Thème 1 : Organisation et conduite du débat.
Les réponses de la CPDP
1.1. Questions
générales sur le débat public.
1.2. Organisation
et durée du débat sur le projet NDDL.
1.3. Indépendance
de la Commission Particulière.
1.4. Le
dossier du maître d'ouvrage. Ses "insuffisances".
1.5. L'expertise
complémentaire.
1.6. Les
futures réunions thématiques.
1.7 La
conduite des réunions.
1.8. Les
instruments du dialogue.
N° |
Thème de la question |
Nombre de questions |
Auteurs des questions |
1 |
Pourquoi avoir interrompu la 2e réunion à
NDL (il aurait fallu expulser les agitateurs plutôt que les
contradicteurs) ? |
5
|
5 C. Mosconi/ACIPA (E) - M. Joussaume/Vigneux
(L) - 2 anonymes (Rp) - L. Joussaume/Vigneux (L+E) |
2 |
Etait-ce un prétexte pour terminer la séance
au plus tôt ? |
4
|
2 anonymes (Rp) - G. Lambert/ACIPA (L)
- L. Joussaume/Vigneux (L) |
3 |
Pourrait-on faire en sorte que les intervenants soient
réellement écoutés sans interruption, ni chahut
? |
1
|
1 anonyme (Rp) |
5 |
Comment les riverains ne seraient-ils pas gênés
par le bruit alors que M. Bergougnoux paraissait stressé
par le brouhaha à la Beaujoire ? |
1
|
E. Papin (Rp) |
La CPDP n'a pas de "videurs" et, si forces de l'ordre il y a,
elles sont là pour éviter des dégradations ou des
troubles de l'ordre public, mais certainement pas pour intervenir dans
le déroulement du débat. Le débat a lieu, en quelque
sorte, sous la protection et la responsabilité du public. En arrêtant
la deuxième réunion de Notre-Dame-des-Landes (après,
malgré tout, plus de trois heures de débat) en un moment
où la liberté d'expression n'était plus préservée,
le président de la CPDP a bien été conscient de frustrer
de nombreuses personnes soucieuses de s'informer et de pouvoir discuter
sérieusement de ce projet qui les touche directement. Tout en le
regrettant, il avait par contre la conviction que ce signal fort était
indispensable pour le maintien à l'avenir de la dignité
du débat public. Ce n'est sans doute pas par hasard, si, quelques
jours plus tard, la seconde réunion de Nantes s'est déroulée
sur cinq heures dans une ambiance toujours passionnée mais cette
fois-ci acceptable.
N'ayez enfin aucun souci : la CPDP est prête à veiller
autant qu'il le faudra, si le débat en vaut la peine. Quant au
stress du président, il n'existe que dans votre imagination :
il en a vu d'autres, comme l'on dit !
4 |
En expliquant que ceux qui invectivaient les orateurs
ne servait pas leur cause, avez-vous voulu signifier que ce trouble
pouvait constituer un argument pour donner un avis favorable au
projet ? |
1
|
M. Juin Richard/Heric (E) |
J'ai dit maintes fois en public et en privé aux opposants les plus
bruyants qu'il y avait un temps pour tout. Un temps pour les défilés,
les banderoles et les slogans
, mais aussi un temps pour la discussion
pied à pied avec des arguments solides, qui est le temps du débat.
En perturbant ce temps du débat, ils gâchent une partie de
leurs chances de se faire entendre
. Mieux vaudrait pour eux jouer
sur tous les tableaux.
Après le premier cycle de réunions publiques passablement
animées, les réunions de Quimper, Vannes, La-Roche-sur-Yon,
Angers ont donné lieu à des échanges que l'on peut
qualifier d'approfondis et de qualité. On ne peut que souhaiter
qu'il en soit de même à l'occasion des réunions
thématiques qui constitueront indéniablement un moment
très fort du débat.
7 |
Pourquoi y a-t-il plus d'intervenants "pour "que
de "contre" lors des réunions ? |
2
|
1 anonyme (Rp) - JL. Merrien/Conseiller
régional Verts (Rp |
8 |
Comment les favorables au projet peuvent-ils valablement
s'exprimer face aux réactions hostiles qui sont abondamment
relayées par la presse ? |
1
|
J-Y Pinard (E) |
9 |
Pourquoi autant de temps de parole pour les porteurs
du projet que pour la table ronde opposants/partisans ? |
3
|
H. Desmontils/ACIPA (Rp) - 1 anonyme
(Rp) - P. Wypych/ACIPA/BVV (Rp) |
10 |
Pourquoi réunion après réunion
répéter les arguments en faveur du projet (tables
rondes) ? |
1
|
M. Mace (Rp) |
11 |
Quel temps de parole aux questions des habitants/citoyens
lorsque la table ronde occupe une grande partie du débat
? |
3
|
M. Mace (Rp) - 1 anonyme (Rp) - P. Wypych/ACIPA/BVV
(Rp) |
Le chronométrage des temps de parole au cours des premières
rencontres publiques (55 % pour les opposants au projet, 17 % pour le
maître d'ouvrage, 15 % pour les intervenants en faveur du projet,
17 % pour la CPDP), montre avec évidence que les partisans du projet
n'ont pas été privilégiés. Faut-il ajouter
que la qualité d'écoute de la salle n'a pas été
la même selon que l'orateur se déclarait favorable ou opposé
au projet ? Mais que tous soient rassurés, la qualité d'écoute
de la CPDP, elle, a été impartiale.
