La CPDP et le maître d'ouvrage du projet, Eolien Maritime France, s'étaient engagés à répondre aux questions sur le projet ou sur le débat lui-même. Toutes les questions et réponses sont rendues publiques. La CPDP a veillé à ce que les réponses soient complètes et publiées dans les meilleurs délais.
Voir également : > Les enseignements des espaces d'expression à mi-parcours
La loi littoral (du 3 janvier 1986) a été transcrite dans le code de l’urbanisme et a pu évoluer en fonction de nouvelles dispositions législatives, en particulier la loi du 12 juillet 2010 dite Grenelle II.
L’article L. 146-4 III du code de l’urbanisme est actuellement rédigé ainsi :
« III-En dehors des espaces urbanisés, les constructions ou installations sont interdites sur une bande littorale de cent mètres à compter de la limite haute du rivage ou des plus hautes eaux pour les plans d'eau intérieurs désignés à l'article 2 de la loi n° 86-2 du 3 janvier 1986 précitée.
Cette interdiction ne s'applique pas aux constructions ou installations nécessaires à des services publics ou à des activités économiques exigeant la proximité immédiate de l'eau, et notamment aux ouvrages de raccordement aux réseaux publics de transport ou de distribution d'électricité des installations marines utilisant les énergies renouvelables. Leur réalisation est toutefois soumise à enquête publique réalisée conformément au chapitre III du titre II du livre Ier du code de l'environnement. Un décret en Conseil d'Etat fixe les conditions de réalisation des ouvrages nécessaires au raccordement aux réseaux publics de transport ou de distribution d'électricité des installations marines utilisant les énergies renouvelables. Les techniques utilisées pour la réalisation de ces raccordements sont souterraines et toujours celles de moindre impact environnemental. »
Compte tenu de ces dispositions le passage de la liaison sous-marine puis souterraine de raccordement du parc éolien en mer au réseau public de transport d’électricité dans la bande des 100 mètres est compatible avec le code de l’urbanisme.
Pour le raccordement électrique du parc éolien en mer de Saint-Nazaire, après la phase qui a abouti à la définition d’une aire d’étude lors de la réunion de concertation du 11 mars 2013 sous l’égide de la sous-préfecture de Saint-Nazaire, RTE avec l’appui de son cabinet d’études environnementales est en cours d’élaboration de cheminements pour la liaison souterraine et d’emplacements potentiels pour le poste de raccordement. Aucune proposition n’est à ce jour aboutie; des études complémentaires restent à réaliser sur le plan technique ainsi que pour leur insertion dans le territoire. Des échanges avec les parties intéressées sont bien sûr nécessaires. L’objectif reste d’élaborer différentes solutions envisageables à l’automne 2013, en vue du choix des solutions de moindre impact lors d’une réunion de concertation sous l’égide de la préfecture, si le projet de parc éolien est confirmé à l'issue du débat public.
Les critères de recherche pour les emplacements de poste sont issus des attentes exprimées lors des rencontres préalables, lors de la réunion de concertation sur l’aire d’étude du 11 mars 2013, et lors du débat public : éviter les impacts sur les activités actuelles, éviter les zones les plus sensibles environnementalement, éviter la gêne aux riverains.
Concernant la préoccupation sur le bruit les installations émettrices de bruit seraient installées dans des bâtiments permettant leur insonorisation. Dans tous les cas la réglementation sera respectée (émergence limitée à 5 dB le jour, 3 dB la nuit).
Concernant la santé, les postes électriques ne présentent aucun risque pour les riverains. Ils ne sont d’ailleurs pas soumis à la réglementation ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement) et nombreux sont les postes existants à proximité de zones habitées.
L’éventualité d’un emplacement dans la zone artisanale inscrite dans le futur PLU ne concernerait qu’une partie de celle-ci soit 2 ha sur une zone qui en contiendrait 6.
Le choix du cheminement de la liaison électrique se fera dans le cadre d'une concertation sous l'égide de la préfecture. Cette concertation a été récemment initialisée par une réunion avec les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l'Etat, qui a permis de définir une aire d'étude dans laquelle RTE va examiner les cheminements possibles pour la liaison ainsi que les emplacements envisageables pour le poste. Ces études prendront en compte tous les éléments existants dont le contexte local (activité, moindre gêne à l’exploitation, etc.) et environnemental. Dans la recherche d’emplacement, le projet fera l’objet d’une étude d’insertion paysagère à laquelle la commune sera associée.
La Charte du PNR (Parc Naturel Régional) de Brière est bien sûr prise en compte, y compris son évolution en cours, dans la recherche d’implantation ; le projet fera l’objet d’une étude d’insertion paysagère à laquelle la commune sera associée et qui sera intégrée à l’étude d’impact. Il est rappelé que tous les raccordements y compris sur les lignes existantes seraient réalisés en souterrain ; ainsi il n’y aurait aucun nouveau pylône. Ces dispositions favoriseraient l’insertion du poste.
Concernant un raccordement sur le poste de Cordemais, il induirait une surlongueur pour la liaison de raccordement d’environ 18 km, donc des impacts complémentaires et un surcoût élevé sans apporter d’avantage sur le plan foncier car le poste de Cordemais est effectivement saturé en surface.
