les espèces présentant des enjeux importants, identifiés dans l’étude d’impact du projet sur l’environnement, notamment les oiseaux.
Du pour (pas tout nucléaire) mais aussi du contre : impact sur l'environnement, esthétique, bruit.
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, le maître d’ouvrage réalise actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain. Les études spécifiques constitutives de cette étude d’impact sont en cours de réalisation et il est trop tôt pour en connaitre les résultats.
Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord. Ces retours d’expérience montrent que la vie marine se développe au sein des parcs éoliens marins. Les principaux enseignements sont les suivants :
Les effets attendus d’un parc éolien en mer sont essentiellement liés aux émissions sonores durant la phase d’installation des fondations des éoliennes et sont de ce fait limités dans l’espace et dans le temps. Les impacts seront considérés très en amont et des mesures seront mises en place afin de les limiter, comme par exemple la surveillance d’un périmètre étendu autour des travaux permettra de prendre en compte l’éventuelle présence de mammifères marins.
Au regard des résultats de l’étude d’impact qui seront connus d’ici un an, des mesures seront prises pour supprimer, réduire ou compenser les impacts qui auront été identifiés.
Si le projet se réalise, il est prévu de mener des suivis environnementaux afin d’évaluer les effets du parc éolien sur les différentes espèces. Ces suivis, qui seront effectués du début de la construction du parc jusqu’à son démantèlement, permettront d’analyser les effets du projet tout au long de la durée d’exploitation et de comparer la qualité du milieu à celle préexistant à la construction du parc.
Concernant l’aspect visuel du projet de parc éolien en mer de Saint-Nazaire, si celui-ci se poursuit, les éoliennes seront visibles depuis certains points de la côte, en fonction de l’éloignement du parc et des conditions de luminosité (qui varient selon le moment de la journée et des conditions météorologiques).
Des photomontages ont été réalisés depuis plusieurs points de vue notamment depuis la côte sauvage sur les communes du Croisic (La Vigie Romaine), de Batz-sur-mer (Pointe de Casse-Cailloux, Tour Saint-Guénolé, Pointe du Diable) et du Pouliguen (Pointe de Pierre-Plate, Pointe de Penchâteau). Ces photomontages sont consultables lors des réunions publiques et visualisables sur le site internet du débat public à l’adresse suivante :
http://www.debatpublic-eolienmer-saint-nazaire.org/projet/dossier-mo.html
Le budget ? Le démantèlement ? Durée de vie (25 ans peu !!!)
Le montant de l’investissement du projet de parc éolien en mer de Saint-Nazaire est estimé à environ deux milliards d’euros. Il comprend les coûts de développement, d’études, de construction (dont ceux des fournitures, de l’assemblage, des tests, de l’installation en mer, de la mise en service ainsi que les coûts des assurances correspondants) jusqu'à ceux de démantèlement. Ce montant inclut également l’investissement lié aux ouvrages de raccordement du parc éolien au réseau public d’électricité, réalisés par le gestionnaire du réseau public de transport d’électricité (RTE).
Si le projet se réalise, les coûts de d’exploitation et de maintenance du parc avoisineront 60 millions d’euros par an, pendant l’ensemble de la durée d’exploitation, soit de l’ordre de 25 ans. Ils seront dus pour l’essentiel à la maintenance avec l’achat de pièces de rechange des éoliennes et les frais logistiques d’accès au parc éolien en mer. S’y ajouteront les dépenses d’exploitation (supervision et gestion administrative du parc), des coûts de télécommunication et d’équipements informatiques et des frais d’assurances. Le maître d’ouvrage a prévu une durée d’exploitation du parc éolien d’environ 25 ans. Par ailleurs, la concession d’utilisation du domaine maritime nécessaire à l’utilisation du site est délivrée pour une période de 30 ans incluant les périodes de construction, exploitation, et démantèlement.
Les coûts de démantèlement, qui sont inclus dans le montant d’investissement, intègrent les coûts de démontage et de transport des matériaux ainsi que leur traitement par une filière spécialisée. Le maître d’ouvrage est tenu d’établir une provision pour couvrir ces dépenses, au regard de ses connaissances et de son expérience dans le domaine de l’éolien en mer. Au moment de la mise en service du parc, si celui-ci se réalise, il devra émettre une garantie financière en faveur de l’État d’un montant supérieur à 50 000 euros par mégawatt, ce qui correspond à 300 000 euros au moins par éolienne de 6 mégawatts, soit 24 millions d’euros au moins pour les 80 éoliennes prévues au large de Saint-Nazaire.
Nous n’avons pas pour le moment de visibilité sur ce que sera le contexte énergétique mondial, européen et français à l’issue de cette période, ni sur les technologies de production d’énergie qui seront disponibles et ne pouvons donc pas nous prononcer dès maintenant sur l’opportunité de la prolongation de la période d’exploitation de ce parc éolien.
Première chose à voir : économie d'énergie à la source (particulier, commerce et autres). Formation des conseillers dans les économies d'énergie, voir pays du Nord. Débile de penser qu'il faut plus d'énergie parce que les gens consomment de plus en plus.
La politique énergétique de l’Europe vise à relever les trois défis majeurs du développement durable, de la sécurité d’approvisionnement énergétique et de la compétitivité. Pour cela l’Union européenne s’est engagée d’ici 2020 à :
Le développement des énergies renouvelables comme la mise en place de mesures d’économie d’énergie doivent être mis en œuvre de façon simultanée pour atteindre ces objectifs. Ceux-ci sont déclinés pour chaque pays membre de l’Union européenne : en France, les lois Grenelle visent 23 % d’énergies renouvelables dans la consommation d’énergie en 2020, contre 13 % aujourd’hui. Avec 25 000 mégawatts en 2020 (dont 6 000 en mer), l’éolien représente environ un quart de l’effort à fournir pour atteindre cet objectif. Le développement des énergies renouvelables et des moyens d’économie d’énergie sont donc deux axes indissociables pour répondre aux enjeux énergétiques et climatiques actuels.
Suite ma question n°9 et votre réponse du 12/4, j'ai par ma question n°154 demandé des compléments pour lesquels j'attends la réponse.
J'ai maintenant obtenu de votre part la quasi certitude que si vous maintenez le parc sur le Banc de Guérande les fondations se feront par forages effectués par une sorte de tunnelier vertical.
Comme évoqué à la réunion publique qui s’est tenue à Saint-Brévin-les-Pins le vendredi 3 mai dernier, pour ce type de réalisation, le forage n’est envisagé que dans le cas où, du fait de la dureté de la roche, le battage simple se révèlerait impossible. Sur la base des connaissances actuelles, le maître d’ouvrage privilégie la solution monopieu avec battage des pieux et recours au forage en cas de nécessité.
Forage énorme, diamètre 7 à 8 m et profondeur 25 m qui vont sortir environ 1000 m3 soit 2500 tonnes de "déchets" par forage et il y en aura 80 soit 200.000 tonnes !
Si des forages devaient être mis en œuvre, ils conduiraient à l’extraction de matériaux. Ceux-ci ne sont pas considérés comme des déchets ni par la réglementation, ni d’un point de vue géochimique. Par contre, dès lors qu’ils sont déposés à terre, les déblais deviennent des déchets « inertes » au sens de la réglementation. Les déblais de forage pourraient avoir différentes destinations : leur réemploi dans le corps du monopieu ou leur clapage sur un site autorisé. Dans ce cas, l’opération entre dans le contexte réglementaire de la rubrique 4.1.3.0 de l’article R214.1 du code de l’environnement.
J'ai pris la peine de rechercher ce qui avait été fait pour les parcs existants. A ce jour si 90% des éoliennes en mer sont avec des fondations monopieux, elles sont à priori toutes ou presque sur des fonds sablo vaseux, c'est à dire que les inserts de fondation sont en général "battus".
Vous avez reconnu vous même hier soir à St-Brévin qu'il n'existait pas d'éolienne avec fondation monopieu sur un plateau rocheux. Ce sera donc une première et en plus avec des éoliennes de taille bien supérieure à ce qui existe aujourd'hui. Vous allez donc forer dans la roche du Banc.
Comme indiqué lors de la réunion de Saint-Brévin-les-Pins, il est difficile de comparer les opérations d’installation des éoliennes sur différents sites. Mais si le site du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire se caractérise par le fait que la plus grande partie de la zone n’est pas recouverte par des sédiments meubles, cela ne change pas fondamentalement l’approche technique de réalisation des fondations que le maître d’ouvrage envisage d’adopter.
En effet, les sédiments meubles ne constituent, pour les autres projets de parcs éoliens en mer développés par Eolien Maritime France, qu’une couverture superficielle de quelques mètres. Le projet de parc éolien au large de Courseulles-sur-Mer est ainsi proposé sur des fonds sablo-graveleux dont l’épaisseur varie entre 0 et 5 à 6 mètres. A ce stade d’avancement du projet, il est prévu d’installer des fondations de type monopieu, dans des conditions qui peuvent être de même nature que celles susceptibles d’être rencontrées à Saint-Nazaire.
Outre les points déjà évoqués sur la dispersion des sédiments et l'évacuation des granulats, je vous pose une question sur un point passé sous silence ou simplement oublié lors des groupes de travail ou des débats publics :
Pour forer dans la roche, il faut utiliser des "outils coupants" (fraises, trépans ou autres). Pour le refroidissement, pas de problème, l'eau est là. Mais pour assurer le bon fonctionnement des outils de coupe, il faut LUBRIFIER ! En général les lubrifiants sont des dérivés du pétrole et compte tenu de l'importance du forage vous utiliserez des centaines de litres par forage soit des milliers de litres pour le parc et là vous ne les récupèrerez pas.
Quel type de lubrifiant utiliserez-vous ?
Quel degré de pollution présentera ce produit ?
Comment pourrez-vous garantir la non dispersion sur le banc et les zones alentours qui sont en sites protégés Natura 2000 ?
Si le maître d’ouvrage devait réaliser des forages, ceux-ci seraient réalisés à sec sans lubrifiant, donc sans risque de pollution.
Le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire s’inscrit dans le cadre de la politique nationale de développement des énergies renouvelables. Il est issu d’un premier appel d’offres national lancé en juillet 2011. L’État vise, par cet appel d’offres et le second actuellement en cours, à contribuer à l’objectif, que la France s’est fixé, d’atteindre 23% d’énergies renouvelables dans la consommation d’énergie finale en 2020.
Si le maître d’ouvrage poursuit ce projet et obtient les autorisations nécessaires à sa réalisation (et en particulier la concession d’utilisation du domaine public maritime dont la durée maximale est de 30 ans), il aura l’obligation, à la fin de la période d’exploitation du parc éolien, de démanteler les installations et de remettre le site en état. Le maître d’ouvrage ne sera alors plus titulaire de la concession d’utilisation pour cette zone.
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, nous serons tenus de remettre le site en l’état à la fin de la période d’exploitation du parc. Nous établirons pour cela, un plan de démantèlement et informerons le préfet de notre décision de mettre fin à l’exploitation du parc au moins cinq ans à l’avance. Au plus tard deux ans avant la fin de l’exploitation, nous devrons réaliser une étude portant sur l’optimisation des conditions du démantèlement et de la remise en état du site, en tenant compte des enjeux liés à l’environnement, aux usages de la mer et à la sécurité maritime. Tous les composants du parc éolien seront démontés et rapportés à terre en vue de leur réutilisation, recyclage ou élimination.
Nous prévoyons aujourd’hui une durée d’exploitation du parc éolien en mer de l’ordre de 25 ans. Nous n’avons pas de visibilité sur le contexte énergétique mondial, européen et français, ni sur les technologies de production d’énergie disponibles à l’issue de cette période. Nous ne pouvons pas nous prononcer aujourd’hui sur l’opportunité de la prolongation de la période d’exploitation de ce parc éolien, ni sur les éventuelles technologies disponibles à ce moment là.Les objectifs français en matière de production d’électricité, définis aujourd’hui dans la loi et les textes d’application [1], portent jusqu’à l’horizon 2020. C’est un des enjeux de l’actuel Débat National sur la transition énergétique, qui a débuté fin 2012, de déterminer quelle sera la composition du bouquet énergétique français en 2025 et au-delà, quels seront les investissements nécessaires pour développer les énergies renouvelables, utiliser au mieux l’énergie disponible, etc.
