Thème 3 : Choix du site
Les réponses
du maître d'ouvrage aux questions de la CPDP.
3.1. Quelles justifications au choix de NDDL ?
réponses aux questions :
3.1.1
3.1.2
3.1.3
3.1.4
3.1.5
3.1.6
Question 3.1.2
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Pourquoi choisir un site si près
de NANTES et si éloigné de RENNES dès lors
que le projet est présenté comme un aéroport
pour le Grand Ouest ?
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Le projet d'aéroport a été initié dans le
cadre de la réflexion du schéma de structure de la métropole
d'équilibre NANTES-SAINT NAZAIRE où les études menées
par l'OREAM (Organisme d'Etudes d'Aménagement de l'Aire Métropolitaine)
" ont montré la nécessité de prévoir
la création d'un nouvel aérodrome
, afin de pouvoir
satisfaire en temps voulu les besoins de la clientèle des avions
long courriers ".
Dans sa lettre du 3 décembre 1965, le Préfet de la Loire-Atlantique
demandait au Directeur du Service des Bases Aériennes d'entamer
"la recherche d'un nouveau site aéroportuaire pour les régions
Bretagne et Pays de la Loire." Ce projet était envisagé
au Nord-Ouest de NANTES (secteur compris entre les RN 137, 165 et RD 164)
ou au Sud-Ouest de NANTES (entre les RD 723 et 751.)
Avant la création de la ZAD sur le site de NDDL, seul un autre
site avait été envisagé en 1971 aux alentours de
GUEMENE-PENFAO, à mi-distance de RENNES et de NANTES. Il n'avait
pas été retenu car l'étude comparative réalisée
à l'époque avait conclu nettement en faveur du site de Notre
Dame des Landes pour des raisons liées au relief, aux liaisons
terrestres et au trafic (cf. question
3.1.1).
Les schémas de services collectifs adoptés par décret
du 18 avril 2002 et en particulier celui des transports, prévoient
le transfert de l'aéroport de Nantes sur le site de Notre Dame
des Landes en remplacement de Nantes Atlantique. Les arguments qui
justifient ce choix de localisation peuvent être résumés
comme suit : il s'agit bien de créer un nouvel aéroport
pour la métropole de NANTES. C'est ce qui justifie sa situation
à proximité de cette agglomération en sachant que
ce site se trouve à 22 km de l'hyper centre de NANTES (15 km
du périphérique alors que le site actuel ne se trouve
qu'à 2 km de ce même périphérique).
Un aéroport de la taille de celui de NDDL (9 millions de passagers
à long terme) doit être adossé à une agglomération
importante. C'est le cas de la " métropole NANTES-SAINT
NAZAIRE " qui représente prés de 900 000 habitants
et qui est de loin la principale agglomération du Grand Ouest.
De plus, comme le montre le dossier, il a un bassin de clientèle
" affaires " (à une heure de l'aéroport) de
2,1 millions d'habitants, et de clientèle " vacances "
(à deux heures au plus de l'aéroport) de près de
6 millions d'habitants incluant les villes de NANTES, SAINT NAZAIRE,
CHATEAUBRIANT, ANGERS, CHOLET, SAUMUR, LA ROCHE SUR YON, LES SABLES
D'OLONNE, LE MANS, LAVAL, RENNES, VANNES, LORIENT, SAINT MALO, SAINT
BRIEUC, AVRANCHES, BRESSUIRE, NIORT et LA ROCHELLE.
Le site de NDDL se trouve, en poids de population, au centre de gravité
d'un ensemble de villes (situées à une heure ou moins
de l'aéroport) parmi les plus importantes du Grand Ouest.
Le Conseil Général d'Ille et Vilaine et la Communauté
d'agglomération de RENNES comptent conserver RENNES-SAINT JACQUES
comme aéroport de proximité. Ils ont affirmé cette
position lors de la réunion du Débat Public qui s'est
tenue à RENNES en janvier 2003.
De fait, si le site du nouvel aéroport était situé
à mi-distance des deux villes, voire à POUANCE, il viendrait
directement concurrencer Rennes-Saint Jacques.
En éloignant l'aéroport de Nantes (et de NDDL), il sera
difficile de trouver un site qui bénéficie d'une desserte
routière et ferroviaire de qualité équivalente
tant avec RENNES et sa région qu'avec le sud-ouest de la Bretagne
et SAINT-NAZAIRE. On s 'éloignera aussi d'ANGERS, troisième
pôle urbain concerné par cet aéroport. C'est un
des constats qui ont conduit à ne pas retenir le site de Guéméné-Penfao.