22 septembre: assistez à la réunion d’ouverture du débat à Ivry, ou suivez-la sur Internet !

Publié par CPDP - CPDP le 4 septembre 2009

La réunion d’ouverture le 22 septembre à Ivry-sur-Seine posera la question de l’opportunité du projet qui est au coeur du débat public :

« Faut-il reconstruire le centre de traitement des déchets ménagers d’Ivry/Paris XIII ? »

À cette occasion, le maître d’ouvrage présentera les raisons qui justifient son projet et les alternatives étudiées ; des éclairages seront apportés sur les politiques et les réglementations qui encadrent et orientent la gestion des déchets ménagers dans l’agglomération parisienne. Le programme de la réunion est désormais détaillé dans un autre billet.

Vous êtes invités dès aujourd’hui à poser les questions que vous souhaiteriez voir aborder au cours de cette réunion. Pour cela, il suffit de laisser un commentaire à cet article. La CPDP prendra en compte vos questions dans l’animation des différentes tables rondes et des échanges avec la salle.

Lieu de la réunion: Salle Robespierre à Ivry-sur-Seine, 2, rue Robespierre, 94200 Ivry-sur-Seine
Métro ligne 7, en face de la station Mairie d’Ivry
Horaires: 20h00-23h00

Cette réunion sera diffusée en direct sur Internet, à partir de notre page d’accueil.

Plan d’accès

Agrandir le plan

Réseaux sociaux
  • Facebook
  • Twitter
(Aucun vote pour le moment)

Tags :

12 réponses à “22 septembre: assistez à la réunion d’ouverture du débat à Ivry, ou suivez-la sur Internet !”

  1. benoit benoit dit :

    La perennité de notre civilisation basée sur le gaspillage : la surconsommation et la destruction (de ces ressources par l’ncinération) effrénée des ressources naturelles n’est-elle pas à plus ou moins court terme menacée ?
    (une croissance infinie et perpétuelle dans un monde à ressources finies n’est pas durable).

  2. Laubier Laubier dit :

    1°) Vous évoquez parmi les raisons qui justifieraient la non-délocalisation de l’usine « un problème d’acceptabilité » dans les autres communes. Les citoyens d’Ivry-sur-Seine ont-ils été consultés sur leur « acceptabilité » du maintien sur la commune d’une telle usine ?
    2°) La commune d’Ivry est-elle condamnée pendant des décennies à maintenir sur son sol une usine de traitement ou valorisation des déchets ?

  3. Laubier Laubier dit :

    Quelles démarches concrètes ont été faites auprès de la grande distribution ( ex: Carrefour à Ivry ) pour qu’elle diminue sa production d’emballages, dont nous voyons bien au contraire le volume augmenter de mois en mois ?

  4. Franck Franck dit :

    La réponse à la question, c’est NON

    - Depuis 1969, date de l’ouverture de la TIRU, et 2005 date de la remise aux normes européennes, des études précises sur le cumul de 40 ans de pollution sur la santé des Ivryens ont-elles été effectuées?

    - Pouquoi le centre qui doit être fermé à l’horizon 2010, est prolongé jusqu’à 2018, sans aucune consultation de la population et sous quelles conditions?

    - Quelles garanties avons-nous que les déchets que nous trions (papiers, cartons, plastiques) ne finissent pas incinérés plutôt que recyclés ?

    - Pourquoi brûler le contenu des poubelles noires sans les trier, alors que la majorité des citoyens y jettent des matériaux recyclables ( plastiques, journaux, cartons et même du verre, des piles…)?

    - Comment convaincre les citoyens et comment gérer la collecte des déchets fermentescibles ( déchets verts : gazons,feuilles et déchets ménagers : préparation et reste de repas) qui représentent 40% de nos déchets ?

    - La TIRU qui se vante ( dans l’esprit de Monsanto et de son roundUp) d’être « créateur d’énergie verte » a-t-elle évalué son bilan de gaz à effet de serre (GES) et les quantités de C02 émises ?

    - La TIRU prône l’incinération pour la production d’énergie sous forme de vapeur, pourquoi ne pas remplacer l’incinération par la géothermie, énergie renouvelable et non polluante ?

    - Comment améliorer la communication lors de problèmes récurants ( fuite de vapeur, odeurs pestidentiels, nuisances sonores, incendie ) ? Les riverains n’ayant aucune réponse à leurs questions posées par téléphone ou par mail.

    - Si l’incinération produit pour 1000kg de déchets, 300 kg de mâchefer, plus des déchets humides et des fumées pour 100kg, autant utiliser la mise en décharges avec récupération du méthane, après un tri sélectif plus poussé.

    - Les 700 millions, coût du projet pourrait être utilisé pour favoriser le recyclage et le développement d’énergie durable et non polluante comme la géothermie et pourquoi pas à la création d’un parc à la place de l’actuelle TIRU, notre quartier manquant d’espace vert.

    LES ALTERNATIVES À L’INCINÉRATION

    OUI pour adopter un moratoire sur l’incinération : pour stabiliser puis réduire l’élimination afin de développer la prévention et le recyclage.

