Thème 1 : Organisation et conduite du débat.
Les réponses de la CPDP
1.1. Questions
générales sur le débat public.
1.2 Organisation
et durée du débat NDL
1.3. Indépendance
de la Commission Particulière.
1.4. Le
dossier du maître d'ouvrage. Ses "insuffisances".
1.5. L'expertise
complémentaire.
1.6. Les
futures réunions thématiques.
1.7. La
conduite des réunions.
1.8. Les
instruments du dialogue.
N° |
Thème de
la question |
Nombre de questions
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Auteurs des questions
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1 |
La décision de construire l'aéroport
ne serait-elle pas déjà prise par les élus
et les pouvoirs publics (le débat public n'étant alors
qu'un "leurre", une "mascarade", une "simple
formalité", un "semblant de démocratie")
? |
19
|
S. Crand/Le Petit Fourgeray
(E) - M. Dupont/Granchamp des Fontaines (Rp) - 5 anonymes (Rp) -
C. Doceul (Rp) - A. Belaud/ACIPA (Rp) - L. Peroys (Rp) - A. Fiot
(Rp) - O. Berthelé (E) - D. Chatelier/Elu CCEG (E) - JY.
Le Gouic (E+L) - M. Fontaine/Sucé s/Erdre (T) - M. Mace (Rp)
- H. Avril/La Chapelle s/E (Rp) - D. Aubry (Rp) |
La loi s'impose à tous : aux ministres et aux élus comme
à tous les citoyens. Or, la loi ne permet plus aujourd'hui que
des décisions importantes en matière de réalisation
de nouvelles infrastructures soient prises sans qu'un débat public
ait permis à tous ceux qui se sentent concernés d'être
complètement informés et de donner leur avis sur les objectifs,
la justification et les modalités de réalisation des projets
en cause.
Bien évidemment, certains élus, voire certains ministres,
ont pu parfois, sur la base de l'information dont ils disposaient à
un instant donné, se laisser entraîner par leur enthousiasme
en faveur d'un projet et déclarer : "il se fera". Il
leur faudra réexaminer leur position à la lumière
des enseignements (ou des doutes
) issus du débat public.
Les "jeux" ne sont donc pas faits au moment où s'ouvre
le débat. L'expérience des débats passés montre
d'ailleurs qu'un projet sort rarement "indemne" d'un débat
public (voir notre réponse à la question 8 du sous thème
1.1).
2 |
Pourquoi avoir ouvert le débat
public le 15 décembre 2002 alors que la première réunion
publique a eu lieu 3 semaines après ? N'est-ce pas une perte
de temps sur la durée globale du débat qui est courte
(6 mois max) ? |
1
|
1 anonyme (Rp) |
Les documents devant servir de point de départ au débat
public, c'est-à-dire le "dossier du maître d'ouvrage"
et ses annexes doivent être disponibles le jour de l'ouverture du
débat. Il faut ensuite laisser un délai suffisant (une quinzaine
de jours au moins) pour que le public puisse en prendre connaissance et
être suffisamment informé pour participer utilement aux premières
réunions publiques. Dans le cas particulier du débat sur
le projet de NDDL, sont venus interférer avec ce calendrier de
principe d'une part le souci de ne pas trop retarder un débat dont
l'engagement avait été maintes fois repoussé, d'autre
part la présence des fêtes de Noël et les contraintes
de disponibilité de salles. Au total, la CNDP a considéré
que la date du 15 décembre constituait un bon compromis
Comme
on le verra plus loin, le "butoir" des 6 mois n'empêchera
pas le débat d'aller à son terme dans de bonnes conditions.
