Question n°51
Question sur le report modal
le ,Lors de la réunion d'ouverture du débat public jeudi 02 octobre 2014 à Achères, nous avons compris que la part du transport fluvial serait prépondérante lors de l'exploitation de PSMO. En sera-t-il ainsi, à partir de 2035, lorsque l'exploitation des granulats sera pratiquement terminée et que le port continuera à fonctionner avec diverses entreprises liées au BTP (fabrication de parpaings, de voussoires... location de matériel...) ? Quelle assurance a-t-on que les modes fluvial et ferré seront encore privilégiés par ces entreprises ? Ces entreprises ne seront-elles pas tentées de faire circuler leurs matériels et leurs productions sur les routes, bien que le transport routier soit le plus cher et le plus polluant des moyens de transports de fret ?
Après l’exploitation des carrières, les activités économiques qui sont envisagées à ce stade du projet - poursuite des activités du BTP utilisatrices de granulats, valorisation de matériaux de déconstruction et de chantiers de travaux publics… - sont en majorité des activités ne générant pas de flux routiers significatifs, car utilisatrices des modes fluvial et ferroviaire. Pour illustrer ce propos, voici deux chiffres à propos :
- 60% du transport fluvial est lié au BTP
- 80% des centrales à béton se trouvent en bord de fleuve.
Port Seine-Métropole Ouest est stratégiquement positionné sur les itinéraires d’approvisionnement en granulats de cette partie Ouest de l’Ile-de-France, par la voie d’eau et le fer. Cela pourrait concerner en particulier les calcaires durs venant du Nord par voie ferrée ou fluviale (avec une plus forte attractivité de la voie d’eau en cas de réalisation du canal Seine-Nord Europe) ou les sables et graviers de la façade maritime en remontant l’axe Seine.
Enfin, les entreprises retenues pour s’installer sur les ports de Paris sont choisies au terme d’appels d’offres à projet. Ces appels à projet obéissent à des paramètres qualitatifs. Un des critères décisifs procédant à la sélection des entreprises aura trait au niveau d’engagement de ces dernières quant à leur part d’utilisation des modes de transport fluvial et/ou ferré.