QUESTION 505 -
Posée par MAIRIE D'EPIZON, le 18/11/2013
Question posée lors du débat contradictoire du 30 octobre 2013 - transformations locales et aménagement du territoire :
Quelle sécurité du site ?
Réponse du 05/12/2013,
Réponse apportée par l’Andra, maître d’ouvrage :
Cigéo est conçu pour être sûr pendant sa construction, son exploitation et après sa fermeture.
Pour garantir la sûreté de ses installations, l’Andra identifie toutes les sources potentielles de dangers, qu’elles soient d’origine naturelle ou non. L’ensemble de ces risques est pris en compte dès la phase de conception de Cigéo. Cela permet de mettre en œuvre les dispositions nécessaires pour prévenir ces risques, réduire leur probabilité et limiter leurs effets sur les installations (que ce soit pour les installations de surface ou les installations souterraines). Sont étudiés par exemple les situations de séismes, inondations, conditions climatiques extrêmes, incendies, explosions, chutes d’avion, environnement industriel (voies de circulation, présence d’autres installations présentant des risques…).
Pour connaitre en détail l’ensemble des dispositions prévues pour garantir la sûreté du centre, nous vous invitons à consulter le chapitre 5 du Dossier du maître d’ouvrage : http://www.debatpublic-cigeo.org/docs/dmo/chapitres/DMO-Andra-chapitre-5.pdf
Pour que le projet puisse être autorisé, l’Andra doit démontrer aux évaluateurs du projet (Autorité de sûreté nucléaire (ASN), Commission nationale d’évaluation (CNE) qu’elle maîtrise tous les risques, que ce soit pour la sûreté de Cigéo pendant son exploitation ou après sa fermeture. L’ASN effectuera également des inspections (plusieurs par an, dont certaines inopinées) pour vérifier que la sûreté du site est bien assurée par l’Andra. Dans le cas contraire l’ASN peut imposer des prescriptions supplémentaires si elle considère qu’un risque n’est pas maîtrisé correctement, voire mettre à l’arrêt l’installation.
Réponse apportée par Bertrand Thuillier, docteur ès sciences :
Une sécurité basée sur une conception d'alvéoles MAVL "cathédrales" de 400 m de long sur 6 à 9 m de diamètre en multipliant les risques présents : Hydrogène, gaz hautement explosif (1 million de L/an au total), bitume, fortement combustible (9 700 tonnes de bitume pur au total), ventilation très importante (500 à 600 m3/s), et batteries de forte puissance (étincelles et inflammation) me semble encore très aléatoire vis-à-vis du risque incendie.