S’agissant du Centre de production de Cordemais, le groupe EDF a confirmé dans le cadre du débat sur la transition énergétique sa volonté de maintenir la capacité de production de ce site. Cette production est par ailleurs vitale pour la région des Pays de la Loire qui est fortement déficitaire en moyens de production (la production n’étant en moyenne que d’1/3 de la consommation actuellement).
Quant à l’éventualité d’une liaison par le Sud Loire qui se raccorderait sur Cordemais, elle supposerait un franchissement de la Loire dans un secteur où l’estuaire de ce fleuve fait l’objet d’une protection en site classé et sa partie sud en espace remarquable du littoral. La faisabilité des forages dirigés qui seraient nécessaires au franchissement d’une telle zone protégée sur des largeurs aussi importantes n’est assurée ni techniquement ni environnementalement.
Le centre de production à cycle combiné gaz GDF SUEZ-SPEM (à Montoir de Bretagne) a pu être raccordé sur le poste de Guersac (à Saint-Malo-de-Guersac), ce poste disposant alors de la capacité de raccordement nécessaire. Cette capacité est maintenant très insuffisante pour y raccorder le parc éolien en mer. Les informations relatives à la centrale au gaz appartiennent au client et nous ne sommes pas autorisés à les publier.
Chaque producteur propose sa production dans les conditions du cahier des charges fixé par la CRE (Commission de Régulation de l’Energie). Ce cahier des charges ne prévoit pas d’interaction entre les activités de deux producteurs. Par ailleurs dans les périodes de forte demande toutes les productions disponibles en Pays de la Loire seront très utiles à la desserte de cette région qui est fortement déficitaire en production d’électricité.
Les principaux éléments du raccordement électrique du parc éolien en mer de Saint-Nazaire figurent dans le document mis à disposition sur le site du débat à la rubrique : Le Projet > Les documents de RTE sur le raccordement.
Pour la partie sous-marine les câbles seraient enfouis dans toutes les zones où la nature du terrain le permettrait et à une profondeur adaptée aux usages. Sinon ils seraient recouverts par une protection en général constituée d’enrochement ou de matelas (éléments articulés) en béton.
Le projet de raccordement ne prévoit aucune création de nouvelle ligne aérienne. Le raccordement se ferait par l’intermédiaire d’une liaison sous-marine puis souterraine à 225 000 volts jusqu’à un poste de raccordement à créer à proximité des lignes 225 000 volts existantes dans un secteur qui se situerait entre Cordemais et Pontchâteau. Les raccordements entre ce poste et les lignes existantes seraient également réalisés en technique souterraine. Au plus, quelques pylônes des lignes existantes seraient adaptés ou remplacés pour accueillir ces raccordements souterrains.
Le choix du cheminement de la liaison électrique se fera dans le cadre d'une concertation sous l'égide de la préfecture. Cette concertation a été récemment initialisée par une réunion avec les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l'Etat, qui a permis de définir une aire d'étude dans laquelle RTE va examiner les cheminements possibles pour la liaison ainsi que les emplacements envisageables pour le poste. Ces études prendront en compte tous les éléments existants y compris les différents réseaux.
La configuration du projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire prévoit la répartition de 80 éoliennes au sein de 7 lignes espacées d’environ un kilomètre. Au sein de ces lignes, un espacement entre les éoliennes d’un kilomètre environ est également prévu. Cet espacement permet :
Concernant l’extension éventuelle de ce projet de parc éolien
Ce projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire s’inscrit dans le cadre d’un appel d’offres de l’État sur des zones spécifiques, déterminées par l’État à l’issue d’un processus de concertation mené en 2009-2010, qui visait à déterminer pour chaque façade maritime, des zones de moindre contrainte, favorables au développement de l’énergie éolienne. Ce processus a tenu compte des recommandations des différents usagers de la mer et en particulier des professionnels de la pêche et a donné lieu au lancement de l’appel d’offres en 2011.
Selon le cahier des charges de l’appel d’offres de l’État, les projets soumis pour le parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire devaient être d’une puissance comprise entre 420 et 750 mégawatts au sein d’une zone de 78 km² de superficie.
Nous souhaitons mener à bien ce projet de parc éolien et qu’il soit accepté par les acteurs du territoire. Nous avons ainsi choisi de proposer un projet de 480 mégawatts comprenant 80 éoliennes de grande puissance unitaire, afin de limiter le nombre total d’éoliennes et par conséquent l’emprise sur le domaine public maritime.
Pour l’ensemble de ces raisons, nous n’envisageons donc pas d’augmenter sa taille, qui occuperait une partie plus importante du domaine public maritime.
Concernant le raccordement du parc éolien
L’article 4 du Décret n° 2012-533 du 20 avril 2012 relatif aux schémas régionaux de raccordement au réseau des énergies renouvelables, prévus par l’article L. 321-7 du code de l’énergie, prévoit que « le schéma régional de raccordement au réseau des énergies renouvelables comporte, le cas échéant, un volet particulier pour le raccordement des installations de production situées en mer ».
