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L'expertise complémentaire

La CNDP a décidé le 5 octobre de lancer une expertise complémentaire à la demande des groupes Europe Ecologie Les Verts (EELV) des trois conseils régionaux concernés par la LNPN (Haute-Normandie, Basse-Normandie et Ile-de-France).

La CNDP a retenu la société BG pour la réalisation de cette étude.

Les conclusions ont été publiées sur notre site le 20 janvier et ont pu être commentées. Elles ont été présentées à l'occasion d'un atelier supplémentaire, le 23 janvier à Rouen. Les archives documentaires et vidéos de cette réunion sont accessibles sur le site web du débat.

Les documents de cadrage de l'étude
Les conclusions de l'expertise complémentaire
Le rapport de l'expertise

L’étude a visé à déterminer la nature et le coût des aménagements qui pourraient permettre au réseau actuel de proposer les mêmes dessertes (c’est-à-dire le même nombre de relations possibles à l’heure de pointe entre les différentes gares) que prévues par le projet LNPN mais sans les objectifs de temps de parcours assignés à cette dernière.  Conformément à la demande du groupe EELV, l’étude a porté sur la partie normande du projet en considérant comme nécessaire la section Paris-Mantes et la gare de Rouen (hypothèse St-Sever) telles que présentées dans le dossier du maître d’ouvrage.

Présentation des conclusions de l'expertise lors de l'atelier du 23 janvier

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26 avis et 12 commentaires
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Parce que nous appartenons au plateau du Neubourg que nous aimons, non aux scenarios AB et B

Nous nous opposons aux scenarios AB et B et donc au passage de la LNPN sur le plateau du Neubourg.
Nous refusons en effet :
- la destruction de nos terres agricoles, de nos habitations, de nos paysages, et des espaces naturels existants etc.
- le découpage des espaces forestiers et la destruction de nos forêts ;
- les impacts acoustiques et vibrations ;
- la perturbation des milieux naturels et des cours d'eau,
- les risques de mortalité de la faune ;
- la consommation d'emprises sur les espaces naturels, agricoles et autres,
- l'interruption des continuités écologiques,
- et toutes autres nuisances destructrices de nos populations, de notre environnement et de la qualité de nos vies.
Nous demandons le respect des projets de vies de tous les habitants des communes concernées qui ne soutiennent pas ce projet.

L'expertise de l'étude complémentaire proposée par Monsieur Guillaume de Tilière du Cabinet BG semble démontrer la faisabilité d'un autre scénario qui nous semble plus...
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Ajouté par Sabrina GONZALEZ (CANAPPEVILLE), 03/02/2012

Barreau Sud Lisieux - Pays d'Auge

Même si l’on peut admettre la nécessité de la liaison LGV Paris-Le Havre dans le cadre du grand Paris, on peut en revanche, douter de la pertinence du prolongement sur Caen avec notamment la création du barreau Sud de Lisieux.
Quelles peuvent être les motivations réelles des politiques demandeurs de ce projet tant ses aberrations sont évidentes ? En effet, un gain de temps de moins d’ 1/4 d’heure sur un trajet Paris-Caen, pour un coût estimé à 800 millions d’euro et ce, uniquement pour le barreau sud de Lisieux, alors que notre pays doit faire face à une dette intérieure sans précédent, où est la cohérence d’une telle option ?
Quand on sait que Lisieux, 2e site de pèlerinage français, capitale touristique du Pays d’Auge, sera la grande perdante de cette affaire (possibilité de moins de desserte pour un maximum de dépenses), est-il nécessaire de centraliser sans fin ! Une ville telle que Lisieux doit aussi prétendre à sa valorisation économique et ceci relève également du domaine « d...
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Ajouté par Philippe CHAPRON (LECAUDE), 03/02/2012

Contribution d’Hondouville

Je m’oppose au scénario AB, qui est sorti subitement, quelques jours après le colloque SNCF, dans le cadre du congrès des Maires à Paris (le 24/11/11) auquel j’ai participé.
Et soutient l’expertise complémentaire, ses propositions, et le contre-projet. Concernant « Natura 2000 » je vous rappelle son existence dans la région, et vous interpelle sur sa prise en compte.


Ajouté par Jean-Claude ROULAND, MAIRE D'HONDOUVILLE (HONDOUVILLE), 03/02/2012

La CGT préconise le scénario alternatif expertisé par le cabinet BG !

