/ Calendrier des réunions
 / Comptes rendus
 / Journal du Débat Public
 / Réponses aux questions
 / Compte rendu final de la CPDP
et bilan de la CNDP




  Plan du site
 / Réponses aux questions

Voici les questions posées par le public par mail, par courrier ou lors des réunions publiques. Nous affichons les réponses obtenues du maître d'ouvrage, après vérification par la CPDP.

Les questions concernant l'EPR "tête de série" sont transmises systématiquement à la CPDP EPR. Il lui incombre alors la charge de veiller à ce qu'une réponse y soit apportée. Vous trouverez ces réponses sur le site internet de la CPDP EPR dans la rubrique "réponses aux questions"

Thèmes précédents

Thème séléctionné : Choix énergétique et alimentation électrique du grand Ouest

Question n° 18 de : BOUCAULT Marie-France
N'y avait-il pas moyen de développer d'autres énérgies (Solaires, éoliennes)?

Réponse : RTE
La mission de RTE est la gestion du Réseau Public de Transport d'Electricité. Dans ce cadre, RTE doit notamment "permettre le raccordement de tous les producteurs au réseau" et "garantir l’accès au réseau de manière non-discriminatoire".

EDF a saisi RTE d’un besoin de raccordement pour un groupe de production EPR implanté à Flamanville. RTE a l’obligation de lui proposer un raccordement et de développer le réseau pour permettre ce raccordement.
Une demande émanant d'un producteur éolien, de cycle combiné au gaz, de biomasse… recevrait de RTE une réponse similaire.

Le développement d'autres énergies est du ressort des producteurs d'électricité, puisque le marché est aujourd'hui ouvert à la concurrence, ainsi que des pouvoirs publics puisque la loi permet d'encourager le développement des énergies renouvelables et de la cogénération.

Question n° 45 de : HUART Rene
qu'est-ce qui est fait pour mettre au point un autre moyen de production d'éléctricité et plus proche du mode de consommation?

Réponse : RTE
La mission de RTE est la gestion du Réseau Public de Transport d'Electricité. Dans ce cadre, RTE doit notamment "permettre le raccordement de tous les producteurs au réseau" et "garantir l’accès au réseau de manière non-discriminatoire".

EDF a saisi RTE d’un besoin de raccordement pour un groupe de production EPR implanté à Flamanville. RTE a l’obligation de lui proposer un raccordement et de développer le réseau pour permettre ce raccordement.
Une demande émanant d'un producteur éolien, de cycle combiné au gaz, de biomasse… recevrait de RTE une réponse similaire.

Le développement d'autres énergies est du ressort des producteurs d'électricité, puisque le marché est aujourd'hui ouvert à la concurrence, ainsi que des pouvoirs publics puisque la loi permet d'encourager le développement des énergies renouvelables et de la cogénération.

Question n° 54 de : PACILLY Jean
Pourquoi ne pas utiliser l'énérgie renouvelable de proximité qui eviterait les lignes de THT qui porteront atteinte à l'environnement à la santé humaine et animale?

Réponse : RTE
La mission de RTE est la gestion du Réseau Public de Transport d'Electricité. Dans ce cadre, RTE doit notamment "permettre le raccordement de tous les producteurs au réseau" et "garantir l’accès au réseau de manière non-discriminatoire".
EDF a saisi RTE d’un besoin de raccordement pour un groupe de production EPR implanté à Flamanville. RTE a l’obligation de lui proposer un raccordement et de développer le réseau pour permettre ce raccordement.
Une demande émanant d'un producteur éolien, de cycle combiné au gaz, de biomasse… recevrait de RTE une réponse similaire.
Le développement d'autres énergies est du ressort des producteurs d'électricité, puisque le marché est aujourd'hui ouvert à la concurrence, ainsi que des pouvoirs publics puisque la loi permet d'encourager le développement des énergies renouvelables et de la cogénération.
Le choix du site de Flamanville appartient donc au producteur EDF et je vous invite, pour plus d’information concernant les moyens de production d’électricité, à contacter la Commission Particulière de débat public EPR (www.debatpublic-epr.org).
Enfin, si RTE comprend vos interrogations sur les effets des lignes électriques sur la santé humaine et animale, et s'y efforcera d’y répondre tout au long du débat public, il tient à vous rassurer quand aux conséquences des lignes électriques sur la santé humaine et animale.
En effet, de nombreuses instances sanitaires internationales (OMS, NIEHS, CSHPF...) considèrent, en l’état des connaissances actuelles, que les ligne électriques ne présentent pas de risque de santé publique car la nocivité des champs électromagnétiques à 50 Hz n'est pas demontrée.
Enfin, si RTE comprend vos interrogations sur les effets des lignes électriques sur la santé humaine et animale, et s'y efforcera d’y répondre tout au long du débat public, il tient à vous rassurer quand aux conséquences des lignes électriques sur la santé humaine et animale.
En effet, de nombreuses instances sanitaires internationales (OMS, NIEHS, CSHPF...) considèrent, en l’état des connaissances actuelles, que les ligne électriques ne présentent pas de risque de santé publique car la nocivité des champs électromagnétiques à 50 Hz n'est pas demontrée.
De même, l’influence sur les élevages a été étudiée en 1998 par le Conseil général du génie rural et des eaux et forêts, à la demande du Ministre de l’Agriculture et de la Pêche. Le rapport conclut que "aux doses d’exposition courantes sous les lignes à haute tension, l’effet direct des champs électromagnétiques, par induction de courants dans l’organisme des animaux d’élevage, semble négligeable par rapport aux autres facteurs susceptibles de perturber le bon fonctionnement de l’atelier".

Nous vous invitons, si cela vous est possible, à assister à la réunion du débat public qui aura lieu le 7 décembre à Vitré et à laquelle seront présents différents médecins et chercheurs, spécialistes de ces questions.

Question n° 59 de : JOUAULT Arnaud
Que deviendra la ligne actuelle de 400000 volts reliant Flamanville à Domloup après la mise en service de la future ligne?

Réponse : RTE
L’insertion sur le réseau de transport d’électricité du groupe Flamanville 3 expose principalement à un risque de rupture du synchronisme mais aussi à une situation inacceptable du point de vue de l’intensité maximale admissible dans la ligne existante reliant le Cotentin à Rennes, ainsi qu’à un risque d’écroulement de tension de l’ouest de la France.
Dans ce contexte, il est impératif de renforcer le réseau pour éviter le risque de coupure généralisée : c’est l’objet de la nouvelle ligne Cotentin-Maine. La ligne actuelle reliant Flamanville à Rennes restera donc nécessaire pour assurer la sûreté de fonctionnement du réseau électrique.

Question n° 81 de : PICHARD Henri
A quoi sert de produire de l'électricité si loin du lieu de consommation?

Réponse : RTE
La mission de RTE est la gestion du Réseau Public de Transport d'Electricité. Dans ce cadre, RTE doit notamment "permettre le raccordement de tous les producteurs au réseau" et "garantir l’accès au réseau de manière non-discriminatoire".

EDF a saisi RTE d’un besoin de raccordement pour un groupe de production EPR implanté à Flamanville. RTE a l’obligation de lui proposer un raccordement et de développer le réseau pour permettre ce raccordement.
Une demande émanant d'un producteur éolien, de cycle combiné au gaz, de biomasse… recevrait de RTE une réponse similaire.

Le choix du site de Flamanville appartient donc au producteur EDF, et je vous invite, pour plus d’information concernant les moyens de production d’électricité, à contacter la Commission Particulière de débat public EPR (www.debatpublic-epr.org).

Question n° 89 de : RAYER Maurice
Situation actuelle et limites du transport de courant par câble?

Réponse : RTE
Dans le cadre de sa mission de développement et d’exploitation du réseau public de transport, RTE se fixe pour objectif d’assurer la meilleure insertion de ce réseau dans l’environnement à un coût économiquement acceptable pour ses utilisateurs.

C’est ainsi que RTE est amené à réaliser des liaisons souterraines dans les conditions mentionnées dans le Contrat de service public qu’a signé RTE avec l’Etat.
- En 400 000 volts, en raison de son impact environnemental, des difficultés techniques et de son coût très élevé, l’enfouissement est limité à des situations exceptionnelles. Il existe quelques liaisons souterraines de faible longueur, principalement pour l’alimentation de grandes villes étrangères (Berlin, Madrid, Londres...). Les grandes villes françaises, y compris Paris, sont desservies par des liaisons à 225 000 volts, souterraines (la France a le plus fort taux d’enfouissement des lignes 225 000 volts en Europe).

- Pour les ouvrages à 225 000 volts, l’enfouissement est réservé aux unités urbaines de plus de 50.000 habitants au sens de l’INSEE pour les projets en dehors des tracés existants et des couloirs de lignes, et pour ceux, à l’intérieur de ces derniers, qui conduiraient à un accroissement significatif des impacts environnementaux.

- Pour les ouvrages à 90 000 Volts et 63 000 Volts, outre les cas cités pour les ouvrages en 225 000 volts, le recours à la technique souterraine sera préférentiellement réservé aux zones d’habitat regroupé, aux zones considérées comme prioritaires (zones d’importance pour la conservation des oiseaux, zones naturelles d’intérêts écologiques floristiques et faunistiques, zones de protection du patrimoine architectural urbain et paysager, sites inscrits au titre de la loi du 2 mai 1930 ainsi que les parcs naturels régionaux et les zones périphériques des parcs nationaux), et aux abords immédiats des postes sources.

Pour compenser globalement les impacts du développement du réseau, RTE s’est engagé à ne pas accroître la longueur totale des ouvrages aériens, notamment en enfouissant au moins 30% de la longueur totale des circuits à haute tension nouveaux et reconstruits et en supprimant des ouvrages aériens existants pour une longueur équivalente à celle des ouvrages aériens nouveaux et reconstruits, toutes tensions confondues.

Cette question a été notamment débatue lors de la réunion publique du 22 novembre 2005 à Villedieu les Poêles. Vous trouverez ci-joint le compte-rendu de cette réunion.

Par ailleurs, la CPDP a été saisie d'une demande d'expertise complémentaire sur ce sujet. La société italienne CESI a été retenue pour conduire cette expertise et elle rendra les conclusions de son travail le 14 février 2006 dans l'après-midi à Fougères.

Question n° 91 de : LAMAZURE Samuel
Est-ce que ce sera une nouvelle ligne complète de Flamanville à son lieu d'arrivée? ou est-ce que les 2 lignes entre Flamanville et Périers alimenteront le troisième? (avec risque de sur-intensité sur les 2 premières lignes)?