Comme le prévoit le cahier des charges de l’appel d’offres à l’issue duquel a été sélectionné le projet, le gestionnaire du Réseau de transport d’électricité (RTE) assurera la réalisation de l’ensemble des études et travaux nécessaires à la construction des ouvrages de raccordement à partir du poste électrique en mer jusqu’au réseau public de transport d’électricité. RTE assurera également l’exploitation et la maintenance de ces installations.
Les coûts d’études et de réalisation des ouvrages de raccordement du parc éolien au réseau public d’électricité sont à la charge exclusive du maître d’ouvrage du parc éolien et sont intégrés dans le montant global de l’investissement servant au calcul du prix d’achat de l’électricité par EDF.
Les câbles seront ensouillés dans tous les secteurs où la nature du sol le permettra. La profondeur de l’ensouillage qui vise à assurer d’une part la possibilité de maintenir les activités antérieures en toute sécurité, d’autre part la protection des câbles sera déterminée après les études géotechniques prévues dans les mois à venir.
Le retour d’expérience sur les parcs éoliens en mer existants n’a fait apparaître aucun problème de magnétisme.
Le raccordement du parc éolien en mer de Saint-Nazaire est prévu en courant alternatif qui est celui utilisé sur le réseau de transport d’électricité, donc qui ne nécessite pas de stations de conversion qui sont d’un coût élevé.
La protection des câbles sera assurée par ensouillage en priorité et sinon par enrochement ou matelas béton (éléments en béton articulés). Ces modalités de protection assurent en même temps la sécurité des activités en mer vis à vis des câbles.
Pour l’isolant du câble, si la technique dite du « papier imprégné » a été beaucoup utilisée jusqu'à maintenant, les câbles plus récents ont plutôt recours à un isolant synthétique de type polyéthylène réticulé. Quant à l’écran métallique le plomb est en général retenu pour sa souplesse.
Le poste de raccordement sera entouré d’une clôture de plus de 2 mètres de hauteur et ne nécessite pas de gardiennage.
Le point d’atterrage n’est pas encore défini. Si le projet éolien est confirmé, le cheminement des câbles fera globalement l’objet d’une concertation sous l’égide de la préfecture. Cette concertation a été récemment initialisée par une réunion avec les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat, qui a permis de définir une aire d’étude dans laquelle RTE examine les cheminements possibles pour la liaison. Dans cette aire d’étude, la zone potentielle d’atterrage comprend la plage de Saint-Nazaire et la zone portuaire adjacente.
Aucun des trois postes : Saint-Nazaire, Guersac ou Grandes Rivières n’a la capacité d’accueil nécessaire au projet de parc éolien en mer dont la puissance s’élève à 480 mégawatts. En effet ils sont raccordés au réseau régional à 225 000 volts par la même ligne double Cordemais-Guersac qui doit déjà assurer le transit de l’électricité produite à Grandes Rivières d’une puissance d’environ 480 mégawatts également.
La plus grande part de l’électricité est consommée en basse tension 220/380 volts (particulier et PME) ou en moyenne tension à 20 000 volts. Elle doit donc transiter au préalable par les différents réseaux : 225 000 volts puis 90 000 volts puis 20 000volts voire 380/220 volts par l’intermédiaire des différents postes de transformation entre ces réseaux. Le bassin de Saint-Nazaire, n’est donc pas alimenté par un réseau isolé bien identifiable.
Cependant même en imaginant que l’on puisse imposer à l’électricité son sens de circulation, ce qui n’est pas le cas, la consommation sur les postes de Guersac et de Saint-Nazaire (le poste de Grandes Rivières sert à accueillir la production du site sur lequel il est implanté et ne dessert aucune consommation) descend jusqu’ à moins de 200 mégawatts (minimum atteint la nuit en été). La consommation desservie par ces deux postes est donc, à certaines périodes, bien inférieure à la production éolienne maximale potentielle (480 mégawatts).
L’emplacement de la jonction d’atterrage n’est pas encore défini. Si le projet éolien est confirmé, le cheminement des câbles fera globalement l’objet d’une concertation sous l’égide de la préfecture. Cette concertation a été récemment initialisée par une réunion avec les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat, qui a permis de définir une aire d’étude dans laquelle RTE examine les cheminements possibles pour la liaison. Dans cette aire d’étude, la zone potentielle d’atterrage comprend la plage de Saint-Nazaire et la zone portuaire adjacente.
Les jonctions entre câbles sous-marins et câbles souterrains seront réalisées dans deux ouvrages maçonnés souterrains de dimensions approximatives : 20 m (L) x 6 m (l) x 3 m (H).
Les dispositions techniques détaillées de réalisation de ces ouvrages ainsi que leur matérialisation externe éventuelle ne sont pas encore définies.
Le projet de raccordement ne prévoit aucune création de nouveau pylône. Le raccordement se ferait par l’intermédiaire d’une liaison sous-marine puis souterraine jusqu’à un poste de raccordement à créer à proximité des lignes 225 000 volts existantes dans un secteur qui se situerait entre Cordemais et Pontchâteau. Les raccordements entre ce poste et les lignes existantes seraient également réalisés en technique souterraine. Au plus quelques pylônes des lignes existantes seraient adaptés ou remplacés pour accueillir ces raccordements souterrains .
