Thème 4 : Le projet
Les réponses
du maître d'ouvrage aux questions de la CPDP.
4.1 L'aéroport. En particulier, position
des pistes
réponses aux questions :
4.1.1
4.1.2
Question 4.1.2
|
Où vont se situer les pistes et l'ensemble
des équipements aéroportuaires, en distinguant les
trois scénarios proposés dans le dossier du maître
de l'ouvrage
(510 m nord et sud, 1 300 m) ? Il est demandé de produire
des plans détaillés permettant de situer avec une
précision suffisante, dans ces trois hypothèses
: - les limites des emprises de l'aéroport, - les pistes,
- les zones d'attente, de circulation et de stationnement, - les
bâtiments et autres équipements aéroportuaires,
- les zones de servitudes, en précisant leurs conséquences
pour les propriétés qui en sont affectées.
Il conviendra de réaliser des plans à une échelle
suffisante pour permettre d'apprécier la situation des
villages et hameaux, notamment le village de l'Epine, par rapport
à ces équipements et servitudes et faisant apparaître
les voies existantes, et d'y tracer le périmètre
de la Z.A.D. créée en 1974.
|
Dans le cas d'un transfert éventuel de l'aéroport de Nantes-Atlantique
à Notre-Dame-des-Landes, le choix d'implantation des pistes ne
peut être fait au stade du débat public. Les scénarios
figurant dans le dossier du débat public, représentent trois
exemples d'aménagement contrastés, des adaptations peuvent
être faites sur le positionnement précis ou l'écartement
des pistes.
Pour chacun des trois scénarios présentés lors
du débat public, les emprises de la zone de fret, de la zone
technique, de la zone passagers, des accès et des pistes se situent
entièrement à l'intérieur de la Z.A.D. sur la base
de 9 millions de passagers, 135 000 mouvements et 50 000 tonnes de fret
par an. La surface nécessaire est de 600 à 800 hectares
( la ZAD faisant 1200 ha).
La zone de fret comprend les installations liées à
la manutention et au conditionnement du fret. Elle englobe le(s) aérogare(s)
de fret, les aires de stockage, de stationnement des avions et des poids
lourds, les bureaux des transitaires et des services liés à
l'activité. La surface nécessaire est d'environ 7 hectares.
La zone technique comprend les installations réservées
à l'entretien des avions, aux moyens généraux,
aux services de sécurité incendie. La surface nécessaire
est d'environ 60 hectares.
La zone passager comprend les installations et services destinés
au traitement des voyageurs. Elle englobe les aires de stationnement
avions, le(s) aérogare(s) les parkings de voitures. La surface
nécessaire est d'environ 110 hectares.
L'ensemble des installations, situées dans ces trois zones,
doit se situer à 285 m (minimum) de l'axe de la piste la plus
proche. Cette zone de 285 m de large située le long de la piste
comporte des voies de circulation pour les avions (taxiways).
Pour chaque scénario, un tracé possible du barreau autoroutier,
des principes de rétablissement des voiries existantes ont été
envisagés (voir réponses aux questions
4.2.1 et 4.2.2).
Les installations aéroportuaires, les voiries ont été
positionnées en fonction des servitudes aéronautiques
de dégagement et de balisage. Les servitudes de dégagement
générées autour des pistes imposent l'absence d'obstacle
dans les zones proches des pistes et des limitations de hauteur dans
les zones plus éloignées pour les constructions, voiries,
et obstacles divers.
Dans les zones traversées par les servitudes radioélectriques,
aucun ouvrage, ni obstacle mobile (à l'exception des avions,
du matériel radioélectrique de balisage) n'est en principe
autorisé.
Le détail des schémas d'implantation sera commenté
au cours de la deuxième réunion thèmatique (programmée
le 22 avril).