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Les questions et leurs réponses

Alliages & Territoires, porteur du projet, et la commission particulière du débat public s’engagent à répondre à toutes les questions portant respectivement sur le projet et sur le débat lui-même. Les questions et réponses sont publiques et ouvertes aux commentaires.

La commission veille à ce que les réponses apportées soient complètes et publiées dans les meilleurs délais.

Au sein de cet espace d'expression, le classement des questions est le suivant : apparaissent en premier les dernières questions posées ainsi que les plus récemment commentées.

Le débat étant désormais terminé, vous avez accès ci-dessous à l'ensemble des contributions qui sont parvenues à la commission particulière du débat public jusqu'au 13 juillet 2016.

Tous vos avis et commentaires sont soumis à une charte de modération

Consultez notre charte

Question n°5
Ajouté par Nadine LESAGE (Gonesse), le 18/03/2016
[Origine : Réunion publique ]

Pourquoi détruire encore des terres agricoles ? 11800 emplois ! A-t-on pris en compte la concurrence qui serait faite aux centres commerciaux voisins et aux parcs de loisirs ? A-t-on besoin d'un tel projet ? S'inscrit-il dans la volonté affichée lors de la COP 21 de lutter contre la pollution quand ce projet générera un surplus de pollution par les déplacements des visiteurs ? Et la biodiversité dans tout ça ?

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

 

Il convient de rappeler en premier lieu que le schéma directeur de la Région Ile-de-France classe, depuis 1994, le Triangle de Gonesse comme un territoire stratégique pour le développement économique du nord-est francilien. Cette possibilité a été réaffirmée dans le projet de SDRIF approuvé par la Région le 25 septembre 2008 et dans le SDRIF en vigueur à ce jour approuvé par décret le 27 décembre 2013 : ce document prévoit le maintien d'au moins 400 hectares de terres agricoles d'un seul tenant sur les 700 qu'en compte le Triangle de Gonesse, tandis que 280 sont ouverts à l'urbanisation au sud, sous réserve de sa desserte par les transports collectifs.

 

D'autre part, le concept d'EuropaCity repose sur un alliage, une hybridation de fonctions, d'équipements, d'expériences qui, par sa dimension et sa diversité, a pour objectif de proposer une destination de loisirs qui n'existe encore nulle part ailleurs, complémentaire et non concurrente de l'offre préexistante. Ainsi, la région francilienne compte deux principaux parcs d'attraction thématiques, mais ils sont en extérieur et soumis aux aléas climatiques. Les équipements d'EuropaCity (parc à thèmes, parc d'aventures, parc aquatique, parc des neiges, parc ludo-éducatif, parc paysager, ferme urbaine) complèteraient et diversifieraient l'offre présente sur le territoire francilien, en particulier à destination des familles.

 

De même, l'offre commerciale, différente et diversifiée, ne serait pas conçue sur le modèle classique (locomotive alimentaire générant des flux récurrents de clients venant faire leurs courses), lui-même bousculé par les évolutions des modes de consommation liées au numérique : EuropaCity permettrait aux marques et aux enseignes de proposer des concepts et des formats innovants, renouvelant la nature de l'offre physique. L'expérience proposée serait fondée sur la participation  du client devenu "consom-acteur", personnaliserait l'offre et en enrichirait le contenu en services notamment basés sur les technologies numériques. De même, nous travaillons pour proposer une consommation responsable, collaborative, citoyenne afin de permettre à chacun de concilier plaisir et développement durable.

 

Compte tenu de la nature même de son offre commerciale (qui représenterait un tiers de la surface totale développée sur le site), et de l'importance de sa zone d'attractivité, francilienne et touristique, EuropaCity n'aurait qu'un effet très limité sur l'appareil commercial du territoire tout en ayant un effet de levier très positif pour son développement économique. Les études montrent qu'en phase d'exploitation, EuropaCity injecterait 2,5 milliards d'euros dans l'économie française, dont 900 millions de valeur ajoutée sur la zone concernée, tandis que 11 800 emplois seraient créés.

 

Enfin, EuropaCity s'inscrirait dans les orientations stratégiques du plan de déplacements  urbains d'Ile-de-France et favoriserait les déplacements en transports en commun et en modes doux. Plus de la moitié des 31 millions de visiteurs attendus et des 11 800 salariés se déplaceraient en transports collectifs, dont les infrastructures seraient considérablement améliorées avec l'arrivée de la ligne 17 du métro Grand Paris Express, du Barreau de Gonesse reliant les RER B et D, l'amélioration du réseau de bus. EuropaCity contribuerait à la biodiversité sur le site et à la recréation d'une trame verte locale : le projet architectural de Bjarke Ingels Group comprend un parc paysager de 10 hectares, une ferme urbaine de 7 hectares en pleine terre et une toiture végétalisée d'une cinquantaine d'hectares en vue de créer des conditions favorables à l'installation puis à la pérennisation d'une biodiversité locale, riche et diversifiée.