L’emplacement du poste de raccordement n’est pas encore défini. Il fait l’objet d’une concertation sous l’égide de la préfecture. Cette concertation a été récemment initialisée par une réunion avec les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat, qui a permis de définir l’aire d’étude dans laquelle sera réalisée l’étude d’impact par un cabinet spécialisé. Dans ce cadre et si le projet de parc éolien est confirmé, des simulations visuelles pourront être réalisées si elles s’avèrent pertinentes (en fonction des cônes de visibilité potentiels). Dans tous les cas l’insertion paysagère du poste sera étudiée .
Comme l’emplacement du poste de raccordement, le tracé de la liaison double de raccordement n’est pas encore défini. Il fait l’objet de la même démarche de concertation. Les possibilités d’implantation à proximité ou non d’infrastructures existantes seront examinées dans ce cadre .
La modification de l’aire d’étude au niveau du secteur comprenant la vasière de Méan consiste en une légère extension jusqu’au pont de Saint-Nazaire. Elle a été présentée et validée en séance lors de la réunion de concertation sous l’égide de la préfecture le 11 mars 2013. Cette modification faisait effectivement suite à une demande d’une collectivité pour permettre d’étudier un atterrage, non pas sur la vasière, mais en limite entre les espaces remarquables de la vasière et ceux de l’estuaire de la Loire, au niveau du pont de Saint-Nazaire.
Ce secteur se situe effectivement dans les espaces gérés par le Grand Port Maritime de Nantes- Saint-Nazaire qui sont adjacents à la plage de Saint-Nazaire (plage du Grand et du Petit Traict).
La carte de l’aire d’étude validée le 11 mars 2013 est disponible sur le site du débat public : « Proposition d’aire d’étude (en date du 04/04/2013) »; il y a eu cependant une inversion de référence sur ce site lors de sa publication, maintenant rectifiée.
L’emplacement du poste de raccordement n’est pas encore défini. Il fait l’objet d’une concertation sous l’égide de la préfecture. Cette concertation a été récemment initialisée par une réunion avec les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat, qui a permis de définir l’aire d’étude dans laquelle sera réalisée l’étude d’impact par un cabinet spécialisé. RTE va examiner les emplacements possibles en fonction des sensibilités recensées avec pour priorités d’éviter ou de réduire toute atteinte à l’environnement en général et toute gêne à la population. Les ouvrages respecteront toutes les prescriptions de sûreté et de sécurité définies dans l'arrêté technique fixant les conditions techniques auxquelles doivent satisfaire les distributions d'énergie électrique.
Concernant les effets sur la santé, la position des scientifiques est claire et s’appuie sur plus de trente années de recherches scientifiques : les champs électriques et magnétiques générés par les lignes à haute tension n’ont pas d’impact prouvé sur la santé humaine :
RTE met à disposition du public une large information sur ce sujet sur le site internet www.clefdeschamps.info
Le raccordement proposé par RTE prévoirait effectivement un poste de raccordement entre Cordemais et Pontchâteau. En effet, d’une part le poste de Pontchâteau ne dispose pas de la capacité de raccordement de 480 mégawatts du parc éolien. D’autre part, au poste de Cordemais il n’y a pas de surface disponible ; il faudrait en conséquence trouver un emplacement disponible à proximité pour le poste de raccordement; cette solution n’apporte pas d’avantage en matière d’emprise foncière et s’avère plus coûteuse car nécessitant une plus grande longueur pour la liaison de raccordement.
L’emplacement de ce poste n’est pas encore choisi. Il fait l’objet d’une concertation sous l’égide de la préfecture. Cette concertation a été récemment initialisée par une réunion avec les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat, qui a permis de définir une aire d’étude dans laquelle RTE va examiner les différentes possibilités d’implantation pour ce poste. Le débat public est une opportunité pour prendre en compte les avis du public dans cette phase de recherche des différentes possibilités.
Si le projet de parc éolien est confirmé, le choix de l’emplacement se fera lors d’une deuxième réunion générale de concertation envisagée à l’automne 2013 regroupant les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat qui compareront les différentes possibilités étudiées. Cette réunion de concertation serait organisée sous l’égide de la préfecture.
Le montant de l’investissement du projet de parc éolien en mer au large de Saint-Nazaire est estimé à environ deux milliards d’euros. Il comprend les coûts de développement, d’études, de construction (dont ceux des fournitures, de l’assemblage, des tests, de l’installation en mer, de la mise en service ainsi que les coûts des assurances correspondants) ainsi que ceux du démantèlement. Ce montant inclut également l’investissement lié aux ouvrages de raccordement du parc éolien au réseau public d’électricité, réalisés par le gestionnaire du réseau public de transport d’électricité (RTE).
Si ce projet se poursuit, les coûts de d’exploitation et de maintenance du parc en phase d’exploitation devraient avoisiner 60 millions d’euros par an. Ils correspondent en grande partie aux coûts de maintenance du parc éolien, c’est à dire l’achat de pièces de rechange et les frais logistiques d’accès au parc éolien en mer, aux dépenses d’exploitation (supervision et gestion administrative du parc), aux coûts de télécommunication et d’équipements informatiques et aux frais d’assurances.
