Avis n°176
Contre ce projet hors norme
le ,Je suis contre ce projet pour des raisons écologiques mais j'aimerais attirer l'attention de ceux qui hésitent encore à se prononcer sur les mauvais chiffres économiques qui frappent P&V depuis de nombreuses années consécutives et qui doivent conclure que si c'est mauvais ailleurs ce le sera ici chez nous ! Et ce malgré notre argent utilisé pour ce groupe privé coté en bourse !
Il s'agit d'un article de Capital.fr de 2014 que je copie ici :
"A dire vrai, cela fait plus de cinq ans que les nuages s'amoncellent. Les marges du promoteur touristique, autrefois colossales, n'ont cessé de s'éroder. Depuis 2007, son action a été divisée par trois et il ne vaut plus que 150 millions d'euros, trois fois moins que le Club Med, de taille pourtant équivalente (environ 1,4 milliard d'euros de chiffre d'affaires). Autre source d'inquiétude : la valse des directeurs. «Brémond en a éliminé quatre en sept ans», soupire un syndicaliste. Dernier épisode : le limogeage cet été de Sven Boinet, un ancien de Barrière, arrivé il y a deux ans. Celle qui lui a succédé, Françoise Gri (ex-P-DG d'IBM France), doit économiser 35 millions d'euros et supprimer 195 postes.
Et dire que Pierre & Vacances a longtemps été une machine à cash... C'est en 1979, douze ans après avoir édifié la station d'Avoriaz, un village tout en bois et sans voitures, écolo avant l'heure, que Gérard Brémond a inventé le concept qui a fait sa fortune, la «nouvelle propriété». Son idée : au lieu de s'endetter pour créer ses résidences – des immeubles de bon confort avec piscine et services à la carte (restaurants, sports, baby club) – il propose à des particuliers d'y investir en achetant sur plan et en se réservant quelques semaines dans l'année. A charge pour le groupe de les louer le reste du temps aux vacanciers. Cette martingale lui a permis de construire à moindres frais partout dans l'Hexagone. Et d'avaler un à un tous ses concurrents (Orion, Maeva, Gran Dorado), sans compter le néerlandais Center Parcs, spécialisé dans les bulles aquatiques. Au total, il exploite plus de 300 lieux de villégiature (soit 50 000 logements) en France, mais aussi en Allemagne, en Espagne, en Italie... «Le problème, c'est qu'il a perdu le sens des réalités», juge Didier Arino, du cabinet Protourisme."
En savoir plus sur http://www.capital.fr/enquetes/derapages/temps-de-chien-pour-pierre-vaca....
La conclusion sur le sens perdu des réalités s'illustre à merveille sur ce projet terrifiant !
une aberration faite de béton et de niches fiscales
Bonjour,
je complète ce billet avec une autre enquête de Médiapart : "Center Parcs: enquête sur une aberration
faite de béton et de niches fiscales"
PAR JADE LINDGAARD
ARTICLE PUBLIÉ LE DIMANCHE 12 JUILLET 2015
Lien vers l'enquête à télécharger : http://fdgloiretouraine.kazeo.com/sites/fr/documents/278/document-27884.pdf