Il est dans les habitudes de la CGT de défendre les intérêts généraux et de veiller à répondre aux réels besoins de la population. C’est l’essence même du service public ferroviaire que nous défendons.
C’est précisément la raison pour laquelle nous dénonçons les orientations actuelles en matière de transport par fer. Elles ont des conséquences dangereuses qui impactent directement la sécurité ferroviaire, la régularité et le volume de tous les trafics. En témoignent les difficultés fortement prégnantes sur nos régions normandes, tant pour le transport des voyageurs que celui des marchandises.

La LNPN se place à une échelle inférieure à 200 kilomètres de bout en bout. Les infrastructures ferroviaires de vitesse au-delà de 200 km/h sont très lourdes en charge financière avec des systèmes propre à la grande vitesse. Les installations techniques sont nécessairement rigides en exploitation et en maintenance. Elles ne permettent pas de réagir, ni de s'adapter à des évolutions rapides pa...
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Ajouté par Christophe CALLAY, SECTEUR CGT CHEMINOTS NORMANDIE (SAINT-LÉONARD), 02/02/2012

La vraie modernité...

Je suis depuis le début les réunions publiques et les avis variés, sachant que, Dieppoise, j'en suis toujours à peiner sur ma ligne diesel et en partie à une seule voie pour atteindre Rouen !
Quel soulagement de voir enfin, le 23 Janvier, la parole longuement donnée aux partisans d' une solution alternative et indépendante des commandes des turbo-technocrates !
On avait enfin la preuve que ce qu'énormément de ''Normands-normaux'' disent s'avère possible, efficace et économe de l'argent de TOUS les contribuables ... Travailler sur les 2 priorités (le Mantois et la gare de Rouen), arrêter d'engloutir des terres agricoles et/ou indispensables à la biodiversité, réparer et entretenir l'existant, améliorer la fréquence et l'amplitude des horaires, fiabiliser les correspondances et le multimodal, mailler le territoire normand sans le laisser vampiriser par Paris, garder des tarifs corrects donc incitatifs : la vraie modernité est là, adaptée à ce territoire densément peuplé, résistant au...
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Ajouté par Françoise KOBYLARZ (DIEPPE), 02/02/2012

Copie à revoir

Est-ce que vous avez vérifié vos informations avant de publier ce document?

Dans 4.2.9, vous écrivez ''La ligne entre Evreux et Louviers n'est actuellement plus exploitée et est déferrée au-delà d’Amfreville-sur-Iton. Sa réouverture permettrait d'assurer des circulations entre Evreux et Rouen. La ligne étant fermée depuis plusieurs décennies, certains riverains utilisent la plateforme pour leurs besoins propres. Le cas de la SCA Georgia Pacific France, société autorisée à exploiter sur la plateforme une installation de cogénération d'électricité et de chaleur valorisée fonctionnant au gaz naturel est un point à traiter, y compris le fait que cette société utilise une partie de la plate-forme pour des transports par voie ferrée depuis Acquigny, en tant que dessertes industrielles non raccordées au réseau ferré national.''

A ma connaissance, le transport par voie ferrée depuis Acquigny n'a pas eu lieu depuis fin 2008. En plus la ligne n'est pas déferrée au-delà d’Amfreville-sur-I...
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Ajouté par Russ HUDSON (AMFREVILLE SUR ITON), 20/01/2012

Et si on laissait tomber?

Cette nouvelle variante serait la moins mauvaise de toutes, mais bien que la facture normande soit divisée par deux, en a-t-on raisonnablement les moyens aujourd'hui ?
Un nouveau chèque en blanc pour gagner 10 min sur un Paris-Rouen ne me semble pas acceptable.
Suffirait-il en démocratie de la volonté d'une poignée d'élus pour imposer une usine à gaz à 10 milliards d'euros ?
Visiblement ce projet pharaonique ne passionne que les futurs expropriés ...


Ajouté par Marc JANIN (MONTAURE), 22/01/2012

Erreurs regrettables dans le rapport concernant Vernon.

Selon toute vraisemblance, les temps de parcours Paris-Vernon (actuel, expertise complémentaire et LNPN) sont présentés dans le rapport de l’expertise complémentaire à l’envers, donnant l’impression que Vernon à tout à perdre en cas d’adoption de ce projet, a fortiori en cas de construction de la LNPN. Voir ainsi les Figure 1, Tableau 3, et Figure 14.
Le meilleur temps de trajet actuel est de l’ordre de 48 minutes (sans arrêt), comme le confirment les fiches horaires SNCF. Les autres documents présentés dans le cadre de ce débat public évoquent clairement un temps de 39 minutes avec arrêt à Mantes, quel que soit le scénario LNPN adopté. Soit un gain, et non une perte de temps.