Selon le calendrier prévisionnel du projet, les éoliennes seraient mises en service progressivement entre 2018 et 2020, pour une durée totale d’exploitation de l’ordre de 25 ans.
Les éoliennes en mer du parc éolien au large de Saint-Nazaire seraient raccordées par des câbles électriques sous-marins à un poste électrique en mer, celui-ci étant lui-même raccordé au réseau électrique public terrestre. Les travaux de raccordement du parc éolien en mer (entre le poste électrique et le réseau public) seraient effectués par le gestionnaire du Réseau public de transport d’électricité (RTE). Le parc serait raccordé au réseau 225 000 volts entre Cordemais et Pontchâteau.
Les contraintes d’implantation de la liaison de raccordement pour sa partie terrestre seraient celles d’une tranchée d’environ 1,5 m de large par 1,5 m de profondeur. L’objectif serait de rendre le terrain à son usage initial après les travaux, sauf l’implantation de végétation à racines profondes qui n’est pas compatible. Le poste nécessiterait une surface d’environ 6,5 ha.
Le tracé de la liaison électrique sous-marine puis souterraine de raccordement au réseau n’est pas encore défini. Il fait l’objet d’une concertation sous l’égide de la préfecture. Cette concertation a été récemment initialisée par une réunion avec les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat, qui a permis de définir une aire d’étude dans laquelle RTE va examiner les cheminements possibles pour la liaison. Le débat public est une opportunité pour prendre en compte les avis du public dans cette phase de recherche des différentes possibilités.
Si le projet éolien est confirmé, le choix du cheminement se ferait lors d’une deuxième réunion générale de concertation envisagée à l’automne 2013 regroupant les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat qui compareraient les différentes possibilités étudiées. Cette réunion de concertation serait organisée sous l’égide de la préfecture.
Le projet respecterait toutes les prescriptions de sûreté et de sécurité définies dans l'arrêté technique fixant les conditions techniques auxquelles doivent satisfaire les distributions d'énergie électrique (niveau maximal de 100 microteslas pour les champs magnétiques, les câbles souterrains ou sous-marins, entourés d'une couche métallique, ne générant par ailleurs pas de champ électrique).
Il n’est pas envisageable d’utiliser la liaison reliant le poste de Grandes-Rivières (SPEM) au poste de Guersac (commune de Saint-Malo-de-Guersac) car d’une part, même en augmentant la section des câbles, la capacité de transit de cette liaison ne serait pas suffisante, et d’autre part le poste de Guersac ne dispose pas de la capacité de raccordement des 480 mégawatts que produirait le parc éolien.
Le projet vise à raccorder le parc éolien offshore et serait financé par ce dernier. Il ne peut intégrer la mise en souterrain de lignes existantes. De tels projets sont régis par l’article L. 321-8 du code de l’énergie et l’arrêté du 31 mars 2013 associé.
Le réseau public de transport d’électricité avait fait preuve d’une bonne robustesse lors la tempête exceptionnelle de 1999. Un plan de sécurisation de ce réseau a cependant été mis en place à la suite en accord avec les pouvoirs publics. Les derniers évènements climatiques et en particulier la tempête Xynthia ont confirmé la robustesse du réseau à de tels évènements.
La profondeur est un élément important de la faisabilité d’un projet éolien en mer, car elle a des conséquences directes sur le choix des fondations des éoliennes et des moyens d’installation qui peuvent être utilisés. Sur les façades maritimes Manche, Mer du Nord et Atlantique, la profondeur augmente très rapidement à mesure que l’on s’éloigne de la côte.
La profondeur de 30 mètres constitue aujourd’hui une limite en terme de faisabilité industrielle et donc également en terme de coûts. Ce critère a été un élément déterminant lors de l’exercice de concertation pour la définition de zones propices à l’éolien en mer, mené en 2009-2010 par l’État avec les représentants des différents services de l’administration, des associations de protection de l’environnement et des usagers de la mer.
Les câbles sous-marins comme souterrains comprennent une isolation (par rapport à la tension) similaire. La différence entre leurs dispositions est liée au mode de pose. En partie terrestre, le mode de pose optimal pour limiter la gêne (durée d’ouverture de tranchée) et faciliter les interventions ultérieures consisterait à installer d’abord des fourreaux puis à dérouler les câbles dans ces fourreaux en les tirant à partir des chambres de jonction. Compte tenu de leur poids et des frottements, ils ne peuvent être tirés qu’individuellement. En partie marine les câbles seraient déroulés à partir d’un bateau puis ensouillés si les caractéristiques du sol le permettaient ou recouverts par une protection. Les opérations à partir d’un bateau étant contraignantes (maîtrise de l’intervention nécessitant de maintenir une distance horizontale de 3 fois la hauteur d’eau entre deux groupes de câbles, coût) le regroupement des câbles par trois sous une armure métallique commune apparaitrait comme la solution optimale.
Les fabricants de câbles susceptibles de fournir ceux nécessaires à ce raccordement seraient dans l'état actuel de nos connaissances : ABB, NEXANS, NKT, PRYSMIAN, SILEC.