    OUI à l’application du Principe de Précaution inscrit dans notre Constitution et à l’abandon de l’incinération des déchets.

    OUI à la prévention par la réduction des déchets et le recyclage.

    OUI à la gestion communale des déchets par de petites unités, gérées par les communes pour responsabiliser les habitants.

    OUI à une méthanisation contrôlé pour que les digestats pollués par un mauvais tri ne finissent en décharge.

    OUI à d’autres sources d’énergie comme la géothermie

  5. Yoan Yoan dit :

    Si on construit un nouveau centre, ne va-t-on pas être en surcapacité de traitement étant donné que la production de déchets par les ménages ne fait que baisser (15 à 20 % selon l’ORDIF) ?

  6. Franck Franck dit :

    Ce projet est en contradiction avec le plan déchets 2009-2012 du Grenelle de l’environnement. D’un taux de 24%, il faudra passer à un taux de 35% en 2012, puis 45% en 2015. Quel est l’intérêt d’un nouvel incinérateur, s’il n’y a pas à l’horizon 2020 de combustible à lui fournir?

  7. Laurence Monnoyer-Smith Laurence Monnoyer-Smith (CPDP) dit :

    Bonsoir,

    Nous vous remercions vivement de vos commentaires et de vos questions. La CPDP propose de vous répondre de plusieurs façons :
    - Pour les commentaires qui posent des questions directes au maître d’ouvrage, nous proposons de les lui poser officiellement pour que vous obteniez des réponses précises via le systèmes de question/réponse (SQR). Pour ce faire, nous allons les recopier telles quelles dans le SQR, elles seront affichées dans la section du site correspondante sous l’intitulé de ‘question posée dans le blog’ et vous aurez une réponse dans les 15 jours en ligne.
    - Pour ce qui relève des avis et commentaires lançant une discussion, nous proposons de les relayer lors des réunions publiques où un temps sera consacré à chaque début de réunion aux commentaires du blog. Nous vous relayerons les réponses/réactions en ligne sur ce blog.
    - Par ailleurs, nous avons vivement incité le maître d’ouvrage à régir en ligne régulièrement à vos posts, de la façon qui lui conviendra. Il pourra ainsi vous renvoyer à des réponses déjà faites dans le SQR ou simplement réagir de façon moins formelle à ce que vous avez dit. Il faut simplement être conscient du fait que nous demandons un gros investissement en temps au maitre d’ouvrage puisqu’il doit d’ores et déjà répondre aux 70 questions posées dans le SQR. Il nous a néanmoins assuré de dégager du temps pour s’investir dans le blog. Nous espérons vivement qu’il le fera.

    Si vous avez d’autres remarques ou questions à adresser directement à la CPDP, n’hésitez pas, nous vous répondrons très vite !

    Laurence Monnoyer-Smith

  8. Franck Franck dit :

    Pouvez-vous mettre en ligne la vidéo de la réunion du 22 septembre 09.
    Comme nous n’avons reçu que la promo du SYCTOM et aucun document contradictoire, la vidéo avec les interviews d’opposants est le seul élément à notre disposition.
    Pour les réponses à nos questions, le maitre d’ouvrage n’a pas l’air très motivé pour nous répondre.

  9. CPDP CPDP dit :

    Nous publierons sur notre site d’ici la fin de la semaine :
    - l’intégralité de la vidéo de la réunion du 22 septembre
    - les transparents utilisés par les intervenants
    - un document résumant les principaux enseignements de cette réunion, que vous pourrez commenter.

    Nous ferons de même pour l’ensemble des réunions publiques qui auront lieu au cours du débat.

    Merci de votre patience!

  10. CPDP CPDP dit :

    Nous venons de publier ces éléments dans un nouveau billet: http://www.debatpublic-traitement-dechets-ivry.org/blog/?p=169. Ils seront complétés prochainement par des extraits vidéos, le verbatim de la réunion et sa synthèse.

  11. CPDP CPDP dit :

    Luc Valaize, Président du SVDU et Directeur Général du groupe TIRU vient de nous transmettre un mail en réponse à la question de Franck, que nous avions relayée dans notre système Questions-Réponses (Q #208) :

    « La TIRU qui se vante (dans l’esprit de Monsanto et de son Round-Up) d’être « créateur d’énergie verte » a-t-elle évalué son bilan de gaz à effet de serre (GES) et les quantités de C02 émises ? »

    Voici sa réponse :

    « TIRU a fait le bilan GES de ses activités sur les usines exploitées pour le compte du Syctom, bilan qui a été présenté en réunion publique de la CPDP le 7 octobre pour l’usine actuelle d’Ivry. Ce bilan a en particulier utilisé l’équivalent CO2/KWh produit, recommandé par l’ADEME.