[1] Par la Programmation pluriannuelle des investissements de production d’électricité : http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/ppi_elec_2009.pdf
L’État est à l’origine de l’appel d’offres éolien en mer lancé en juillet 2011, à l’issue duquel ce projet a été sélectionné. L’État vise par cet appel d’offres d’une part, à contribuer à l’objectif que la France s’est fixé en matière d’énergies renouvelables (23% de la consommation d’énergie en 2020) et, d’autre part, à constituer une filière industrielle de l’éolien en mer créatrice d’emplois. Cet objectif de 23 % porte sur la chaleur et l’électricité. L’éolien représente environ un quart de l’effort à fournir avec 25 000 mégawatts éoliens dont 6 000 en mer. Le mécanisme de l’appel d’offres permet aux lauréats de bénéficier sur une période de vingt ans, d’un tarif d’achat de l’électricité produite prédéfini et adapté aux caractéristiques du projet.
=La composition du bouquet énergétique au delà de 2020 et notamment la part respective de l’électricité d’origine renouvelable et du nucléaire font l’objet actuellement d’un débat national sur la transition énergétique dont les conclusions sont attendues dans les semaines à venir.
Si le projet se réalise, les coûts de d’exploitation et de maintenance du parc avoisineront 60 millions d’euros par an, pendant l’ensemble de la durée d’exploitation, soit de l’ordre de 25 ans. Ils seront dus pour l’essentiel à la maintenance avec l’achat de pièces de rechange des éoliennes et les frais logistiques d’accès au parc éolien en mer. S’y ajouteront les dépenses d’exploitation (supervision et gestion administrative du parc), des coûts de télécommunication et d’équipements informatiques et des frais d’assurances. Le maître d’ouvrage a prévu une durée d’exploitation du parc éolien d’environ 25 ans.
Nous n’avons pas pour le moment de visibilité sur ce que sera le contexte énergétique mondial, européen et français à l’issue de cette période, ni sur les technologies de production d’énergie qui seront disponibles et ne pouvons pas nous prononcer dès maintenant sur l’opportunité de la prolongation de la période d’exploitation de ce parc éolien.
Le montant de l’investissement du projet de parc éolien en mer de Saint-Nazaire est estimé à environ deux milliards d’euros. Il comprend les coûts de développement, d’études, de construction (dont ceux des fournitures, de l’assemblage, des tests, de l’installation en mer, de la mise en service ainsi que les coûts des assurances correspondants) jusqu'à ceux de démantèlement. Ce montant inclut également l’investissement lié aux ouvrages de raccordement du parc éolien au réseau public d’électricité, réalisés par le gestionnaire du réseau public de transport d’électricité (RTE).
Nous ne pouvons pas donner d’information relative au prix auquel sera vendue l’électricité. En effet, les dossiers de candidature soumis par les candidats à l’appel d’offres de l’État constituent des documents de nature privée et confidentielle. Cependant, pour donner un ordre de grandeur, le Rapport du Sénat du 11 juillet 2012 [1] sur le coût réel de l’électricité indique que le prix moyen d’un mégawattheure éolien produit par l’ensemble des quatre projets retenus à l’appel d’offres équivaut à 202 euros par mégawattheure aux conditions économiques de 2011.
Selon le Ministère de l’Écologie, la production d’un parc éolien en mer de 6 000 mégawatts représentera 3,5 % de la consommation française d’électricité. En 2020, le surcoût correspondant à la réalisation de ces 6 000 mégawatts est estimé à environ 25 euros par ménage et par an.
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, le maître d’ouvrage réalise actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain. Les études nécessaires pour ce dossier sont en cours de réalisation et il est trop tôt pour en connaitre les résultats.
Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord. Ces retours d’expérience montrent que la vie marine se développe au sein des parcs éoliens marins. Les principaux enseignements sont les suivants :
Les effets attendus d’un parc éolien en mer sont essentiellement liés aux émissions sonores durant la phase d’installation des fondations des éoliennes et sont de ce fait limités dans l’espace et dans le temps. Les impacts seront considérés très en amont et des mesures seront mises en place afin de les limiter, comme par exemple la surveillance d’un périmètre étendu autour des travaux permettra de prendre en compte l’éventuelle présence de mammifères marins. Au regard des résultats de l’étude d’impact qui seront connus d’ici un an, des mesures seront prises pour supprimer, réduire ou compenser les impacts qui auront été identifiés.
Si le projet se réalise, il est prévu de mener des suivis environnementaux afin d’évaluer les effets du parc éolien sur les différentes espèces. Ces suivis, qui seront effectués du début de la construction du parc jusqu’à son démantèlement, permettront d’analyser les effets du projet tout au long de la durée d’exploitation et de comparer la qualité du milieu à celle préexistant à la construction du parc.
Concernant l’aspect visuel du projet de parc éolien en mer de Saint-Nazaire, si celui-ci se poursuit, les éoliennes seront visibles depuis certains points de la côte, en fonction de l’éloignement du parc et des conditions de luminosité (qui varient selon le moment de la journée et des conditions météorologiques).
Des photomontages ont été réalisés depuis plusieurs points de vue, notamment depuis la côte sauvage sur les communes du Croisic (La Vigie Romaine), de Batz-sur-mer (Pointe de Casse-Cailloux, Tour Saint-Guénolé, Pointe du Diable) et du Pouliguen (Pointe de Pierre-Plate, Pointe de Penchâteau). Ces photomontages sont consultables lors des réunions publiques et visualisables sur le site internet du débat public.
[1] Ce rapport est disponible à cette adresse :http://www.senat.fr/notice-rapport/2011/r11-667-1-notice.html
L’électricité éolienne est une énergie propre qui n’émet aucun déchet ni émission dans l’atmosphère. Nous avons réalisé un bilan carbone détaillé du projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire.
Ce bilan est une méthode qui consiste à comptabiliser les émissions de gaz à effet de serre d’une activité, en prenant en compte l’ensemble de ses composantes. Cette méthode a été définie par l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, établissement public rattaché aux Ministères en charge de l’Énergie et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche).
Le Bilan Carbone® réalisé pour le projet de parc éolien de Saint-Nazaire recense les émissions de gaz à effet de serre qui seraient générées par le parc éolien, si celui-ci se réalisait, pendant l’ensemble de son cycle de vie, à savoir la fabrication des différents équipements du parc et des matériaux les constituant, leur transport et leur installation en mer, l’exploitation et la maintenance du parc pendant 25 ans son démantèlement et l’énergie nécessaire au traitement des différents matériaux en fin de vie tout en intégrant les économies de CO2 liées au recyclage des métaux utilisés pour la fabrication des différents éléments du parc.
Le résultat de ce Bilan Carbone [1] indique que les émissions de gaz à effet de serre qui seraient générées par le parc éolien en mer de Saint-Nazaire sont de 17,9 grammes équivalent CO2 émis par kilowattheure produit. A titre de comparaison, ce chiffre s’élève en moyenne à 72 grammes pour la production d’électricité de l’ensemble du parc électrique français et à 306 grammes pour celle du parc électrique de l’Union européenne.
Selon l’ADEME, en 2020, un parc éolien de 25 000 mégawatts en France, dont 6 000 en mer, devrait permettre d’éviter l’émission de 16 millions de tonnes de CO2 par an c’est-à-dire que ce parc éolien en mer de 450 mégawatts devrait permettre d’éviter de l’ordre de 300 000 tonnes de CO2 par an. À titre de comparaison, en France, un habitant émet en moyenne 6,1 tonnes de CO2 par an (chiffre 2008, source INSEE).
Nous vous invitons à consulter le bilan carbone détaillé de ce parc éolien, consultable à cette adresse :
http://www.debatpublic-eolienmer-saint-nazaire.org/docs/documents-maitre-ouvrage/etude-bilan-carbone-st-nazaire.pdf
Ce Bilan Carbone intègre en effet les activités de démantèlement et valorisation des matériaux utilisés après recyclage. Sur cette question, une étude réalisée par un bureau d’études danois [2] fait apparaitre que 98% du poids des éléments constituant l’éolienne et les fondations sont recyclables. L’acier des fondations monopieu sera refondu et réutilisé pour un autre usage.
La fibre de verre des pales et de la nacelle, qui représente moins de 2% du poids de l'éolienne, ne peut actuellement pas être recyclée. Si des filières de recyclage de ce matériau ne sont pas mises en place d’ici le démantèlement du parc, elle subira un processus d'incinération avec récupération de chaleur. Les résidus seront ensuite classés dans la catégorie des déchets industriels non dangereux et déchets ménagers et déposés dans un centre d’enfouissement technique.
[1] L’éolien contribue à la diminution des émissions de CO2 : http://www2.ademe.fr/servlet/getDoc?cid=96&m=3&id=51624&ref=21479&p1=B
[2] http://www.apere.org/manager/docnum/doc/
doc1252_LCA_V80_2004_uk[1].fiche%2042.pdf
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, le maître d’ouvrage réalise actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain. Les études spécifiques constitutives de cette étude d’impact sont en cours de réalisation et il est trop tôt pour en connaitre les résultats.
Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord. Ces retours d’expérience montrent que la vie marine se développe au sein des parcs éoliens marins. Les principaux enseignements sont les suivants :
Les effets attendus d’un parc éolien en mer sont essentiellement liés aux émissions sonores durant la phase d’installation des fondations des éoliennes et sont de ce fait limités dans l’espace et dans le temps. Les impacts seront considérés très en amont et des mesures seront mises en place afin de les limiter, comme par exemple la surveillance d’un périmètre étendu autour des travaux permettra de prendre en compte l’éventuelle présence de mammifères marins.
Au regard des résultats de l’étude d’impact qui seront connus d’ici un an, des mesures seront prises pour supprimer, réduire ou compenser les impacts qui auront été identifiés.
Si le projet se réalise, il est prévu de mener des suivis environnementaux afin d’évaluer les effets du parc éolien sur les différentes espèces. Ces suivis, qui seront effectués du début de la construction du parc jusqu’à son démantèlement, permettront d’analyser les effets du projet tout au long de la durée d’exploitation et de comparer la qualité du milieu à celle préexistant à la construction du parc.
Ces suivis porteront alors sur les espèces présentant des enjeux importants, identifiés dans l’étude d’impact du projet sur l’environnement notamment: oiseaux, chauves-souris, mammifères marins, ressources halieutiques ou espèces et habitats classés Natura 2000.
La durée d’exploitation prévue pour ce projet de parc éolien est de l’ordre de 25 ans.
Si ce projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se poursuit, il sera équipé d’éoliennes Alstom Haliade 6 mégawatts. Ce modèle d’éolienne a été conçu suivant les normes de la Commission Electrotechnique Internationale, notamment la CEI 61400-3 relative aux exigences de conception des éoliennes de pleine mer et la CEI 61400-22, relative aux essais de conformité et certification. Les éoliennes seront certifiées pour une durée de fonctionnement d’au moins 20 ans. Si le maître d’ouvrage décide de poursuivre ce projet, une maintenance régulière et adaptée devrait permettre d’envisager une durée d’exploitation du parc éolien de l’ordre de 25 ans.
Le maître d’ouvrage travaille à l’élaboration d’un plan de maintenance garantissant une disponibilité et une fiabilité maximales des installations en mer. Le volume des matériels et consommables remplacés dans le cadre de la maintenance préventive ou suite à une avarie devrait être très limité. Les matériaux récupérés devraient suivre, selon leur nature, un traitement dans la filière appropriée.
Nous ajoutons par ailleurs, qu’il existe une filière spécialisée de remise à neuf des équipements défectueux qui permet à la fois de faire baisser les coûts d'approvisionnement en pièces détachées et de limiter les volumes de déchets produits.
Concernant le recyclage des éléments d’un parc éolien en mer en fin de vie, une étude réalisée par un bureau d’études danois [1] fait apparaitre que 98% du poids des éléments constituant l’éolienne et les fondations sont recyclables.
Si ce projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire se poursuit, à la fin de son exploitation, l’acier des fondations monopieu sera refondu et réutilisé pour un autre usage. La fibre de verre des pales et de la nacelle, qui représente moins de 2% du poids de l'éolienne, ne peut actuellement pas être recyclée. Si des filières de recyclage de ce matériau ne sont pas mises en place d’ici le démantèlement du parc, la fibre de verre subira un processus d'incinération avec récupération de chaleur. Les résidus seront ensuite classés dans la catégorie des déchets industriels non dangereux et déchets ménagers et déposés dans un centre d’enfouissement technique.
