Voici les questions posées par le public par mail, par courrier ou lors des réunions publiques. Nous affichons les questions et les réponses.
Question de : Beaumont Cyril La Colle sur Loup 06480 - le 12/02/2006Le public est-il représenté dans ce débat? Au 12/02/2006, apres avoir commencé à relayer l'information localement, je m'aperçois que quasiment aucun Collois n'a connaissance du Débat Public sur le projet de "Contournement de Nice". Je pense qu'il en est de même pour beaucoup de personnes des communes directement impactées par ce projet. Ainsi, je souhaite demander la prolongation du Débat Public de 4 mois supplémentaires au président du CPDP, afin de permettre à toute personne avertie de pourvoir s'exprimer. J'appelle également tous les maires des communes impactées à communiquer sur le déroulement du Débat Public, pour lui en donner toute sa légitimité. Merci de publier cet avis et de l'évoquer lors de la séance de clôture, le 27 février, pour y donner une suite favorable et démarrer réellement le débat "public".
Réponse de la : CPDP Votre question du 12 février appelle deux réponses: La première concerne la qualité de l'information du public à propos de l'organisation du débat public en cours. Il est exact qu'un grand nombre d'habitants des Alpes-Maritimes, de Nice comme d'ailleurs, disent n'avoir pas été atteints par une information suffisante. La presse écrite, les radios locales et la télévision ont rendu compte régulièrement d'abord du lancement du débat, puis de son déroulement. Vous pouvez le vérifier en consultant les revues de presse que la commission tient à votre disposition. La Commission particulière du débat public elle-même a diffusé 100.000 exemplaires d'un "journal du débat" de quatre pages contenant toutes le précisions utiles sur l'organisation du débat, chaque exemplaire étant accompagné d'un résumé en huit pages du dossier de présentation du projet de contournement. Bien d'autres supports d'information ont également été distribués directement par ses soins. Enfin, chaque mairie a reçu dès le début du débat un nombre suffisant de ces documents pour que les services municipaux puissent les remettre aux organismes et personnes susceptibles d'être intéressés. Mais il est évident que les informations concernant le débat public, qui ont déjà coûté fort cher, sont noyées au milieu d'une foule d'autres évènements et que le public n'y prête pas toujours une attention suffisante. La commission est la première à le déplorer. La seconde réponse concerne votre demande de prolongation de la durée du débat. La loi précise que la durée du débat ne peut excéder quatre mois, cette durée pouvant être prolongée de deux mois par une décision motivée de la Commission nationale du débat public. La Commission nationale ne décide de prolongation que pour des raisons exceptionnelles, ce qui n'est pas le cas dans le débat en cours. La fin du débat public n'est pas la fin de la concertation. Toute personne qui le souhaite pourra encore exprimer son point de vue par la suite, notamment en s'adressant directement au maître d'ouvrage.