Posée par Philippe LEROY (SAINT LYPHARD), le 11/06/2013 [Origine : Site Internet]
Votre simulation en diaporama n'est pas exacte car le phare de la Banche qui est situé à 10 km de la cote mesure 22 m de haut et les éoliennes qui commenceraient 2 km plus loin (selon vos prospectus) mesurent 175 m de haut soit 8 FOIS PLUS ... Elles seraient donc beaucoup plus visibles de la côte sauvage que ce que vous avancez et détruiraient irrémédiablement un site touristique exceptionnel.
La réponse d'Eolien Maritime France, le 24/07/2013
En introduction, nous rappelons que plusieurs photomontages ont été réalisés depuis une vingtaine de points de vue répartis sur la côte, et en particulier depuis la côte sauvage sur les communes du Croisic (La Vigie Romaine), de Batz-sur-mer (Pointe de Casse-Cailloux, Tour Saint-Guénolé, Pointe du Diable) et du Pouliguen (Pointe de Pierre-Plate, Pointe de Penchâteau). Ces photomontages sont consultables lors des réunions publiques et visualisables sur le site internet du débat public à l'adresse suivante: ../../PROJET/DOSSIER_MO.HTM
Ces photomontages ont été réalisés selon une méthodologie rigoureuse par le bureau d’études Geophom, qui bénéficie de plus de 10 ans d’expérience de réalisation de simulations de parcs éoliens. Pour s’assurer que les documents produits seront les plus réalistes possibles, les prises de vues ont été faites à différents moments de la journée, dans différentes conditions de luminosité et de visibilité.
La hauteur apparente des éoliennes sur les photomontages se détermine par une simple règle de 3. Reprenant l’exemple que vous citez, sur le photomontage n° 6 de Pointe de Pierre-Plate, entre le phare de la Banche, situé à 9,45 kilomètres de l’observateur, et l’éolienne directement à sa droite, située à 12,45 kilomètres de l’observateur, il faut appliquer un coefficient de 9,45/12,95 soit 73 % pour comparer les hauteurs. Considérant une hauteur par rapport au niveau de l’eau de 30 mètres pour le phare de la Banche (à distinguer des 22 mètres de hauteur du phare proprement dit) et de 105,5 mètres pour le moyeu du rotor de l’éolienne, les hauteurs apparentes seront dans un rapport de 2,6. Il est à noter que la méthodologie mise en œuvre par la société ayant réalisé les photomontages a fait l’objet d’une contre-expertise par un chercheur du CNRS, lequel a confirmé le respect des règles de l’art et la sincérité de leur réalisation.
Le maître d’ouvrage a cherché à élaborer un projet intégré dans son environnement naturel et humain. De nombreux échanges ont été organisés avec les acteurs du territoire, notamment sur les aspects relatifs à l’intégration paysagère. Le parti pris de conception a été de réduire le nombre d’éoliennes en choisissant une éolienne de grande puissance unitaire (6 mégawatts), limitant l’emprise visuelle du parc sur la ligne d’horizon.
Afin d’évaluer plus précisément les effets potentiels du projet sur le tourisme ou la fréquentation des sites, le maître d’ouvrage fait actuellement réaliser par un bureau d’études externe une étude socio-économique. Cette étude est réalisée en concertation avec les acteurs de l’économie et du tourisme : chambre de commerce et d’industrie, communes littorales, communautés de communes (la CARENE, Cap Atlantique).
Complément de la CPDP, le 23/07/2013 :
Dans le cadre du débat public, des participants ont demandé que des simulations de l'impact visuel des éoliennes soient réalisées par un organisme indépendant du porteur de projet. La Commission nationale du débat public a décidé de faire procéder à ces frais à de telles simulations dans le cadre d'une expertise complémentaire (art. 121-9 du code de l'environnement). Des simulations visuelles du projet de parc éolien ont donc été réalisées et sont disponibles sur le site internet du débat public à l'adresse suivante: ../../PROJET/L_EXPERTISE_COMPLEMENTAIRE_DE_L.HTM
Par ailleurs, nous tenons à préciser que l'expertise effectuée par le chercheur du CNRS n'a pas été commanditée par la Commission particulière. Elle a été effectuée à la demande du maître d'ouvrage.