 

 

Question n°4
Ajouté par Nadine LESAGE (Gonesse), le 18/03/2016
[Origine : Réunion publique ]

Pourquoi si peu de temps de parole au public quand député, préfet, etc... ont pris tout leur temps pour exposer le projet ? N'est-ce pas un moyen de ne pas aborder les questions qui dérangent ?

La réponse de La CPDP, le

Bonjour,

La commission particulière du débat public sur le projet EuropaCity vous remercie de l'intérêt que vous portez au débat.

Votre question fait référence à la réunion publique d'ouverture du débat, qui s'est déroulée jeudi 17 mars, à Gonesse. Tout d'abord, il important de rappeler que lors d'une réunion de lancement, il est coutume d'introduire la séance par un temps de parole de la Commission nationale du débat public, d'élus et de représentants de l'État. De plus, comme vous avez pu le constater, le principe de l'équivalence de traitement, qui régit le débat public, a été respecté durant les temps d'échange en permettant à chacun, quel que soit son statut - citoyen, élus, jeunes, etc. - de bénéficier de la même qualité d'écoute et des mêmes règles de discipline pendant la réunion. En outre, la réunion a été prolongée afin de permettre à tout un chacun d'intervenir. Enfin, à l'occasion des prochaines réunions publiques, le temps de présentation du projet par le maître d'ouvrage sera plus court et le temps de parole du public plus long.

Nous vous invitons à consulter le calendrier des prochaines rencontres du débat et nous souhaitons qu'il vous soit possible d'y participer.

Enfin, nous ne pouvons que vous encourager à vous rendre sur le site internet https://europacity.debatpublic.fr/ pour obtenir toutes les informations sur le projet, le débat et son déroulement. Vous pourrez également y poser d'autres questions, obtenir des réponses et émettre des propositions.

 

Question n°3
Ajouté par Jean-Pierre HENNEBELLE (Gonesse), le 18/03/2016
[Origine : Réunion publique ]

Quid des 7 à 8000 véhicules / jour dans un secteur déjà fortement embouteillé ?

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

EuropaCity prévoit d'accueillir en année pleine de fonctionnement 31 millions de visites ; en outre, 11 800 personnes seraient employées sur le site. Afin de limiter les effets liés à ces déplacements sur le réseau routier, les transports en commun et les modes de transport doux seraient favorisés : la réalisation du projet est conditionnée par la mise en service des infrastructures de transports prévues dans le cadre du Grand Paris et en particulier de la ligne 17 du métro.

Les études qui ont été menées par les bureaux d’études spécialisés et qui sont mises en ligne sur le site du débat public indiquent que 46% des visiteurs et employés utiliseraient les transports en commun (81% emprunteraient le métro Grand Paris Express, 12% la navette RER B - RER D, 7% le réseau de bus), et 5% des cars dans le cadre de voyages organisés. Par la ligne 17 du métro, le site serait à 24 minutes de la gare Saint-Lazare et à 7 minutes de l’aéroport Paris-Charles de Gaulle.

Les flux de visiteurs et d'employés seraient décalés d'une à deux heures (en milieu de journée, en soirée, le week-end) par rapport au pic de l'heure de pointe sur le réseau routier. Les modélisations des déplacements prévus montrent qu'à l'heure de pointe un vendredi soir de novembre, environ 1 600 véhicules entreraient dans EuropaCity et 1 800 en sortiraient, soit moins de 7% de la capacité de l'A1 sud, 8% de l'A3 sud, environ 3% de l'A104 et moins de 1% de l'A1 nord.

On peut ajouter que le projet CDG Express, dont la mise en service est prévue en 2023, reliera la gare de l'Est à l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle en 20 minutes, réduisant sensiblement les flux routiers sur l'A1 et l'A3. La reconfiguration de l'échangeur A1/A3/RD370, prévue dans le cadre de la ZAC du Triangle de Gonesse, permettra également de décharger le tronçon commun aux deux autoroutes.