Concernant le bilan carbone de ce projet, nous vous invitons à consulter l’étude du maître d’ouvrage disponible à cette adresse :
Sur le montant du projet
Le montant de l’investissement du projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire, est estimé à environ deux milliards d’euros. Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un appel d’offres lancé par l’État en 2011, visant d’une part à contribuer à l’atteinte de l’objectif de 23 % d’énergies renouvelables que la France s’est fixé, et d’autre part à constituer une filière industrielle créatrice d’emplois.
Il comprend les coûts de développement, d’études, de construction (dont ceux des fournitures, de l’assemblage, des tests, de l’installation en mer, de la mise en service ainsi que les coûts des assurances correspondants) ainsi que ceux du démantèlement. Ce montant inclut également l’investissement lié aux ouvrages de raccordement du parc éolien au réseau public d’électricité, réalisés par le gestionnaire du réseau public de transport d’électricité (RTE).
Le tarif d’achat de l’électricité produite par le parc, éolien a été déterminé au regard du montant de l’investissement et des charges d’exploitation sur la durée de vie totale du projet. Ce montant dépend étroitement des caractéristiques du site sélectionné (distance entre le parc et la côte, profondeur et nature des fonds marins), comme des choix technologiques retenus. De même, les coûts d’investissement varient sensiblement en fonction de la proximité du réseau électrique existant.
Nous pouvons donner un ordre de grandeur de ce prix d’achat de l’électricité, sur la base des informations fournies par la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Le prix moyen d’un mégawattheure éolien produit par l’ensemble des quatre projets retenus à l’issue du premier appel d’offres se situerait à hauteur de 226,5 euros en 2020. Le Rapport du Sénat du 11 juillet 2012 [1] sur le coût réel de l’électricité indique que ce prix équivaut à 202 euros par mégawattheure aux conditions économiques de 2011.
Selon le Ministère de l’Écologie [2], la production de 6000 mégawatts éoliens en mer représentera alors 3,5% de la consommation française d’électricité. Le surcoût de l’électricité produite par les éoliennes en mer, compensé par la CSPE conduira à relever celle-ci d’un montant représentant 4% de la facture des ménages en 2020, soit environ 25 euros par ménage et par an [3].
Les informations relatives à la rentabilité de ce projet de parc éolien sont de nature confidentielle. Ce projet a été retenu par l’État à l’issue d’un appel d’offres, sur des critères définis par la Commission de régulation de l’énergie (CRE, autorité administrative indépendante en charge de veiller au bon fonctionnement du marché du gaz et de l’électricité). Un plan d’affaires détaillé du projet et le niveau de rentabilité du projet ont été délivrés dans l’offre qui a été retenue.
Sur les effets sur l’environnement
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, le maître d’ouvrage réalise actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, portant sur son environnement physique, biologique et humain. Les études spécifiques constitutives de cette étude d’impact sont en cours de réalisation et il est trop tôt pour en connaitre les résultats.
Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord. Ces retours d’expérience montrent que la vie marine se développe au sein des parcs éoliens marins. Les principaux enseignements sont les suivants :
Les effets attendus d’un parc éolien en mer sont essentiellement liés aux émissions sonores durant la phase d’installation des fondations des éoliennes et sont de ce fait limités dans l’espace et dans le temps. Les impacts seront considérés très en amont et des mesures seront mises en place afin de les limiter, comme par exemple la surveillance d’un périmètre étendu autour des travaux permettra de prendre en compte l’éventuelle présence de mammifères marins.
Au regard des résultats de l’étude d’impact qui seront connus d’ici un an, des mesures seront prises pour supprimer, réduire ou compenser les impacts qui auront été identifiés.
Ensuite, si ce projet se réalise, il est prévu de mener des suivis environnementaux afin d’évaluer les effets du parc éolien sur les différentes espèces. Ces suivis, qui seront effectués du début de la construction du parc jusqu’à son démantèlement, permettront d’analyser les effets du projet tout au long de la durée d’exploitation et de comparer la qualité du milieu à celle préexistant à la construction du parc.
Ces suivis porteraient alors sur les espèces présentant des enjeux importants, identifiés dans l’étude d’impact du projet sur l’environnement, notamment : oiseaux, chauves-souris, mammifères marins, ressources halieutiques ou espèces et habitats classés Natura 2000.
Ce projet coûte 2 milliards d'euros. Pourquoi l'Etat et le département ne participent pas à ce financement ?
Depuis la libéralisation des marchés de l'électricité et du gaz amorcée dès 1996 et complétée en 1999, la production d’énergie - et par conséquent la production d’électricité - peut être assurée par tout producteur d’énergie (Loi n° 2000-108 du 10 février 2000). Par ailleurs, l’État a défini des objectifs en matière d’énergies renouvelables à l’horizon 2020 et a prévu un cadre réglementaire et économique. Les acteurs économiques privés du secteur de l’énergie contribuent à l’atteinte de ces objectifs.
Pour le développement de l’éolien en mer, l’État a lancé un premier appel d’offres en juillet 2011 visant d’une part la réalisation d’une puissance maximale de 3 000 mégawatts éoliens au large des côtes de la Manche et de l’Atlantique, et d’autre part, la constitution d’une filière industrielle capable de se positionner sur un marché européen en plein essor. Le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire, est issu de ce premier appel d’offres. La société Eolien Maritime France, porteur de ce projet a donc été désignée lauréate de cet appel d’offres.
L’électricité produite par le maître d’ouvrage serait achetée par EDF, dans le cadre de ses missions de service public. La réglementation prévoit que les fournisseurs historiques d’électricité, principalement EDF, ont l’obligation d’acheter l’électricité bénéficiant de tarifs d’achat. L’obligation d’achat vise à encourager le développement d’installations de production d’électricité répondant aux objectifs de la politique énergétique. C’est notamment le cas pour l’électricité renouvelable produite par l’éolien en mer. Le prix d’achat de l’électricité proposé par les candidats à l’appel d’offres a été un critère important dans la sélection des projets en concurrence.
Ce parc éolien d'une grande superficie nécessitera de "détruire" les fonds marins qui y seront présents ne pourront pas rester pendant cette "construction". Donc, est-ce que ce parc sera placé dans un endroit où il y a peu de fonds marins et d'espèces importantes ?
Ce projet de parc éolien en mer s’inscrit dans le cadre de l’appel d’offres lancé en juillet 2011 par l’État, sur des zones définies, à la suite d’un processus de concertation et planification mené sur la période 2009-2010, comme « zones de moindre contrainte » au regard d’enjeux techniques, réglementaires, environnementaux et socio-économiques.
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, le maître d’ouvrage réalise actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, portant sur son environnement physique, biologique et humain. Les études spécifiques constitutives de cette étude d’impact sont en cours de réalisation et il est trop tôt pour en connaitre les résultats.
Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord. Ces retours d’expérience montrent que la vie marine se développe au sein des parcs éoliens marins. Les principaux enseignements sont les suivants :
Les effets attendus d’un parc éolien en mer sont essentiellement liés aux émissions sonores durant la phase d’installation des fondations des éoliennes et sont de ce fait limités dans l’espace et dans le temps. Les impacts seront considérés très en amont et des mesures seront mises en place afin de les limiter, comme par exemple la surveillance d’un périmètre étendu autour des travaux permettra de prendre en compte l’éventuelle présence de mammifères marins.
Au regard des résultats de l’étude d’impact qui seront connus d’ici un an, des mesures seront prises pour supprimer, réduire ou compenser les impacts qui auront été identifiés.
Ensuite, si ce projet se réalise, il est prévu de mener des suivis environnementaux afin d’évaluer les effets du parc éolien sur les différentes espèces. Ces suivis, qui seront effectués du début de la construction du parc jusqu’à son démantèlement, permettront d’analyser les effets du projet tout au long de la durée d’exploitation et de comparer la qualité du milieu à celle préexistant à la construction du parc.
Ces suivis porteraient alors sur les espèces présentant des enjeux importants, identifiés dans l’étude d’impact du projet sur l’environnement : oiseaux, chauves-souris, mammifères marins, ressources halieutiques ou espèces et habitats classés Natura 2000.
Et pour finir, j'ai lu que ce n'était qu'un projet de 24 ans et qu'ensuite les éoliennes seront démantelées. Pourquoi ? Pourquoi ne pas les laisser plus longtemps, après tout c'est de l'énergie renouvelable qui permettra de servir environ 700 000 personnes.
L’article R.2124-1 du code général de la propriété des personnes publiques, relatif aux concessions d’utilisation du domaine public maritime en dehors des ports, indique que « ces concessions sont conclues pour une durée qui ne peut excéder trente ans. »
Afin d’assurer un fonctionnement le plus long possible du parc, c’est cette durée maximale qui sera demandée par le maître d’ouvrage dans la demande de concession qui sera soumise à l’État. Compte-tenu de la date envisagée pour la soumission par le maître d’ouvrage de cette demande de concession d’utilisation du domaine public maritime, et considérant le délai entre l’obtention de cette autorisation et la date effective de la mise en service des éoliennes, le maître d’ouvrage du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire a estimé une durée d’exploitation d’environ 25 ans.
Nous n’avons pas pour le moment de visibilité sur ce que sera le contexte énergétique mondial, européen et français à l’issue de cette période (c'est-à-dire à horizon 2045), ni sur les technologies de production d’énergie qui seront disponibles à cette échéance. Nous ne pouvons pas nous prononcer à ce jour sur l’opportunité de la prolongation de la période d’exploitation de ce parc éolien. Dans l’hypothèse où le contexte énergétique rendrait cette solution pertinente, nous pouvons imaginer de prolonger la durée de vie de parc éolien de plusieurs années au-delà de 25 ans, si les conditions de sécurité et de performance des éoliennes le permettent et sous réserve de l’obtention d’une autorisation supplémentaire pour la concession d’utilisation du domaine public maritime.
Dans tous les cas, à l’issue de la période d’exploitation du parc éolien, quelle qu’en soit la durée, les installations devront être démantelées et le site remis en état. Il s’agit d’obligations réglementaires liées à l’autorisation d’utilisation du domaine public maritime, au code de l’environnement et aux prescriptions du cahier des charges de l’appel d’offres.
Les éoliennes font-elles du bruit ? Notamment quand le vent vient de la mer ?
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se poursuit,les premières éoliennes se situeront à plus de 12 kilomètres de la côte pour le point le plus proche et à 26 kilomètres de la plage de Saint-Brévin. Le maître d’ouvrage de ce projet fait actuellement réaliser, par un bureau d’études spécialisé, une modélisation de la propagation des émissions sonores provenant du parc éolien en fonctionnement, en prenant en compte les mesures de l’ambiance sonore actuelle et en retenant les hypothèses les plus défavorables correspondant au bruit maximal émis par les éoliennes.
Les résultats de cette modélisation indiquent qu’en raison de cet éloignement et des bruits déjà présents dans l’environnement (vagues, vent etc.), le bruit des éoliennes ne sera pas perceptible depuis la côte. La provenance du vent aura peu d’effet sur le bruit perçu.
Y a-t-il des nuisances pour la faune et la flore ?
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, nous réalisons actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain. Les études nécessaires pour ce dossier sont en cours de réalisation et il est encore trop tôt pour en connaitre les résultats.
Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord. Ces retours d’expérience montrent que la vie marine se développe au sein des parcs éoliens marins. Les principaux enseignements sont les suivants :
Les effets attendus d’un parc éolien en mer sont essentiellement liés aux émissions sonores durant la phase d’installation des fondations des éoliennes et sont, de ce fait, limités dans l’espace et dans le temps. Si le projet est poursuivi, les impacts seront considérés très en amont et des mesures seront mises en place afin de les limiter, comme par exemple la surveillance d’un périmètre étendu autour des travaux, permettant de prendre en compte l’éventuelle présence de mammifères marins.
Si le projet se réalise, il est prévu de mener des suivis environnementaux afin d’évaluer les effets du parc éolien sur les différentes espèces. Ces suivis, qui seraient effectués du début de la construction du parc jusqu’à son démantèlement, permettraient d’analyser les effets du projet tout au long de la durée d’exploitation et de comparer la qualité du milieu à celle préexistant à la construction du parc.
Ces suivis porteraient alors sur les espèces présentant des enjeux importants, identifiés dans l’étude d’impact du projet sur l’environnement : oiseaux, chauves-souris, mammifères marins, ressources halieutiques ou espèces et habitats classés Natura 2000.
Des études géophysiques et géotechniques sont nécessaires pour connaître la nature, la constitution et les propriétés mécaniques du sous-sol, qui sont essentielles dans la conception d’un projet de parc éolien en mer.