3 |
Pourrions-nous avoir le compte-rendu
du débat qui a eu lieu entre l'Etat, le Conseil régional,
le Conseil général, les communes de plus de 2000 habitants
et les groupements de communes, juste avant l'ouverture du débat
public ? |
1
|
G. Bertrand/OCAAALM (Rp) |
4 |
Serait-il possible d'avoir la copie de
l'arrêté préfectoral du 23.01.02 relatif à
la création du syndicat mixte d'études de l'aéroport
de NDL, et qui aurait pour mission de mener les études préalables
à l'aménagement du site et à la réalisation
de l'aéroport ? |
1
|
S.Crand/Le Petit Fougeray
(E) |
Si nous parlons bien de la même chose, il ne s'agit pas d'un débat
mais du "Comité de pilotage des études" mis en
place par le Préfet de la Région Pays de la Loire suite
à la mission qui lui a été confiée le 16 mai
2001 par le Ministre de l'Equipement du Logement et des Transports "de
mener pour juillet 2002, l'ensemble des études fonctionnelles,
socioéconomiques et techniques permettant d'engager un débat
public sur le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes"
Ce sont les travaux menés sous l'égide de ce Comité
qui ont permis l'élaboration du "dossier du maître d'ouvrage
et ses annexes. Il est probable que l'on pourrait se procurer les compte-rendus
de ce Comité auprès du SGAR de la préfecture de Région.
Ils ne présentent plus sans doute qu'un intérêt historique.
S'agissant de l'arrêté préfectoral portant création
du syndicat mixte d'études, il est disponible au siège de
la CPDP (3, rue d'Alger à Nantes)
5 |
Pourquoi ne pas faire un débat
public lorsque plusieurs sites sont envisageables ? |
3
|
1 anonyme (Rp) - Y. Harscoët/Rennes
(T) - F. Leguy/Grandchamp (E) |
6 |
La présentation d'un seul site
n'est-elle pas en désaccord avec la loi Barnier ? |
1
|
A. Rouillard/Nantes (E)
|
7 |
Quel est exactement l'objet du débat
: validation des prévisions de trafic, choisir parmi 3 hypothèses
de pistes, juger de la pertinence du site ? |
2
|
P. Cointe (Rp) - H. Desmontils/ACIPA
(Rp) |
A la date de saisine de la CNDP d'une demande de débat public sur
le projet de Notre-Dame-des-Landes (17 janvier 2001), le débat
public était encore régi par la "loi Barnier".
Celle-ci prévoyait que la saisine devait porter sur un projet d'équipement
bien identifié (en l'occurrence Notre-Dame-des-Landes) et non sur
une problématique plus générale (par exemple, faut-il
un nouvel aéroport dans le grand Ouest ?) La saisine présentée
par "l'Union française contre les nuisances des aéronefs"
a donc porté sur le seul projet de Notre-Dame-des-Landes. Il était
cependant clair que le débat ne pouvait se limiter à discuter
seulement des modalités de réalisation de ce projet, dès
lors qu'il était acté par le législateur que le débat
public devait s'intéresser également aux objectifs et à
la justification du projet. C'est pourquoi, la CPDP a demandé en
particulier au maître d'ouvrages d'annexer à son dossier
toutes les études disponibles fondant de son point de vue le choix
du site.
Vous avez d'ailleurs pu constater qu'une partie très importante
des réunions publiques a été consacrée à
deux questions situées en amont du projet proprement dit : faut-il
un nouvel aéroport dans l'ouest ? Serait-il bien situé
à Notre-Dame-des-Landes ?
9 |
Y aura-t-il d'autres réunions
publiques et où ? sur la presqu'île guérandaise
? à Saint-Nazaire, Angers, Le Mans? à NDL à
nouveau étant donné que la précédente
réunion a été ajournée |
4
|
M. Rocca/Direction Aviation
Civile (E) - G. Bertrand/OCAAALM (Rp) - A. Fiot (Rp) - P. Wypych/ACIPA/BVV
(Rp |
10 |
Pourquoi n'est-il pas prévu de
réunion à Chateaubriant ? |
1
|
Cl. Lebreton (Rp) |
Le débat public sur le projet de Notre-Dame-des-Landes est celui
qui, à ce jour, devrait compter le plus grand nombre de réunions
publiques. La CPDP au-delà des réunions de Nantes et Notre-Dame-des-Landes,
a considéré comme indispensable de se rendre à Rennes,
Brest, Quimper, Vannes, La Roche-sur-Yon, Angers, villes qui lui ont paru
importantes en termes d'analyse de zones de chalandise et/ou de complémentarité/concurrence
de plateformes aéroportuaires. Elle est tout à fait prête
à se rendre en d'autres localités dès lors que "l'intendance"
(salle de taille suffisante, convenablement équipée) serait
assurée par les personnalités invitantes, afin d'éviter
de trop gonfler un coût du débat déjà élevé.
