Question n°34
Autoconsommation partagée
le ,Pourquoi bloque-t-on l’autoconsommation partagée au simple raccordement en tarif bleu ? Il faut l’ouvrir à tout type de raccordement, cela permettrait en ville d’équiper des batiments comme les gymnases, lycées, collèges, etc. représentant de grandes surfaces de toiture. Ce qui améloreait le ratio coût production. A moins que cela ne serve qu’à protéger un certain fournisseur d’énergie afin de ne pas accélerer sa fin.
L'autoconsommation collective, telle que définie dans la loi, permet d'associer des consommateurs et producteurs différents au sein d'une même opération, pourvu qu'ils soient raccordés au réseau public d'électricité et soient situés sur un même nœud d'un réseau de distribution (aval d'un poste de transformation assurant la liaison entre le réseau haute tension (HTA) et le réseau basse tension (BT)). Elle dépasse donc le cadre du seul tarif bleu (<36 kVA) et permet déjà de mettre en œuvre des projets d'autoconsommation collective sur des grandes toitures (immeubles collectifs, de bureaux, centres commerciaux, etc.).
Pour aider au développement de l'autoconsommation individuelle et collective, le Gouvernement a par ailleurs mis en place des dispositifs de soutien spécifiques :
- pour l'autoconsommation individuelle, il est possible de bénéficier d'une prime à l'investissement et d'un tarif d'achat pour le surplus injecté sur le réseau public jusqu'à 100 kW ;
- pour l'autoconsommation individuelle et collective, un appel d'offres pour les installations de puissance comprise entre 100 et 500 kW permet d'attribuer aux projets lauréats un soutien à l'énergie produite (autoconsommée et injectée sur le réseau).
Enfin, un groupe de travail sur la filière solaire et associant l’ensemble des parties-prenantes sera lancé prochainement par le Ministère de la transition écologique et solidaire. Ce groupe de travail traitera du sujet de l'autoconsommation et s’intéressera notamment au périmètre de l'autoconsommation collective, en vue de son potentiel élargissement.