Le choix de la fondation de type monopieu repose sur une première campagne de sondages géotechniques menée à l’été 2011, lors de laquelle trois carottages à 40 mètres de profondeur ont été effectués. Les résultats de cette campagne ont fourni des informations sur les caractéristiques du sous-sol marin, en particulier leur dureté, et ont permis d’identifier à ce stade des études la fondation monopieu comme adaptée à ce projet. Ce choix pourra être conforté après une phase d’études plus détaillées, s’appuyant sur de nouvelles campagnes géophysiques et géotechniques qui débuteront prochainement.
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, le maître d’ouvrage réalise actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain. Les études spécifiques constitutives de cette étude d’impact sont en cours de réalisation et il est trop tôt pour en connaitre les résultats.
Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord. Ces retours d’expérience montrent que la vie marine se développe au sein des parcs éoliens marins. Les principaux enseignements sont les suivants :
Les effets attendus d’un parc éolien en mer sont essentiellement liés aux émissions sonores durant la phase d’installation des fondations des éoliennes et sont de ce fait limités dans l’espace et dans le temps. Les impacts seront considérés très en amont et des mesures seront mises en place afin de les limiter, comme par exemple la surveillance d’un périmètre étendu autour des travaux permettra de prendre en compte l’éventuelle présence de mammifères marins.
Au regard des résultats de l’étude d’impact qui seront connus d’ici un an, des mesures seront prises pour supprimer, réduire ou compenser les impacts qui auront été identifiés.
Si le projet se réalise, il est prévu de mener des suivis environnementaux afin d’évaluer les effets du parc éolien sur les différentes espèces. Ces suivis, qui seront effectués du début de la construction du parc jusqu’à son démantèlement, permettront d’analyser les effets du projet tout au long de la durée d’exploitation et de comparer la qualité du milieu à celle préexistant à la construction du parc.
Ces suivis porteront alors sur les espèces présentant des enjeux importants, identifiés dans l’étude d’impact du projet sur l’environnement notamment: oiseaux, chauves-souris, mammifères marins, ressources halieutiques ou espèces et habitats classés Natura 2000.
La durée d’exploitation prévue pour ce projet de parc éolien est de l’ordre de 25 ans.
Quel impact précisément sur la faune et la flore maritime et aérienne du lieu d'implantation ?
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, le maître d’ouvrage réalise actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain. Les études nécessaires pour ce dossier sont en cours de réalisation et il est trop tôt pour en connaitre les résultats .
Néanmoins, nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord. Ces retours d’expérience montrent que la vie marine se développe au sein des parcs éoliens marins . Les principaux enseignements sont les suivants :
Les effets négatifs attendus d’un parc éolien en mer sont essentiellement liés aux émissions sonores durant la phase d’installation des fondations des éoliennes et sont de ce fait limités dans l’espace et dans le temps . Les impacts seront considérés très en amont et des mesures seront mises en place afin de les limiter, comme par exemple la surveillance d’un périmètre étendu autour des travaux permettra de prendre en compte l’éventuelle présence de mammifères marins .
Concernant les oiseaux marins, le principal effet observé dans les parcs éoliens en mer d’Europe du Nord est l’évitement des éoliennes ou du parc par les oiseaux migrateurs. Plusieurs études montrent que la majorité des oiseaux évite les parcs, minimisant ainsi les risques de collision .
Les effets d’un parc éolien sur les oiseaux dépendent de l’importance kilométrique de ce détour et de sa fréquence . Ce détour accroît en effet leur dépense énergétique. Ce dérangement dépend du nombre d’éoliennes et de la disposition des éoliennes au sein du parc . Si ce projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire se réalise, il se situera à plus de 12 kilomètres de la côte. Cet éloignement, ainsi que la disposition des éoliennes au sein du parc, devraient permettre de limiter le risque de collision des oiseaux .
Au regard des résultats de l’étude d’impact qui seront connus d’ici un an, des mesures seront prises pour supprimer, réduire ou compenser les impacts qui auront été identifiés .
Ensuite, si le projet se réalise, il est prévu de mener des suivis environnementaux afin d’évaluer les effets du parc éolien sur les différentes espèces. Ces suivis, qui seront effectués du début de la construction du parc jusqu’à son démantèlement, permettront d’analyser les effets du projet tout au long de la durée d’exploitation et de comparer la qualité du milieu à celle préexistant à la construction du parc .
Pour des informations complémentaires, nous vous invitons à consulter le dossier de présentation du projet, ainsi que les synthèses des études déjà réalisées . Elles sont téléchargeables sur le site internet du débat à l’adresse suivante :http://www.debatpublic-eolienmer-saint-nazaire.org/projet/dossier-mo.html
Quel secteur (nom des communes) sera alimenté par cette nouvelle source d'énergie ?
Le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire s’inscrit dans le cadre de la politique nationale de développement des énergies renouvelables. En effet, la France s’est fixé un objectif de 23% d’énergies renouvelables dans la consommation à l’horizon 2020 qui se décline au niveau de l’énergie éolienne par un objectif de 25 000 mégawatts dont 6 000 en mer .
Si le projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire se réalise, l’électricité produite par les éoliennes, injectée sur le réseau public national de transport d’électricité, devrait être consommée, pour une part, dans la région Pays de la Loire et, pour une autre part, dans les autres régions françaises. Nous ne disposons pas de données permettant de préciser davantage quelles seront les communes qui seront alimentées par l’électricité produite par le parc éolien de Saint-Nazaire .
Quel impact sur le coût de l'énergie pour les consommateurs par rapport au coût actuel ?
Si ce projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se poursuit, l’électricité qui sera produite sera achetée par EDF dans le cadre de l’exercice de ses missions de service public . Les charges qui en résultent (du fait de la différence avec le prix d’achat de l’électricité sur le marché de gros de l’électricité) seront alors compensées via la Contribution au service public de l’électricité (CSPE), payée par le consommateur sur sa facture d’électricité .
Selon le Ministère de l’Écologie, la production de 6 000 mégawatts éoliens en mer représentera 3,5% de la consommation française d’électricité. Le surcoût de l’électricité produite par ces 6 000 mégawatts d’éoliennes en mer, compensé par la CSPE, conduira à augmenter celle-ci d’un montant équivalent à 4% de la facture des ménages en 2020, soit environ 25 euros par ménage et par an [1].
[1] http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/2011-01-26_-_DP_eolien_en_mer.pdf
A ce stade d’avancement du projet, il est encore trop tôt pour déterminer si ce parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire, pourrait servir de zone de réserve pour les différentes espèces halieutiques.
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, nous réalisons actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain. Cette étude intègre une évaluation des impacts sur la ressource halieutique, actuellement en cours de réalisation.
Au regard des résultats de l’étude d’impact qui seront connus d’ici un an, nous pourrons confirmer ou amender les premiers résultats des études qui ont été menées. Dès lors des mesures seront prises pour supprimer, réduire ou compenser les impacts qui auront été identifiés.
Ces mesures seront prises en concertation avec les acteurs du territoire concernés : les représentants de la pêche professionnelle et des autres usagers de la mer, les services de l’État, les associations environnementales, etc. Il n’est pas prévu, à ce stade, de mettre en place des mesures spécifiques pour aménager une réserve halieutique dans la zone d’implantation du parc éolien, si celui-ci se réalise. La présence des éoliennes peut néanmoins générer certains effets bénéfiques pour la ressource halieutique.
Un suivi sera ensuite réalisé pendant les travaux et sur l’ensemble de la durée d’exploitation du parc, pour déterminer les effets réels du projet sur son environnement. L’ensemble de la ressource halieutique est comprise dans le périmètre de ce suivi.
Des études de suivi de la ressource halieutique ont été menées sur les parcs éoliens en mer existants exploités par Dong Energy (notamment celui de Horns Rev). Elles montrent que les parcs éoliens peuvent avoir un effet positif pour les poissons, coquillages, mollusques et crustacés. Les fondations jouent, en effet, un rôle similaire aux récifs marins, sur lesquels une partie de la faune peut développer son habitat.
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, nous réalisons actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain. Les études nécessaires pour ce dossier sont en cours de réalisation et il est trop tôt pour en connaitre les résultats.
Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord. Ces retours d’expérience montrent que la vie marine se développe au sein des parcs éoliens en mer. Les principaux enseignements sont les suivants :
Concernant l’effet de ce projet sur l’ensablement des plages de Saint Brévin, nous venons d’initier la réalisation d’une expertise hydrosédimentaire sur la zone du projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire. Cette étude doit nous permettre de confirmer et d’illustrer ce que nous avons constaté à partir du retour d’expérience des parcs existants : la présence d’un parc éolien n’a pas d’incidence sur les courants, l’agitation, le transport sédimentaire en dehors d’un effet strictement confiné au périmètre immédiat des éoliennes sur quelques dizaines de mètres. Si ce projet de parc éolien se poursuit, il n’y aura pas d’effet sur l’ensablement des plages le long de la côte, ni pendant les travaux d’installation, ni pendant la phase d’exploitation.
Au regard des résultats de l’étude d’impact qui seront connus d’ici un an, des mesures seront prises pour supprimer, réduire ou compenser les impacts qui auront été identifiés.
En complément, afin d’évaluer avec précision les effets des éoliennes sur le milieu biologique, le maître d’ouvrage s’engage à mener un programme de suivi de la qualité des milieux tant sur les aspects physiques que biologiques. Ces suivis, qui seront effectués du début de la construction du parc jusqu’à son démantèlement, permettront d’analyser les effets du projet tout au long de la durée d’exploitation et de comparer la qualité des milieux à celle préexistant à la construction du parc.
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, nous réalisons actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain, à long et à court termes. Les études nécessaires pour ce dossier sont en cours de réalisation et il est trop tôt pour en connaitre les résultats.
Dans l’attente des résultats de cette étude, nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord. Ces retours d’expérience montrent que la vie marine se développe au sein des parcs éoliens marins. Les principaux enseignements sont les suivants :
Si ce parc éolien se réalise, les impacts attendus seront essentiellement liés aux bruits durant la phase d’installation des fondations des éoliennes. Les bruits localisés et temporaires pourraient affecter les poissons, mollusques, coquillages et crustacés. Les retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits montrent que si la présence des espèces peut décroître temporairement durant cette phase d’installation, elles reviennent ensuite coloniser la zone du projet. Ces impacts sont considérés très en amont et des mesures seront mises en place afin de les limiter. Ils devraient être limités dans le temps à la période d’installation de chaque fondation.
Nous avons également étudié les effets auxquels on pourrait s’attendre si ce projet de parc éolien se réalisait sur les vagues et les courants et donc sur les mouvements des fonds et le trait de côte (ligne atteinte lors des plus hautes mers). Les premiers résultats et le retour d’expérience des parcs déjà installés en mer montrent que ces effets sont très faibles. La présence du parc éolien ne modifierait que très localement les courants, la houle et les mouvements sédimentaires, sans effet cumulatif significatif au sein du parc, du fait du grand espacement entre chaque fondation d’éolienne. Ainsi, aucun impact ne devrait être observé sur les mouvements hydrodynamiques ou l’érosion du trait de côte du fait du projet.
Enfin, si le projet se réalise, des suivis environnementaux seront réalisés afin d’évaluer les effets du parc éolien sur les différentes espèces. Ces suivis, qui seraient effectués du début de la construction du parc jusqu’à son démantèlement, devraient permettre d’analyser les effets du projet tout au long de la durée d’exploitation et de comparer la qualité du milieu à celle préexistant à la construction du parc. Ces suivis porteraient sur les espèces présentant des enjeux importants, identifiés dans l’étude d’impact du projet sur l’environnement et notamment sur les espèces vivant sur et au-dessus des fonds marins.
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, nous réalisons actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain. Nous pouvons indiquer que celle-ci comprend notamment un volet sur la faune marine et un volet sur les courants marins et mouvements des sédiments. Les études nécessaires pour ce dossier sont en cours de réalisation et il est trop tôt pour en connaitre les résultats.
Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord. Ces retours d’expérience montrent que la vie marine se développe au sein des parcs éoliens marins.
Les principaux enseignements sont les suivants
Les effets négatifs attendus d’un parc éolien en mer sont essentiellement liés aux émissions sonores durant la phase d’installation des fondations des éoliennes et sont de ce fait limités dans l’espace et dans le temps. Les impacts seront considérés très en amont et des mesures seront mises en place afin de les limiter, comme par exemple la surveillance d’un périmètre étendu autour des travaux qui permettra de prendre en compte l’éventuelle présence de mammifères marins.
