Vous êtes ici

Question n°34

Autour du projet

Ajouté par Yves LALOUX (Conflans-Sainte-Honorine), le
[Origine : Courrier]

- Quelle évolution de la population cela va-t-il entrainer ? (le projet est source de travail) - Quelles conséquences sur la circulation routière ? Comment est envisagée l'articulation fleuve-route-voie ferrée ? - Comment s'intègre dans ce projet le Canal Grand Gabarit vers le Nord ?

Date de la réponse:
Réponse de La maîtrise d’ouvrage, le
Réponse:

Concernant l’évolution de la population, il est difficile d’évaluer précisément l’impact que génèrerait le projet Port Seine-Métropole Ouest. Le port offrirait effectivement des emplois diversifiés et nous retenons deux horizons :

-          2025, dans 10 ans : les emplois actuels du site seraient conservés et le nombre d’emplois directs créés en 2025 est estimé entre 20 et 50, auxquels s’ajouteraient environ 140 emplois pour la construction du port.

-          2040, à l’achèvement de Port Seine-Métropole Ouest : on estime qu’entre 500 et 1000 emplois directs seraient créés sur le port.

 

Concernant l’impact sur les flux routiers, nous retenons deux périodes distinctes :

-          Pendant la période d’exploitation des granulats de la plaine, le port ferait baisser le nombre de camions, si l’on compare par anticipation la situation avec le projet Port Seine-Métropole Ouest et la situation de référence, c’est-à-dire la situation future la plus probable, en termes de trafic routier, sans le projet. On estime que le projet permettrait une diminution de 65 poids lourds par jour sur l’ensemble du secteur, et par rapport à la situation de référence, pour l’exploitation de la carrière ouest actuellement autorisée et jusqu’à 450 par jour dans l’hypothèse d’ouvertures de carrières à l’est de la RN 184.

-          Après l’exploitation du gisement de la plaine, il est envisagé que le port maintiendrait son activité dans le secteur de la construction et des travaux publics, avec des granulats issus de la façade maritime ou du nord de la France approvisionnés par la voie d’eau ou le fer. Les principales dessertes routières seraient effectuées par la RD30 et la RN184, tandis qu’un embranchement ferré existant permettrait de relier le site à la gare de fret d’Achères Grand-Cormier.

 

Il est à noter que le trafic poids lourds diminuera, compte tenu de l’approvisionnement massifié en matériaux de construction par bateaux et trains, et des flux poids lourds pour remblayer les carrières qui n’auront plus lieu d’être.

 

Concernant l’articulation entre les différents types de transport, le port permettrait essentiellement :

-          d’acheminer par bateau vers Paris et la Petite Couronne, les sables et graviers extraits de la Plaine (carrière) ou ceux issus de la façade maritime ou du nord de la France, bruts ou transformés sur place (éléments préfabriqués par exemple) ;

-          d’accueillir par bateau les matériaux de remblayage de la carrière pour sa remise en état.

-          après l’exploitation de la carrière, d’accueillir par bateau et par le fer des granulats issus de la façade maritime ou du nord de la France.

 

Pour ce qui est du lien entre Port Seine-Métropole Ouest et le canal Seine Nord Europe : le projet de port est autoportant et n’est donc pas conditionné par la réalisation du canal. S’il se réalisait, le Canal pourrait bénéficier au projet Port Seine-Métropole Ouest pour traiter les flux de granulats par voie d’eau sur cet axe, notamment les calcaires durs du Nord. En effet le port est stratégiquement positionné sur les itinéraires d’approvisionnement en granulats de la partie Ouest de l’Ile de France par la voie d’eau et le fer.