Réponse : RTE
Lors de sa construction, le site de Flamanville avait été conçu pour accueillir 4 groupes de production, chaque groupe de production étant raccordé à son propre circuit Flamanville – Menuel (commune de l’Etang Bertrand): il y a actuellement deux lignes doubles entre Flamanville et Menuel, soit quatre circuits.
Ces deux lignes doubles suffisent donc à transporter la production d’électricité des deux groupes actuels et du projet EPR entre Flamanville et Menuel, sans que l’intensité maximale admissible dans les lignes ne soit dépassée.Le poste de Menuel situé à l’Etang Bertrand constitue le poste de raccordement du site de Flamanville au reste du réseau de transport d’électricité, c’est donc à partir de ce poste que se pose le besoin de renforcement du lien synchronisant entre le Cotentin et les autres groupes de production interconnectés (cf chapitre 3 du dossier du Maître d’ouvrage RTE).
Deux possibilités ont été étudiées par RTE pour le choix d’implantation du poste de départ :
1 - utilisation du poste existant de Menuel ;
2 : création d’un nouveau poste, au plus près de l’endroit où les deux lignes à 400 000 volts existantes (vers Rouen et vers Rennes) divergent, soit à environ 40 km au sud de Menuel, à proximité de Périers.
C’est cette seconde option qui a été choisie par RTE, car :
- C’est la meilleure solution pour améliorer le lien synchronisant entre le Nord Cotentin et le reste du réseau de transport d’électricité.
- Du point de vue des transits, il n’est pas utile de faire partir la nouvelle ligne depuis le poste de Menuel.
- Cela évite la création de 40 km de ligne supplémentaire traversant le Parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin de part en part.
- C’est une solution moins onéreuse.

Question n° 92 de : BELLIER Jean-thierry
Puisqu'il s'agit d'alimenter le grand Ouest, pourquoi EDF n'implante-elle pas plutôt une centrale en Bretagne?

Réponse : RTE
La mission de RTE est la gestion du Réseau Public de Transport d'Electricité. Dans ce cadre, RTE doit notamment "permettre le raccordement de tous les producteurs au réseau" et "garantir l’accès au réseau de manière non-discriminatoire".
EDF a saisi RTE d’un besoin de raccordement pour un groupe de production EPR implanté à Flamanville. RTE a l’obligation de lui proposer un raccordement et de développer le réseau pour permettre ce raccordement.
Une demande émanant d'un producteur éolien, de cycle combiné au gaz, de biomasse… recevrait de RTE une réponse similaire.
Le choix du site de Flamanville est donc du ressort du producteur EDF et je vous invite, pour plus d’information concernant les moyens de production d’électricité, à contacter la Commission Particulière de débat public EPR (www.debatpublic-epr.org).

Question n° 98 de : HEROUT Robert
le poste d'éclatement prévu près de Périers est-il identique à celui installé à Hétand Bertrand près de Bricquebec?

Réponse : RTE
Oui, le poste électrique situé aux environs de Périers serait une infrastructure comparable à celle du poste de Menuel situé à l’Etang Bertrand.
Toutefois, RTE souhaite profiter de l'opportunité de la présence de ce poste pour y installer des transformateurs 400000/90000 volts de façon à améliorer la qualité de l'alimentation électrique du centre de la Manche. En effet, le schéma de développement du réseau de transport, publié poar RTE en mai 2005 met en évidence que la croissance des consommations du nord de la Manche entraînera à terme une insuffisance des capacités de transformation dans la zone comprise entre la région de Saint-Lô et le sud de Cherbourg.

Question n° 99 de : GARDEN Isabelle
Est-ce que ça ne serait pas plus logique économiquement parlant et écologiquement parlant de mettre une nouvelle centrale en Bretagne plutôt que de faire une ligne en Normandie pour joindre la Bretagne?

Réponse : RTE
La mission de RTE est la gestion du Réseau Public de Transport d'Electricité. Dans ce cadre, RTE doit notamment "permettre le raccordement de tous les producteurs au réseau" et "garantir l’accès au réseau de manière non-discriminatoire".
EDF a saisi RTE d’un besoin de raccordement pour un groupe de production EPR implanté à Flamanville. RTE a l’obligation de lui proposer un raccordement et de développer le réseau pour permettre ce raccordement.
Une demande émanant d'un producteur éolien, de cycle combiné au gaz, de biomasse… recevrait de RTE une réponse similaire.
Le choix du site de Flamanville appartient donc au producteur EDF et je vous invite, pour plus d’information concernant les moyens de production d’électricité, à contacter la Commission Particulière de débat public EPR (www.debatpublic-epr.org).

Question n° 183 de : SERRU Bernard
la mise en service de cette nouvelle ligne va-t-elle apporter une indépendance énergétique à la Bretagne?

Réponse : RTE
L’ouvrage Cotentin – Maine contribue à une plus grande sûreté du système électrique du Grand Ouest dont fait partie la Bretagne en limitant les risques de pannes étendues (risques de pertes du synchronisme, d’écroulement de tension, de surcharges en cascade), en améliorant la gestion des transits et la tenue de tension.

Néanmoins, cette nouvelle ligne ne permettra pas de résoudre l’ensemble des fragilités électriques structurelles de la Bretagne, tout particulièrement à l’Ouest de Rennes.

Au delà du projet de ligne Cotentin-Maine, RTE Ouest a engagé différentes actions visant à améliorer la sûreté du système électrique en Bretagne. Ces actions sont menées en liaison avec l'Etat et le Conseil régional, qui mènent des réflexions sur la problématique de l'énergie en Bretagne.

Nous vous invitons, si cela vous est possible, à assister à la réunion du débat public qui aura lieu le 16 novembre à Rennes et au cours de laquelle cette question sera largement abordée.

Question n° 240 de : LAUNAY Christian
Pourquoi toujours l'énergie nucléaire? et les autres énergies (éolienne,...)?
Pourquoi la ligne THT n'est-elle pas enterrée?

Réponse : RTE
La mission de RTE est la gestion du Réseau Public de Transport d'Électricité. Dans ce cadre, RTE doit notamment "permettre le raccordement de tous les producteurs au réseau" et "garantir l’accès au réseau de manière non-discriminatoire".

EDF a saisi RTE d’un besoin de raccordement pour un groupe de production EPR implanté à Flamanville. RTE a l’obligation de lui proposer un raccordement et de développer le réseau pour permettre ce raccordement. Une demande émanant d'un producteur éolien, de cycle combiné au gaz, de biomasse… recevrait de RTE une réponse similaire.

Le développement d'autres énergies est du ressort des producteurs d'électricité, puisque le marché est aujourd'hui ouvert à la concurrence, ainsi que des pouvoirs publics puisque la loi permet d'encourager le développement des énergies renouvelables et de la cogénération.


Enfouissement

Dans le cadre de sa mission de développement et d’exploitation du réseau public de transport, RTE se fixe pour objectif d’assurer la meilleure insertion de ce réseau dans l’environnement à un coût économiquement acceptable pour ses utilisateurs.

C’est ainsi que RTE est amené à réaliser des liaisons souterraines dans les conditions mentionnées dans le Contrat de service public qu’a signé RTE avec l’Etat.
- En 400 000 volts, en raison de son impact environnemental, des difficultés techniques et de son coût très élevé, l’enfouissement est limité à des situations exceptionnelles. Il existe quelques liaisons souterraines de faible longueur, principalement pour l’alimentation de grandes villes étrangères (Berlin, Madrid, Londres...). Les grandes villes françaises, y compris Paris, sont desservies par des liaisons à 225 000 volts, souterraines (la France a le plus fort taux d’enfouissement des lignes 225 000 volts en Europe).

- Pour les ouvrages à 225 000 volts, l’enfouissement est réservé aux unités urbaines de plus de 50.000 habitants au sens de l’INSEE pour les projets en dehors des tracés existants et des couloirs de lignes, et pour ceux, à l’intérieur de ces derniers, qui conduiraient à un accroissement significatif des impacts environnementaux.

- Pour les ouvrages à 90 000 Volts et 63 000 Volts, outre les cas cités pour les ouvrages en 225 000 volts, le recours à la technique souterraine sera préférentiellement réservé aux zones d’habitat regroupé, aux zones considérées comme prioritaires (zones d’importance pour la conservation des oiseaux, zones naturelles d’intérêts écologiques floristiques et faunistiques, zones de protection du patrimoine architectural urbain et paysager, sites inscrits au titre de la loi du 2 mai 1930 ainsi que les parcs naturels régionaux et les zones périphériques des parcs nationaux), et aux abords immédiats des postes sources.

Pour compenser globalement les impacts du développement du réseau, RTE s’est engagé à ne pas accroître la longueur totale des ouvrages aériens, notamment en enfouissant au moins 30% de la longueur totale des circuits à haute tension nouveaux et reconstruits et en supprimant des ouvrages aériens existants pour une longueur équivalente à celle des ouvrages aériens nouveaux et reconstruits, toutes tensions confondues.

Cette question a été examinée lors de la réunion publique du 22 novembre 2005 à Villedieu les Poêles. Vous en trouverez ci-joint le compte-rendu également disponible sur notre site Internet.

Par ailleurs, la CPDP a été saisie par plusieurs acteurs pour qu'une expertise complémentaire soit réalisée sur le thème des alternatives techniques envisagées ou envisageables à la ligne aérienne à très haute tension. La CNDP a accepté cette demande et après consultation légale, la Ste italienne CESI a été chargée de conduire cette expertise dont elle rendra les conclusions avant la fin du débat public. Elles seront présentées en réunion publique en Février.

Question n° 248 de : BOUTELOUP Daniel
Pourquoi on n'a pas construit de centrale nucléaire en Bretagne? Nous avons déjà une ligne HT à 200m de notre domicile. les effets magnétiques des lignes tht ont des incidences graves sur la santé, la solution:enterrer les lignes.

Réponse : RTE
Pourquoi on n'a pas construit de centrale nucléaire en Bretagne?

La mission de RTE est la gestion du Réseau Public de Transport d'Electricité. Dans ce cadre, RTE doit notamment "permettre le raccordement de tous les producteurs au réseau" et "garantir l’accès au réseau de manière non-discriminatoire".

EDF a saisi RTE d’un besoin de raccordement pour un groupe de production EPR implanté à Flamanville. RTE a l’obligation de lui proposer un raccordement et de développer le réseau pour permettre ce raccordement.
Une demande émanant d'un producteur éolien, de cycle combiné au gaz, de biomasse… recevrait de RTE une réponse similaire.

Le choix du site de Flamanville est donc du ressort du producteur EDF et je vous invite, pour plus d’information concernant les moyens de production d’électricité, à contacter la Commission Particulière de débat public EPR (www.debatpublic-epr.org).


Santé humaine

Nous comprenons vos interrogations sur les effets des lignes électriques sur la santé humaine et nous nous faisons un devoir d’y répondre.