Sur la question des courants marins, nous avons fait réaliser des études en vue d’identifier les effets potentiels du projet de parc éolien sur les vagues et les courants et donc sur les mouvements des fonds et le trait de côte. Les premiers résultats de cette étude et le retour d’expérience des parcs éoliens déjà installés en mer montrent que ces effets sont très faibles. La présence du parc éolien ne modifierait que très localement les courants, la houle et les mouvements sédimentaires, sans effet cumulatif significatif au sein du parc du fait du grand espacement entre chaque fondation d’éolienne (environ un kilomètre les unes des autres).
Si le projet se réalise, il est prévu de mener des suivis environnementaux afin d’évaluer les effets du parc éolien sur les différentes espèces. Ces suivis, qui seront effectués du début de la construction du parc jusqu’à son démantèlement, permettront d’analyser les effets du projet tout au long de la durée d’exploitation et de comparer la qualité du milieu à celle préexistant à la construction du parc.
Ces suivis porteront alors sur les espèces présentant des enjeux importants, identifiés dans l’étude d’impact du projet sur l’environnement, par exemple : oiseaux , chauves-souris, mammifères marins, ressources halieutiques ou espèces et habitats classés Natura 2000.
L’emplacement du poste de raccordement n’est pas encore défini. Il fait l’objet d’une concertation sous l’égide de la préfecture. Cette concertation a été récemment initialisée par une réunion avec les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat, qui a permis de définir l’aire d’étude dans laquelle sera réalisée l’étude d’impact par un cabinet spécialisé. RTE va examiner les emplacements possibles en fonction des sensibilités recensées avec pour priorités d’éviter ou de réduire toute atteinte à l’environnement en général et toute gêne à la population. Les ouvrages respecteront toutes les prescriptions de sûreté et de sécurité définies dans l'arrêté technique fixant les conditions techniques auxquelles doivent satisfaire les distributions d'énergie électrique.
Concernant les effets sur la santé, la position des scientifiques est claire et s’appuie sur plus de trente années de recherches scientifiques : les champs électriques et magnétiques générés par les lignes à haute tension n’ont pas d’impact prouvé sur la santé humaine :
RTE met à disposition du public une large information sur ce sujet sur le site internet www.clefdeschamps.info
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, le maître d’ouvrage réalise actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain.
Ces études étant en cours de réalisation, il est trop tôt pour en connaitre les résultats. Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord. Ces retours d’expérience montrent que la vie marine se développe au sein des parcs éoliens marins.
Les principaux enseignements sont les suivants :
Les impacts attendus sont essentiellement liés aux émissions sonores durant la phase d’installation des fondations des éoliennes. Les bruits localisés et temporaires peuvent perturber les poissons, mollusques, coquillages et crustacés. Les retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits montrent que si la présence des espèces peut décroître temporairement durant cette phase d’installation, elles reviennent ensuite coloniser la zone du projet. Les impacts seront limités dans le temps à la période d’installation de chaque fondation.
Le bruit des opérations d’installation des fondations peut également déranger temporairement les mammifères marins présents à proximité de la zone de travaux. Toutefois, il a été observé, lors de l’installation de parcs éoliens en mer en Europe du Nord, que si les mammifères fuient la zone d’installation au moment des travaux, ils reviennent rapidement après leur achèvement. La surveillance d’un périmètre étendu autour des travaux permettra de prendre en compte l’éventuelle présence de mammifères marins. Ces effets sont limités dans l’espace et dans le temps.
Au regard des résultats de l’étude d’impact des mesures seront prises pour supprimer, réduire ou compenser les impacts qui auront été identifiés.
En complément, afin d’évaluer avec précision les effets des éoliennes sur le milieu biologique, le maître d’ouvrage s’engage à mener un programme de suivi de la qualité de l’eau et de l’état écologique des espèces vivant au fond de la mer.
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, nous réalisons actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain, pour connaitre précisément les impacts du parc éolien, si celui-ci se réalise, sur le milieu. Les oiseaux font partie du périmètre de cette étude.
Ces études sont en cours de réalisation et il est trop tôt pour connaitre les résultats. Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord.
Concernant les oiseaux marins, le principal effet observé dans les parcs éoliens en mer d’Europe du Nord est l’évitement des éoliennes ou du parc par les oiseaux migrateurs. Plusieurs études montrent que la majorité des oiseaux évite les parcs, minimisant ainsi les risques de collision.
Au Danemark, les effets du parc éolien de Horn Rev sur l’avifaune migratrice ont été étudiés par radar et observations visuelles. Les échos radar enregistrés en période pré- et post-nuptiales ont montré que les oiseaux approchant du parc éolien modifient clairement leur trajectoire quand ils arrivent à environ 400 mètres de celui-ci. Même si une partie des oiseaux traverse le parc en volant entre les alignements de turbines, l’essentiel des échos radars a été enregistré à l’extérieur du parc éolien. Moins de 1% des oiseaux en cours de migration choisissent leur route à l’intérieur du parc. Le passage au-dessus des éoliennes serait encore plus rare.
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, nous réalisons actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain. Les études nécessaires pour ce dossier sont en cours de réalisation et il est trop tôt pour en connaitre les résultats.
Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord. Ces retours d’expérience montrent que la vie marine se développe au sein des parcs éoliens marins.
Les principaux enseignements sont les suivants :
Les effets négatifs attendus d’un parc éolien en mer sont essentiellement liés aux émissions sonores durant la phase d’installation des fondations des éoliennes et sont de ce fait limités dans l’espace et dans le temps. Les impacts seront considérés très en amont et des mesures seront mises en place afin de les limiter, comme par exemple la surveillance d’un périmètre étendu autour des travaux qui permettra de prendre en compte l’éventuelle présence de mammifères marins.
Si le projet se réalise, il est prévu de mener des suivis environnementaux afin d’évaluer les effets du parc éolien sur les différentes espèces. Ces suivis, qui seront effectués du début de la construction du parc jusqu’à son démantèlement, permettront d’analyser les effets du projet tout au long de la durée d’exploitation et de comparer la qualité du milieu à celle préexistant à la construction du parc.
Ces suivis porteront alors sur les espèces présentant des enjeux importants, identifiés dans l’étude d’impact du projet sur l’environnement, tels que : oiseaux, chauves-souris, mammifères marins, ressources halieutiques ou espèces et habitats classés Natura 2000.
La zone du projet du parc éolien au large de Saint Nazaire se situe à plus de 12 kilomètres de la côte.
Sur le domaine public maritime, les éoliennes et les ouvrages de raccordement sont dispensés de formalités au titre du code de l’urbanisme. Si ce projet se poursuit, le maître d’ouvrage procèdera au dépôt des dossiers de demandes d’autorisation d’utilisation du domaine public maritime et au titre de la loi sur l’eau, nécessaires à la réalisation de ce projet.
Les enjeux liés à la sensibilité patrimoniale du site ont été pris en compte et font l’objet d’une évaluation dans le cadre de l’étude d’impact du projet sur son environnement physique, biologique et humain, actuellement en cours de réalisation.
A cette étude d’impact sera jointe une étude spécifique Natura 2000 d’évaluation des incidences du projet de parc éolien, visant à définir les enjeux du projet vis-à-vis de ces sites et s’assurer de l’absence d’effets notables du projet sur l’ensemble des espèces et habitats dont la présence a justifié ce classement.
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, nous réalisons actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain. Il est trop tôt pour en connaitre les résultats. Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord. Ces retours d’expérience montrent que la vie marine se développe au sein des parcs éoliens marins.
Les principaux enseignements sont les suivants :
• De nombreux parcs ont fait l’objet de suivi de colonisation des fondations par la flore et la faune marine : Nysted (Danemark) et Utgrunden (Suède) en Mer Baltique, Horns-Rev (Danemark), Blyth (Angleterre) en Mer du Nord et North Hoyle(Angleterre) en Mer d’Irlande. Les fondations sont colonisées et cet habitat profite au développement de petits crustacés qui alimentent à leur tour des poissons. C’est l’effet récif.
• Les suivis des parcs de Horns-Rev et Nysted ont montré que les phoques et les marsouins sont perturbés temporairement pendant la phase d’installation en raison du bruit mais reviennent lorsque le parc est en fonctionnement. Sur le parc d’Eegmond-aan-Zee, il y a même davantage de marsouins au sein du parc qu’à proximité. Les scientifiques ont proposé l’hypothèse que les marsouins trouvent plus de nourriture et un refuge au sein du parc.
• Les câbles électriques installés en mer génèrent de faibles champs électromagnétiques. Le champ magnétique généré est, en effet, inférieur au champ magnétique terrestre, et inférieur aux recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Les retours d’expérience disponibles montrent que la présence d'un câble électrique n'est pas une gêne pour la faune marine et que la répartition des espèces dans la colonne d'eau au-dessus du câble reste identique.
Les effets attendus d’un parc éolien en mer sur la faune sous-marine sont donc essentiellement liés aux émissions sonores durant la phase d’installation des fondations des éoliennes. Ils sont limités dans l’espace et dans le temps.
Concernant les oiseaux marins, le principal effet observé dans les parcs éoliens en mer d’Europe du Nord est l’évitement des éoliennes ou du parc par les oiseaux migrateurs. Plusieurs études montrent que la majorité des oiseaux évite les parcs, minimisant ainsi les risques de collision.
Au Danemark, les effets du parc éolien de Horn Rev sur l’avifaune migratrice ont été étudiés par radar et observations visuelles. Les échos radar enregistrés en période pré- et post-nuptiales ont montré que les oiseaux approchant du parc éolien modifient clairement leur trajectoire quand ils arrivent à environ 400 mètres de celui-ci. Même si une partie des oiseaux traverse le parc en volant entre les alignements de turbines, l’essentiel des échos radars a été enregistré à l’extérieur du parc éolien. Moins de 1 % des oiseaux en cours de migration choisissent leur route à l’intérieur du parc. Le passage au-dessus des éoliennes serait encore plus rare.
Au regard des résultats de l’étude d’impact qui seront connus d’ici un an, des mesures seront prises pour supprimer, réduire ou compenser les impacts qui auront été identifiés.
Ensuite, si le projet se réalise, il est prévu de mener des suivis environnementaux afin d’évaluer les effets du parc éolien sur les différentes espèces. Ces suivis, qui seraient effectués du début de la construction du parc jusqu’à son démantèlement, devraient permettre d’analyser les effets du parc tout au long de sa durée d’exploitation et de comparer la qualité du milieu à celle préexistant à sa construction.
Pour des informations complémentaires, nous vous invitons à consulter le dossier de présentation du projet, ainsi que les synthèses des études déjà réalisées. Elles sont téléchargeables sur le site internet du débat à l’adresse suivante : http://www.debatpublic-eolienmer-saint-nazaire.org/projet/dossier-mo.html
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, l’ensemble des dispositions seront prises pour éviter la perturbation du milieu marin et ne pas dégrader la qualité de l’eau, pendant les phases de travaux, d’exploitation et de démantèlement.
A ce stade des études, sur la base des résultats des sondages géologiques effectués en 2011, la fondation de type monopieu parait la plus adaptée. Les campagnes géotechniques et géophysiques complémentaires, actuellement en cours, permettront de vérifier ce choix. Plusieurs techniques existent pour l’installation de ces fondations sur le sol marin.
Durant la phase de construction, si nous faisions le choix d’insérer les monopieux par forage, les matériaux extraits seraient alors très majoritairement de type graveleux. La solution privilégiée en première approche, serait de les stocker temporairement avant de les replacer dans le corps du monopieu, pour éviter toute dispersion de sédiments. Si les matériaux d’extraction devaient ne pas être réutilisés, nous aurions alors deux possibilités. Ces matériaux pourraient être évacués en mer (par clapage) sur un site qui ferait l’objet d’une autorisation selon les dispositions prévues par le code de l’environnement, ou bien envoyés à terre vers une filière de valorisation comme cela est prévu pour les granulats.
Durant la période d’exploitation, il n’y aurait pas de rejet ni dans l’eau ni dans l’air, une éolienne produisant de l’électricité sans émettre aucun déchet. Les éoliennes et les autres éléments du parc éolien seraient conçus de façon à pouvoir résister aux conditions de tempête. Les éoliennes du parc éolien en mer de Saint-Nazaire reposeraient sur des fondations capables de résister aux vents et courants et de garantir leur stabilité en cas de forte tempête.