Il faut rappeler d'autre part que, même si un certain nombre
de personnes ont souhaité participer à toutes les réunions
du cycle initial des réunions publiques et ont pu avoir un sentiment
de répétition, le public s'est quand même renouvelé
d'une réunion à l'autre. Pour que tout le monde bénéficie
de la même information, il était donc indispensable que
le maître d'ouvrage présente son projet à chaque
rencontre. De même, a-t-il paru indispensable de constituer à
chaque réunion, une "table ronde" raisonnablement équilibré
de "pour" et de "contre" pour que les nouveaux venus
dans le débat aient une première idée des arguments
de part et d'autre. S'il est vrai que, même avec des personnes
différentes le discours des partisans du projet n'a guère
varié, on ne peut pas dire non plus que le discours des associations
contestant le projet ait profondément évolué d'une
réunion à l'autre.
En dépit de ces répétitions probablement inévitables
dès lors que l'on postulait que le public se renouvellerait d'une
réunion à l'autre, chacune de ces réunions, aux
yeux de la CPDP a eu sa physionomie et son intérêt propre
qui seront retracés dans le rapport final sur le débat.
La possibilité de donner la parole à de "simples
citoyens" est une vraie question. Les "institutionnels"
pour (maître d'ouvrage, élus, CCI
) ou contre (associations,
certains élus
) occupent le terrain et ne pas leur donner
ou leur couper la parole est toujours difficile. Sans prétendre
que le bon équilibre ait été atteint, on observera
qu'au fil des réunions (à Notre-Dame-des-Landes d'abord
et surtout au cours de la deuxième réunion de Nantes qui
s'y prêtait mieux par sa durée), la présence des
"simples citoyens" dans le débat a été
plus visible. Durant les réunions de Quimper, Vannes, La Roche
sur Yon et Angers, où nous étions moins nombreux, la plupart
des demandes d'intervention ont pu être prises en compte. A noter
enfin que si le "simple citoyen" n'a peut-être pas suffisamment
parlé en réunion publique, il s'est largement rattrapé
dans l'expression écrite (1359 interventions écrites au
24 janvier 2003)
6 |
Pourquoi des réponses précises aux questions
ne sont pas données lors des débats ? |
2
|
M. Mace (Rp) - 1 anonyme (Rp) |
L'ambiance des premières réunions publiques ne se prêtait
guère à l'exercice consistant à donner "à
chaud" des réponses précises à des questions
"pointues", même judicieuses, alors que l'on en était
plutôt à des échanges sur des questions générales
qui s'empilaient par centaines sur le bureau du président. La situation
devrait être, du moins peut-on l'espérer, toute différente
dans le cadre des réunions thématiques.
En tout état de cause, la CPDP s'emploiera à ce que toutes
les questions importantes pour éclairer la décision concernant
le projet de Notre-Dame-des-Landes, trouvent une réponse, ou
éventuellement plusieurs dans la mesure où existeraient
des appréciations différentes des experts du maître
d'ouvrage et des experts en charge de l'expertise complémentaire.
S'agissant du traitement systématique des questions et interventions,
dans lequel s'est engagé la CPDP, vous pouvez vous reporter aux
réponses concernant le sous thème 1.2
12 |
Pourquoi les compagnies aériennes sont-elles
absentes des débats ? |
2
|
R. Le Claire/NDL (E) - 1 anonyme (Rp) |
Air France est intervenu à la réunion de Nantes à
la Cité des congrès pour expliquer la manière dont
on bâtissait une offre de services aériens. D'autre part
l'expert auquel a fait appel le maître d'ouvrage pour ses prévisions
de trafic, l'IATA est une association des compagnies aériennes.
13 |
Pourquoi les principaux élus sont-ils absents
des réunions publiques ? Quelle est leur position réelle
? Oublient-ils qui ils représentent ? Ont-ils des intérêts
personnels ? |
22
|
M. Hubert/Grandchamp (Rp) - P. Rozier/Granchamp
(Rp) - M. Thebault (Rp) - M. Thomas (Rp) - P. Baron/Grandchamp (Rp)
- L. Rousseau/Vigneux (Rp) - P. Wypych/ACIPA/BVV (Rp) - M. Mercier
(Rp) - D. Portais/BVV (Rp) - C. Le Goff (Rp) - C. Millez (Rp) -
T. Drouet/élu NDL (Rp) - 8 anonymes (Rp) - J. Vinet/St Aignan
de Gd Lieu (T) - M. Leconte/ACIPA/Le Temple (Rp) |
Les "grands élus" auxquels nous avons posé la
question de leur participation au débat, nous ont répondu
- qu'ils avaient déjà eu l'occasion de s'exprimer sur
le sujet avant le débat et que leur position personnelle était
bien connue au moins dans ses grandes lignes,
- qu'ils étaient maintenant à l'écoute d'un débat
sur lequel ils ne souhaitaient pas peser personnellement,
- qu'ils délégueraient pour participer au débat
des membres représentatifs de leur assemblée (conseil
régional, conseil général, CUN
),
- que lorsque le débat serait suffisamment avancé, ils
feraient délibérer l'assemblée qu'ils président,
de manière à ce que cette délibération,
vus et entendus les éléments nouveaux pouvant être
apportés par le débat public, puisse être versée
au dossier du débat.
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