Depuis près de 30 ans, plus de 80 expertises internationales ont été réalisées, qui comparent les résultats de plusieurs centaines d'études expérimentales et épidémiologiques.

Ces expertises ne montrent pas de lien entre l'exposition aux CEM de très basse fréquence (de 50-60 Hz) et le risque de cancer, que ce soit lors d'une exposition résidentielle ou d’une exposition professionnelle.

De nombreuses instances sanitaires internationales (l’Organisation Mondiale de la Santé, notamment) considèrent, en l’état des connaissances actuelles, que les CEM ne présentent pas de risque pour la santé.

L’ensemble des résultats des études épidémiologiques montrent :
- aucun risque de cancer (tumeur cérébrale, leucémie, ou autre) pour les adultes, en exposition résidentielle comme en exposition professionnelle.
- aucun risque de cancer pour les enfants exposés à moins de 0,4 µT en moyenne sur 24 heures.

Aucune étude n’a permis de mettre en évidence une association de cause à effet entre les CEM et les risques de leucémie chez l’enfant exposé à plus de 0,4 µT en moyenne sur 24 heures. Certaines études épidémiologiques ont observé une association statistique mais leurs auteurs eux-mêmes sont très prudents quant à l’interprétation des résultats.

Face à ces éléments, RTE s'engage à:

- soutenir la recherche biomédicale dans le domaine, en coordination avec les organismes internationaux, en garantissant l'indépendance des chercheurs et en assurant la publication des résultats obtenus;

- respecter les recommandations émises par les instances sanitaires françaises ou internationales et notamment la recommandation de la Commission européenne;

- informer régulièrement leurs employés, le public, les professions de santé et les médias en toute transparence des avancées de la recherche;

- garantir la concertation avec les différents partenaires:pouvoirs publics, élus, associations et riverains.

Nous vous invitons, si cela vous est possible, à assister à la réunion du débat public qui aura lieu le 11 janvier 2006 à Châteaugiron, au cours de laquelle seront présents plusieurs experts internationaux, médecins et chercheurs, spécialistes de cette question.


Enfouissement

Dans le cadre de sa mission de développement et d’exploitation du réseau public de transport, RTE se fixe pour objectif d’assurer la meilleure insertion de ce réseau dans l’environnement à un coût économiquement acceptable pour ses utilisateurs.

C’est ainsi que RTE est amené à réaliser des liaisons souterraines dans les conditions mentionnées dans le Contrat de service public qu’a signé RTE avec l’Etat.
- En 400 000 volts, en raison de son impact environnemental, des difficultés techniques et de son coût très élevé, l’enfouissement est limité à des situations exceptionnelles. Il existe quelques liaisons souterraines de faible longueur, principalement pour l’alimentation de grandes villes étrangères (Berlin, Madrid, Londres...). Les grandes villes françaises, y compris Paris, sont desservies par des liaisons à 225 000 volts, souterraines (la France a le plus fort taux d’enfouissement des lignes 225 000 volts en Europe).

- Pour les ouvrages à 225 000 volts, l’enfouissement est réservé aux unités urbaines de plus de 50.000 habitants au sens de l’INSEE pour les projets en dehors des tracés existants et des couloirs de lignes, et pour ceux, à l’intérieur de ces derniers, qui conduiraient à un accroissement significatif des impacts environnementaux.

- Pour les ouvrages à 90 000 Volts et 63 000 Volts, outre les cas cités pour les ouvrages en 225 000 volts, le recours à la technique souterraine sera préférentiellement réservé aux zones d’habitat regroupé, aux zones considérées comme prioritaires (zones d’importance pour la conservation des oiseaux, zones naturelles d’intérêts écologiques floristiques et faunistiques, zones de protection du patrimoine architectural urbain et paysager, sites inscrits au titre de la loi du 2 mai 1930 ainsi que les parcs naturels régionaux et les zones périphériques des parcs nationaux), et aux abords immédiats des postes sources.

Pour compenser globalement les impacts du développement du réseau, RTE s’est engagé à ne pas accroître la longueur totale des ouvrages aériens, notamment en enfouissant au moins 30% de la longueur totale des circuits à haute tension nouveaux et reconstruits et en supprimant des ouvrages aériens existants pour une longueur équivalente à celle des ouvrages aériens nouveaux et reconstruits, toutes tensions confondues.

Cette question a été notamment débatue lors de la réunion publique du 22 novembre 2005 à Villedieu les Poêles. Le compte-rendu est disponible sur le site de la CPDP:
http://www.debatpublic-thtcotentin-maine.org/actualite/compte_rendu.html

Question n° 251 de : HINET Thierry
Pourquoi ne réfléchissons nous pas à un tracé vers Flers puis rejoindre les Quintes (cela desservirait l'Orne, la Mayenne et la Sarthe, le Mans, Tours)

Réponse : RTE
RTE a étudié cette possibilité (à la page 41 du dossier du maître d'ouvrage). Si elle n'a pas été retenue, c'est parce que cette orientation conduirait à un tracé beaucoup plus long (environ 60 km) que l'axe nord-sud proposé.

L’impact sur le paysage aurait donc été beaucoup plus important, avec environ 120 pylônes supplémentaires.

En outre, ce couloir traverses plusieurs villes importantes, la densité de population de la zone est donc plus dense que dans la zone proposée au débat public.

Il convient d’ajouter à ces aspects environnementaux, la question du coût de l’ouvrage, paramètre qui ne peut être sous estimé car il concerne l’ensemble de la collectivité. Chaque kilomètre de ligne supplémentaire a un coût d’au moins 830 000 euros.

Force est de constater qu'un tracé vers Flers et les Quintes, beaucoup plus onéreux qu'un tracé vers la région de Rennes-Laval, ne peut être justifié par des besoins de renforcement en 400 000 volts de l'alimentation électrique des zones qu'il traverserait.

Entreprise de service public, RTE dispose de recettes propres provenant des redevances d’accès au réseau de transport payées par les utilisateurs du réseau sur la base de tarifs publiés par les pouvoirs publics. RTE se doit donc de veiller à la maîtrise des coûts et à l’efficacité économique. Son budget d’investissement est approuvé chaque année par la Commission de Régulation de l’Energie qui lui demande une grande rigueur budgétaire.

Question n° 290 de : GERARD Maurice
Pourquoi l'Etat Français s'obstine-t-il à poursuivre le développement de l'énergie nucléaire alors qu'elle est dangereuse et très coûteuse, et pourquoi ne met-il pas en place une forte priorité aux énergies renouvelables et aux économies renouvelables et aux économies d'énergie (incitations et conseils au travers des médias, aides financières)?

Réponse : RTE
La mission de RTE est la gestion du Réseau Public de Transport d'Électricité.

Dans ce cadre, RTE doit notamment "permettre le raccordement de tous les producteurs au réseau" et "garantir l’accès au réseau de manière non-discriminatoire".

EDF a saisi RTE d’un besoin de raccordement pour un groupe de production EPR implanté à Flamanville. RTE a l’obligation de lui proposer un raccordement et de développer le réseau pour permettre ce raccordement.

Une demande émanant d'un producteur éolien, de cycle combiné au gaz, de biomasse… recevrait de RTE une réponse similaire.

Le développement d'autres énergies est du ressort des producteurs d'électricité, puisque le marché est aujourd'hui ouvert à la concurrence, ainsi que des pouvoirs publics puisque la loi permet d'encourager le développement des énergies renouvelables et de la cogénération.

Question n° 329 de : HERVIEU Christian
Cette nouvelle ligne THT de capacité supérieure aux lignes permettra t-elle à terme de remplacer une des lignes actuelles?

réunion publique du 8/11

Réponse : RTE
L’insertion sur le réseau de transport d’électricité du groupe Flamanville 3 expose principalement à un risque de rupture du synchronisme mais aussi à une situation inacceptable du point de vue de l’intensité maximale admissible dans la ligne existante reliant le Cotentin à Rennes, ainsi qu’à un risque d’écroulement de tension de l’ouest de la France.

Dans ce contexte, il est impératif de renforcer le réseau pour éviter le risque de coupure généralisée : c’est l’objet de la nouvelle ligne Cotentin-Maine.

Les deux lignes actuelles reliant Flamanville à Rennes et à Rouen resteront donc nécessaires pour assurer la sûreté de fonctionnement du réseau électrique.
Cette question a été examinée lors de la réunion publique du 22 novembre 2005 à Villedieu les Poêles. Vous en trouverez ci-joint le compte-rendu également disponible sur notre site Internet.

Par ailleurs, la CPDP a été saisie par plusieurs acteurs pour qu'une expertise complémentaire soit réalisée sur le thème des alternatives techniques envisagées ou envisageables à la ligne aérienne à très haute tension. La CNDP a accepté cette demande et après consultation légale, la Ste italienne CESI a été chargée de conduire cette expertise dont elle rendra les conclusions avant la fin du débat public. Elles seront présentées en réunion publique en Février.

Question n° 335 de : DAUY Jacques
Si la ligne THT ne se fait pas, comment gérer l’insuffisance d’énergie électrique à court terme pour le développement industriel de la Mayenne ?

réunion publique du 8/11

Réponse : RTE
Une fois en service, la ligne Cotentin Maine sera intégrée au réseau de transport et contribuera à la sûreté de fonctionnement du réseau électrique français et notamment à assurer la fourniture d'électricité dans le Grand Ouest. Néanmoins, ce n'est pas sa vocation première.

Le projet de ligne Cotentin Maine vise à garantir la sûreté du système électrique, c'est à dire, l'acheminement de l'électricité, 7 jours sur 7 et 24 heurs sur 24, de l'ensemble des producteurs vers l'ensemble des consommateurs.

La ligne est justifiée totalement par le projet de groupe de production Flamanville 3, comme précisé ci-après.

En octobre 2004, EDF annonçait son intention de construire sur le site de la centrale nucléaire de Flamanville (Manche) un troisième groupe de production d’électricité, de type EPR (Réacteur à Eau Pressurisée Européen), pour une mise en service prévue en 2012.

Saisi de ce projet par EDF, RTE (Réseau de Transport d’Électricité) a été conduit à étudier les conséquences sur le réseau de transport de la mise en service de ce nouveau groupe. Les études menées par RTE, montrent que sans renforcement de réseau, la mise en service du groupe Flamanville 3 expose, dans certaines conditions de production et/ou de consommation, à un risque de coupure généralisée d'électricité.

L’insertion sur le réseau de transport d’électricité du groupe Flamanville 3 expose principalement à un risque de rupture du synchronisme mais aussi à une situation inacceptable du point de vue de l’intensité maximale admissible dans la ligne existante reliant le Cotentin à Rennes, ainsi qu’à un risque d’écroulement de tension de l’ouest de la France.
RTE ne peut exploiter le réseau avec de tels risques.