A la fin de la période d’exploitation du parc éolien, le maître d’ouvrage serait tenu de remettre le site en l’état. Il devrait pour cela établir un plan de démantèlement et informer le préfet de sa décision de mettre fin à l’exploitation du parc au moins cinq ans à l’avance. Au plus tard deux ans avant la fin de l’exploitation, le maître d’ouvrage devrait réaliser une étude portant sur l’optimisation des conditions du démantèlement et de la remise en état du site, en tenant compte des enjeux liés à l’environnement, aux usages de la mer et à la sécurité maritime.
Les opérations de démantèlement d’un parc éolien consistent à réaliser dans l’ordre inverse l’ensemble des opérations nécessaires à sa construction. Tous les composants du parc éolien seraient démontés et rapportés à terre en vue d’en réutiliser, recycler ou éliminer les différents éléments. La nature et les techniques des opérations de démantèlement seraient choisies de façon à minimiser les perturbations pour le milieu biologique et les activités maritimes.
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, le maître d’ouvrage de ce projet réalise actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire sur son environnement physique, biologique et humain.
Ces études étant en cours de réalisation, il est trop tôt pour en connaitre les résultats. Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord.
Cette étude d’impact fait l’objet d’un travail avec les services de l’État, les associations environnementales, les usagers de la mer dans le cadre de l’instance de concertation et de suivi du projet, mise en place en 2012 par le Préfet de région et le Préfet maritime de l’Atlantique. Une fois achevée, si le maitre d’ouvrage poursuit le projet, l’étude sera consultable dans son intégralité au moment de l’enquête publique qui aura lieu dans le cadre de procédures de demande des autorisations nécessaires à la réalisation du projet. Elle sera soumise à l’examen des services de l’État.
Au regard des résultats de l’étude d’impact qui seront connus d’ici un an, des mesures seront prises pour supprimer, réduire ou compenser les impacts qui auront été identifiés.
En complément, afin d’évaluer avec précision les effets des éoliennes sur le milieu biologique, le maître d’ouvrage s’engage à mener un programme de suivi de la qualité de l’eau et de l’état écologique des espèces vivant au fond de la mer.
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, le maître d’ouvrage réalise actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire sur son environnement physique, biologique et humain.
Cette étude d’impact fait l’objet d’un travail avec les services de l’État, les associations environnementales, les usagers de la mer dans le cadre de l’instance de concertation et de suivi du projet, mise en place en 2012 par le Préfet de région et le Préfet maritime de l’Atlantique. Une fois achevée, si le projet se poursuit, l’étude sera consultable dans son intégralité au moment de l’enquête publique qui aura lieu dans le cadre des procédures de demande des autorisations nécessaires à la réalisation du projet. Elle sera soumise à l’examen des services de l’État.
Cette étude étant en cours, il est trop tôt pour en connaitre les résultats. Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord.
Les retours d’expérience observés sur les parcs existants indiquent que, si la flore et la faune sous-marine peuvent être dérangées durant la phase de construction du parc, elles reviennent rapidement sur la zone du parc éolien après son achèvement.
Au regard des résultats de l’étude d’impact qui seront connus d’ici un an, des mesures seront prises pour supprimer, réduire ou compenser les impacts qui auront été identifiés.
En complément, si le projet se réalise, afin d’évaluer avec précision les effets des éoliennes sur le milieu biologique, le maître d’ouvrage s’engage à mener un programme de suivi de la qualité de l’eau et de l’état écologique des espèces vivant au fond de la mer.
Coût prévisionnel d'investissement. Charges d'exploitation ?
Le montant de l’investissement du projet de parc éolien en mer de Saint-Nazaire est estimé à environ deux milliards d’euros. Il comprend les coûts de développement, d’études, de construction (dont ceux des fournitures, de l’assemblage, des tests, de l’installation en mer, de la mise en service ainsi que les coûts des assurances correspondants) jusqu'à ceux de démantèlement. Ce montant inclut également l’investissement lié aux ouvrages de raccordement du parc éolien au réseau public d’électricité, réalisés par le gestionnaire du réseau public de transport d’électricité (RTE).
Si le projet se réalise, les coûts de d’exploitation et de maintenance du parc avoisineront 60 millions d’euros par an. Ils seront dus pour l’essentiel à la maintenance avec l’achat de pièces de rechange des éoliennes et les frais logistiques d’accès au parc éolien en mer. S’y ajouteront les dépenses d’exploitation (supervision et gestion administrative du parc), des coûts de télécommunication et d’équipements informatiques et des frais d’assurances.
Financement de l'opération ?
Au regard des conditions du marché bancaire au moment de la décision d’investissement, le plan de financement envisagé pour la construction du projet reposera sur une combinaison d’apports en fonds propres du maître d’ouvrage et d’emprunts bancaires. Il ne fera pas intervenir de fonds publics. On peut observer qu’aujourd’hui des projets de parc éolien en mer de nature similaire sont financés à hauteur de 30 à 40% en fonds propres et respectivement à hauteur de 70 à 60 % par emprunts.
Conséquences positives ? (emploi, écologie...)
L’énergie éolienne comme l’ensemble des énergies renouvelables, tient une place importante dans la politique énergétique de l’Europe, qui vise à relever les trois défis majeurs du développement durable, de la sécurité d’approvisionnement énergétique et de la compétitivité. La France s’est, pour sa part, fixé un objectif de 6 000 mégawatts éoliens en mer en 2020, qui permettront de produire près de 3,5 % de la consommation d’électricité de notre pays.
Le projet de parc éolien Saint-Nazaire fait partie des offres retenues par l’État dans le cadre de l’appel d’offres lancé en 2011. La double vocation de cet appel d’offres est de contribuer à l’atteinte des objectifs d’énergies renouvelables par le développement des parcs éoliens au larges des côtes de la Manche et de l’Atlantique et de créer en France une filière industrielle de l’éolien en mer.
Si le projet est mené à son terme, le parc éolien produira, pendant 25 ans environ, l’équivalent de la consommation électrique domestique de 700 000 personnes, sans émission de gaz à effet de serre.
Alstom prévoit de créer deux usines à Cherbourg et deux usines à Saint-Nazaire pour fabriquer les éoliennes de trois des quatre premiers projets issus de cet appel d’offres. Avec une capacité de production de 100 éoliennes par an, les usines de Saint-Nazaire et de Cherbourg devraient générer environ 1 000 emplois directs et 4 000 emplois indirects.
La fabrication des fondations et la construction du parc éolien au large de Saint-Nazaire, mobiliseront 400 emplois.
Les activités d’exploitation et de maintenance devraient générer la création d’une centaine d’emplois, dans le port de La Turballe.
Pour accompagner ce projet, le maître d’ouvrage s’implique dans la promotion des métiers de l’éolien en mer et dans l’adaptation des formations existantes.
Ce projet de parc éolien, outre sa capacité à produire une énergie propre, représente donc une opportunité économique pour le territoire, avec des retombées en termes d’emploi et de formation. Il constitue également un important levier de croissance pour le secteur maritime et le tissu industriel régional et local.
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, le maître d’ouvrage réalise actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire sur son environnement physique et humain. Un volet spécifique portera sur la faune marine et les oiseaux. La réalisation de cette étude est confiée à des bureaux d’études spécialisés (en biologie marine, avifaune, paysage…), à des organismes scientifiques (notamment l’IFREMER) et à des associations environnementales locales.
Nous vous invitons à consulter la documentation du maitre d’ouvrage mise en ligne sur le site du débat public, comprenant notamment l’ensemble des synthèses d’études à l’adresse suivante :
http://www.debatpublic-eolienmer-saint-nazaire.org/projet/dossier-mo.html
Bonjour,
Vous avez relevé que l'une des membres de la Commission Particulière du Débat Public, en charge de l'animation du débat sur le projet de parc éolien en mer de Saint-Nazaire, avait une formation de biologiste.
Rappelons toutefois que cette commission est neutre et n'a pas d'avis à donner sur le projet. Dès lors, il n'est pas utile qu'elle soit composée d'experts ou de spécialistes du domaine de l'éolien en mer. Bien au contraire, la CNDP l'a composée pour réfleter une certaine diversité, avec des membres aux parcours et personnalités complémentaires, dans le but de saisir les attentes du public et d'animer le débat dans le respect de ses principes (transparence, équivalence, argumentation, neutralité et indépendance).
Cordialement
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, nous réalisons actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain. Il est encore trop tôt pour en connaitre les résultats.
Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord.
La réalisation de cette étude d’impact fait l’objet d’un travail avec les services de l’État, les associations environnementales, les usagers de la mer dans le cadre de l’instance de concertation et de suivi du projet, mise en place en 2012 par le Préfet de région et le Préfet maritime de l’Atlantique. Une fois cette étude achevée, si le projet se poursuit, elle sera consultable dans son intégralité au moment de l’enquête publique, qui aura lieu dans le cadre de l’obtention des autorisations nécessaires à la réalisation du projet, et sera soumise à l’examen des services de l’État.
Les impacts attendus sont essentiellement liés à la phase d’installation des fondations des éoliennes et sont relatifs aux bruits. Les bruits localisés et temporaires peuvent déranger temporairement les poissons, mollusques, coquillages et crustacés. Les retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits montrent que si la présence des espèces peut décroître temporairement durant cette phase d’installation, elles reviennent ensuite coloniser la zone du projet.
Le bruit des opérations d’installation des fondations peut également perturber les mammifères présents à proximité de la zone de travaux. Toutefois, il a été observé lors de l’installation de parcs éoliens en mer en Europe du Nord, que si les mammifères fuient la zone d’installation au moment des travaux, ils reviennent rapidement après leur achèvement. La surveillance d’un périmètre étendu autour des travaux permettra de prendre en compte l’éventuelle présence de mammifères marins. Ces effets sont limités dans l’espace et dans le temps.
Nous avons également étudié les effets auxquels on pourrait s’attendre si ce projet de parc éolien se réalisait sur les vagues et les courants et donc sur les mouvements des fonds et le trait de côte (ligne atteinte lors des plus hautes mers). Les premiers résultats et le retour d’expérience des parcs déjà installés en mer montrent que ces effets sont très faibles. La présence du parc éolien ne modifierait que localement les courants, la houle et les mouvements sédimentaires, sans effet cumulatif significatif au sein du parc, du fait du grand espacement entre chaque fondation d’éolienne. Ainsi, aucun impact ne devrait être observé sur les mouvements hydrodynamiques ou l’érosion du trait de côte du fait du projet.
Au regard des résultats de l’étude d’impact qui seront connus d’ici un an, des mesures seront prises pour supprimer, réduire ou compenser les impacts qui auront été identifiés.
En complément, afin d’évaluer avec précision les effets des éoliennes sur le milieu biologique, le maître d’ouvrage s’engage à mener un programme de suivi de la qualité de l’eau et de l’état écologique des espèces vivant au fond de la mer.
Concernant la « société du toujours plus », il est important de souligner que la réduction de la consommation d’électricité et le développement des énergies renouvelables sont deux axes des politiques énergétiques européennes et françaises qui doivent être menés en parallèle. La finalité de ce parc éolien en mer n’est pas de réduire les consommations d’électricité.
A ce stade d’avancement du projet, les pratiques (navigation, pêche…) à l’intérieur du parc éolien font l’objet d’un travail entre le maître d’ouvrage du projet, les services de l’État et les représentants des usagers de la mer. Elles devraient être proposées à la grande Commission nautique, qui se prononce sur l’ensemble des dispositions relatives à la navigation maritime. Les pratiques susceptibles d’être finalement autorisées à proximité ou à l’intérieur du parc éolien seraient ensuite arrêtées par le préfet maritime de l’Atlantique. Nous ne sommes donc pas aujourd’hui en mesure de préciser s’il serait possible pour les pêcheurs de pêcher à l’intérieur du parc éolien.
Les retours d’expérience des parcs éoliens en mer existants, notamment en mer du Nord, montrent que certaines activités de plaisance et certains métiers de pêche peuvent effectivement être autorisés à l’intérieur des parcs éoliens.
La création d’une réserve pour protéger les poissons et les crustacés nécessiterait d’établir une zone au sein de laquelle les activités de pêche seraient totalement ou partiellement interdites, de façon permanente ou saisonnière, pour tout ou partie des engins et navires. Nous n’envisageons pas ce type de mesure pour le moment.