20 |
Pourquoi les premiers rangs des réunions
publiques sont-ils réservés , Y aurait-il deux types
de public ? |
1
|
O. Berthelle/ACIPA (Rp) |
8 |
Comment les interventions et réactions
des participants aux réunions publiques seront-elles prises
en compte dans le rapport final ? |
2
|
A. Cercleron (Rp) - G.
Gueguen (Rp |
11 |
Y a-t-il des compte-rendus des réunions
publiques ? |
3
|
C. Wagner/Savenay (E) -
D. Montaudon (Rp) - M. Bossière (Rp) |
12 |
Comment seront traitées les questions
non débattues dans les réunions (par faute de temps
ou par refus de répondre) ? |
7
|
M. Mace (Rp) - D. Montaudon
(Rp) - JY. Le Gouic (E) - C. Mosconi/ACIPA (E) - A. Fiot (Rp) -
S. Vuillemin/NDL (Rp) - M. Thomas (Rp) |
Il n'y a pas deux types de public. Tout le monde a le même droit
à la parole. Mais il y a des personnes qui logiquement devraient
parler (élus, associations, experts). Comme toutes ces personnes
ne peuvent trouver place aux "tables rondes", on les met au
premier rang pour qu'il soit plus facile au président de séance
de les voir, de répondre à leur demande de prise de parole
ou même de les interpeller.
A la date du 24 janvier 2003, la CPDP avait déjà reçu
1359 interventions écrites. Il était évidemment
inimaginable d'apporter en séance publique une réponse
individuelle à chacune de ces interventions. C'est pourquoi la
CPDP a décidé de procéder de la manière
suivante : les interventions reçues au 24 janvier ont été
analysées, classées par thème, et leur recensement
incluant les noms des auteurs lorsqu'ils étaient disponibles,
a été publié (site Internet + documents papier.
Ces questions ont également été transmises in extenso
au maître d'ouvrage). La CPDP répondra elle-même
aux questions touchant à l'organisation du débat. Pour
les thèmes concernant le projet lui-même, la CPDP a élaboré
à partir des questions posées par le public, un ensemble
de "questions au maître d'ouvrage" constituant en quelque
sorte une synthèse des compléments d'information, d'explication
ou de justification attendus. Ces questions ont été rendues
publiques. Le Maître d'ouvrage s'est engagé à répondre
aussi complètement qu'il le pourra à ces demandes une
quinzaine de jours avant les réunions thématiques durant
lesquelles ces thèmes seront traités. Les réponses
du maître d'ouvrage seront rendues publiques dès que disponibles.
Ce jeu de questions-réponses sera bien entendu essentiel tant
pour la bonne conduite des réunions thématiques que pour
la préparation du rapport final de la CPDP. Le recensement des
questions et les réponses apportées par le maître
d'ouvrage seront annexés au rapport de la CPDP.
Les interventions parvenues après le 24 janvier 2003 feront
ultérieurement l'objet d'un traitement similaire.
Les réunions publiques feront l'objet de comptes-rendus : comptes-rendus
très synthétiques dans le journal du débat public,
comptes-rendus plus complets sur Internet et sous forme papier sur les
sites d'accueil de la CPDP.
18 |
Pourquoi avez-vous prévu une salle
si petite à NDL ? |
4
|
B. Boiveau (Rp) - B. Durand
(Rp) - C. Henry (Rp) - 1 anonyme (Rp) |
19 |
Pourquoi n'avons nous pas eu les mêmes
installations techniques à NDL qu'à Nantes (écran
géant
) ? |
8
|
J. Lestrade (Rp) - B. Houguet
(Rp) - B. Boiveau (Rp) - C. Henry (Rp) - S. Vuillemin (Rp) - B.