A l’atterrage il n’y aurait pas une station à proprement parler mais 2 chambres de jonction (une par circuit électrique) qui seraient des ouvrages maçonnés enterrés de dimensions approximatives 20(longueur) x 6(largeur) x 3 (profondeur) m. Ces ouvrages permettraient de réaliser les jonctions électriques entre les câbles sous-marins et les câbles souterrains, un à un, sans nécessiter l’installation de matériels générant du bruit, des odeurs, de la fumée, sans impact significatif sur l’air ou autre en général si ce n’est leur emprise dans le sous-sol.
L’aire d’étude de la liaison (le tracé à l’intérieur de l’aire d’étude n’est pas encore défini) est plus longue en mer pour prendre en compte les différentes sensibilités environnementales et en particulier les espaces remarquables du littoral. Le cout de la liaison est effectivement plus élevé en milieu marin qu’en milieu terrestre.
Le cheminement de la liaison électrique sous-marine puis souterraine de raccordement au réseau n’est pas encore défini. Si le projet de parc éolien est confirmé, il fera l’objet d’une concertation sous l’égide de la préfecture. Cette concertation a été récemment initialisée par une réunion avec les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat, qui a permis de définir l’aire d’étude dans laquelle serait réalisée l’étude d’impact par un cabinet spécialisé. RTE examinera les cheminements possibles en fonction des sensibilités recensées avec pour priorités d’éviter ou de réduire toute atteinte à l’environnement en général et toute gêne à la population. Les ouvrages respecteront les prescriptions réglementaires sur les champs électriques et magnétiques (de telles liaisons existent déjà dans les grandes agglomérations). Le tracé du raccordement fera l’objet d’une enquête publique (envisagée en 2015). Le coût global du raccordement est estimé à 250 millions d’euros, inclus dans le coût du projet éolien.
Le cahier des charges de l’appel d’offres éolien en mer ne prévoit pas de possibilité d’extension du parc. Il n’est ainsi pas possible de justifier de la réservation de passage. Les câbles sous-marins utilisés seraient de la capacité maximale disponible.
Pour la partie souterraine les câbles seraient installés à l’intérieur de fourreaux dans une tranchée de 1,5 m de profondeur avec toujours un remblai de 0,9 m minimum au dessus du fourreau le plus haut (ou une protection au moins équivalente en cas de disposition particulière).
Les câbles pourraient être enfouis en domaine public ou privé, les dispositions relatives à leur installation étant adaptées au terrain traversé avec l’objectif de rendre après travaux le terrain à son usage initial (sauf végétation à racines profondes).
Pour la partie sous-marine les câbles seraient enfouis dans toutes les zones où la nature du terrain le permettrait et à une profondeur adaptée aux usages. Sinon ils seraient recouverts par une protection en général constituée d’enrochement ou de matelas (éléments articulés) en béton.
Le raccordement au poste de Cordemais par l’estuaire de la Loire ne peut être envisagé pour les principales raisons suivantes :
Les câbles à 225 000 volts sont composés de différentes couches complémentaires à l’âme conductrice. Une de ces couches assure l’isolation par rapport à la tension.
Ces câbles seraient pour la partie terrestre installés soit dans des fourreaux PVC enrobés de béton soit dans des fourreaux polyéthylène haute densité (PEHD) très résistants. Ces fourreaux seraient disposés dans une tranchée d’environ 1,5 m de profondeur et recouvert d’un remblai d’au moins 0,9 m de hauteur (ou autre protection complémentaire spécifique). Pour la partie sous-marine les câbles seraient entourés d’une armure métallique et seraient ensouillés dans une tranchée ou recouverts d’enrochement ou de protections spécifiques (matelas en béton généralement).
L’ensemble de ces dispositions permettraient de respecter toutes les prescriptions de sûreté et de sécurité définies dans l'arrêté technique fixant les conditions techniques auxquelles doivent satisfaire les distributions d'énergie électrique (niveau maximal de 100 microteslas pour les champs magnétiques, les câbles souterrains ou sous-marins, entourés d'une couche métallique, ne générant par ailleurs pas de champ électrique)??.
Des études géophysiques et géotechniques pour préciser les modes de pose des câbles en mer sont programmées au printemps et à l’été 2013. Elles seraient complétées si besoin en fonction du tracé retenu à l’issue de la concertation et en fonction des sensibilités révélées par l’étude d’impact.
RTE n’envisage pas de coût d’entretien dû à la corrosion. Le câble est doté d’une armure en acier. Cette armure est protégée contre la corrosion au moment de la fabrication : les brins d’acier sont galvanisés (avec du zinc) et du bitume est « coulé » entre les brins. De plus, le revêtement à l’aide de fils de polypropylène permet de garder le bitume bien en place entre les brins d’armure pour la protection anticorrosion. Compte tenu de cette protection, il n’est pas attendu de corrosion de l’armure (ces exigences fonctionnelles seront spécifiées dans le cahier des charges de la spécification des câbles).