Dès l’origine de ce projet, le maître d’ouvrage a mené un travail d’intégration de ce projet dans son environnement naturel et humain, et de nombreux échanges ont été menés avec les acteurs du territoire pour concevoir un projet intégré au paysage. Il a ainsi recherché une intégration des éoliennes en cohérence avec le territoire d’implantation. Lors de la conception de son projet, le maître d’ouvrage s’est efforcé, par l’utilisation d’un nombre réduit d’éoliennes de grande puissance unitaire (6 mégawatts), de limiter l’emprise visuelle du parc sur la ligne d’horizon.
Si ce projet est mené jusqu’à son terme, les premières éoliennes seront implantées à 12 kilomètres de la côte. Les éoliennes seraient alors visibles depuis certains points de la côte, en fonction de la distance d’éloignement du parc et des conditions de luminosité (qui varient selon le moment de la journée et les conditions météorologiques). La perception des éoliennes est éminemment subjective, fonction de la sensibilité propre de chacun.
Le maître d’ouvrage a réalisé plusieurs photomontages pour rendre compte, de la façon la plus réaliste possible, de l’insertion des éoliennes dans le paysage, depuis plusieurs points de la côte. Ces photomontages ont été réalisés selon une méthodologie rigoureuse par le bureau d’études Geophom, qui bénéficie de plus de 10 ans d’expérience de réalisation de simulations de parcs éoliens, à terre comme en mer. Pour s’assurer que les documents produits seront les plus réalistes possibles, les prises de vues ont été faites à différents moments de la journée, dans différentes conditions de luminosité et de visibilité. Ces photomontages tiennent compte de la dimension des éoliennes, qui est de 175 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Vous pouvez consulter l’ensemble des photomontages réalisés dans le cadre des réunions du débat public actuellement en cours et via l’outil de visualisation mis en ligne sur le site internet du débat public.
Concernant la durée de vie du parc éolien, il est à noter que l’éolienne d’Alstom a été conçue suivant les normes de la Commission Electrotechnique Internationale, notamment la CEI 61400-3 et la CEI 61400-22. Celle-ci définit les règles et procédures de certification des éoliennes comprenant la certification de type et la certification des projets d'éoliennes installées sur terre ou en mer. Elle prévoit que ces équipements peuvent fonctionner pendant au moins 20 ans. Une maintenance régulière et adaptée tout au long de la durée de fonctionnement du parc éolien en mer permettrait d’envisager une durée d’exploitation de l’ordre de 25 ans.
Sur la question des courants marins, nous faisons réaliser des études en vue d’identifier les effets attendus du projet de parc éolien sur les vagues et les courants et donc sur les mouvements des fonds et le trait de côte. Les premiers résultats de cette étude et le retour d’expérience des parcs éoliens déjà installés en mer montrent que ces effets sont très faibles. La présence du parc éolien ne modifierait que très localement les courants, la houle et les mouvements sédimentaires, sans effet cumulatif significatif au sein du parc du fait du grand espacement entre chaque fondation d’éolienne (environ un kilomètre les unes des autres).
Risque de bruit lié à la phase d’installation des pieux
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, il est prévu de mener des études pour évaluer le niveau d’émergence sonore lié aux travaux par rapport à l’environnement sonore, aussi bien sous-marin qu’aérien, existant du site.
Néanmoins, en raison de l’éloignement du parc par rapport à la côte et des bruits déjà présents dans l’environnement (vagues, vent, etc.), nous pouvons dores et déjà indiquer que le bruit des éoliennes ne sera pas perceptible depuis la côte.
Concernant la partie sous-marine, selon les résultats des études, différentes techniques d’atténuation du bruit sous-marin pendant la phase de travaux d’installation des fondations seront examinées.
Les travaux auront lieu aux moments les plus opportuns, notamment au regard des contraintes océanographiques et des conditions météorologiques. Nous ne pouvons pas garantir, à ce stade d’avancement du projet, que les travaux n’auront lieu que le jour. Il se peut que certaines opérations aient lieu pendant la nuit.
Transport des éléments du parc éolien
Les principaux composants d’un parc éolien en mer (éoliennes, poste électrique, fondations, câbles électriques inter-éoliennes,) sont des éléments de très grandes dimensions nécessitant d’être construits à proximité immédiate d’un quai pour pouvoir être ensuite transportés par voie maritime (seul moyen de transport possible pour des éléments de grande dimension). Seuls quelques éléments seront acheminés par camion ; ils ne nécessiteront pas de convois exceptionnels.
Alstom prévoit la construction de quatre usines sur deux sites portuaires pour fabriquer les éléments de l’éolienne Haliade : Saint-Nazaire pour la fabrication des génératrices et des nacelles, Cherbourg pour la fabrication des pales et des mâts. Ces éléments seront ensuite acheminés vers le site portuaire d’assemblage. Les fondations seront également construites à proximité d’un quai avant d’être transportées vers la zone du parc éolien.
En résumé, l’ensemble des activités de fabrication des éléments du parc éolien, leur stockage et leur assemblage seront effectués sur des quais en zone portuaire et leur transport ne viendra pas perturber la vie locale ou la circulation à terre.
Expertises scientifiques pour l’élaboration de ce projet
L’avis de scientifiques a été sollicité sur différents aspects de la conception du projet.
Dès l’origine du projet, le maître d’ouvrage a cherché à acquérir une connaissance précise du site et fait réaliser plusieurs études relatives à l’environnement et aux paysages.
Par ailleurs, le code de l’environnement prévoit que tous les projets d’installation en mer de production d’énergie fassent l’objet d’une étude d’impact sur l’environnement. Cette étude est requise pour l’examen, par les services de l’État, des demandes d’autorisations nécessaires à la réalisation du projet. Cette étude doit comprendre une analyse de l'état initial de la zone d’implantation et l’évaluation des impacts potentiels du projet.
Le projet repose donc sur de nombreuses études du milieu physique et biologique. Elles ont été réalisées par des bureaux d’études disposant d’expérience en milieu marin ainsi que par des associations de protection de l’environnement. Des campagnes de mesures en mer, des analyses en laboratoire, des expertises spécifiques, des modélisations numériques des effets du projet et des retours d’expérience ont permis de disposer d’une première évaluation des enjeux et effets potentiels d’un parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire.
Vous pouvez consulter les synthèses des études réalisées à ce jour sur le site du débat public à l’adresse suivante :
http://www.debatpublic-eolienmer-saint-nazaire.org/projet/dossier-mo.html
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, nous réalisons actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire sur son environnement physique, biologique et humain.
Cette étude étant en cours, il est trop tôt pour en connaitre les résultats. Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord.
La réalisation de cette étude d’impact fait l’objet d’un travail avec les services de l’État, les associations environnementales, les usagers de la mer dans le cadre de l’instance de concertation et de suivi du projet, mise en place en 2012 par le Préfet de région et le Préfet maritime de l’Atlantique. Une fois cette étude achevée, si le maître d’ouvrage poursuit le projet, elle sera consultable dans son intégralité au moment de l’enquête publique qui aura lieu dans le cadre de l’obtention des autorisations nécessaires à la réalisation du projet et sera soumise à l’examen des services de l’État.
Les effets attendus sont essentiellement liés aux émissions sonores durant la phase d’installation des fondations des éoliennes. Les bruits localisés et temporaires peuvent déranger les poissons, mollusques, coquillages et crustacés. Les retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits montrent que si la présence des espèces peut décroître temporairement durant cette phase d’installation, elles reviennent ensuite coloniser la zone du projet.
Le bruit des opérations d’installation des fondations peut également déranger les mammifères présents à proximité de la zone de travaux. Toutefois, il a été observé lors de l’installation de parcs éoliens en mer en Europe du Nord, que si les mammifères fuient la zone d’installation au moment des travaux, ils reviennent rapidement après leur achèvement. La surveillance d’un périmètre étendu autour des travaux permettra de prendre en compte l’éventuelle présence de mammifères marins.
Nous avons également étudié les effets éventuels du parc éolien, si celui-ci se réalise, sur les vagues et les courants et donc sur les mouvements des fonds et le trait de côte (ligne atteinte lors des plus hautes mers). Les premiers résultats et le retour d’expérience des parcs déjà installés en mer montrent que ces effets sont très faibles. La présence du parc éolien ne modifierait que localement les courants, la houle et les mouvements sédimentaires, sans effet cumulatif significatif au sein du parc, du fait du grand espacement entre chaque fondation d’éolienne. Ainsi, aucun impact ne devrait être observé sur les mouvements hydrodynamiques ou l’érosion du trait de côte du fait du projet.
Au regard des résultats de l’étude d’impact qui seront connus d’ici un an, des mesures seront prises pour supprimer, réduire ou compenser les impacts qui auront été identifiés.
En complément, afin d’évaluer avec précision les effets des éoliennes sur le milieu biologique, le maître d’ouvrage s’engage à mener un programme de suivi de la qualité de l’eau et de l’état écologique des espèces vivant au fond de la mer.
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire se réalise, les éoliennes seront visibles depuis certains points de la côte, en fonction de l’éloignement du parc et des conditions de luminosité (qui varient selon le moment de la journée et des conditions météorologiques).
Nous avons fait réaliser 21 photomontages pour rendre compte, de la façon la plus réaliste possible, de l’insertion des éoliennes dans le paysage, depuis Préfailles jusqu’à Piriac-sur-Mer, en passant par Noirmoutier et Belle-Île en mer. Nous vous invitons à consulter l’ensemble des photomontages dans les salles des réunions publiques et sur le site du débat.
Ces photomontages ont été réalisés selon une méthodologie rigoureuse par le bureau d’études Geophom, qui bénéficie de plus de 10 ans d’expérience de réalisation de simulations de parcs éoliens. Pour s’assurer que les documents produits seront les plus réalistes possibles, les prises de vues ont été faites à différents moments de la journée, dans différentes conditions de luminosité et de visibilité.
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, nous réalisons actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, sur son environnement physique, biologique et humain.
Ces études sont en cours de réalisation et il est trop tôt pour connaitre les résultats. Néanmoins nous pouvons nous appuyer sur une bonne connaissance des caractéristiques du site et de son environnement. Nous bénéficions également des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord.
Les impacts attendus sont essentiellement liés à la phase d’installation des fondations des éoliennes et sont relatifs aux bruits. Les bruits localisés et temporaires peuvent affecter les poissons, mollusques, coquillages et crustacés. Les retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits montrent que si la présence des espèces peut décroître temporairement durant cette phase d’installation, elles reviennent ensuite coloniser la zone du projet. Ces impacts sont considérés très en amont et des mesures seront mises en place afin de les limiter. Ils seront limités dans le temps à la période d’installation de chaque fondation.
Le bruit des opérations d’installation des fondations peut également déranger les mammifères présents à proximité de la zone de travaux. Toutefois, il a été observé lors de l’installation de parcs éoliens en mer en Europe du Nord, que si les mammifères fuient la zone d’installation au moment des travaux, ils reviennent rapidement après leur achèvement. La surveillance d’un périmètre étendu autour des travaux permettra de prendre en compte l’éventuelle présence de mammifères marins. Ces effets sont limités dans l’espace et dans le temps.
Concernant la pêche, à ce stade d’avancement du projet, nous pouvons indiquer que les pratiques (navigation, pêche…) susceptibles d’être autorisées à l’intérieur du parc éolien font l’objet d’un travail entre le maître d’ouvrage du projet, les services de l’État et les représentants des usagers de la mer. Elles doivent être proposées à la grande Commission nautique, qui se prononce sur l’ensemble des dispositions relatives à la navigation maritime. Les pratiques qui seront finalement autorisées à proximité ou à l’intérieur du parc éolien seront arrêtées par le préfet maritime de l’Atlantique. Nous ne sommes donc pas aujourd’hui en mesure de préciser s’il sera possible pour les pêcheurs de pêcher à l’intérieur du parc éolien.
Les retours d’expérience des parcs éoliens en mer existants, notamment en mer du Nord, montrent que certaines activités de plaisance et certains métiers de pêche peuvent effectivement être autorisés à l’intérieur des parcs éoliens.
Le code de l’environnement soumet l’ensemble des projets d’installation en mer de production d’énergie, à la réalisation, par leur maître d’ouvrage, d’une étude d’impact sur l’environnement. Cette étude est exigée pour l’examen, par les services de l’État, des demandes d’autorisations nécessaires à la réalisation du projet. Nous réalisons actuellement cette étude et nous efforçons de réaliser un projet respectueux de son environnement naturel, physique et biologique. Nous avons intégré, dans le total de l’investissement, les sommes nécessaires pour la réalisation de ces études et des mesures qui seront prises en faveur de l’environnement.
