La Commission particulière du débat public est responsable de l’organisation et de l’animation du débat public. C’est donc d’elle que dépend la qualité de la rencontre entre le public et le projet. C’est pourquoi la Commission particulière du débat public sur la Francilienne prend, vis-à-vis du public, trois engagements…

Engagement 1
Fournir au public toute l’information dont il a besoin pour participer pleinement au débat public

Tout le monde doit être informé. La CPDP a diffusé « le débat public et vous », « le Journal du débat public »  et « le résumé du dossier du maître d’ouvrage » dans les boîtes aux lettres des habitants du Val d’Oise et des Yvelines concernés par le projet. La CPDP continuera  de diffuser ces documents – et d’autres ! - dans les mairies et lors des réunions publiques. Le site internet permettra d’avoir en accès direct tous les documents d’études sur le projet. Et pendant les réunions publiques, la CPDP invitera des experts ou des témoins pour éclairer certains aspects du projet. L’information sera aussi relayée auprès du public par la presse avec laquelle la CPDP entend établir des relations de qualité tout au long du débat.

Engagement 2
Garantir la pleine et libre expression des opinions sur le projet soumis au débat

Dans une réunion publique, une voix, c’est une voix… et elles ont toutes droit à la parole, sans distinction. Une voix qui se tait, c’est souvent une connaissance intime du territoire qui reste secrète et qui ne profitera pas au projet… ou à son rejet. Pour favoriser l’expression de tous, la CPDP mettra partout à disposition des fiches pour poser une question, donner un avis. Elle accueillera sur son site internet les contributions individuelles  et éditera des cahiers d’acteurs lorsqu’il s’agira de contributions collectives. Des cartes T, une exposition et d’autres outils encore permettront à chacun de se faire entendre ou de se faire lire.

Engagement 3
Prendre en compte  les opinions exprimées par le public dans un compte rendu neutre et objectif du débat public

Tout sera enregistré. Rien ne sera perdu : les réunions publiques, les questions posées par écrit par la poste ou sur le site internet, les réponses, les contributions, les cahiers d’acteurs… Et il sera tenu compte de tout lorsque la Commission particulière établira son compte rendu, dans les deux mois qui suivront la réunion de synthèse du 6 juillet. Cela vaut donc la peine de participer, car ce qui n’aura pas été dit, la CPDP ne l’inventera pas.