Face à ces risques, RTE a étudié plusieurs actions possibles sur le réseau. La construction d’une ligne aérienne à 400 000 volts en direction du sud apparaît comme la meilleure solution du point de vue de l’efficacité technique, du coût et de l’impact environnemental.

Néanmoins, avant qu'EDF n'annonce son projet de d'implantation du groupe de production EPR à Flamanville, RTE avait étudié les solutions à mettre en oeuvre pour permettre l'augmentation de la demande d'électricité en mayenne. Nous vous invitons à consulter le Schéma de Développement du Réseau Public de Transportd'Electricité 2003 - 2013, disponible sur :
http://www.rte-france.com/htm/fr/envirnmt/envirnmt_concertation_schema.jsp

Cette question a été notamment examinée lors de la réunion publique du 16 novembre 2005 à Rennes, dont vous touverez ci-joint le compte-rendu.

Question n° 338 de : BOLLUT Jean-Michel
Pourquoi ne pas effectuer des travaux sous marins pour rejoindre des côtes Nord Bretagne?

réunion publique du 8/11

Réponse : RTE
Cette alternative n’a pas été développée dans le dossier du maître d’ouvrage car elle n'apporterait pas une réponse à la problématique de l'insertion du groupe Flamanville 3 dans le réseau électrique, aurait des impacts très importants sur l’environnement, nécessiterait un investissement d’une ampleur rédhibitoire et entraînerait, en Bretagne, un développement de réseau de très grande envergure.

Cette question a été examinée lors de la réunion publique du 22 novembre 2005 à Villedieu les Poêles. Vous en trouverez ci-joint le compte-rendu également disponible sur notre site Internet.

Par ailleurs, la CPDP a été saisie par plusieurs acteurs pour qu'une expertise complémentaire soit réalisée sur le thème des alternatives techniques envisagées ou envisageables à la ligne aérienne à très haute tension. La CNDP a accepté cette demande et après consultation légale, la Ste italienne CESI a été chargée de conduire cette expertise dont elle rendra les conclusions avant la fin du débat public. Elles seront présentées en réunion publique en Février.

Question n° 343 de : LEMAINS Pierre
Pour desservir le Grand Ouest, pourquoi ne pas installer ce matériel en Bretagne?

question partielle, autres élements envoyés à L.LESSARD et G. DESQUILBET

réunion publique du 8/11

Réponse : RTE
La mission de RTE est la gestion du Réseau Public de Transport d'Électricité.

Dans ce cadre, RTE doit notamment "permettre le raccordement de tous les producteurs au réseau" et "garantir l’accès au réseau de manière non-discriminatoire".

EDF a saisi RTE d’un besoin de raccordement pour un 3ème groupe de production EPR implanté à Flamanville. RTE a l’obligation de lui proposer un raccordement et de développer le réseau pour permettre ce raccordement.

Dans ce cadre, l'insertion du groupe de production Flamanville 3 dans le réseau de transport justifie la création d'une nouvelle ligne à 400 000 volts entre le Cotentin et le reste du réseau.

RTE a proposé que cette nouvelle ligne soit en direction du sud, et non de l'est, car c'est la même solution pour la sûreté de fonctionnement du réseau électrique dans le grand ouest.

Cette question a été débattue lors de la réunion publique du 16 novembre à Rennes, vous en trouverez ci-joint le compte rendu qui est également disponible sur le site de la CPDP :
http://www.debatpublic-thtcotentin-maine.org

Question n° 371 de : rouy clemence
La ligne THT doit alimenter en éléctricité la bretagne et la pays de la loire. Il est par ailleurs avancé comme argument principal que ces deux régions vont connaître un accroissement sensible et supérieur à la moyenne nationale de leurs besoins en éléctricité dans les années à venir (2.2 % / an contre 1.7 % pour la France). Qui réalise ce type de prospective ? sur quelles bases ? et quelles explications pour expliquer ce phénomène ?

Réponse : RTE
Ce n'est pas l'approvisionnement de la Bretagne qui motive en premier lieu la ligne Cotentin Maine. La ligne est justifiée totalement par le projet de groupe de production Flamanville 3, comme précisé ci-après. Une fois en service, elle sera intégrée au réseau de transport et contribuera à la sûreté de fonctionnement du réseau électrique français, notamment dans le grand Ouest.

En octobre 2004, EDF annonçait son intention de construire sur le site de la centrale nucléaire de Flamanville (Manche) un troisième groupe de production d’électricité, de type EPR (Réacteur à Eau Pressurisée Européen), pour une mise en service prévue en 2012.

Saisi de ce projet par EDF, RTE (Réseau de Transport d’Électricité) a été conduit à étudier les conséquences sur le réseau de transport de la mise en service de ce nouveau groupe. Les études menées par RTE, montrent que sans renforcement de réseau, la mise en service du groupe Flamanville 3 expose, dans certaines conditions de production et/ou de consommation, à un risque de coupure généralisée d'électricité.

L’insertion sur le réseau de transport d’électricité du groupe Flamanville 3 expose principalement à un risque de rupture du synchronisme mais aussi à une situation inacceptable du point de vue de l’intensité maximale admissible dans la ligne existante reliant le Cotentin à Rennes, ainsi qu’à un risque d’écroulement de tension de l’ouest de la France.
RTE ne peut exploiter le réseau avec de tels risques.

Face à ces risques, présents dès lors que les trois groupes de production de Flamanville sont en fonctionnement, RTE a étudié plusieurs actions possibles sur le réseau. La construction d’une ligne aérienne à 400 000 volts en direction du sud apparaît comme la meilleure solution du point de vue de l’efficacité technique, du coût et de l’impact environnemental.

Les études prospectives

RTE réalise des prévisions de consommation d'électricité dans le cadre de l'élaboration du Bilan Prévisionnel. Cette mission résulte de la loi du 10 février 2000, qui prévoit que le gestionnaire du réseau public de transport établit, sous le contrôle de l’Etat et au moins tous les deux ans, un bilan prévisionnel de l’équilibre entre l'offre et la demande d’électricité en France sur un horizon d'une quinzaine d'années. Le dernier Bilan Prévisionnel - édition 2005 - a été rendu public en octobre et est accessible sur le site web de RTE : http://www.rte-france.com/htm/fr/vie/vie_publi_annu_prev_2005.jsp

Dans ce Bilan Prévisionnel édition 2005, la croissance de la demande jusqu'en 2010 est la suivante (légèrement en dessous de celle avancée dans la question posée ) :

FRANCE Région OUEST
(Bretagne + Loire Atlantique et Vendée )
scénario haut (R1) : 1,7% 1,9 %
scénario médian (R2) : 1,5 % 1,6 %
scénario bas (R3) : 1,2 % 1,2%

La croissance plus forte en Bretagne s'explique d'abord par une croissance démographique supérieure à celle du reste de la France (0,2 points de plus de croissance annuelle), ce qui se traduit directement sur la consommation du secteur résidentiel.
A cela s'ajoute le fait que la branche agro-alimentaire, la plus dynamique au sein du secteur industriel, est proportionnellement plus représentée dans cette région que dans le reste de la France.

Cette question a été notamment examinée lors de la réunion publique du 16 novembre 2005 à Rennes, dont vous trouverez ci-joint le compte-rendu.

Question n° 373 de : HARY Daniel
Pourquoi ne pas tendre à faire une gestion par département avec des éoliennes, des biomasses et autres et gérer en 20 KV ou moins la THT?

réunion thématique du 16/11

Réponse : RTE
La mission de RTE est la gestion du Réseau Public de Transport d'Électricité.

Dans ce cadre, RTE doit notamment "permettre le raccordement de tous les producteurs au réseau" et "garantir l’accès au réseau de manière non-discriminatoire".

EDF a saisi RTE d’un besoin de raccordement pour un groupe de production EPR implanté à Flamanville. RTE a l’obligation de lui proposer un raccordement et de développer le réseau pour permettre ce raccordement.

Une demande émanant d'un producteur éolien, de cycle combiné au gaz, de biomasse… recevrait de RTE une réponse similaire.

Le développement d'autres énergies est du ressort des producteurs d'électricité, puisque le marché est aujourd'hui ouvert à la concurrence, ainsi que des pouvoirs publics puisque la loi permet d'encourager le développement des énergies renouvelables et de la cogénération.

Par ailleurs, quel que soit le type de production, de nouvelles unités de production nécessiteront de nouvelles lignes électriques pour alimenter les consommateurs.

Cette question a été débattue lors de la réunion publique du 16 novembre à Rennes, vous en trouverez ci-joint le compte rendu qui est également disponible sur le site de la CPDP :
http://www.debatpublic-thtcotentin-maine.org

Question n° 375 de : LE MENN Alain
Quelles sont les solutions envisagées pour sécuriser l’approvisionnement en électricité de la pointe de la Bretagne?

réunion thématique du 16/11

Réponse : RTE
Un déséquilibre significatif entre production et consommation caractérise le réseau breton. En effet, les quelques groupes de production existant en pointe de Bretagne sont largement insuffisants pour répondre à la demande de consommation.

Du fait du déficit de production sur l’ouest, des contraintes de transit et des contraintes de tension affectent les réseaux THT alimentant la Bretagne.

A court terme, afin que les problèmes de tension ne soient pas limitant par rapport aux transits actifs, RTE a mis en service des dispositifs de compensation de puissance réactive visant à pallier le manque de production d’électricité.

Engagé dès le début de l’année 2004, le programme global d’investissement s’est traduit par l’installation de 14 batteries de condensateurs supplémentaires dans des postes de transformation judicieusement répartis sur la région Ouest, dont 9 sur le territoire breton. Ces moyens classiques permettent de compenser la puissance réactive consommée en base par le réseau.

En 2005, RTE a déployé 2 appareils de haute technologie (Compensateurs Statiques de Puissance Réactive) près de Lorient et près de Saint-Brieuc. Ces moyens de compensation dynamiques permettent d’atténuer les variations de tension rapides et d’aider le retour à la normale après un incident sur le réseau.

À plus long terme, le renforcement du niveau de la production régionale reste à étudier.

Cette question a été débattue lors de la réunion publique du 16 novembre à Rennes, vous en trouverez ci-joint le compte rendu qui est également disponible sur le site de la CPDP :
http://www.debatpublic-thtcotentin-maine.org

Question n° 383 de : PORCHER Guillaume
Pendant combien d’heures lors d’une année la nouvelle ligne THT permettra d’éviter la saturation de la ligne actuelle et éviter les mesures de limitations des échanges Nord Sud?

réunion thématique du 16/11

Réponse : RTE
Le projet de ligne Cotentin Maine vise à garantir la sûreté du système électrique, c'est à dire, l'acheminement de l'électricité, 7 jours sur 7 et 24 heurs sur 24, de l'ensemble des producteurs vers l'ensemble des consommateurs.

