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Question n°378

Atelier PPE Gravelines

Ajouté par Alix ANONYMISé (Boulogne-Billancourt), le
[Origine : Site internet]
Le débat public

Je prends ici le temps de manifester mon mécontentement quant à l'organisation du débat à Gravelines. En effet, visiblement il ne s'agissait pas réellement d'un débat car les ateliers n'étaient accessibles qu'aux personnes invitées. Il a fallu nous rendre sur place et insister pour pouvoir y participer... Alors que nous avons appelé la mairie, le sportica, le service énergie, etc. : personne ne savait comment s'inscrire ! De plus, la présence massive de personnes liées à la centrale nucléaire de Gravelines a, et c'est normal, orienté le débat. Il aurait été bon que M. Archimbaud viennent parfois remettre en cause cette orientation. Cela aurait permis aux personnes défavorables au nucléaire de pouvoir s'exprimer plus facilement et non d'être impressionnées par le nombre de pro-nucléaires.

Date de la réponse:
Réponse de La CPDP, le
Réponse:

Monsieur,

À ma connaissance, d'une part le débat de Gravelines était, comme la plupart des réunions, ouvert au grand public et d'autre part des invitations ont été envoyées à toute une série d'associations, groupements et partis dont certains, comme la commission l'a vérifié, étaient hostiles au nucléaire. Leur présence réduite au débat ne s'explique donc pas par une impossibilité de participation qui leur aurait été faite.

Au demeurant, le ton utilisé ce soir-là par les partisans du nucléaire en effet très nombreux n'a été ni violent ni agressif vis-à-vis des opposants.

Au cours d'un débat, il n'appartient pas au président de la Commission de reprendre des points de vue ou des questions qui n'auraient pas été exprimés directement par des participants dans la salle et je ne l'ai donc pas fait.

Vous verrez en outre que la commission et moi-même sommes accablés de remarques parfois à la limite de la courtoisie de la part d'extrémistes par ailleurs semble-t-il pronucléaires. Votre contribution d'une certaine façon permet de rééquilibrer les choses.

Jacques Archimbaud