Defert (Rp) - S. Durand (Rp) - 1 anonyme (Rp) |
21 |
Pourquoi des C.R.S. à NDDL et
pas à La Beaujoire ? |
1
|
S. Durand (Rp) - 2 anonymes
(Rp) |
Les deux réunions de NDDL ont été les plus difficiles
(et les plus coûteuses) à organiser de toutes les réunions
publiques programmées dans le cadre du débat sur le projet
NDDL. La CPDP s'était en effet très volontiers ralliée
à la proposition des maires de la communauté de communes
d'Erdre et Gesvres de voir organiser une réunion publique sur le
site même où était envisagée l'implantation
d'un nouvel aéroport pour le grand Ouest. La salle des sports de
Notre-Dame-des-Landes apparut comme le lieu qui se prêterait le
mieux (ou plutôt, le moins mal) à l'organisation d'une telle
réunion. Il fallut donc acheter de la moquette pour protéger
le parquet de la salle, installer une estrade, louer quelque 500 chaises,
créer de toute pièce l'équipement audio-vidéo,
étant observé que l'éclairage de la salle par une
verrière supérieure interdisait l'usage d'un grand écran
tel que celui qui fut utilisé à la Beaujoire ; cette dernière
difficulté fut palliée par la mise en place de nombreux
"moniteurs" de taille plus réduite mais plus lumineux
.Restait
une difficulté incontournable : la capacité d'accueil de
la salle, 500-700 personnes, était tout à fait insuffisante
au regard des quelque 1500 personnes que l'on prévoyait devoir
participer au débat. On décida donc d'organiser deux rencontres
le même jour en espérant que les participants se répartiraient
à peu près équitablement entre les deux séances
ce qui éviterait d'avoir à refuser l'accès de la
salle à un certain nombre de personnes. Ce n'est pas tout à
fait ce qui se produisit mais la situation resta gérable.
La présence visible de forces de l'ordre sur le site, décidée
par le Préfet, s'explique en partie par les risques potentiels
attachés à cette organisation précaire. Elle s'explique
aussi par les craintes de dégradation des installations publiques
présentes sur le site : la mairie et le module d'information de
la CPDP avaient été "tagués" dans les jours
précédents et le module de la CPDP dont la serrure d'entrée
avait été engluée la veille, avait fait l'objet de
menaces à peine voilées
..Fort heureusement, il n'y
eut pas d'incident significatif.
17 |
Qu'en est-il du recours de Maître
Corinne Lepage ? |
1
|
H. Bossiere (Rp) |
A ce jour (10 mars 2003), la CPDP ne dispose d'aucune information à
ce sujet. En tout état de cause, cet éventuel recours concernerait
semble-t-il la CNDP. La CPDP, quant à elle, considère que
le débat est engagé et son seul souci est de le mener à
son terme dans les meilleures conditions de complétude, de transparence
et de démocratie.
13 |
Pourra-t-on (et comment) obtenir le rapport
de synthèse du débat public ? |
2
|
C. Gravaud/Treillières
(E) - L. Peroys (Rp) |
14 |
Le rapport de synthèse de la CPDP
sera-t-il diffusé aux medias ? |
1
|
J-Y. Blandin (Rp) |
15 |
La réunion de synthèse
pourra-t-elle voir lieu dans une salle facilement accessible et
de dimensions comparables à celle de La Beaujoire ? |
1
|
V. Chatellier (Rp) |
La date et l'heure de la réunion de synthèse sont aujourd'hui
connues : 27 mai 2003 à 19h. Cette réunion aura lieu dans
la grande salle du Centre des Congrès de Nantes.
Le rapport de synthèse de la CPDP qui sera disponible au plus
tard le 28 juillet 2003, soit deux mois après la fin du débat,
sera public. Il sera consultable sur le site Internet de la CPDP, dans
les mairies et sera remis à la presse, vraisemblablement au cours
d'un point presse présidé par le président de la
CNDP.
16 |
A l'issue du débat public, dans
quel délai interviendra la décision des pouvoirs publics
? Y a-t-il une limite légale ? |
1
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C. Wagner/Savenay (E) |
Au termes de la loi "démocratie de proximité",
les pouvoirs publics disposent de trois mois, à compter de la date
d'établissement du bilan du débat public, pour faire connaître
la suite qu'ils donnent au projet compte tenu des enseignements qu'ils
tirent du débat public.
|