Les pertes liées au transit de l’énergie électrique dans la liaison de raccordement sont estimées à moins de 1% de cette énergie, réparties de façon sensiblement égale entre la partie sous-marine et la partie souterraine.
Le coût prévu à la production ne relève pas de RTE. Le coût du transport est forfaitaire et fixé par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) au travers des Tarifs d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE).
Il n’est pas prévu de station d’atterrage mais simplement deux chambres de jonction (ouvrages maçonnés enterrés) permettant de réaliser les jonctions entre les câbles sous-marins et les câbles souterrains. La zone potentielle d’atterrage serait située sur la plage du Grand et du Petit Traict à Saint-Nazaire et sur la zone portuaire adjacente.
Le cheminement de la liaison électrique sous-marine puis souterraine de raccordement au réseau n’est pas encore défini. Il fait l’objet d’une concertation sous l’égide de la préfecture. Cette concertation a été récemment initialisée par une réunion avec les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat, qui a permis de définir une aire d’étude dans laquelle RTE examinerait les cheminements possibles pour la liaison. Le débat public est une opportunité pour prendre en compte les avis du public dans cette phase de recherche des différentes possibilités.
Le choix du cheminement se ferait lors d’une deuxième réunion générale de concertation envisagée à l’automne 2013 regroupant les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat qui compareraient les différentes possibilités étudiées. Cette réunion de concertation serait organisée sous l’égide de la préfecture.
1. et 2. Le cheminement de la liaison électrique sous-marine puis souterraine de raccordement au réseau n’est pas encore défini. Si le projet éolien est confirmé, Il fera l’objet d’une concertation sous l’égide de la préfecture. Cette concertation a été récemment initialisée par une réunion avec les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat, qui a permis de définir une aire d’étude dans laquelle serait réalisée l’étude d’impact par un cabinet spécialisé. RTE examinera les cheminements possibles en fonction des sensibilités recensées avec pour priorités d’éviter, de réduire ou de compenser toute atteinte à l’environnement en général. La longueur de la partie terrestre de la liaison peut-être estimée à ce stade à environ 20 km. Les liaisons électriques souterraines étant enfouies avec un minimum de 0,9 m de remblai (sauf disposition particulière), l’objectif est comme pour les liaisons existantes de rendre le terrain à son usage initial après la période de travaux. Seule la végétation à racines profondes n’est pas compatible avec de telles liaisons. L’évitement des boisements sera examiné en priorité.
3. Seule la création du poste électrique de raccordement nécessiterait l’acquisition d’emprise foncière (environ 6,5 ha). Si le projet éolien est confirmé, RTE s’attachera au travers de la concertation à aboutir à une acquisition amiable, comme cela a pu être le cas sur la majorité des projets antérieurs. Les réseaux divers existants seront recensés et pris en compte pour éviter tout dommage ou organiser et réduire les éventuelles modifications.
L’emplacement du poste (un seul) de raccordement au réseau électrique serait envisagé dans une zone située entre Cordemais et Pontchâteau à proximité des deux lignes existantes dont la capacité permettrait d’accueillir les 480 MW du parc éolien.
L’emplacement n’est pas encore choisi. Si le projet éolien est confirmé, Il fera l’objet d’une concertation sous l’égide de la préfecture. Cette concertation a été récemment initialisée par une réunion avec les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat, qui a permis de définir une aire d’étude dans laquelle RTE examinerait les différentes possibilités d’implantation pour ce poste. Le débat public est une opportunité pour prendre en compte les avis du public dans cette phase de recherche des différentes possibilités.
Le choix de l’emplacement se ferait lors d’une deuxième réunion générale de concertation envisagée à l’automne 2013 regroupant les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat qui compareraient les différentes possibilités étudiées. Cette réunion de concertation serait organisée sous l’égide de la préfecture.
Le retour d’expérience sur les liaisons souterraines existantes, y compris en 225 000 volts, confirme, qu’en dehors de la gêne pendant la période de travaux, la proximité de ces liaisons a très peu d’impact (très légère augmentation de la température du sol environnant qui de plus s’atténue vite avec la distance). Seule en général la végétation à racines profondes n’est pas compatible avec la présence de ces liaisons.
Le cheminement de la liaison électrique sous-marine puis souterraine de raccordement au réseau n’est pas encore défini. Si le projet éolien est confirmé, Il fera l’objet d’une concertation sous l’égide de la préfecture. Cette concertation a été récemment initialisée par une réunion avec les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat, qui a permis de définir une aire d’étude dans laquelle RTE examinerait les cheminements possibles pour la liaison. Le débat public est une opportunité pour prendre en compte les avis du public dans cette phase de recherche des différentes possibilités.
Le choix du cheminement (appelé fuseau de moindre impact, bande de passage plus large que le tracé définitif) se ferait lors d’une deuxième réunion générale de concertation envisagée à l’automne 2013 regroupant les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat qui compareront les différentes possibilités étudiées. Cette réunion de concertation serait organisée sous l’égide de la préfecture.
Le tracé général à l’échelle du 1/25 000 ème serait ensuite défini à l’intérieur du fuseau de moindre impact et serait soumis à enquête publique.
Le tracé détaillé serait établi à la suite et ferait l’objet de la procédure d’approbation du projet d’ouvrage.