Ajouté par Marius MOUCHEL (VALOGNES), 26/01/2012

Un nouveau scénario à privilégier

L’expertise complémentaire proposée lundi 23 janvier semble apporter beaucoup :

Pour un coût bien moins élevé et un impact environnemental très réduit, elle permet cependant de répondre aux principales attentes. En particulier, on peut noter que les temps de parcours sont presque équivalents pour la plus part des dessertes. De plus, elle offre un accès par les infrastructures existantes au cœur des villes (gares actuelles) qui facilite les trajets quotidiens.
Pas de gares en pleine campagne aux coûts démesurés pour seulement une petite différence sur le transport ferroviaire, vite consommée par le trajet pour rejoindre des gares nouvelles. Retenir les propositions de l’expertise complémentaire semble le bon sens.

Par ailleurs, pourquoi vouloir organiser à l’avenir de grandes migrations quotidiennes. Qui nous dit que le télétravail ne va pas continuer à se développer ? Le scénario alternatif permet cette adaptation et répond aux besoins existants. De surcroît, l’environnement es...
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Ajouté par Alain CHEVALLIER (HONDOUVILLE), 30/01/2012

Quel beau gaspillage !

Quel beau gaspillage ! Tout cela pour gagner 10 minutes entre Paris et Rouen ! Après avoir réglé les problèmes de saturation sur le tronçon Paris /Mantes, c’est le tronçon Val de Reuil / Malaunay qui deviendra ou restera fragile.
Pour la relation Evreux / Rouen l’utilisation du contournement de Mantes me paraît plus pertinent …
Enfin, en ajoutant 2,5 milliards d’Euros à ce scénario alternatif « bricolé » et « bâclé » on obtient une ligne nouvelle Paris Normandie pour les cent ans qui viennent et on investit pour de bon pour les générations futures.
Cordialement


Ajouté par Jean-Louis DARRAS (VIRONVAY), 30/01/2012

Encore un effort

Dans un premier avis j'avais regretté le manque de sérieux du dossier du maitre d'ouvrage sur la variante aménagement sur place des voies existantes, exécutée en 2 pages. Bravo à la CPDP donc d'avoir demandé et obtenu cette expertise complémentaire.

C'est un travail sérieux même si on peut regretter que (faute de temps sans doute) le bureau d'études prenne pour argent comptant les résultats des études de la SNCF datant de 15 ans.
Voici qu'en un mois on a gagné 3 milliards d'euros pour un résultat sensiblement équivalent en terme de niveau de service (au moins pour les liaisons avec Paris qui sont les plus importantes). Encore un effort et on pourra surement en gagner 1 ou 2 de plus en optimisant encore cette solution (l'argent public est rare !).

Par exemple, est-ce réellement indispensable de ré-ouvrir la VF Evreux-Louviers, alors qu'il existe des cars qui font le trajet Evreux-Rouen en moins d'une heure ? 400M€ sont en jeux (sans parler de la compensation financière que la Rég...
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Ajouté par Vincent AMIOT (LYON), 29/01/2012

Une étude à compléter

Cette étude montre une fois de plus que tous les usagers normands situés entre Vernon et Oissel ne sont pas pris en compte. En effet, que ce soit dans le dossier de RFF ou celui-ci, les trains circulant sur la ligne classique entre Rouen et Vernon pour relier Paris sont condamnés à être ralentis une fois de plus.
Le graphique des temps de trajet de ce dossier est clair : entre la situation actuelle et celle avec LNPN (complète ou remaniée), Vernon s'éloigne de Paris ET de Rouen. C'est la seule gare pour laquelle les temps de trajet augmentent :
perte des trains directs vers Paris et ainsi allongement des temps de parcours de 4 à 6mn. De plus les trains vers Rouen perdraient également 6mn à Val-de-Reuil pour laisser passer les trains rapides Paris-Rouen.
Je ne peux pas croire que les décideurs envisagent un aussi triste avenir pour les usagers de la ligne Vernon-Rouen.

Pour rappel : Vernon est la 2e gare de Haute Normandie pour son trafic vers Paris. Vernon est la gare d'accès au ...
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Ajouté par Nicolas CATTEAU (SAINT MARCEL), 23/01/2012

Expertise très pertinente

Expertise très pertinente dans ses choix ou l'on reconnait bien le professionnalisme de SMA. 2 pistes supplémentaires de rationalisation : l’électrification Rouen Caen n'apportera rien en terme de performance ; à regarder l'hypothèse de 2 gares à Rouen, une rive gauche pour les trains terminus Rouen depuis Paris et Caen et l'actuelle rive droite pour les trains traversant en jouant la liaison tram si nécessaire. Il y a plusieurs centaines de millions en moins.