La ligne est justifiée totalement par le projet de groupe de production Flamanville 3, comme précisé ci-après. Une fois en service, elle sera intégrée au réseau de transport et contribuera à la sûreté de fonctionnement du réseau électrique français.

En octobre 2004, EDF annonçait son intention de construire sur le site de la centrale nucléaire de Flamanville (Manche) un troisième groupe de production d’électricité, de type EPR (Réacteur à Eau Pressurisée Européen), pour une mise en service prévue en 2012.

Saisi de ce projet par EDF, RTE (Réseau de Transport d’Électricité) a été conduit à étudier les conséquences sur le réseau de transport de la mise en service de ce nouveau groupe. Les études menées par RTE, montrent que sans renforcement de réseau, la mise en service du groupe Flamanville 3 expose, dans certaines conditions de production et/ou de consommation, à un risque de coupure généralisée d'électricité.

L’insertion sur le réseau de transport d’électricité du groupe Flamanville 3 expose principalement à un risque de rupture du synchronisme mais aussi à une situation inacceptable du point de vue de l’intensité maximale admissible dans la ligne existante reliant le Cotentin à Rennes, ainsi qu’à un risque d’écroulement de tension de l’ouest de la France.
RTE ne peut exploiter le réseau avec de tels risques.

Face à ces risques, présents dès lors que les trois groupes de production de Flamanville sont en fonctionnement, RTE a étudié plusieurs actions possibles sur le réseau. La construction d’une ligne aérienne à 400 000 volts en direction du sud apparaît comme la meilleure solution du point de vue de l’efficacité technique, du coût et de l’impact environnemental.

Cette question a été notamment examinée lors de la réunion publique du 22 novembre 2005 à Villedieu les Poêles, dont vous trouverez ci-joint le le compte-rendu.

Question n° 385 de : LOUARN René
Pourquoi les supraconducteurs (réalisation, recherche) sont absents du dossier du maître d’ouvrage?

réunion thématrique du 16/11

Réponse : RTE
La technologie des câbles supraconducteurs est aujourd’hui au stade de la recherche. Les premiers prototypes ont rencontré de grandes difficultés dans la mise au point, pour des performances très éloignées de celles requises dans le cadre de Cotentin-Maine (le prototype le plus long existant aujourd’hui fait 100 m de longueur, pour une puissance vingt fois plus faible que celle nécessaire pour Cotentin-Maine). Il n’est pas envisagé aujourd’hui d’avoir à disposition à l’horizon de 2012 une solution en câble supraconducteur qui réponde au besoin de capacité de transport du projet Cotentin-Maine. C’est pourquoi même si cette technologie reste prometteuse pour le long terme, elle n’a pas été envisagée par RTE pour le projet Cotentin-Maine.

Question n° 387 de : GODARD Thierry
EPR et THT : est-ce réellement nécessaire pour la région Bretagne ? Les énergies renouvelables peuvent-elles répondre aux problèmes en terme d’électricité dans cette région ?

réunion thématique du 16/11

Réponse : RTE
La mission de RTE est la gestion du Réseau Public de Transport d'Électricité.

Dans ce cadre, RTE doit notamment "permettre le raccordement de tous les producteurs au réseau" et "garantir l’accès au réseau de manière non-discriminatoire".

EDF a saisi RTE d’un besoin de raccordement pour un groupe de production EPR implanté à Flamanville. RTE a l’obligation de lui proposer un raccordement et de développer le réseau pour permettre ce raccordement.

Une demande émanant d'un producteur éolien, de cycle combiné au gaz, de biomasse… recevrait de RTE une réponse similaire.

Le développement d'autres énergies est du ressort des producteurs d'électricité, puisque le marché est aujourd'hui ouvert à la concurrence, ainsi que des pouvoirs publics puisque la loi permet d'encourager le développement des énergies renouvelables et de la cogénération.

Par ailleurs, quel que soit le type de production, de nouvelles unités de production nécessiteront de nouvelles lignes électriques pour alimenter les consommateurs.

Cette question a été débattue lors de la réunion publique du 16 novembre à Rennes. Vous trouverez ci-joint le compte rendu de cette réunion.

Question n° 392 de : ROSSIGNOL Jean-Yves
Alors qu’en Espagne toute nouvelle construction doit inclure des chauffe-eau solaires, pourquoi en France ne pas également imposer ce type de mesure ?

réunion thématique du 16/11

Réponse : RTE
Malheureusement, votre question ne peut appeler une réponse de notre part, ni celle de RTE. Elle relève des pouvoirs publics et pas du débat qui porte sur la ligne THT.

Question n° 394 de : HÜSSLER Noël
L’électricité produite par l’EPR et la ligne THT contribuera-t-elle à l’alimentation électrique du Nord Bretagne (St Brieuc, Morlaix, …) et du Sud Bretagne (Lorient, Quimper, Brest,…) ?

réunion thématique du 16/11

Réponse : RTE
L’ouvrage Cotentin-Maine contribue à une plus grande sûreté du système électrique du Grand Ouest dont fait partie la Bretagne en limitant les risques de pannes étendues (risques de pertes du synchronisme, d’écroulement de tension, de surcharges en cascade), et en améliorant la gestion des transits et la tenue de tension.

Néanmoins, cette nouvelle ligne ne permettra pas de résoudre l’ensemble des fragilités électriques structurelles de la Bretagne, tout particulièrement à l’Ouest de Rennes.

Un déséquilibre significatif entre production et consommation caractérise le réseau breton. En effet, les quelques groupes de production existant en pointe de Bretagne sont largement insuffisants pour répondre à la demande de consommation.

Du fait du déficit de production sur l’ouest, des contraintes de transit et des contraintes de tension affectent les réseaux THT alimentant la Bretagne.

A court terme, afin que les problèmes de tension ne soient pas limitant par rapport aux transits actifs, RTE a mis en service des dispositifs de compensation de puissance réactive visant à pallier le manque de production d’électricité.

Engagé dès le début de l’année 2004, le programme global d’investissement s’est traduit par l’installation de 14 batteries de condensateurs supplémentaires dans des postes de transformation judicieusement répartis sur la région Ouest, dont 9 sur le territoire breton. Ces moyens classiques permettent de compenser la puissance réactive consommée en base par le réseau.

En 2005, RTE a déployé 2 appareils de haute technologie (Compensateurs Statiques de Puissance Réactive) près de Lorient et près de Saint-Brieuc. Ces moyens de compensation dynamiques permettent d’atténuer les variations de tension rapides et d’aider le retour à la normale après un incident sur le réseau.

À plus long terme, le renforcement du niveau de la production régionale reste à étudier.

Cette question a été débattue lors de la réunion publique du 16 novembre à Rennes. Vous trouverez ci-joint le compte rendu de cette réunion.

Question n° 400 de : ROUSSEAU Patrick
Si la ligne ne se construit pas, quelles dispositions RTE prendra-t-il pour faire face à la demande d’énergie du Grand Ouest?

réunion lancement 14/11

Réponse : RTE
Une fois en service, la ligne Cotentin Maine sera intégrée au réseau de transport et contribuera à la sûreté de fonctionnement du réseau électrique français et notamment à assurer la fourniture d'électricité dans le Grand Ouest. Néanmoins, ce n'est pas sa vocation première.

Le projet de ligne Cotentin Maine vise à garantir la sûreté du système électrique, c'est à dire, l'acheminement de l'électricité, 7 jours sur 7 et 24 heurs sur 24, de l'ensemble des producteurs vers l'ensemble des consommateurs.

La ligne est justifiée totalement par le projet de groupe de production Flamanville 3, comme précisé ci-après.

En octobre 2004, EDF annonçait son intention de construire sur le site de la centrale nucléaire de Flamanville (Manche) un troisième groupe de production d’électricité, de type EPR (Réacteur à Eau Pressurisée Européen), pour une mise en service prévue en 2012.

Saisi de ce projet par EDF, RTE (Réseau de Transport d’Électricité) a été conduit à étudier les conséquences sur le réseau de transport de la mise en service de ce nouveau groupe. Les études menées par RTE, montrent que sans renforcement de réseau, la mise en service du groupe Flamanville 3 expose, dans certaines conditions de production et/ou de consommation, à un risque de coupure généralisée d'électricité.

L’insertion sur le réseau de transport d’électricité du groupe Flamanville 3 expose principalement à un risque de rupture du synchronisme mais aussi à une situation inacceptable du point de vue de l’intensité maximale admissible dans la ligne existante reliant le Cotentin à Rennes, ainsi qu’à un risque d’écroulement de tension de l’ouest de la France.
RTE ne peut exploiter le réseau avec de tels risques.

Face à ces risques, RTE a étudié plusieurs actions possibles sur le réseau. La construction d’une ligne aérienne à 400 000 volts en direction du sud apparaît comme la meilleure solution du point de vue de l’efficacité technique, du coût et de l’impact environnemental.

Néanmoins, avant qu'EDF n'annonce son projet de d'implantation du groupe de production EPR à Flamanville, RTE avait étudié les solutions à mettre en oeuvre pour permettre l'augmentation de la demande d'électricité dans le grand ouest. Nous vous invitons à consulter le Schéma de Développement du Réseau Public de Transportd'Electricité 2003 - 2013, disponible sur :
http://www.rte-france.com/htm/fr/envirnmt/envirnmt_concertation_schema.jsp

Cette question a été notamment examinée lors de la réunion publique du 16 novembre 2005 à Rennes, dont vous trouverez ci-joint le compte-rendu.

Question n° 410 de : JEANNEAU Anne
Pourriez-vous expliciter le processus de rupture de synchronisme, et nous dire s’il est de nature à provoquer un grave incident pouvant mettre en cause la sécurité des populations? De quel type? Qu’impliquent les contraintes sur les arbres des alternateurs en aval sur le réacteur?

réunion lancement 14/11

Réponse : RTE
La raison du renforcement proposé par RTE est le maintien au synchronisme du site de Flamanville.

Pour expliquer ce que recouvre ce terme un peu technique, il faut tout d’abord revenir à ce qu’est un groupe de production d’électricité.

La production d’électricité est réalisée à l’aide d’un alternateur, qui est une machine tournante fonctionnant à vitesse constante et délivrant en sortie une tension et un courant oscillant 50 fois par seconde. C’est la façon la plus simple et la plus économique de produire de l’électricité.

Cette vitesse de rotation définit le « pouls » du système, c’est à dire la fréquence avec laquelle le courant électrique ondule, en Europe 50 fois par seconde ou 50 Hz.

