C’est une réalité qui nous oblige, vous et nous, au débat. On ne peut
pas faire l’impasse de ce type de débat. Alors, dans beaucoup
d’associations de consommateurs nous souhaitons participer au débat
national …
Mes chers amis, Mesdames et Messieurs, je voudrais également que vous
preniez la juste dimension au-delà de la problématique que cela pose.
Pour le consommateur, la problématique des gens qui, sur leurs lieux de
travail, sont soumis à des particules et l’on ne sait pas aujourd’hui
si elles aboutiront à des maladies professionnelles ou non !
Alors, ce procès à charge ne doit pas nous faire oublier le fait que -
en particulier dans l’industrie textile - nous sommes confrontés dans
une région comme la nôtre à la nécessité de permettre aux gens de
travailler sur leur lieu de travail, dans de meilleures conditions
possibles de garantie sur la santé au travail. C’est l’une de nos
préoccupations, en tant qu’association de consommateurs ou en tant que
syndicaliste.
Et puis, puisque vous êtes des jeunes étudiants pour la plupart d’entre
vous, un autre enjeu se pose dans notre région de développement, l’on
ne peut pas faire l’impasse sur des recherches dans l’industrie textile
qui permettent à nos industries de devenir aussi performantes que
l’industrie qui produit, sans forcément nous assurer les garanties de
sécurité dans l’Europe.
Dans le débat démocratique, nous avons la possibilité d’exiger de nos responsables politiques.
Merci.
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Mme COHU.- Merci. J’aurais voulu avoir l’intervention de M. Franck
DUHAMEL, vice-président de l’Union des industries textiles Nord
Pas-de-Calais.
M. DUHAMEL.- Vous opposez les nanotechnologies au textile naturel. On
parle régulièrement de tout ce qui est mauvais pour la santé. Mais vous
savez que, quand il y a une culture du coton qui ne concerne pas les
nanotechnologies, cela consomme un tiers des pesticides mondiaux. Cela
consomme énormément d’eau. Tout ceci fait que les nanotechnologies
peuvent être néfastes effectivement, mais cela apporte des
fonctionnalités au textile pour éviter de manger les ressources de la
planète.
Si vous ne voulez pas débattre ok.
Sachez que Saint Exupéry disait : on ne consomme pas la planète, on l’emprunte à nos enfants.
Empruntez-la aux nôtres !
Mme COHU.- Merci.
Je pense que, dans le Nord Pas-de-Calais, il y a également des activités tournées vers la médecine.
On peut être contre le débat, mais en matière de santé et de soin l’on
a quand même le droit d’écouter ce qui se passe, les gestes qui se font
et comment cela va se faire. J’aurais voulu avoir Monsieur Olivier
SOVARU pour expliquer ce sur quoi il travaille et l’intérêt que cela
peut avoir pour l’ensemble de la population.
M. SOVARU.- Je ne vais pas parler de nanotechnologies, je vais parler du diabète.
Il faut savoir que tous les enjeux de ces problèmes-là sont tout un
enjeu de maladies qui se situent à l’échelle du nanomètre. Les
technologies qui se sont développées peuvent mieux connaître les
problèmes et régler ceux qu’auront les enfants plus tard, nous, vous,
la population.
Sans entrer dans un débat quel qu’il soit, je pense qu’il est
intéressant de travailler sur le vivant en général et aujourd’hui les
moyens mis en œuvre le permettent.
Ce n’est pas qu’un problème économique, si vous voulez. Cela nécessite
de parler de la science et je crois que cette science - dont différents
instituts de la région se sont regroupés pour travailler sur tous ces
problèmes - semble évidente. On utilise ces différents instituts.
Moi, je suis professeur Arts et Métiers et je travaille aussi dans un
groupe. Ce qui me paraît intéressant, c’est que l’on est aujourd’hui à
l’aube d’une révolution technologique et il faut aller de l’avant, ne
pas avoir peur. Il y a beaucoup de choses que l’on ne connaît pas et
cela fait peur, mais c’est en débattant que l’on arrivera à avancer. Si
vous voulez parler des nanotechnologies, il y a deux outils.
(Slogan dans la salle « Mascarade politique, débat public ».)
Il s’agit d’améliorer des interactions, les particules en particulier,
pour améliorer la connaissance du vivant. Et les relations entre le
vivant et les nanoparticules en particulier les opérations contre le
risque qui agissent contre la santé. J’ai envie de dire qu’il faut
pratiquer la science au plus haut niveau, pour essayer d’améliorer la
frontière aujourd’hui de la connaissance et aborder ce problème des
nanotechnologies avec le vivant est essentiel pour nos communautés.
Mme COHU.- Merci beaucoup. J’aimerais que Monsieur CAPPY nous parle du domaine de l’énergie.
M. CAPPY.- J’ai toujours aimé les ambiances dynamiques et, ce soir, je suis servi.
Je vais vous parler d’énergie. Je vois que vous êtes en pleine forme.
Energie.
Il y a un domaine très intéressant et important pour la population qui
est la récupération d’énergie. Il s’avère, et c’est merveilleux, que
les échelles de dimension qui sont utiles pour la récupération
d’énergie sont toutes à l’échelle du nanomètre dont il est fondamental
pour l’avenir de l’humanité - et je pèse mes mots - d’étudier d’un
point de vue scientifique quels sont les mécanismes fondamentaux de
transformation de l’énergie.
Cela va nous permettre, dans un futur très proche, d’avoir des cellules
photovoltaïques de qualité, de récupérer l’énergie thermique dissipée
dans les instruments, mais également de récupérer l’énergie des
vibrations. Avant de faire des technologies, on doit faire de la
science.