Ajouté par Richard ROUSSEAU (VERSAILLES), 26/01/2012

enfin une étude qui prend en compte l'avis majoritaire des utilisateurs

Merci. Cette nouvelle étude alternative qui améliore la ligne actuelle en améliorant les points critique et en minimisant le coût d'investissement de 3 md€ (3000 millions d'euros) ; elle prend enfin compte de l'avis majoritaire qui se dégage de tout les contributeurs à ce débat (espace discussion) et qui sont souvent des utilisateurs réguliers. Cette étude alternative préserve les dessertes importante pour tout les Normands avec un gain de temps significatif. Je pense pour ma part que Cherbourg / Paris en 2h30 au lieu de 2h15 pour la LNPN est tout a fait rationnelle et permettra je l’espère de limiter le cout du trajet par voyageur.
Encore bravo pour l'ensemble de ce débat !


Ajouté par Philippe TARDIF (CHERBOURG), 25/01/2012

Et oui, si on laissait tomber ce projet ?

Après tout pourquoi pas ?
Nous avons d'autres besoins plus urgents en Normandie ...
Allons à l'essentiel ... et le budget ne s'en portera que mieux !


Ajouté par Myriam BURTEZ (LISIEUX), 25/01/2012

Gaspillage !!!!!

Je suis outré de voir le comportement de RFF qui ne voit que la solution LNPN.
A la réunion de Rouen du 23/01/2012, il a été présenté une solution alternative qui porte sur l'aménagement de l'existant. Bien entendu, les temps de parcours sont allongés de quelques minutes mais en contre partie, le projet présente de nombreux atouts :

1. le coût global de l'investissement diminue de 2,4 M€ (2 400 000 000 €, un faible écart selon RFF !!). En ces temps de crise généralisée, de tels propos sont scandaleux.

2. L'impact sur l'environnement et l'agriculture reste plus acceptable car il y a construction de 90 km de voies nouvelles au lieu de 250 km pour la LNPN. Il faut limiter au maximum les emprises foncières car la biodiversité et l'alimentation seront les enjeux du 21e siècle.

3. Il y aura une meilleure desserte du territoire et tous les usagers bénéficieront de la remise à niveau de la ligne. Dans le projet LNPN, il n'y a aucune garantie pour le maintien des gares actuelles qui s...
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Ajouté par Nicolas DUGORD (MONTAURE), 24/01/2012

Le projet alternatif nie les objectifs de performance qui avaient été assignés par le Comité de Pilotage

Un comité de pilotage avait été mis en place pour définir les fonctionnalités de la ligne avec des objectifs de performance:
-Paris- Le Havre :1h15
-Paris- Rouen : 45 mn
-Paris-Caen : 1h15
-Rouen -Caen : 45 mn
- Paris -Evreux : 45 mn
Par ailleurs la nouvelle infrastructure doit libérer des sillons et permettre le développement du fret ferroviaire des ports.
Enfin rapprocher les villes normandes et permettre d'accélérer la construction de la Normandie.

Le projet alternatif:
- nie la concertation préalable initiée par le Préfet DUPORT,
- serait très pénalisant pour les villes Normandes qui ne gagneraient que 10 mn sur le temps de parcours à partir de Paris,
- oublie toute logique d'aménagement du territoire en permettant de rapprocher les 2 régions normandes,
- ignore presque totalement le FRET et les logiques de développement durable.

Le débat a été exemplaire, riche, entre les acteurs politiques, les responsables socio-économiques des 3 régions qui ont des positions r...
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Ajouté par Francis SAINT-ELLIER (ROTS), 24/01/2012

Bravo EELV !

Il faut adopter le projet EELV. Enfin une solution raisonnable et réaliste !


Ajouté par Jacques DUPAS (TOUQUES), 24/01/2012

Collectif Bienvenue en Normandie

Après une lecture complète de cette étude pour un scénario alternatif je constate qu'on a oublié 50% du problème ferroviaire normand :

LE DÉVELOPPEMENT URGENT DU FRET FERROVIAIRE DANS L'HINTERLAND IMMÉDIAT DU 4ème SYSTÈME PORTUAIRE EUROPÉEN !

L'étude d'ailleurs est honnête en rappelant que ce projet alternatif qui consiste à optimiser au maximum le réseau existant, ne résout pas le problème très difficile des sillons disponibles à Rouen ...