Cette fréquence du réseau est la même partout et c’est bien là un phénomène tout à fait essentiel.

Ce qui veut dire que toutes les machines connectées au réseau au niveau européen, et pas seulement français, doivent impérativement tourner rigoureusement à la même vitesse électrique. C’est une nécessité absolue, une loi de la physique pour que le système fonctionne correctement. Ce phénomène qui veut que la fréquence soit la même partout s’appelle le maintien au synchronisme.

Comment est-ce possible puisque les machines sont parfois très éloignées les unes des autres ? Comment peut-on garantir que tout cet ensemble tourne à la même vitesse ?

C’est justement le rôle du réseau qui agit comme une courroie de transmission ou comme la chaîne d’un vélo. Prenez un tandem avec plusieurs coureurs. Si tout le monde pédale à la même vitesse, tout se passe bien, le vélo avance. Si l’un des coureurs se met à pédaler à une vitesse différente, d’abord les autres vont instantanément le voir et s’en rendre de compte et par ailleurs, le vélo risque de tomber.

C’est exactement la même chose avec les alternateurs représentés par les coureurs et le réseau représenté par la chaîne.

La rupture de synchronisme apparaît si une centrale ou un groupe de centrales fonctionne durablement, c’est à dire pendant quelques secondes, à une fréquence différente du reste du réseau. Ceci peut survenir après un court-circuit sur une ligne, en général dû à un coup de foudre ou à un événement météorologique violent.

Dans ce cas, la zone désynchronisée est séparée du reste du réseau afin de protéger les groupes de production. Il y a un risque que cette zone soit mise hors tension si l’équilibre entre la production et la consommation n’y est pas respecté.

C’est ce qui s’est passé en Normandie en octobre 1981 et dans la vallée du Rhône en février 1985 où des zones étendues se sont retrouvées totalement privées d'électricité.

La sécurité des personnes (accidents de la route, accidents domestiques, incendies...) et des biens (pertes de denrées alimentaires ; perte de données informatiques ;arrêt de la production industrielle ; paralysie des transports publics, des pompes à essence ; des moyens de paiement... ) est affectée par ces pannes générales.

Cette question a été examinée lors de la réunion publique du 22 novembre 2005 à Villedieu les Poêles. Vous en trouverez ci-joint le compte-rendu également disponible sur notre site Internet.

Par ailleurs, la CPDP a été saisie par plusieurs acteurs pour qu'une expertise complémentaire soit réalisée sur le thème des alternatives techniques envisagées ou envisageables à la ligne aérienne à très haute tension. La CNDP a accepté cette demande et après consultation légale, la Ste italienne CESI a été chargée de conduire cette expertise dont elle rendra les conclusions avant la fin du débat public. Elles seront présentées en réunion publique en Février.


Question n° 425 de : TRAHAY Marcel
Pourquoi ne pas construire les centrales à proximité des lieux de consommation afin d’éviter la construction de la ligne THT?

réunion lancement 14/11

Réponse : RTE
La mission de RTE est la gestion du Réseau Public de Transport d'Électricité.

Dans ce cadre, RTE doit notamment "permettre le raccordement de tous les producteurs au réseau" et "garantir l’accès au réseau de manière non-discriminatoire".

EDF a saisi RTE d’un besoin de raccordement pour un groupe de production EPR implanté à Flamanville. RTE a l’obligation de lui proposer un raccordement et de développer le réseau pour permettre ce raccordement.

Une demande émanant d'un producteur éolien, de cycle combiné au gaz, de biomasse… recevrait de RTE une réponse similaire.

Le développement d'autres énergies et le choix du lieu d'implantation sont du ressort des producteurs d'électricité, puisque le marché est aujourd'hui ouvert à la concurrence, ainsi que des pouvoirs publics puisque la loi permet d'encourager le développement des énergies renouvelables et de la cogénération.

Par ailleurs, quel que soit le type de production, de nouvelles unités de production nécessiteront de nouvelles lignes électriques pour alimenter les consommateurs.

Cette question a été débattue lors de la réunion publique du 16 novembre à Rennes, vous en trouverez ci-joint le compte rendu qui est également disponible sur le site de la CPDP :
http://www.debatpublic-thtcotentin-maine.org

Question n° 461 de : QUINTON Gérard
La France est en surcapacité de production d’électricité alors pourquoi faire une nouvelle THT et un EPR ? (Sans doute pour vendre de l’électricité à l’Espagne à un prix inférieur au prix de revient et la France s’empoisonnera avec l’EPR et avec les déchets nucléaires) ?

réunion lancement 14/11

Réponse : RTE
La mission de RTE est la gestion du Réseau Public de Transport d'Électricité.

Dans ce cadre, RTE doit notamment "permettre le raccordement de tous les producteurs au réseau" et "garantir l’accès au réseau de manière non-discriminatoire".

EDF a saisi RTE d’un besoin de raccordement pour un groupe de production EPR implanté à Flamanville. RTE a l’obligation de lui proposer un raccordement et de développer le réseau pour permettre ce raccordement.

Une demande émanant d'un producteur éolien, de cycle combiné au gaz, de biomasse… recevrait de RTE une réponse similaire.

De plus, RTE est chargé par l’Etat de réaliser un bilan prévisionnel de la consommation d’électricité en France qui montre à partir de 2009, la France ne sera plus en surcapacité de production: un besoin de production de l'ordre 1000 MW supplémentaires par an sera nécessaire pour assurer l’équilibre entre l’offre et la demande d’électricité.

Du point de vue de RTE, la nouvelle capacité de production de Flamanville sera la bienvenue dans le cadre de l’équilibre entre l’offre et la demande d’électricité.

Cette question a été débattue lors de la réunion publique du 16 novembre à Rennes, vous en trouverez ci-joint le compte rendu qui est également disponible sur le site de la CPDP :
http://www.debatpublic-thtcotentin-maine.org


Question n° 464 de : DAVY Jacques
Nous ne construisons plus de centrales depuis longtemps. La consommation électrique nationale augmente de 2% par an et 4% dans l’Ouest. Aujourd’hui différentes régions connaissent des difficultés d’alimentation. Les zones Paca, corse connaissent des coupures. La Bretagne, Vendée, Mayenne, Languedoc Roussillon sont au bord de la rupture. Paris a des problèmes d’alimentation. Quelle possibilité de développement industriel notamment en Mayenne s’il n’y a pas d’injection de puissance alors que chacun sait qu’une usine ne peut fonctionner avec la faible puissance issue des énergies renouvelables ?

réunion lancement 14/11

Réponse : RTE
La ligne Cotentin-Maine est justifiée par le projet Flamanville 3 et c’est RTE qui a proposé qu’elle soit orientée nord-sud parce que c’est la meilleure solution pour la sûreté de fonctionnement du réseau électrique dans le grand ouest.

Une fois en service, la ligne Cotentin-Maine sera intégrée au réseau de transport d’électricité. Elle apportera un élément de maillage supplémentaire. Autrement dit, le réseau du grand ouest sera plus robuste pour résister aux incidents.

La ligne Cotentin-Maine offrira l’opportunité de renforcer l’alimentation électrique du centre de la Manche à partir du poste électrique de départ. En fonction de son lieu d’arrivée, la ligne pourrait offrir l’opportunité d’alimenter le TGV Bretagne-Pays de Loire ou d’améliorer la qualité de l’alimentation électrique de la région de Laval.

En effet, la construction des nouveaux postes électriques sera l’occasion d’y installer des transformateurs. Cela permettra d’injecter une puissance électrique supplémentaire dans les lignes de tension inférieure utiles à la desserte régionale.

Le schéma de développement du réseau public de transport d’électricité montre que la croissance globale des consommations entraînera à moyen terme :
· une insuffisance des capacités de transformation 400 000 / 90 000 volts au centre du département de la Manche et des capacités de transits des lignes 90 000 volts sur cette zone;
· un besoin de transformation 400 000 volts / 225 000 volts dans la région de Laval pour y améliorer la qualité d’alimentation en électricité.

La qualité de l’électricité est de nos jours indispensable aux entreprises, parce qu’elles utilisent de plus en plus d’appareils électroniques sensibles aux microcoupures. C’est une condition essentielle à la création d’emplois.

Cette question a été débattue lors de la réunion publique du 16 novembre à Rennes. Vous trouverez ci-joint le compte rendu.

Question n° 490 de : DHOUDAIN Jean-Michel
Pourquoi ne pas développer localement les énergies renouvelables?

Réponse : RTE
La mission de RTE est la gestion du Réseau Public de Transport d'Électricité.

Dans ce cadre, RTE doit notamment "permettre le raccordement de tous les producteurs au réseau" et "garantir l’accès au réseau de manière non-discriminatoire".

EDF a saisi RTE d’un besoin de raccordement pour un groupe de production EPR implanté à Flamanville. RTE a l’obligation de lui proposer un raccordement et de développer le réseau pour permettre ce raccordement.

Une demande émanant d'un producteur éolien, de cycle combiné au gaz, de biomasse… recevrait de RTE une réponse similaire.

Le développement d'autres énergies est du ressort des producteurs d'électricité, puisque le marché est aujourd'hui ouvert à la concurrence, ainsi que des pouvoirs publics puisque la loi permet d'encourager le développement des énergies renouvelables et de la cogénération.

Par ailleurs, quel que soit le type de production, de nouvelles unités de production nécessiteront de nouvelles lignes électriques pour alimenter les consommateurs.

Cette question a été débattue lors de la réunion publique du 16 novembre à Rennes, vous en trouverez ci-joint le compte rendu qui est également disponible sur le site de la CPDP :
http://www.debatpublic-thtcotentin-maine.org

Question n° 514 de : CHAPON Isabelle
A combien s’élève le coût annuel des pertes d’énergie pour une ligne THT de 400 000 V de 150km ?

réunion thématique du 22/11

Réponse : RTE
En France en 2004, le taux de pertes global des réseaux électrique a été de 7,1 %, qui se répartissent environ en 1/3 pour le réseau de transport géré par RTE (2,6 %) et 2/3 pour le réseau de distribution à moyenne et basse tension (4,5 %).

En ce qui concerne le réseau de transport, la moitié des pertes a lieu sur le 400 000 V (soit un taux de pertes de 1,2 %), un quart sur le 225 000 V et un quart sur la haute tension (63 000 V et 90 000 V).

Avec Cotentin-Maine, 1,3 % de l’énergie produite par Flamanville 3 serait dissipée par les pertes. L’effet de l’éloignement relatif de Flamanville par rapport au reste du réseau augmente donc les pertes de 0,1 % (elles passent de 1,2 % à 1,3 %), par rapport au taux moyen de pertes du réseau français.

