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Question n°107

Combien de sites possibles en Ile-de-France pour créer des plates-formes multimodales ?

Ajouté par Jean-Claude MALBRUNOT (Conflans-Sainte-Honorine), le
[Origine : Courrier]

Combien de sites en Ile-de-France restent encore possibles pour créer des plates-formes multimodales et des zones industrielles ? Peu sans doute, alors raison de plus pour réaliser celle d’Achères ! Je crains que la réponse ne vienne renforcer ma conclusion : Ce n’est pas le port d’Achères qui fait peur, c’est à mon avis un Grand Paris qui va attirer comme un mirage encore plus de populations. Quel métier vont faire nos enfants dans ce Grand Paris ? Les travaux vont créer de l’emploi mais après ? Après « l’âge du béton » ai-je entendu pour le port d’Achères.

Date de la réponse:
Réponse de La maîtrise d’ouvrage, le
Réponse:
  • Concernant les plateformes multimodales en Ile-de-France

Les plateformes multimodales et les zones d’activités (parmi lesquelles les zones industrielles) pressenties à l’avenir sont identifiées dans le Schéma Directeur de la Région Ile de France, approuvé le 27 décembre dernier. Elles figurent en particulier sur la carte présentée page 127 du dossier intitulé « Défis, projet spatial régional et objectifs », reproduite ci-dessous :

  • Concernant l’utilisation du béton :

Même si les principes de construction sont amenés à évoluer à l’avenir, avec notamment une utilisation différente du béton que par le passé, le béton n’en restera pas moins indispensable pour de nombreuses situations : en particulier celles liées à la construction ou à la rénovation d’infrastructures.

  •  Concernant les activités sur le port après les travaux :

Nous estimons que la région Ile-de-France aujourd’hui fortement déficitaire et importatrice de granulats, aura toujours besoin de matériaux de construction en 2040 et après, pour mener à bien les travaux de réhabilitation, de construction.

Et, si des technologies nouvelles et innovantes (type éco-construction) venaient à modifier les méthodes de construction, celles-ci génèreraient toujours des activités logistiques de préfabrication et de revalorisation autour des matériaux (anciens et nouveaux). Leur acheminement massifié par un mode de transport propre comme la voie d’eau serait toujours nécessaire. Le port aurait toujours bien sa place.

 Si le projet se réalise, il est prévu à ce stade qu’après la mise en service complète du port en 2040, les activités installées sur Port Seine-Métropole Ouest et leurs emplois perdurent, à savoir :

-         la poursuite des activités du BTP utilisatrices de granulats du site puis issus de la façade maritime ou du nord de la France (traitement, transformation, etc.) ;

-         le secteur de la valorisation de matériaux de déconstruction et des chantiers de travaux publics ;

-         des activités d’appuis et de services aux entreprises, tournées vers la ville et le port (location de matériels, ateliers, bureaux, laboratoires, etc.)

-         entre 500 et 1 000 emplois directs sont ainsi estimés à terme sur les 50 hectares du site dédiés aux activités.