COMPTE-RENDU INTEGRAL DE LA COMMISSION PARTICULIERE DU DEBAT PUBLIC A GRENOBLE
Mardi 1er décembre 2009
(La séance est ouverte à 20 h 18)
M. BERGOUGNOUX.- Bonsoir. Je m'appelle Jean BERGOUGNOUX.
(Cris, huées, vacarme dans la salle)
Je demande un peu de silence. Je demande un peu de silence.
On se calme, s'il vous plaît. Je demande à ceux qui perturbent la salle
de prendre en considération qu'il y a des gens qui viennent de faire la
queue dans le froid pour participer à un débat.
Je voudrais souligner que nous avons à faire ici à un comportement
totalitaire consistant à empêcher les gens de parler. Il y a des
précédents dans l'histoire qui ne sont pas glorieux. Le public qui est
venu là pour écouter et discuter appréciera comme il convient ces
perturbations.
(Cris, slogans)
M. BERGOUGNOUX.- Je vous demande, par respect pour les personnes qui
sont venues ici pour discuter, qui ont fait la queue dans le froid, de
laisser le débat se dérouler tel qu'il était prévu.
(Cris, slogans)
M. BERGOUGNOUX.- Je constate qu'il est impossible de tenir cette
réunion et que la démocratie a été bafouée par les intervenants qui
font le chahut.
La Commission particulière du débat public sur les nanotechnologies est
dans l'obligation de suspendre la réunion publique qui se tient ce soir
à Grenoble, les conditions d'un débat serein n'étant pas réunies
puisqu'un certain nombre de personnes ont délibérément décidé de
perturber la séance en manifestant bruyamment, couvrant de fait la voix
des intervenants et empêchant les personnes du public de poser leurs
questions et de s'exprimer. Les membres de la Commission déplorent
vivement les agissements qui ont empêché le déroulement du débat et ont
privé les participants de leur droit à l'information et à la liberté
d'expression. Ils réaffirment leur détermination à offrir un cadre de
débat propice à la liberté d'information et d'expression sur le
développement et la régulation des nanotechnologies.
Nous nous engageons à ce que ce débat ait lieu sous une autre forme
très prochainement, afin que les Grenoblois puissent s'informer et
s'exprimer sur les sujets très importants qui auraient dû être débattus
ce soir.
Nous nous retirons.
(Cris, slogans, vacarme)
M. BERGOUGNOUX.- C'est ma deuxième et dernière tentative. J'avais dit
que je suspendais, et maintenant je vais annuler, si cela continue
ainsi. Je pense que beaucoup de gens ici vous en voudront et que vous
vous êtes définitivement déconsidérés.
Au revoir.
(La séance est levée à 20 h 30)
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