Question n°95
40 ans minimum de bouchons supplémentaires ?
le ,L'exploitation du site = 600 000 tonnes / an. Quid du phasage ? Quid de l'incidence sur la circulation des camions tant que l'infrastructure multimodale n'est pas mise en application ? 40 ans minimum de bouchons supplémentaires et de pollution !
Concernant le phasage de la réalisation du port* :
L’exploitation par la société GSM a commencé en juin 2013 sur le site et est autorisée jusqu’en 2039. Celle-ci libère au fur et à mesure des espaces qu’utilisera le port pour s’implanter. Le port sera ainsi mis en service par phases successives, entre 2020 et 2040.
Concernant le trafic routier d’ici la mise en service du port* :
Il est prévu que les premières infrastructures portuaires de Port Seine-Métropole Ouest soient commencées dès 2018 pour une mise en service en 2020. Sans attendre leur réalisation complète, les remblais pourront être acheminés à partir de 2018 par bateaux plutôt que par camions et ainsi diminuer la circulation routière et la pollution par rapport à la situation de référence sans le port.
Concernant le report modal de la route vers le fleuve pendant et après la phase d’exploitation* :
Les activités économiques choisies sur le port (liées à l’exploitation de la carrière et au BTP) ne vont pas générer de flux routiers significatifs, car elles utilisent en majorité les modes de transport fluvial et ferroviaire.
Pendant la période d’exploitation des granulats de la plaine, le port ferait baisser le nombre de camions, si l’on compare par anticipation la situation avec le projet Port Seine-Métropole Ouest et la situation de référence, c’est-à-dire la situation future la plus probable, en termes de trafic routier, sans le projet. On estime que le projet permettrait par rapport à la situation de référence :
une diminution de 65 poids lourds par jour sur l’ensemble du secteur, pour l’exploitation des carrières à l’Ouest de la RN 184 actuellement autorisées ;
et jusqu’à 450 camions en moins par jour, dans l'hypothèse d’exploitation du gisement de la Garenne à l’est de la RN 184.
Après l’exploitation du gisement de la plaine, les flux routiers seraient moindres puisque :
le besoin en matériaux de remblai lié à la carrière n’existera plus
les activités économiques développées sur le site s’approvisionneront en granulats issus de la façade maritime ou du nord de la France, approvisionnés par la voie d’eau ou le fer.
*les réponses sont rédigées selon l’hypothèse du projet confirmé après débat public.