On doit faire des nanosciences, c'est-à-dire l’étude des phénomènes se
produisant à l’échelle du nanomètre. Dans mon laboratoire, environ 160
doctorants, des jeunes comme vous, aussi dynamiques mais eux en
recherche, travaillent dans ce domaine. On me dit que les technologies
servent à modifier le climat.
Une intervenante.- Je voulais préciser que les nanotechnologies servent
également au niveau des ondes électromagnétiques, vous l’avez dit, et
en tout cas cela sert à manipuler beaucoup de choses en lien avec la
Nasa et la manipulation météorologique via les métaux lourds qui sont
utilisés dans la nanotechnologie et donc tous les métaux lourds qui ne
sont pas assimilables par l’organisme, qui attaquent le système nerveux
et créent énormément de complications.
De plus, les dépistages aux métaux lourds en France ou en Chine ou
n’importe où, mais en France, sont presque interdits et l’on fait tout
pour ne pas modifier les personnes qui ont des problèmes viables !
M. CAPPY.- Si l’on parle d’énergie, l’on doit parler de l’énergie qui
est la seule viable, l’énergie solaire. Le problème des cellules
solaires,, c’est leur mauvais rendement. Pouvons-nous parler énergie ?
Puisque je vois que vous suivez je reprends. Les phénomènes
fondamentaux à l’origine de la transformation de l’énergie solaire se
produisent à l’échelle du nanomètre. Il est donc très important pour
les scientifiques de travailler à la compréhension de ces mécanismes et
donc de faire de la science. Cette science est naturellement appliquée
à la transformation de l’énergie solaire ; c’est donc également une
technologie. Cette technologie utilise des dispositifs de la taille du
nanomètre, et c’est donc une nanotechnologie.
Cette technologie est bien destinée à l’humanité et non à ce qu’un
certain nombre de vous proposez, c'est-à-dire à des grandes entreprises
ou autre chose. Par bonheur, de très nombreux chercheurs travaillent
dans ce domaine dans le monde. La France est en retard et je n’ai pas
l’impression qu’elle va avancer avec des personnages comme vous.
Mme COHU.- Merci, Monsieur CAPPY. Je pense que l’on va pouvoir passer à la séquence suivante qui concerne les puces RFID.
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M. CHAUSSADE.- On va avancer sur la deuxième séquence, qui est une
séquence importante pour nous, celle qui traite des RFID. C’est un
sujet de débat important.
Ce qui nous intéresse est : dans quelle mesure les nanotechnologies
sont concernées par les RFID ? En quoi peut-on envisager l’implantation
et quels sont les risques ? Et comment se pose la question en termes de
liberté individuelle ?
Je vais laisser la parole au professeur David SIMPLOT-RYL qui va nous parler du sujet RFID. Merci.
M. SIMPLOT-RYL.- Bonjour. Merci beaucoup pour l’invitation, cela me
fait plaisir d’être parmi vous ce soir. Je suis responsable de l’équipe
projet « POPS » INRIA.
Je suis venu vous parler des RFID.
Beaucoup de gens qui s’imaginent que l’on va pouvoir savoir ce que vous
possédez et qui vous voyez. Il y a beaucoup de fantasmes !
A la base de tout cela, il y a une chose qui permet de faire une
identification à distance sans manipulation. C’est une technologie, la
puce. Vous êtes dans un débat public et vous avez manifesté plus ou
moins de violence. Je pense que vous avez tous une carte bancaire, un
téléphone ; ce sont des technologies.
M. CHAUSSADE.- Je voulais savoir si quelqu’un voulait poser une
question. Ce n’est pas que vous ne vouliez pas de débat, mais vous
empêchez le débat.
C’est complètement autre chose.
M. PRUVOT.- Vous êtes des enfants gâtés, vous ne laissez pas les gens
parler. Vous avez le droit de crier, mais nous n’avons pas le droit.
Bravo. Bravo pour la démocratie.
On a laissé parler les scientifiques et vous n’avez pas écouté.
Ecoutez. Bien. Vous êtes tous sur Facebook et sur votre téléphone
portable ; vous avez des cartes bancaires, vous êtes déjà RFID. C’est
la garantie de liberté.
Vous avez la chance et c’est pour cela que vous êtes des enfants
gâtés. Vous avez de la chance d’être en France, au moins il y a une
commission. On est dans un pays qui protège le plus les libertés
individuelles. Je voudrais m’exprimer sur la partie de la progression
des personnels. Ce qu’il y a dans votre carte, c’est un service en
France qui vous permet d’être assisté. Je vous dis que vous êtes des
enfants gâtés, vous avez la chance d’avoir un cadre de protection
réglementaire !
M. CHAUSSADE.- Je dois dire qu’il faut reconnaître qu’il n’est pas facile de parler dans cette ambiance.
Je voudrais remercier très sincèrement tous les intervenants qui ont eu le courage de s’exprimer.
Tout est enregistré.
Vous retrouverez toutes les interventions sur le site et je m’adresse à
ceux qui ont été empêchés de s’exprimer. Vous pouvez nous écrire et
nous poser des questions sur le site Internet, nous répondrons toujours
aux questions.
Nous ferons une présentation totale globale de toute la soirée. Ceux
qui sont venus pour débattre et croient encore à la liberté de
débattre, je les remercie d’être là et d’être restés jusqu’à la fin de
ce débat.
Merci.
Bonne soirée.
La séance est levée à 20 heures 54.
Base 210 personnes.
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