    Mais force est de constater qu’il n’existe pas aujourd’hui de méthode « intangible » pour calculer le bilan GES d’une activité. Il n’est qu’à voir la divergence entre les affirmations du CNIID et notre propre bilan GES du site actuel d’Ivry. Nous affirmons aujourd’hui qu’il est faux de ne prendre en compte que les rejets à la cheminée d’une activité pour connaître son bilan GES. Un exemple, le photovoltaïque : il n’y a aucun rejet de GES d’un panneau solaire, et pourtant, les spécialistes du secteur savent que le bilan GES du photovoltaïque ne peut pas se réduire aux seules émissions : il faut aussi prendre en compte le bilan GES de la fabrication du silicium, des panneaux,…. jusqu’à l’élimination en fin de vie de toute l’installation, en passant par la prise en compte du transport depuis l’Asie, continent principal de fabrication des panneaux, avant installation chez nous. Mais, pour ne pas arriver à l’absurdité d’un bilan GES négatif pour le solaire, il faut bien évidemment prendre en compte l’équivalent CO2/Kwh produit recommandé par l’ADEME, équivalent CO2 qui permet in fine au bilan GES solaire d’être bénéfique. Le raisonnement doit être le même pour l’incinération.

    C’est pourquoi, nous sommes en train de travailler dans le cadre de notre syndicat professionnel, le SVDU, à l’élaboration d »une méthode d’évaluation du bilan GES des activités de traitement des déchets, notamment par incinération, méthode que nous souhaitons la plus largement partagée et la plus objective possible, et que nous souhaitons faire valider ensuite par l’ADEME.

    Ce n’est qu’après élaboration de cette méthode validée par l’ADEME que nous comptons réaliser le bian GES de TIRU, au cours du 2nd semestre 2010.

    Par ailleurs, votre observation « la TIRU qui se vante (dans l’esprit de Monsanto et de son Roundup), d’être « créateur d’énergie verte »… », appelle de notre part les remarques suivantes.

    Tout d’abord, comparer Tiru à Monsanto constitue un amalgame réducteur et sans fondement, ceci pour les raisons suivantes :

    - Monsanto est une multinationale américaine qui produit et distribue dans le monde entier, alors que TIRU est une entreprise essentiellement française (85% de notre activité), qui propose à ses clients (des collectivités locales) des services pour traiter leurs déchets

    - Monsanto produit et distribue dans le monde entier divers produits (semences dont certaines à base d’OGM, produits phytopharmaceutiques, biotechnologies, produits de jardin dont le Roundup auquel vous faites allusion)

    - TIRU, de son côté, est au service du public, par l’intermédiaire de ses clients les collectivités locales (principalement des syndicats de traitement d’ordures ménagères). Et ceci, depuis 1922, bien avant la création de la plupart de ces syndicats de traitement. TIRU est à ce titre un pionnier du service à la collectivité, dans le sens du bien public. C’est dans cet esprit que TIRU exploite entre autres une vingtaine d’incinérateurs d’ordures ménagères. Le personnel de TIRU est fier ainsi de réduite de plus de 90% le volume des déchets de leurs concitoyens, dont les vôtres, d’éliminer tout risque bactériologique liés à ces déchets, de limiter les GES et de produire de l’énergie à partir des déchets. Beaucoup d’énergie (infiniment plus que le solaire aujourd’hui), de l’énergie renouvelable, bon marché (la moins chère des EnR selon le tarif de rachat électrique en France) et indépendante des aléas climatiques (nul besoin de pluie, ni de soleil, ni de vent) et encore moins géopolitiques (notre ressource, ce sont vos déchets, nous n’allons pas les chercher en Russie comme le gaz, ni en Arabie Saoudite comme le pétrole).

    Ainsi, nous sommes parfaitement fondés et fiers d’affirmer que les 1300 salariés du Groupe TIRU sont des « créateurs d’énergie verte ». En effet :

    - Les déchets ménagers sont reconnus comme source d’énergie renouvelable par l’Union Européenne depuis 2001 (par la Directive 2001-77-CE), et en France à hauteur de 50% (arrêté du 08.11.07), compte tenu de leur composition biogénique (biomasse).

    - Hors hydraulique, l’incinération des déchets constitue la deuxième source de production d’électricité renouvelable en France derrière l’éolien et la quatrième source de production de chaleur renouvelable (dans les deux cas, en accord avec l’arrêté ci-dessus de 2007, n’est comptabilisée que la part renouvelable, soit 50% de la valorisation énergétique des déchets).

    Nous sommes à votre disposition pour venir échanger avec vous sur ce thème, par exemple à l’occasion de la visite de l’un des 3 sites parisiens que nous exploitons pour le compte du Syctom. »

  12. CPDP CPDP dit :

    Une des questions soulevées par Franck a fait l’objet d’une réponse de la part du Syctom au sein de notre système Questions-Réponses. Il s’agit de la question #210. Elle porte sur les moyens de communication du Syctom pour informer les riverains de l’activité de l’usine et des risques encourus. Elle est classée dans la catégorie « Risques et nuisances ».

    http://www.debatpublic-traitement-dechets-ivry.org/participer/consulter-questions-reponses.html?id=5