En conclusion, on peut dire que le réseau français, y compris dans le cas de Flamanville, est un réseau très favorable du point de vue des pertes, par le fait que la consommation et la production sont bien réparties sur le territoire, en comparaison avec de nombreux autres pays tels que le Canada, la Suède…

Question n° 543 de : LAMY François
Vu la longueur de la liaison, y a-t-il une déperdition d’énergie en ligne? Que devient la loi de Lavoisier «rien ne se perd, rien ne se gagne, tout se transforme»? Que devient l’énergie perdue?

réunion thématique 22/11

Réponse : RTE
En France en 2004, le taux de pertes global des réseaux électrique a été de 7,1 %, qui se répartissent environ en 1/3 pour le réseau de transport géré par RTE (2,6 %) et 2/3 pour le réseau de distribution à moyenne et basse tension (4,5 %).

En ce qui concerne le réseau de transport, la moitié des pertes a lieu sur le 400 000 V (soit un taux de pertes de 1,2 %), un quart sur le 225 000 V et un quart sur la haute tension (63 000 V et 90 000 V).

Avec Cotentin – Maine, 1,3 % de l’énergie produite par Flamanville 3 serait dissipée par les pertes. L’effet de l’éloignement relatif de Flamanville par rapport au reste du réseau augmente donc les pertes de 0,1 % (elles passent de 1,2 % à 1,3 %), par rapport au taux moyen de pertes du réseau français.

En conclusion, on peut dire que le réseau français, y compris dans le cas de Flamanville, est un réseau très favorable du point de vue des pertes, par le fait que la consommation et la production sont bien réparties sur le territoire, en comparaison avec de nombreux autres pays tels que le Canada, la Suède…

Cette question a été examinée lors de la réunion publique du 22 novembre 2005 à Villedieu les Poêles. Vous en trouverez ci-joint le compte-rendu également disponible sur notre site Internet.

Par ailleurs, la CPDP a été saisie par plusieurs acteurs pour qu'une expertise complémentaire soit réalisée sur le thème des alternatives techniques envisagées ou envisageables à la ligne aérienne à très haute tension. La CNDP a accepté cette demande et après consultation légale, la Ste italienne CESI a été chargée de conduire cette expertise dont elle rendra les conclusions avant la fin du débat public. Elles seront présentées en réunion publique en Février.


Question n° 547 de : RENNES METROPOLE Guillaume Porcher
Est-il envisageable de poser les vraies questions quant à la problématique électrique de la Bretagne?

réunion thématique 22/11

Réponse : RTE
Quelle est la situation du réseau électrique breton?

Un déséquilibre significatif entre production et consommation caractérise le réseau breton. En effet, les quelques groupes de production existant en pointe de Bretagne sont largement insuffisants pour répondre à la demande de consommation.

Cela entraîne des contraintes de transit et des contraintes de tension affectant les réseaux THT alimentant la Bretagne.

A court terme, afin que les problèmes de tension ne soient pas limitant par rapport aux transits actifs, RTE a mis en service des dispositifs de compensation de puissance réactive visant à pallier le manque de production d’électricité.

Engagé dès le début de l’année 2004, le programme global d’investissement s’est traduit par l’installation de 14 batteries de condensateurs supplémentaires dans des postes de transformation judicieusement répartis sur la région Ouest, dont 9 sur le territoire breton. Ces moyens classiques permettent de compenser la puissance réactive consommée en base par le réseau.

En 2005, RTE a déployé 2 appareils de haute technologie (Compensateurs Statiques de Puissance Réactive) près de Lorient et près de Saint-Brieuc. Ces moyens de compensation dynamiques permettent d’atténuer les variations de tension rapides et d’aider le retour à la normale après un incident sur le réseau.

À plus long terme, le renforcement du niveau de la production régionale reste a étudier.

Nous espérons que cette réponse correspond à votre attente. Si vous vous posez des questions plus précises sur la problématique électrique de la Bretagne, nous nous ferons un plaisir d'y répondre.

Cette question a été débattue lors de la réunion publique du 16 novembre à Rennes, vous en trouverez ci-joint le compte rendu qui est également disponible sur le site de la CPDP :
http://www.debatpublic-thtcotentin-maine.org

Question n° 560 de : RENNES METROPOLE Guillaume Porcher
Puisque l’on parle beaucoup de chiffres, est-il possible de savoir ce qui est envisageable de réaliser en terme d’investissement « maîtrise de la demande » en Bretagne avec les mêmes normes que la mise en place de l’EPR + de la Ligne THT « associée » ? (Cela tomberait bien avec le lancement du plan énergie pour la Bretagne » par le conseil régional de Bretagne qui souhaite se tourner vers l’avenir grâce à la maîtrise des consommation plutôt que vers le passé et sa surproduction non durable)

réunion thématique 22/11

Réponse : RTE
RTE a pour mission de garantir l’équilibre entre la production et la demande d’électricité.

Sur le long terme, il doit anticiper et il s’implique très fortement dans les études portant sur la détermination des hypothèses de croissance de la consommation et de la production décentralisée.

Parmi d’autres paramètres, il intègre dans ses prévisions de consommation les effets des politiques de MDE déjà engagées (nouvelles normes techni-ques pour l'habitat) ou les progrès technologiques (multiplication des appareils à basse consommation).

RTE met cette expertise à disposition de l’ensemble des acteurs en proposant notamment tous les deux ans, sous le contrôle des Pouvoirs Publics, un bilan prévisionnel des consommations et des besoins de production.

Il appartient ensuite aux acteurs socio-économiques et aux Pouvoirs Publics de définir le type de solution qu'elles veulent mettre en œuvre (MDE, production locale, développement du réseau).

A l'issue de la réunion qui s'est tenue à Rennes le 16 novembre, les deux Commissions particulières ont décidé de créer un groupe de travail commun auquel des experts indépendants, l'ADEME, la DIDEME, la DRIRE et le Conseil Régional sont associés, pour travailler sur ce thème. Les travaux de ce groupe de travail seront rendus publics avant la fin du débat public.

Question n° 564 de : SOUQUIERE Michel
En tant que retraité EDF, j'habite à 500 m de la 400 000 V Domloup les Quintes. On me pose beaucoup de questions sur le projet du poste 400 Kv à côté de Laval au croisement de la 220 kV et 400kV. Que pouvez-vous m'en dire?

Réponse : RTE
Le tracé exact de la ligne n’est pas défini à ce stade. Il résultera des enseignements
du débat public, puis d'une large concertation locale, prenant en compte de nombreuses sensibilités environnementales et paysagères.

Le poste électrique d’arrivée de la ligne devra être raccordé à la ligne existante qui relie
les postes de Domloup (à l’est de Rennes) et des Quintes (à côté du Mans). Le choix
précis du site sera déterminé en fonction du tracé retenu pour la ligne.

Afin de minimiser l’impact sur l’environnement et les coûts d’investissement, RTE envisage
le regroupement du poste d’arrivée avec d’autres infrastructures électriques existantes
ou à créer dans la zone. Les opportunités identifiées sont :
- l’utilisation de l’emprise du poste existant de Domloup ;
- la création d’un poste entre Rennes et Laval dans un site compatible avec l’alimentation
du TGV Bretagne – Pays de Loire ;
- la création d’un nouveau poste près de Laval qui permettrait de renforcer l’alimentation électrique de Laval et d’une bonne partie du département de la Mayenne.

Question n° 592 de : FEUILLET Jean-Luc
Selon les réponses de RTE, il semble que seule la ligne aérienne ait été étudiée et le seul facteur économique à court terme pris en compte. Compte tenu que le site de Flamanville avait été prévu pour 4 tranches, faut-il s’attendre à une 4ème ligne THT si EDF connaît la décision de construire le 4ème réacteur dans quelques années ?

réunion thématique 29/11

Réponse : RTE
Les études de comportement du réseau électrique de transport français menées par RTE, montrent que sans renforcement de réseau, la mise en service du groupe Flamanville 3 expose, dans certaines conditions de production et/ou de consommation, à un risque de coupure d'électricité de grande ampleur.

L’insertion sur le réseau de transport d’électricité du groupe Flamanville 3 expose principalement à un risque de rupture du synchronisme mais aussi à une situation inacceptable du point de vue de l’intensité maximale admissible dans la ligne existante reliant le Cotentin à Rennes, ainsi qu’à un risque d’écroulement de tension de l’ouest de la France.

RTE a étudié les différents moyens de faire face à cette augmentation de la production, nottamment :
- la ligne électrique aérienne quadruple circuit
- la liaison souterraine
- les condensateurs en série
- les automates de déclenchement des groupes de production.

Compte-tenu des résultats de ces études, la construction d’une ligne électrique aérienne nous semble la solution la plus adaptée en termes d’environnement, d’efficacité, de fiabilité et de coût (pour plus de détail, nous vous invitons à consulter le compte-rendu de la réunion du 22 novembre sur les alternatives techniques).

Il n’est pas possible aujourd’hui d’affirmer que la ligne Cotentin Maine suffirait à accueillir un quatrième groupe de production d'électricité. A dire d’expert, des développements de réseau seraient même très probablement nécessaires. En effet, de nombreuses inconnues, qui ont une incidence directe sur la sûreté du système électrique, persistent à un horizon aussi éloigné (2020?) : quelle production éolienne dans le Cotentin, quelle production dans le grand Ouest, quelles évolutions de la consommation, quels transits inter-régionaux et internationaux...?

Question n° 620 de : HOUSSEAU Edouard
Quelle sera " l'arbolescence" prévue pour irriguer en courant les territoires jouxtant le tracé de la ligne THT ?

Réponse : RTE
La création de la ligne Cotentin Maine offre l’opportunité de renforcer l’alimentation électrique du territoire. Dans les entreprises, comme chez les particuliers, l’électricité est omniprésente et indispensable. Face à des process de production de plus en plus pointus, la garantie d’une haute qualité de fourniture d’électricité est un argument fort de compétitivité, en faveur de l’implantation d’entreprises.

Le poste électrique d'arrivée de la ligne doit être situé à proximité immédiate de la ligne
qui relie Rennes au Mans, à laquelle il sera raccordé. Afin de minimiser l’impact sur l’environnement et les coûts de développement du réseau de transport, RTE envisage le regroupement ce poste avec d’autres postes existants ou à créer dans la zone.

Ainsi, si le poste était situé en Mayenne, un transformateur 400000/ 225000 volts pourrait y être installé en vue de renforcer l’alimentation électrique de l’agglomération de Laval et d’une bonne partie du département de la Mayenne.

Par ailleurs, les communes qui à l’issue de la concertation seront situées sur le tracé de la ligne ou aux alentours bénéficieront du Programme Accompagnement de Projet (PAP). Il sert à accompagner ou faire émerger des actions locales ou régionales dans le domaine de l’environnement ou du développement durable.

