Projet de Parc éolien en mer de saint-nazaire
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L’appel d’offres
de l’État
L’article 10 de la loi 2000-108 permet aux installations éoliennes en mer de
bénéficier de l’obligation d’achat. Il existe un tarif d’achat garanti pour l’éolien en
mer, actuellement fixé à 130 €/MWh. Compte tenu de la maturité des technologies,
ce niveau de tarif est insuffisant pour garantir la rentabilité des parcs éoliens en mer.
Pour cette raison et afin d’encadrer et de permettre le déploiement
de cette technologie au large des côtes françaises, l’État a lancé le premier appel
d’offres portant sur 3000 mégawatts à installer sur cinq zones identifiées au terme
d’un processus de concertation et de planification.
Objectif :
6 000 mégawatts en 2020
Pour atteindre l’objectif de 6 000 mégawatts d’éolien
en mer en 2020, les pouvoirs publics ont fait le constat
dès 2009 qu’une action d’envergure de planification et
de concertation était nécessaire. Il s’agissait d’accé-
lérer le développement des projets engagés depuis
plusieurs années et qui ne pouvaient aboutir, faute
de dispositif de soutien adapté, et d’en faire émer-
ger de nouveaux. Il fallait également favoriser l’es-
sor d’une filière industrielle, pour laquelle la France
dispose de véritables atouts tels que d’importantes
infrastructures maritimes et terrestres et des compé-
tences industrielles dans les secteurs de l’énergie et
de l’exploitation de pétrole en mer. Pour répondre à ces
différentes exigences, un appel d’offres fondé sur des
critères de compétitivité du prix proposé d’achat d’élec-
tricité, de qualité du projet industriel et du respect de
l’environnement a été lancé en juillet 2011.
Des zones propices
sélectionnées A l’issue
d’une concertation
En mars 2009, le Gouvernement a demandé aux
préfets des régions Bretagne, Pays de la Loire, Haute-
Normandie, Aquitaine et Provence-Alpes-Côte d’Azur,
de mettre en place, pour chaque façade maritime
(Manche/mer du Nord, Atlantique et Méditerranée),
une « instance de concertation et de planification ».
Ces instances rassemblaient la plupart des parties
prenantes : services de l’État, collectivités territo-
riales, représentants des porteurs de projets éoliens,
usagers de la mer, associations de protection de l’envi-
ronnement, ports autonomes, Conservatoire du litto-
ral, l’IFREMER (Institut français de recherche pour
l’exploitation de la mer), l’ADEME, le SHOM (Service
hydrographique et océanographique de la marine) et le
gestionnaire du Réseau public de transport d’électri-
cité (RTE).
Les travaux des participants aux instances de concer-
tation ont conduit à identifier des zones propices
au développement de l’éolien en mer, au regard des
enjeux techniques, réglementaires, environnemen-
taux et socio-économiques. Une attention particulière
a été portée au respect des activités liées à la pêche
professionnelle et au tourisme.
>>
Limiter l’implantation sur le domaine maritime
à une sélection
de zones issues de la concertation locale menée par l’État
>>
Apporter une visibilité au secteur industriel
en proposant
des zones de puissance significative
>>
Maîtriser le calendrier et le rythme d’implantation
afin de
permettre la montée en puissance du tissu industriel français
et l’adaptation nécessaire des infrastructures portuaires
>>
Maitriser les coûts pour la collectivité
>>
Limiter les possibilités d’échec,
notamment pour l’industrie.
Les principes fondateurs
de l’appel d’offres lancé en juillet 2011
Focus
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