1. Date de démarrage de l'exploitation industrielle des sables d'Achères ?
Réponse : L’exploitation actuelle du gisement de granulats (sables et graviers) située sur le périmètre du projet Port Seine-Métropole Ouest dans la plaine d’Achères a commencé en 2013 par la société GSM.
Une autre carrière de la société « carrière de la Grande Arche » est également en cours d’exploitation (autorisée en 2009 pour 12 ans).
2. Volume annuel prévisionnel des sables extraits ?
Réponse : L’exploitation des deux carrières actuelles est prévue globalement au rythme moyen de 600 000 tonnes par an, avec un maximum règlementaire de 1 million de tonnes par an.
3. Capacité journalière d'extraction et de chargement de cette future gravière d'Achères ?
Réponse : L’arrêté préfectoral du 18 août 2009 (modifié le 29 novembre 2012) fournit uniquement des données annuelles d’extraction et de traitement rappelés ci-dessus.
Une approche de la production journalière moyenne peut être faite sur la base d’un fonctionnement de 250 jours par an.
4. Répartition prévisionnelle en % et volume des évacuations annuelles par type de transports (fluviale, ferré, routier) et évolutions dans le temps pour chaque type sur la période d'extraction ?
Réponse :
- Pendant l’exploitation de la carrière « ouest », le tonnage sortant du port serait constant et de 640 000 tonnes/an environ, avec une répartition modale de 31% pour la voie d’eau, et de 69% pour la route.
Pour obtenir la part modale totale du port il faut, de plus, ajouter le fret lié au remblai de la carrière (estimation 50% par la voie d’eau en l’absence de prescription dans l’arrêté préfectoral) et l’apport de granulats éruptifs par la voie ferrée (40 000t), elle serait alors de 39% pour la voie d’eau, 1% pour le fer et 58% pour la route.
- Si l’exploitation de carrières à l’Est de la RN184 était décidée, grâce à PSMO, elle pourrait être desservie par la voie fluviale. Sur la base d’une exploitation en une vingtaine d’année, avec une obligation d’utilisation prioritaire de la voie d’eau à la hauteur de 75% qui pourrait être fixée pour les nouvelles autorisations, la répartition modale serait de 63% pour la voie d’eau, 36% pour la route et 1% par le fer.
5. Destinations des expéditions :
a. Pour le transport fluvial, les ports de destination équipés pour le déchargement ?
b. Pour le transport ferré, les gares de destination équipées pour le déchargement ?
c. Pour le transport routier, les départements de livraison ?
Réponse : A ce stade d’avancement du projet, les lieux de destinations des expéditions n’ont pas pu être ne sont pas finement déterminés. Des zones de chalandise ont été identifiées dans le rapport
http://psmo.debatpublic.fr/file/53/download?token=cVW6dSKCLGhsqGW6ccyscdXfwTWkydMErgmFHUhjoYw de programmation économique – Prévisions de trafic et bilan socio-économique (pages 16 et 17)». À titre d’exemple, les zones de chalandises (retenues) prévisionnelles pour le trafic de granulats en 2025 sont :
a. Pour le transport fluvial, Paris et la petite couronne, notamment vers des centrales à béton situées bord à voie d’eau et déjà équipées de quais, soit 80% des centrales à béton d’Ile-de-France.
b. Pour le transport ferré, il n’est pas prévu d’expédition ; pour l’approvisionnement de la centrale à enrobés en éruptifs, il s’agit de la Loire et la Basse Normandie.
c. Pour le transport routier, la Grande couronne Ouest, principalement pour alimenter l’activité BTP locale. .
6. Est-il prévu de stocker et de transformer sur le site des matériaux de déconstruction ?
Si oui, dans le même ordre d'idée que les questions 4/ et 5/ :
a. Répartition prévisionnelle en % et volume des livraisons annuelles par type de transports (fluviale, ferré, routier) ?
b. Origine des livraisons pour chaque type de transport.
c. Le site est-il prévu pour l'enfouissement de déchets ultimes ?