Le cheminement de la liaison électrique sous-marine puis souterraine de raccordement au réseau n’est pas encore défini. Si le projet de parc éolien est confirmé, Il fera l’objet d’une concertation sous l’égide de la préfecture. Cette concertation a été récemment initialisée par une réunion avec les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat, qui a permis de définir une aire d’étude dans laquelle serait réalisée l’étude d’impact par un cabinet spécialisé. RTE examinera les cheminements possibles en fonction des sensibilités recensées avec pour priorités d’éviter, de réduire ou de compenser toute atteinte à l’environnement en général. L’installation de telles liaisons souterraines, qui existent déjà dans les grandes agglomérations, est compatible avec la proximité d’habitation. RTE n’a sollicité aucune modification d’exploitation de sablières.
Les fibres optiques seraient utilisées pour la transmission d’informations entre le poste de livraison en mer (poste de collecte de l’électricité produite par chaque éolienne) et le poste de raccordement au réseau de transport d’électricité à terre.
Ces informations, de type télé-mesures, signaux, comptages, sont nécessaires à l’exploitation et à la protection des liaisons de raccordement ainsi que de la ferme éolienne.
Le cheminement de la liaison électrique sous-marine puis souterraine de raccordement au réseau n’est pas encore défini. Il fera l’objet d’une concertation sous l’égide de la préfecture. Cette concertation a été récemment initialisée par une réunion avec les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat, qui a permis de définir une aire d’étude dans laquelle RTE va examiner les cheminements possibles pour la liaison. Cette liaison ne comporte aucune partie aérienne.
Le débat public est une opportunité pour prendre en compte les avis du public dans cette phase de recherche des différentes possibilités.
Le choix du cheminement se ferait lors d’une deuxième réunion générale de concertation prévue à l’automne 2013 regroupant les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat qui compareront les différentes possibilités étudiées. Cette réunion de concertation sera organisée sous l’égide de la préfecture.
Complément de la Commission particulière du débat public (CPDP) :
Vous pouvez retrouver les documents concernant l'aire d'étude sur le site Internet de ce débat : Le projet>Les documents de RTE sur le raccordement
Monsieur,
Le choix du cheminement de la liaison électrique se fera dans le cadre d’une concertation sous l’égide de la préfecture. Cette concertation a été récemment initialisée par une réunion avec les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat, qui a permis de définir une aire d’étude dans laquelle RTE va examiner les cheminements possibles pour la liaison ainsi que les emplacements envisageables pour le poste. Ces études prendront en compte tous les éléments existants y compris les différents réseaux.
La profession agricole sera associée à cette concertation; une convention entre la Chambre d’agriculture et RTE est en cours de mise au point pour la faciliter.
Pour plus d'informations, les principaux éléments du raccordement électrique du parc éolien en mer de Saint-Nazaire figurent dans les documents mis à disposition sur le site du débat à la rubrique : Le Projet>Les documents de RTE sur le raccordement
????Les câbles cités dans la première partie de la question relèvent du réseau de distribution publique d’électricité géré par ERDF (Electricité Réseau Distribution France) sous concession des collectivités locales. RTE exploite, maintient et développe le réseau public de transport d’électricité pour les tensions allant de 63 000 volts à 400 000 volts.
Le choix du tracé de la liaison électrique se fera dans le cadre d’une concertation sous l’égide de la préfecture. Cette concertation a été récemment initialisée par une réunion avec les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat, qui a permis de définir une aire d’étude dans laquelle RTE va examiner les cheminements possibles pour la liaison ainsi que les emplacements envisageables pour le poste.
Le débat public sera l’occasion de prendre en compte les avis du public dans cette phase de recherche des différentes possibilités.
Les choix se feront lors d’une deuxième réunion générale de concertation prévue à l’automne 2013 regroupant les élus locaux, les acteurs associatifs et économiques, les services de l’Etat qui compareront les différentes possibilités étudiées. Cette réunion de concertation sera organisée sous l’égide de la préfecture. Le projet élaboré à l’issue de ces choix ferait l’objet d’une étude d’impact et d’une enquête publique.
L’installation des câbles pour la partie terrestre se ferait d’une manière générale au fond d’une tranchée d’environ 1,5 m de large et de profondeur, avec un remblai d’au moins 0,9 m de hauteur conformément aux dispositions réglementaires. Chaque câble serait déroulé dans un fourreau. Les fourreaux sont soit en PVC entourés de béton soit en Polyéthylène Haute Densité très résistant. Ces conditions d’installation permettent d’assurer une totale sécurité et ne nécessitent aucune distance complémentaire vis à vis des habitations. De telles liaisons sont déjà installées dans les grandes agglomérations.
Pour plus d'informations, l’essentiel des éléments actuellement prédéfinis figure dans les documents mis à disposition sur le site du débat à la rubrique : Le Projet > Les documents de RTE sur le raccordement.
La tension la plus élevée sur le réseau de transport d’électricité français est de 400 000 volts. La technologie pour les câbles sous-marins n’étant pas mature à cette tension (absence de proposition industrielle sur le marché), le niveau de tension proposé est le 225 000 volts.
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