Question n°2
Ajouté par Citoyenne95 (DEUIL LA BARRE), le 17/03/2016
[Origine : Site internet ]

Bonjour,

Pourquoi EuropaCity, qui s'inscrit dans le cadre d'un projet d'Interet National du Grand Paris *, n'a t-il pas fait l'objet d'AU MOINS 1 réunion publique dans Paris (dans le cadre de ce débat public) ?

*"..par son inscription dans le projet du GP "p.11; "..la Metropole du GP" p.11; "..destination Paris IdF.."p.20; "..." p.21; p.25; p.57; etc....

La réponse de La CPDP, le

Bonjour,

Nous vous remercions pour votre question et pour l'intérêt que vous portez au débat public EuropaCity. Dans le cadre de la préparation du débat public, la commission particulière chargée de l'animer a privilégié l'organisation des réunions publiques sur le périmètre géographique de proximité, directement concerné par le projet EuropaCity. Ce choix a été appuyé par un constat observé régulièrement dans le cadre des débats publics, qui montre que plus on s'éloigne du territoire d'implantation d'un projet, moins la participation du public au débat est importante. Qui plus est, la conférence-débats intitulé : « L'enjeu d'un pôle de centralité entre Paris et Roissy », qui se déroulera à Saint-Denis, le lundi 30 mai 2016, est facilement accessible depuis Paris. Néanmoins, au regard des résultats du questionnaire d'avant-débat et des premières interventions, qui ont eu lieu lors la réunion publique d'ouverture, du jeudi 17 mars, à Gonesse, la commission n'écarte pas l'éventualité de l'organisation d'une réunion à Paris. À ce titre, celle-ci a publié un formulaire en ligne afin de recueillir l'avis du public. D'autre part, nous vous invitons à consulter le calendrier des prochaines rencontres du débat et nous souhaitons qu'il vous soit possible de participer à celles qui se dérouleront à proximité de Paris.

Enfin, nous ne pouvons que vous encourager à vous rendre sur le site internet https://europacity.debatpublic.fr/ pour obtenir toutes les informations sur le projet, le débat et son déroulement. Vous pourrez également y poser d'autres questions, obtenir des réponses et émettre des propositions.

Question n°1
Ajouté par Vincent FOURNIER (Paris), le 16/03/2016
[Origine : Site internet ]

C'est ça votre vision du futur ? Des boutiques et une piste de ski indoors ? Bonjour le réchauffement climatique... Et comme d'habitude, on saupoudre "d'art" et de "culture" pour faire passer la pilule... Quel est le montant des investissements publics pour ce projet ? Pas envie de payer pour qu'Auchan empoche à terme les bénéfices de ce délire consumériste...

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

Avant tout, il convient de dissiper un malentendu : le projet repose exclusivement sur l'investissement d'entrepreneurs privés et ne sollicitera pas d'apport public. Il s’agit d’un projet d’initiative et de financement privés, il s’inscrirait dans une opération d’aménagement d’initiative publique.

Le coût total, estimé à 3,1milliards d'euros, intègre les études et les travaux, ainsi que l'acquisition du foncier à l'aménageur public. Le prix payé par le maître d’ouvrage couvrirait l'achat des terrains aménagés et la participation aux équipements publics de la ZAC (station du Grand Paris express, reconfiguration de l'échangeur A1/A3/RD370).

En second lieu, l'objectif d'exemplarité environnementale est au coeur du projet EuropaCity, qui est conçu pour créer un écosystème urbain capable de gérer simultanément l'eau, l'énergie et les déchets au sein d'un quartier à échelle piétonnière. Quelques chiffres illustrent la démarche de développement durable adoptée, grâce à la mise en oeuvre de solutions innovantes : 100% des besoins en eau non potable seraient couverts par le recyclage des eaux de pluie ou usées, 100% des déchets organiques seraient valorisés en interne, 100% des besoins énergétiques seraient couverts par une production sur site en recourant massivement aux énergies renouvelables.

Enfin, le concept d'EuropaCity est radicalement différent du centre commercial traditionnel du fait même de l'hybridation de fonctions, de propositions, d'équipements, d'expériences regroupés sur un site caractérisé par une architecture exceptionnelle.

Ainsi, l'offre culturelle sur laquelle nous travaillons, riche, diversifiée, de grande qualité, accessible à tous, constitue un élément structurant et différenciant du projet. Vivante, participative, décloisonnée, la programmation culturelle proposée par les six équipements prévus participerait aux enjeux de démocratisation culturelle en amenant oeuvres et créateurs dans un lieu populaire, mixte et ouvert, en complémentarité avec l'offre francilienne existante.

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