La problématique de fond est pourtant d'éviter plutôt au maximum que les trafics voyageurs et fret n'empruntent les mêmes voies ferrées : d'où l'intérêt du projet de LNPN qui ose une modernisation radicale du réseau ferré normand.


Ajouté par Philippe CLERIS (CAEN), 21/01/2012

Quid de la relation entre le Havre et Caen

En termes de scénarios alternatifs, ne peut-on imaginer une relation entre Le Havre et Caen par voie maritime : au vu des temps envisagés par mode ferré, la voie maritime serait certainement plus rapide et plus courte.


Ajouté par Lucile HYON (CHANTELOUP-LES-VIGNES ), 20/01/2012

Importance de Lison

L’absence de la gare de Lison de la carte du réseau (Figure 15) en tant que nœud de correspondance et le fait qu’aucune mention n’en soit faite dans le rapport sont incompréhensibles. L’idée de systématiser le principe du changement à Caen ou Bayeux pour les trajets Paris-St-Lô-Coutances est tout à fait acceptable, mais Lison ne peut que rester la gare de changement pour les trajets de Cherbourg/Valognes/Carentan vers St-Lo/Coutances/Granville/Rennes. Il s’agit, ni plus ni moins, de relier Cherbourg, principale agglomération de la Manche, au reste du département et à la Bretagne, ou encore de relier le Nord-Cotentin à la préfecture St-Loise. Sous-entendre que cette correspondance puisse se faire à Bayeux au lieu de Lison est absurde et conduirait à un allongement de trajet d’une soixantaine de kilomètres et au renoncement des usagers au profit de la voiture.
Ceci en tout cas tant qu’on ne crée pas un raccordement direct au niveau de Lison et un TER Cherbourg-St-Lô, ce qui serait la me...
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Ajouté par Marius MOUCHEL (VALOGNES), 22/01/2012

Les viaducs

Cette option très intéressante surtout avec les contraintes financières actuelles, ne fait pas état d'études sur la capacité des viaducs existants à Barentin et à Mirville pour supporter les vitesses prévues. Le cas des tunnels a été étudié mais rien sur ces viaducs construits en briques dans les années 1850. Quelle est la raison ?


Ajouté par Jacques DE NAVACELLE (MIRVILLE), 21/01/2012

Petit bras

Cette étude illustre bien l'absolue nécessité de ne pas jouer petit bras. Pour une fois investissons pour de bon sur le long terme et non sur des 1/4 de solution. EXIT donc cette fausse alternative.


Ajouté par JF DEZ (ROUEN), 21/01/2012

Liaisons intra-normandie perdantes

Le projet alternatif est séduisant sur l'aspect économique, mais les liaisons Le Havre - Caen , Rouen - Le Havre et Rouen - Caen sont très perdantes en terme de temps de trajet, celui-ci est augmenté de 30 à 40% par rapport au projet LNPN ... Les liaisons intra-normandes sont AUSSI importantes que celles vers Paris, les 2 Normandies se développeront avec des liaisons rapides entre leurs villes principales, sinon nous serons aspirés par Paris.


Ajouté par Etienne JAUFFRET (ROUEN), 21/01/2012

Inter-connexion

Bien que les enjeux concernent principalement la liaison avec Paris, je pense qu'il ne faut pas oublier l'interconnexion avec les autres régions. Notre réseau de transport sous forme d'étoile centrée sur la capitale est un avantage pour les parisiens mais parfois un handicap pour les régions.
La simple amélioration de la ligne classique ferme ainsi la porte à des scénarios ultérieurs d'interconnexion directe et rapide avec les autres régions sans passer par la case Parisienne. Certes, la LNPN représente un investissement plus important mais elle s'inscrit dans le long terme en offrant plus de possibilités.


Ajouté par Benoît PENET (LE NEUBOURG), 20/01/2012

Sparadrap

La conclusion de cette expertise est sans ambiguïté (page 38/50) : Telle quelle, cette solution serait une fausse manœuvre vis-à-vis de l'évolution des besoins de mobilité voyageurs et fret dans les cent ans à venir. La recherche d'économies peut déboucher sur un gaspillage, surtout en matière ferroviaire.
Le projet LNPN ne doit pas se réduire à des morceaux de sparadrap qui ne guériront pas la fragilité du réseau.
Par ailleurs, les ingénieurs conseils de BG ne semblent pas conscients de l'hostilité des habitants de la vallée de l'Iton à la réouverture de la voie unique Evreux - Val-de-Reuil.


Ajouté par François PINCEMAILLE (BRETTEVILLE-SUR-ODON), 20/01/2012