Le PAP, estimé à environ 15 millions d’euros pour la ligne électrique Cotentin Maine, permettra ainsi de financer la réalisation de projets relevant de mesures
- d’amélioration de l’intégration visuelle du nouvel ouvrage,
- de compensation touchant d’autres ouvrages électriques et visant à l’amélioration de leur insertion dans le paysage (effacement ou déplacement de réseaux électriques existants, quelle que soit leur tension),
- s’inscrivant dans le développement durable (développement économique local, maîtrise de la demande d’énergie…).

Sur le long terme, le projet de ligne Cotentin–Maine constitue une véritable opportunité en matière d’accès au haut débit pour le territoire concerné. RTE prévoit d’installer sur la ligne des fibres optiques pour garantir le fonctionnement optimal des télécommunications de sécurité nécessaires à l’exploitation du réseau. Les capacités disponibles inutilisées pourront être proposées aux collectivités locales intéressées, pour améliorer et développer l’accès à l’Internet haut débit. En outre, les pylônes pourront accueillir des équipements de télécommunications. Cette réduction de la « fracture numérique » entre les zones urbaines et les zones rurales contribue au désenclavement du territoire, en courage le développement économique et constitue un progrès social et culturel important.

Question n° 625 de : FONTAINE Fréderic
A qui cette électricité est-elle destinée (Région pays) ?, dans quel cadre ? et quels objectifs ?

Réponse : RTE
La mission de RTE est de garantir la sûreté du système électrique, c'est à dire, l'acheminement de l'électricité, 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, de l'ensemble des producteurs vers l'ensemble des consommateurs.

Le projet de ligne Cotentin Maine vise, en particulier, à assurer la sécurité d'alimentation électrique dans le Grand Ouest de la France lors de l'insertion sur le réseau de transport d'électricité du Groupe de production Flamanville 3 (voir ci-après).
Une fois en service, elle sera intégrée au réseau de transport et contribuera à la sûreté de fonctionnement du réseau électrique français.

En octobre 2004, EDF annonçait son intention de construire sur le site de la centrale nucléaire de Flamanville (Manche) un troisième groupe de production d’électricité, de type EPR (Réacteur à Eau Pressurisée Européen), pour une mise en service prévue en 2012. Saisi de ce projet par EDF, RTE (Réseau de Transport d’Électricité) a été conduit à étudier les conséquences sur le réseau de transport de la mise en service de ce nouveau groupe.

Les études menées par RTE, montrent que sans renforcement de réseau, la mise en service du groupe Flamanville 3 expose, dans certaines conditions de production et/ou de consommation, à un risque de coupure généralisée d'électricité.

L’insertion sur le réseau de transport d’électricité du groupe Flamanville 3 expose principalement à un risque de rupture du synchronisme mais aussi à une situation inacceptable du point de vue de l’intensité maximale admissible dans la ligne existante reliant le Cotentin à Rennes, ainsi qu’à un risque d’écroulement de tension de l’ouest de la France. RTE ne peut exploiter le réseau avec de tels risques.

Face à ces risques, RTE a étudié plusieurs actions possibles sur le réseau. La construction d’une ligne aérienne à 400 000 volts en direction du sud apparaît comme la meilleure solution du point de vue de l’efficacité technique, du coût et de l’impact environnemental.

Nous espérons que cette réponse vous conviendra, sachant qu'il n'appartient pas à RTE de commenter les décisions ou les objectifs des producteurs d'électricité.

Question n° 629 de : HÜSSLER Noël
L'électricité produite par l'EPR et la ligne THT contribueront-elles à l'alimentation électrique du nord de la Bretagne (St Breux-Morlaix) ?
Même question pour le sud de la Bretagne (Lorient-Quimper-Brest).

question transmise par la CPDP EPR

Réponse : RTE
L’ouvrage Cotentin – Maine contribuera à une plus grande sûreté du système électrique du Grand Ouest dont fait partie la Bretagne en limitant les risques de pannes étendues (risques de pertes du synchronisme, d’écroulement de tension, de surcharges en cascade), et en améliorant la gestion des transits et la tenue de tension.

Néanmoins, cette nouvelle ligne ne permettra pas de résoudre l’ensemble des fragilités électriques structurelles de la Bretagne, tout particulièrement à l’Ouest de Rennes.

Un déséquilibre significatif entre production et consommation caractérise le réseau breton. En effet, les quelques groupes de production existant en pointe de Bretagne sont largement insuffisants pour répondre à la demande de consommation.

Du fait du déficit de production sur l’ouest, des contraintes de transit et des contraintes de tension affectent les réseaux THT alimentant la Bretagne.

A court terme, afin que les problèmes de tension ne soient pas limitant par rapport aux transits actifs, RTE a mis en service des dispositifs de compensation de puissance réactive visant à pallier le manque de production d’électricité.

Engagé dès le début de l’année 2004, le programme global d’investissement s’est traduit par l’installation de 14 batteries de condensateurs supplémentaires dans des postes de transformation judicieusement répartis sur la région Ouest, dont 9 sur le territoire breton. Ces moyens classiques permettent de compenser la puissance réactive consommée en base par le réseau.

En 2005, RTE a déployé 2 appareils de haute technologie (Compensateurs Statiques de Puissance Réactive) près de Lorient et près de Saint-Brieuc. Ces moyens de compensation dynamiques permettent d’atténuer les variations de tension rapides et d’aider le retour à la normale après un incident sur le réseau.

À plus long terme, le renforcement du niveau de la production régionale reste à étudier.

Cette question a été débattue lors de la réunion publique du 16 novembre à Rennes. Vous trouverez ci-joint le compte rendu de cette réunion.

Question n° 732 de : LAMY François
interêt des barrages hydroélectriques du sud Manche ?

Réponse : RTE
L’hydraulique représente 15% de la consommation française. Les barrages du sud Manche
produisent cependant une puissance minime. Cependant, ils présentent un intérêt, puisqu’ils permettent de stocker l’énergie. Au niveau de RTE, nous ne comptons pas sur les barrages du Sud Manche pour équilibrer la production et la consommation en France, mais nous ne pouvons pas négliger ce potentiel hydraulique. Du strict point de vue du système électrique, les barrages nous permettent de réguler l’équilibre de l’énergie.

Question n° 758 de : Marie René
Le 10 fév. 06.
J’ai posé la question qui suit, il y a plus d’un mois. Je n’ai pas eu de réponse alors que j’en ai eu pour deux autres questions. Question un peu pointue, mais s’il y était répondu cela satisferait ma curiosité indépendamment de toutes les considérations plus ordinaires. Merci au physicien qui pourra me répondre par courriel ou courrier (ou dans la rubrique Réponses aux questions § Divers).

Question : donner une définition complète du lien synchronisant et de la rupture de synchronisme.
En marge des interrogations communes et donnant lieu à de grosses inquiétudes, j’aimerais que soit précisé un aspect très technique, et qui plus est physique, de ce que RTE appelle synchronisme. Cette condition nécessaire à l’interconnexion des différents groupes de production (de quelque nature qu’ils soient d’ailleurs) est juste présentée par RTE sous l’angle de la fréquence. Faire tourner des turbines à la même fréquence n’est pas a priori ce qui semble le plus difficile. Les y maintenir lors des variations de consommation est sans doute moins aisé, en même temps qu’il faut essayer au mieux de pallier à la variation de l’amplitude (ou tension maximale) et maintenir une tension efficace constante. Il y a à ma connaissance (à moins que je sois victime de l’usure du temps) une obligation impérieuse, celle d’avoir des sources en phase, pas évident puisqu’elles sont indépendantes (seulement aisé quand on dédouble une source unique d’un phénomène vibratoire de type mécanique ou optique) et encore moins lorsqu’elles sont éloignées. Dans le seul exemple simple de deux tensions mises en parallèle (ce qui doit être le cas), vu qu’elles sont très généralement alternatives (pour le transport d’énergie) et sinusoïdales, la tension résultante n’est manifestement pas sinusoïdale si les tensions originelles sont déphasées ; sans calcul, l’extrapolation que l’on peut faire, néanmoins avec grande prudence, à partir de tensions continues en parallèle conduit à cette conclusion. Des appareils autres que thermiques ne peuvent plus fonctionner (tout se complique certainement en particulier avec les moteurs fonctionnant en triphasé, aspect non pris en considération dans une première approche du problème posé). Si les tensions alternatives se trouvaient au pire des cas décalées dans le temps d’une demi-période (donc en opposition de phase), cela reviendrait à relier deux à deux à tout instant des pôles de signes opposés !
Rappel pour mémoire : deux sources de vibration synchrones sont deux sources de même période (isochrones) qui, de plus, vibrent en phase (équiphases). Source (entre autres) : Dictionnaire pratique de la physique, par Ferry/Michelet/Provost éd. CEDIC (1981).
Merci pour la réponse.

Réponse :
Le synchronisme est décrit en détail dans le chapitre 3 du dossier du maître d'ouvrage de RTE.
http://www.debatpublic-thtcotentin-maine.org/documents/dossier_mo.html

Le mémento de la sûreté du système électrique peut apporter des éléments complémentaires.
http://www.rte-france.com/htm/fr/qui/qui_reseau_memento.jsp

Cette question a été notamment débattue lors de la réunion publique du 22 novembre 2005 à Villedieu les Poêles. Le compte-rendu est disponible sur le site de la CPDP:
http://www.debatpublic-thtcotentin-maine.org/actualite/compte_rendu.html

Question n° 772 de : benoit jean-christophe
Fin de vie de la ligne THT :
Qu'est -il prévu pour la ligne THT quand
l'EPR (s'il est réalisé) arrivera en fin de vie (il en faut bien une pour tout) : sera-t-elle démantelée, réutilisée ?

Réponse : RTE
La ligne Cotentin-Maine, si l'EPR est décidé et si la ligne et construite, permettra le bon fonctionnement du réseau dans le nord-ouest de la France sous tous les aspects: tenue de tension, synchronisme du Nord Cotentin, gestion des flux de puissance vers le grand ouest.

Pour répondre à la question que vous posez, qui se poserait vers 2072 (l'EPR étant prévu pour une durée de vie de 60 ans), il faudrait connaître l'état de ces questions à cet horizon: quelles seront la production et la consommation en électricité des différentes régions de France à cet horizon ? C'est difficile à dire aujourd'hui.

En tout état de cause RTE dépose tous les ans des lignes aériennes, soit parce qu'elles sont inutiles (fermeture d'une usine par exemple), soit parce qu'elles sont vétustes et reconstruites en technique souterraine (en 63 ou 90.000 volts). La longueur cumulée des ouvrages aériens du réseau de transport a ainsi diminué de 550 km entre 2001 et 2004.