1.      Pourriez-vous décrire en quelques mots votre parcours professionnel ?
Economiste, diplômé de l’université d’Aix en Provence, j’ai un parcours de responsabilités de mission au sein de l’Etat et des collectivités territoriales. Après des fonctions dans l’Aménagement du territoire, j’ai dirigé l’administration d’un centre de recherche, une société d’économie mixte, mais aussi des structures de développement économique. En parallèle, je me suis investi dans une carrière d’enseignant sur le développement durable, en particulier dans le secteur du tourisme. Cette polyvalence m’a permis, toujours, de privilégier le dialogue dans mes différentes responsabilités.
2. Quelles ont été les initiatives qui vous ont amené à vous engager dans cet exercice de démocratie participative ?
J’ai été contacté par la Commission nationale du débat public, après mon poste à la direction du ministère du tourisme. Ma première expérience comme secrétaire général du débat public sur les nanotechnologies m’a convaincu de l’exigence de cette démarche. Je suis persuadé qu’un secrétaire général peut apporter avec son équipe à la commission, un soutien permanent pour réaliser un débat public serein où la notion de neutralité est fondamentale.
C’est avec plaisir, que j’ai accepté le poste de secrétaire général du débat public du réseau du Grand Paris sous la Présidence de François LEBLOND.
A quelques jours de la fin du débat, les quatre mois ont été intenses, mais ils ne sont rien face à l’engouement des citoyens, des représentants associatifs, des élus et à l’échange que cela a suscité. J’ai en tiré une grande satisfaction, qui confirme ma conviction dans cet exercice de démocratie participative.
3. Quelle est, selon vous, la pertinence d’une telle procédure dans les processus décisionnels d’une infrastructure de transport ?
Le projet du Grand Paris s’inscrit, indubitablement, dans la catégorie des grands débats publics menés par la Commission nationale du débat public. Tout d’abord, par l’importance du territoire concerné : l’ile de France, ensuite, par ses répercussions sur les populations et leur mode de vie. L’aménagement d’un territoire ne peut se concevoir sans une organisation homogène, équilibrée et rationnelle des transports. Enfin, le débat public apporte une dimension participative qui va au-delà des procédures traditionnelles mise en place pour les projets. Elles ne sont pas opposables, elles sont complémentaires et traduisent la nécessité d’abonder nos processus démocratiques.