Les énergies marines renouvelables telles que l’énergie hydrolienne issue des courants océaniques, l’énergie houlomotrice issue des mouvements de la houle etc., qui utilisent des systèmes immergés sous l’eau sont encore au stade de la recherche et développement et doivent être soutenues avant de pouvoir être développées à l’échelle industrielle au cours des prochaines années.
Concernant les perspectives de l’éolien en mer, ce projet s’inscrit dans le cadre d’un appel d’offres lancé par l’État pour le développement de l’éolien en mer qui vise à constituer une filière industrielle. Au-delà de nos frontières, nos voisins européens se sont fixé des objectifs de développement de l’éolien en mer élevés. Le Royaume-Uni, qui a déjà installé plus de 3 gigawatts d’éoliens en mer, vise un objectif de 18 gigawatts en 2020 et 32 gigawatts en 2030. Il envisage au-delà, d’atteindre les 40 gigawatts. L’Allemagne s’est fixé un objectif de 10 gigawatts éoliens en mer en 2020 et 23 gigawatts en 2030. Le développement de l’énergie éolienne en mer ouvre des perspectives de marché importantes pour l’industrie française appelée à se structurer. C’est donc dans le cadre du développement de ce marché en pleine croissance que nous nous positionnons, ainsi que notre partenaire Alstom.
Ce projet de parc éolien s’inscrit dans le cadre de l’appel d’offres lancé en juillet 2011 par l’Etat, par conséquent il n’est pas possible pour le maître d’ouvrage de décaler le projet hors des zones définies dans le cahier des charges de l’appel d’offres.
Nous pouvons préciser que les zones ont été définies par façade maritime, à la suite d’un processus de concertation et planification portant sur la période 2009-2010, comme « zones de moindre contrainte », au regard d’enjeux techniques, réglementaires, environnementaux et socio-économiques. Une attention particulière a été portée au respect des activités liées à la pêche professionnelle et au tourisme. C’est à partir des résultats de ce processus que cinq zones ont été retenues par l’État pour l’appel d’offres lancé en juillet 2011.
Complément de réponse de la CPDP, le 23/04/13 :
Nous avons transmis votre question et la réponse du maître d'ouvrage à l'Etat pour qu'il fasse un éventuel complément.
Complément de réponse de la CPDP, le 12/7/13 :
Nous avions tranmis à l'Etat une synthèse des questions posées par le public sur la définition de la zone propice et les éventuelles possibilités de la déplacer (voir le courrier du 5 juin 2013). Nous venons d'en recevoir la réponse, que nous vous invitons à consulter à l'adresse suivante : ../IMGS/SQR/COURRIER_PREFECTURE.PDF
Il n’est pas prévu de mettre en place des mesures spécifiques pour aménager une réserve halieutique dans la zone prévue pour l’implantation du parc éolien si celui-ci se réalise. La présence des éoliennes peut néanmoins générer certains effets bénéfiques pour la ressource halieutique.
Des études de suivi de la ressource halieutique ont été menées sur les parcs éoliens en mer existants exploités par Dong Energy (notamment celui de Horns Rev). Elles montrent que les parcs éoliens peuvent avoir un effet positif pour les poissons, coquillages, mollusques et crustacés. Les fondations jouent, en effet, un rôle similaire aux récifs marins, sur lesquels une partie de la faune peut développer son habitat.
Nous faisons actuellement réaliser un état des lieux de la ressource halieutique dans la zone du projet de parc éolien. Un suivi sera ensuite réalisé pendant les travaux et l’ensemble de la durée d’exploitation du parc, pour déterminer les effets réels du projet, sur son environnement. L’ensemble de la ressource halieutique fait partie du périmètre de ce suivi.
1. et 2. Le cheminement de la liaison électrique sous-marine puis souterraine de raccordement au réseau n’est pas encore défini. Si le projet éolien est confirmé, Il fera l’objet d’une concertation sous l’égide de la préfecture. Cette concertation a été récemment initialisée par une réunion avec les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat, qui a permis de définir une aire d’étude dans laquelle serait réalisée l’étude d’impact par un cabinet spécialisé. RTE examinera les cheminements possibles en fonction des sensibilités recensées avec pour priorités d’éviter, de réduire ou de compenser toute atteinte à l’environnement en général. La longueur de la partie terrestre de la liaison peut-être estimée à ce stade à environ 20 km. Les liaisons électriques souterraines étant enfouies avec un minimum de 0,9 m de remblai (sauf disposition particulière), l’objectif est comme pour les liaisons existantes de rendre le terrain à son usage initial après la période de travaux. Seule la végétation à racines profondes n’est pas compatible avec de telles liaisons. L’évitement des boisements sera examiné en priorité.
3. Seule la création du poste électrique de raccordement nécessiterait l’acquisition d’emprise foncière (environ 6,5 ha). Si le projet éolien est confirmé, RTE s’attachera au travers de la concertation à aboutir à une acquisition amiable, comme cela a pu être le cas sur la majorité des projets antérieurs. Les réseaux divers existants seront recensés et pris en compte pour éviter tout dommage ou organiser et réduire les éventuelles modifications.
Le code de l’environnement soumet l’ensemble des projets d’installation en mer de production d’énergie, à la réalisation, par leur maître d’ouvrage, d’une étude d’impact sur l’environnement. Cette étude est requise pour l’examen, par les services de l’État, des demandes d’autorisations nécessaires à la réalisation du projet. Cette étude nécessite de définir l’état initial du site d’implantation du projet et d’évaluer les impacts potentiels du projet.
Dans ce cadre, nous réalisons un modèle hydrodynamique et hydro-sédimentaire du projet de parc éolien, dont le périmètre comprend notamment une évaluation des effets des courants à proximité des fondations des éoliennes. Nous avons fait le choix, pour ce projet de parc éolien, d’utiliser des fondations de type monopieu, adaptées aux fonds rocheux présents sur cette zone où l’agitation des fonds marins est importante.
Les premiers résultats de cette étude et les retours d’expérience des parcs éoliens construits en Europe du Nord, montrent que les effets sur les courants dus à la présence des fondations des éoliennes sont très faibles et très localisés. La présence du parc éolien ne modifierait que localement les courants, à proximité immédiate des fondations, sans effet sur la houle. Les mouvements sédimentaires sont dépendants de la modification des courants et de la nature des fonds. Or, la plus grande partie des fonds de la zone du projet de Saint Nazaire est rocheuse. Aucun phénomène d’ensablement ou de départ de sables n’est donc attendu. Ponctuellement, sur les secteurs où les fonds sont ensablés, les modèles réalisés mettent en évidence des évolutions confinées à quelques mètres autour de la fondation. Si nécessaire, des protections anti-affouillement permettront d’éviter ces phénomènes.
Si le projet se réalise, aucune modification des courants ou d’ensablement n’est donc attendue à l’échelle du parc, du fait du grand espacement entre chaque fondation d’éolienne.
Le parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire, s’il se réalise, n’aura pas d’impact sur le microclimat de la presqu’île Guérandaise.
La présence d’éoliennes peut engendrer très localement des perturbations aérodynamiques, appelées « effet de sillage ». C’est une des raisons pour lesquelles les éoliennes sont espacées d’environ un kilomètre les unes des autres, la production électrique étant optimisée avec un vent sans perturbation.
Au-delà d’une distance de quelques centaines de mètres, le vent n’est plus perturbé. A 10 kilomètres, l’effet du parc éolien ne sera plus perceptible.
Le cheminement de la liaison électrique sous-marine puis souterraine de raccordement au réseau n’est pas encore défini. Si le projet de parc éolien est confirmé, Il fera l’objet d’une concertation sous l’égide de la préfecture. Cette concertation a été récemment initialisée par une réunion avec les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat, qui a permis de définir une aire d’étude dans laquelle serait réalisée l’étude d’impact par un cabinet spécialisé. RTE examinera les cheminements possibles en fonction des sensibilités recensées avec pour priorités d’éviter, de réduire ou de compenser toute atteinte à l’environnement en général. L’installation de telles liaisons souterraines, qui existent déjà dans les grandes agglomérations, est compatible avec la proximité d’habitation. RTE n’a sollicité aucune modification d’exploitation de sablières.
Si le projet de parc éolien en mer au large de Saint Nazaire se réalise, la fondation de type monopieu parait la plus adaptée au vu des résultats des sondages géologiques effectués en 2011. Ces sondages ont également mis en avant l’impossibilité technique d’installer des fondations de type jacket sur le site du fait de la nature de la roche. Les campagnes géotechniques et géophysiques complémentaires actuellement en cours permettront de confirmer ce choix.
Si nous faisons le choix d’insérer les monopieux par forage, les matériaux extraits seront alors très majoritairement de type graveleux. La solution privilégiée, en première d’approche, est de les stocker temporairement avant de les replacer dans le corps du monopieu. Si les matériaux d’extraction devaient ne pas être réutilisés, nous aurions alors deux possibilités. Ces matériaux pourraient être évacués en mer (par clapage) sur un site qui ferait l’objet d’une autorisation selon les dispositions prévues par le code de l’environnement ou bien envoyés à terre vers une filière de valorisation comme c’est le cas pour les granulats.
Les fonds « sablo-vaseux » situés à l’ouest du Banc de Guérande n’ont pas été retenus par l’État lors de la définition de la zone de l’appel d’offres en raison d’une part, de leurs caractéristiques techniques (notamment leur profondeur trop importante et la nature des sols) et d’autre part, des activités maritimes qui y sont pratiquées, en particulier les activités de pêche.
Il ne s’agit pas d’opposer les aspects environnementaux aux aspects liés à l’emploi, mais plutôt de les concilier, au sein d’un projet porteur de développement durable pour le territoire.
Notre projet s’appuie sur un travail mené depuis plusieurs années auprès des acteurs locaux et il a vocation à accompagner l’implantation d’une filière industrielle créatrice d’emplois, tout en limitant les effets sur les activités existantes et l’environnement.
Le projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire, présenté au débat public est issu d’un appel d’offres lancé par l’État en 2011 et dont les résultats ont été annoncés en avril 2012. La sélection des projets candidats à l’appel d’offres a été faite au regard de trois critères :
- prix de l’électricité
- volet industriel
- activités existantes et environnement
La prise en compte de l’environnement fait donc partie des critères de sélection des offres qui ont été présentées.
En application des dispositions du code de l’environnement, nous aurons à réaliser une étude d’impact du projet sur son environnement, à la fois naturel, physique et humain. Cette étude sera requise pour l’examen, par les services de l’État, des demandes d’autorisations nécessaires à la réalisation du projet.
Le projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire repose sur de nombreuses études du milieu physique et biologique, réalisées par des bureaux d’études disposant d’expérience en milieu marin ainsi que par des associations de protection de l’environnement. Des campagnes de mesures en mer, des analyses en laboratoire, des expertises spécifiques, des modélisations numériques des effets du projet et des retours d’expérience ont permis de disposer d’une première évaluation des enjeux liés à sa réalisation.
Des études complémentaires sont en cours de réalisation. Ces études, liées aux fonds marins, à la qualité des eaux, au paysage, à la faune (oiseaux, ressource halieutique et mammifères marins), permettront d’identifier les principaux enjeux environnementaux. Pour chaque étude, un état initial est réalisé sur la base des données existantes et d’observations en mer. Il permettra d’évaluer les effets du projet et de définir, à chacune de ses étapes, les solutions à apporter pour les maîtriser, en s’appuyant sur les nombreux retours d’expérience des parcs éoliens en mer existants. Cet ensemble est intégré dans une étude d’impact environnementale dont la forme est régie par le Code de l’environnement. Cette étude est un élément du dossier que le maître d’ouvrage doit constituer et soumettre aux services de l’Etat pour obtenir les autorisations de construction du parc (autorisations délivrées par l’Etat après enquête publique).
Ce projet bénéficiera des nombreux retours d’expérience des parcs éoliens en mer existants en Europe du Nord, et notamment des parcs réalisés par les membres du consortium Dong Energy et EDF Energies Nouvelles.
Vous pouvez consulter les synthèses des études réalisées à ce jour sur le site du débat public à cette adresse :
http://www.debatpublic-eolienmer-saint-nazaire.org/projet/dossier-mo.html
Vous pourrez également assister le vendredi 27 mai à une réunion publique sur le projet, son environnement et la biodiversité.
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